Note du film: 6/10 (par Sally) Résumé du film : Charlie Brown trouve l’hiver long. Pour se distraire, il s’adonne à une série d’activités extérieures… qui tournent toutes à la catastrophe. Par chance, une nouvelle voisine vient s’installer en face de chez lui : le monde de Charlie Brown et de ses camarades va en être chamboulé et les aventures ne font que commencer. Avis : Mignon, le film « Snoopy et les Peanuts » plaira aux plus petits, moins aux plus grands qui, même s’ils ont gardé leur âme d’enfant, risque de décrocher au deux- tiers du film. Truffé de jolies petites situations rigolotes ou touchantes, le monde de l’enfance et des Peanuts est bien retranscrit. Steve Martino a réussi le pari délicat de mêler la technologie à l’authenticité des dessins de Charles Shculz. Steve Martino était déjà à la réalisation pour « Horton », en 2008 et pour « L’âge de glace 4 : la dérive des continents ». Avec « Snoopy et les Peanuts », il signe un film d’animation « à l’ancienne ». Les images et la technique 3D sont belles et offrent des images de qualité. On retrouve le visuel propre aux bandes dessinées « Peanuts », déjà adaptées en série télévisée à plusieurs reprises. Enfants aux têtes rondes, dessins aux gros traits de feutre, costumes identifiables en un coup d’oeil, gags vus dans les comics… tout y est et fait preuve d’une poésie naïve plaisante. C’est d’ailleurs le point fort du film pour tous les adultes qui accompagneront les petites têtes blondes. Après, on regrettera le meli- mélo d’intrigues, la surenchère de situations rocambolesques et le manque de concision. C’est bien simple, les plus de 6-8 ans risquent de s’ennuyer un peu et de décrocher à quelques reprises (mais soyons honnêtes, nous avons dérivé nous aussi au deux- tiers du film) Comme dans les comics, Charlie Brown, rate tout ce qu’il entreprend. Maladroit, il va faire de gros efforts pour parvenir à séduire sa jeune voisine fraîchement arrivée. La persévérance, l’assurance et la confiance en soi seront des atouts importants pour l’aider à vaincre sa timidité et sa maladresse. Pour mener sa mission à bien, il s’investira à fond dans ses études et pourra compter sur le soutien de ses amis. Parmi eux, son beagle, le célèbre Snoopy, sa sœur Sally, Lucy, Linus ou encore Schroeder le pianiste. Tous les traits de leur caractère sont formidablement représentés. Dessinés par Charles Schulz (décédé en 2000), les personnages de notre enfance s’animent sous nos yeux avec délice et nostalgie. Sorti cette année pour fêter le 65ème anniversaire de la bande dessinée, le long-métrage a été doté d’une 3D soignée. La morale est mignonne, l’aventure complète bien que gentillette et elle embarquera les plus jeunes spectateurs durant près d’une heure trente. Les musiques sont remarquables, mêlant des extraits classiques et des thèmes plus cinématographique (de Christophe Beck) et se calquent à merveille sur les actions de nos jeunes héros. Par contre, nous avons été décontenancés par le doublage que nous trouvions un peu « mauvais », trop « enfantin ». Renseignements pris, c’est une volonté du réalisateur d’opter pour ce style narratif car il voulait s’approcher au mieux de l’ambiance des années 60. Mea culpa, on comprend un peu mieux pourquoi ce choix… mais on n’y adhère pas pour autant car cela devient vite lassant voire agaçant. Vous l’aurez compris, « Snoopy et les Peanuts » est un joli petit film qui pourrait rester imperméable au public qu’il n’est pas sensé viser. Agréable à regarder, il ne casse pas la baraque non plus. S’adressant à un public très jeune, il est l’occasion toute trouvée pour un baptême ciné des trois ans et plus ! Sachez cependant que le DVD/Blu-ray sortira en avril prochain et qu’il constituera sans doute un chouette cadeau pour les tout petits en âge de suivre les aventures des « Peanuts » et qu’il vous évitera de dépenser des sommes folles dans nos salles cinés. Date de sortie en Belgique et en France : 23 décembre 2015 Durée du film : 1h28 Genre : Animation Titre original : The Peanuts Movie
