"A bras ouverts"
White Cinema de Bruxelles - 7 mars 2017
Propos recueillis par Thomas
Propos recueillis par Thomas
Ce mardi 7 mars, l’équipe du film « A bras ouverts » a échangé avec le public du White cinéma de Bruxelles à l’occasion de l’avant-première. Etaient présents les acteurs Christian Clavier, Ary Abittan, l’actrice Elsa Zylberstein et le réalisateur Philippe de Chauveron. Nous avons retenu les meilleurs moments de cet échange.
Les questions du public :
(A Ary Abittan) Est-ce que c’est facile de jouer avec un accent ?
Ary Abittan : Facile, je ne sais pas mais j’aime profondément jouer des rôles de composition avec un accent, avec un habit, une autre culture. Franchement, ça a été très agréable de rentrer dans ce rôle et dans cette famille rom pour qui j’ai beaucoup d’empathie. J’ai eu un coach rom et je parle vraiment rom dans le film.
Avez-vous eu des remarques de familles roms par rapport à ce film ?
Philippe de Chauveron : Le film vient à peine d’être fini et on ne l’a pas encore beaucoup montré mais on a travaillé avec des roms et on avait un conseiller. C’était un type très ouvert avec beaucoup d’humour et il nous a aidés à rendre l’histoire crédible. Il y avait aussi quelques acteurs roms dans l’équipe.
(A Elsa Zylberstein) Avez-vous eu facile à vous intégrer dans une équipe qui avait déjà travaillé ensemble ?
Elsa Zylberstein : Je les ai reniflés comme on dit ! C’était un bonheur et je me sens très chanceuse de rejoindre leur équipe du « Bon Dieu » et c’est un plaisir absolu de faire une comédie comme ça avec ces gens-là, je me suis sentie très gâtée. C’est rare de lire une bonne comédie très bien écrite où il y a du fond et tout ce qu’il faut pour faire une grande comédie.
(A Philippe de Chauveron) : Comment s’est passée la direction de trois fortes personnalités ?
Philippe de Chauveron : Quand on a de grands acteurs et un bon texte, c’est très facile ! Je n’ai pas eu à faire grand-chose.
Christian Clavier : Il a un très bon œil, ce qui est agréable. Il vous laisse la liberté si c’est dans le mille, si ce n’est pas le cas il faut changer.
Quelles retombées attendez-vous de ce film ?
Christian Clavier : Comme pour « le bon Dieu » : Le personnage de Claude Verneuil était contre ce qui lui arrivait et allait très loin dans ses réflexions. Ca a fait bouger beaucoup. Le rire, ça vous met à distance des défauts des gens mais ça vous permet de faire évoluer par rapport au sujet que vous traitez.
Ary Abittan: Ce film n’a aucun message politique mais si vous passez devant un rom et que ça a changé un petit peu votre façon de les voir, on aura gagné.
Nos questions :
Notre question à Christian Clavier : On ne peut pas s’empêcher de faire de nouveau un parallèle entre ce film de Philippe de Chauveron et le cinéma de Gérard Oury. Vous qui avez travaillé avec Gérard Oury sur le film « La soif de l’or », avez-vous constaté des similitudes dans la méthode de travail ?
Christian Clavier : Du point de vue scénaristique, il y a des similitudes. Dans le tournage, non. Le cinéma a beaucoup évolué depuis Gérard. Il tournait avec énormément de moyens et ce n’était pas un tournage léger. Il était passionnant, c’est un homme que j’ai beaucoup aimé et avec lequel j’ai adoré travailler mais c’était un cinéma avec énormément de moyens et donc on était moins libres, c’était un peu plus lourd et plus compliqué. Par exemple, sur la place de la Concorde, il avait tout bloqué pour le tournage d’une scène. Ce sont des tournages qui étaient un peu impressionnants. Aujourd’hui, on tourne plus léger en étant aussi efficace.
Notre question à Philippe de Chauveron : Quelle sera l’implication de Christian Clavier dans votre prochain film ?
