Interview de Andréa Ferréol
Dans le cadre du Festival 2 Valenciennes
- 21 mars 2018-
Dans le cadre du Festival 2 Valenciennes
- 21 mars 2018-
Andréa Ferréol a une carrière de plus de 50 ans au cinéma, à la télévision et au théâtre. Son rôle dans « La grande bouffe » a marqué les cinéphiles, de même que ses nombreux personnages aux côtés de Jean-Pierre Marielle, Alain Delon, ses rôles dans le cinéma de François Truffaut et d’Ettore Scola mais aussi dans un registre plus populaire. Nous l’avons rencontrée à la fin de son séjour à Valenciennes où elle a présidé le jury documentaire du Festival.
Thomas : Andréa Ferréol, vous venez de passer trois jours à Valenciennes. Quel est votre ressenti ? Andréa Ferréol : D’abord, on est très bien accueillis dans ce festival, les gens sont délicieux et charmants. Deuxièmement, on a vu cinq documentaires qui nous ont emmenés tous les cinq dans des univers totalement différents. Je trouve que c’est très intéressant. Je n’étais pas habituée au documentaire et tout d’un coup ça m’ouvre une vision du monde et des problématiques et ça m’intéresse beaucoup donc j’ai très envie de continuer à voir du documentaire. |
Thomas : C’est la première fois que vous présidez un jury documentaire, donc.
Andréa Ferréol : Oui, c’est la première fois !
Thomas : Vous aviez des a priori ?
Andréa Ferréol : Aucuns. Comme je ne savais pas, je me suis laissée porter par les sujets des films. Je suis allée en Amérique du sud, je suis allée dans une école belge, je suis allée chez Hedy Lamarr puis chez Disney sous l’eau. Ca m’a passionné de voir ces films.
Thomas : Le résultat correspond à votre coup de cœur ?
Andréa Ferréol : Oui, il y avait deux films que j’aimais beaucoup et c’est un des deux qui a été primé.
Thomas : Vous avez dédicacé ce matin votre livre où vous revenez sur votre vie.
Andréa Ferréol : Je reviens sur ma carrière, sur mes amours, sur la Provence, mes rencontres avec les comédiens, les metteurs en scène, etc.
Thomas : Parmi votre impressionnante filmographie, il y a un film qui vous colle à la peau…
Andréa Ferréol : Oui ! Je sais ce que vous allez dire ! (rires)
Andréa Ferréol : Oui, c’est la première fois !
Thomas : Vous aviez des a priori ?
Andréa Ferréol : Aucuns. Comme je ne savais pas, je me suis laissée porter par les sujets des films. Je suis allée en Amérique du sud, je suis allée dans une école belge, je suis allée chez Hedy Lamarr puis chez Disney sous l’eau. Ca m’a passionné de voir ces films.
Thomas : Le résultat correspond à votre coup de cœur ?
Andréa Ferréol : Oui, il y avait deux films que j’aimais beaucoup et c’est un des deux qui a été primé.
Thomas : Vous avez dédicacé ce matin votre livre où vous revenez sur votre vie.
Andréa Ferréol : Je reviens sur ma carrière, sur mes amours, sur la Provence, mes rencontres avec les comédiens, les metteurs en scène, etc.
Thomas : Parmi votre impressionnante filmographie, il y a un film qui vous colle à la peau…
Andréa Ferréol : Oui ! Je sais ce que vous allez dire ! (rires)
Thomas : Pensez-vous que ce film (La grande bouffe) aurait pu se tourner actuellement ?
Andréa Ferréol: Non, il ne se ferait pas. Aujourd’hui on est au politiquement correct et je pense que ce n’est pas le seul film qui ne se ferait pas. Il y aurait aussi « Le dernier tango à Paris », « La maman et la putain » et quelques films comme ça qui ne se feraient plus. D’abord, parce que les télévisions ne les produiraient pas. Aujourd’hui, presque tout est produit par la télévision et deuxièmement, il n’y a pas de producteur assez fou pour tenter beaucoup d’argent sur des films comme ça. Thomas : C’est un film qui a beaucoup compté pour vous personnellement ? |
Andréa Ferréol: C’est « Le » film…Il y a avant et après « La grande bouffe ».
Thomas : Aviez-vous conscience à ce moment-là que vous participiez à un grand film ?
Andréa Ferréol: Non, pas du tout. J’étais jeune, j’étais débutante, je ne saisissais pas. Maintenant, je saisis mieux quand je tourne un film si ça va être beau ou pas. Après, je suis surprise en bien ou pas, mais à mes débuts je ne saisissais pas. Quand on est jeune, il faut apprendre.
Thomas : On vous a vue récemment dans « Knock » aux côtés d’Omar Sy.
Andréa Ferréol: Oui, plus récemment j’ai tourné aussi « L’échange des princesses » pas loin d’ici au château de Beloeil puis j’ai fait un film avec Nicole Palo qui va sortir bientôt.
Thomas : Vous avez d’autres projets ?
Andréa Ferréol: Là je viens de tourner pour la télévision « Mongeville » plus « La légiste ». Je viens de faire les monologues du vagin à Paris pour la journée des femmes, je viens de tourner pour Arte, j’ai des projets de cinéma, trois films, mais est-ce qu’ils vont se faire ou pas ? J’ai aussi un projet de pièce dont j’attends tous les jours la réponse.
Retrouvez sur notre page spéciale Alain Delon le témoignage d’Andréa Ferréol à propos du film « Le battant ».
Thomas : Aviez-vous conscience à ce moment-là que vous participiez à un grand film ?
Andréa Ferréol: Non, pas du tout. J’étais jeune, j’étais débutante, je ne saisissais pas. Maintenant, je saisis mieux quand je tourne un film si ça va être beau ou pas. Après, je suis surprise en bien ou pas, mais à mes débuts je ne saisissais pas. Quand on est jeune, il faut apprendre.
Thomas : On vous a vue récemment dans « Knock » aux côtés d’Omar Sy.
Andréa Ferréol: Oui, plus récemment j’ai tourné aussi « L’échange des princesses » pas loin d’ici au château de Beloeil puis j’ai fait un film avec Nicole Palo qui va sortir bientôt.
Thomas : Vous avez d’autres projets ?
Andréa Ferréol: Là je viens de tourner pour la télévision « Mongeville » plus « La légiste ». Je viens de faire les monologues du vagin à Paris pour la journée des femmes, je viens de tourner pour Arte, j’ai des projets de cinéma, trois films, mais est-ce qu’ils vont se faire ou pas ? J’ai aussi un projet de pièce dont j’attends tous les jours la réponse.
Retrouvez sur notre page spéciale Alain Delon le témoignage d’Andréa Ferréol à propos du film « Le battant ».