Philippe de Chauveron : Actuellement, nous écrivons avec le scénariste Guy Laurent la suite de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » qui est prévue avec la même équipe. Nous ferons lire le scénario à Christian qui donnera son avis et proposera ses suggestions que nous prendrons ou pas.
Les questions du public :
(A Ary Abittan) Est-ce que c’est facile de jouer avec un accent ?
Ary Abittan : Facile, je ne sais pas mais j’aime profondément jouer des rôles de composition avec un accent, avec un habit, une autre culture. Franchement, ça a été très agréable de rentrer dans ce rôle et dans cette famille rom pour qui j’ai beaucoup d’empathie. J’ai eu un coach rom et je parle vraiment rom dans le film.
Avez-vous eu des remarques de familles roms par rapport à ce film ?
Philippe de Chauveron : Le film vient à peine d’être fini et on ne l’a pas encore beaucoup montré mais on a travaillé avec des roms et on avait un conseiller. C’était un type très ouvert avec beaucoup d’humour et il nous a aidés à rendre l’histoire crédible. Il y avait aussi quelques acteurs roms dans l’équipe.
(A Elsa Zylberstein) Avez-vous eu facile à vous intégrer dans une équipe qui avait déjà travaillé ensemble ?
Elsa Zylberstein : Je les ai reniflés comme on dit ! C’était un bonheur et je me sens très chanceuse de rejoindre leur équipe du « Bon Dieu » et c’est un plaisir absolu de faire une comédie comme ça avec ces gens-là, je me suis sentie très gâtée. C’est rare de lire une bonne comédie très bien écrite où il y a du fond et tout ce qu’il faut pour faire une grande comédie.
(A Philippe de Chauveron) : Comment s’est passée la direction de trois fortes personnalités ?
Philippe de Chauveron : Quand on a de grands acteurs et un bon texte, c’est très facile ! Je n’ai pas eu à faire grand-chose.
Christian Clavier : Il a un très bon œil, ce qui est agréable. Il vous laisse la liberté si c’est dans le mille, si ce n’est pas le cas il faut changer.
Quelles retombées attendez-vous de ce film ?
Christian Clavier : Comme pour « le bon Dieu » : Le personnage de Claude Verneuil était contre ce qui lui arrivait et allait très loin dans ses réflexions. Ca a fait bouger beaucoup. Le rire, ça vous met à distance des défauts des gens mais ça vous permet de faire évoluer par rapport au sujet que vous traitez.
Ary Abittan: Ce film n’a aucun message politique mais si vous passez devant un rom et que ça a changé un petit peu votre façon de les voir, on aura gagné.
Nos questions :
Notre question à Christian Clavier : On ne peut pas s’empêcher de faire de nouveau un parallèle entre ce film de Philippe de Chauveron et le cinéma de Gérard Oury. Vous qui avez travaillé avec Gérard Oury sur le film « La soif de l’or », avez-vous constaté des similitudes dans la méthode de travail ?
Christian Clavier : Du point de vue scénaristique, il y a des similitudes. Dans le tournage, non. Le cinéma a beaucoup évolué depuis Gérard. Il tournait avec énormément de moyens et ce n’était pas un tournage léger. Il était passionnant, c’est un homme que j’ai beaucoup aimé et avec lequel j’ai adoré travailler mais c’était un cinéma avec énormément de moyens et donc on était moins libres, c’était un peu plus lourd et plus compliqué. Par exemple, sur la place de la Concorde, il avait tout bloqué pour le tournage d’une scène. Ce sont des tournages qui étaient un peu impressionnants. Aujourd’hui, on tourne plus léger en étant aussi efficace.
Notre question à Philippe de Chauveron : Quelle sera l’implication de Christian Clavier dans votre prochain film ?
Philippe de Chauveron : Actuellement, nous écrivons avec le scénariste Guy Laurent la suite de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » qui est prévue avec la même équipe. Nous ferons lire le scénario à Christian qui donnera son avis et proposera ses suggestions que nous prendrons ou pas.