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Note du film : 8/10 (par Sally) Résumé du film : Saint Martin, 1945. Cela fait deux ans que Sébastien attend le retour d’Angelina, sa « mère adoptive ». Mais en cours de route, l’avion de cette dernière connaît des difficultés et pique du nez à la frontière italienne. César et Sébastien décident de partir à sa recherche en compagnie d’un aviateur peu commode : Pierre. Mais rien ne se passe comme prévu et l’aventure sera véritablement au rendez-vous ! Avis : Forts du succès rencontré en 2013 lors de la sortie du premier film « Belle et Sébastien », les producteurs ont demandé à Nicolas Vanier de tourner la suite mais celui-ci étant déjà très investi dans son nouveau projet « Sologne », il a été contraint de décliner. Dès lors, c’est au québécois Christian Duguay que la réalisation du deuxième volet a été confiée. Toujours dans nos salles, « Belle et Sébastien, l’aventure continue » est un très joli film familial qui plaira aux petits comme aux grands. Même si le réalisateur a changé, le casting original est resté intact et fort heureusement ! Félix Bossuet a grandi mais n’a rien perdu de son authenticité ! L’excellent jeune acteur n’a pas froid aux yeux et ne manque pas de bagout. A seulement 10 ans, il a tout des grands de son temps et épate par la spontanéité de son jeu ! Tchéky Karyo est lui aussi à nouveau de la partie. Formidable dans la série « The missing », où il interprétait un policier à la retraite, il délaisse une fois de plus le rôle de « méchant » pour celui de César, un grand-père aimant. La complicité avec le jeune Félix fonctionne à merveille et on apprécie les voir se donner la réplique sans pudeur, juste avec leur cœur. Le comédien connaît bien le réalisateur puisqu’ils se sont déjà rencontrés sur le tournage de « Jappeloup ». Margaux Chatelier, Angelina, est au cœur de l’intrigue puisque Sébastien mettra tout en œuvre pour la retrouver et ce, grâce à un nouveau personnage interprété par Thierry Neuvic (« L’affaire SK1 », « Derrière les murs », « Antigang ») L’acteur s’intègre parfaitement dans l’équipe et semble avoir toujours appartenu à la « famille ». Que les fans de l’acteur se rassurent, il n’a pas piloté l’avion lui-même durant le tournage et fort heureusement ! Bougon, peu patient, il se verra contraint de conduire le garçonnet et son chien à bonne destination et endossera le rôle de guide bien malgré lui. Les répliques fusent entre l’enfant et lui : elles sont savoureuses, remplies d’humour et ajoutent un ton agréable à l’épopée. Le casting fonctionne à merveille et on s’en régale à chaque instant. Côté vedette à poils, il faut compter sur Bear, Fripon, Fort, Garfield, quatre chiens de montagne des Pyrénées. Dociles et amicaux, ils sont indispensables pour tourner les différentes scènes et sont choisis en fonction de leur caractère et de leur potentiel. Garfield avait déjà beaucoup joué dans le premier volet de « Belle et Sébastien » et se prête à nouveau au jeu avec plaisir. Pour que l’osmose soit parfaite avec les chiens, Felix Bossuet a d’ailleurs dû passer de longs moments en leur compagnie et c’est une vraie réussite! Dans ce deuxième opus, l’aventure est doublement au rendez-vous : le jeune garçon et son chien s’envolent et partent à la recherche d’Angelina, disparue depuis le crash de son avion alors que César décide de prendre la route et de retrouver son « petit-fils ». On savoure les situations présentées et on entre dans le film sans jamais en décrocher. On va de surprise en surprise, on se laisse aller aux émotions des personnages : on rit, on se raidit, on s'attendrit, bref on se prend vraiment au jeu. La réalisation impeccable, la musique délicate et les dialogues en sont certainement pour quelque chose. Tourné à nouveau dans la Haute Maurienne Vanoise, le film ne cesse d’offrir des paysages authentiques vraiment magnifiques ! C’est un régal pour les yeux et une belle bouffée d’oxygène. C’est certain, le nouveau volet de « Belle et Sébastien » ravira toute la famille ! Date de sortie en Belgique : 9 décembre 2015 Durée du film : 1h37 Genre : Aventure Note du film : 6/10 (par Sally) Résumé du film : Bill Murray est embauché par une grande chaîne américaine pour présenter une émission exceptionnelle lors du réveillon de Noël. Alors que les célébrités doivent se succéder sur scène pour assurer le show à ses côtés, le blizzard est tel que la ville de New York est complètement paralysée et qu’aucun invité ne peut se rendre sur le lieu du tournage. Désespéré, Bill Murray doit, à contrecœur, assumer son rôle d’animateur en solitaire… Avis : « A very Murray Christmas » est un joli cadeau offert par Sofia Coppola en cette fin d’année. Très court, le film est léger comme la mousse d’un cappuccino. Original et drôle il nous offre un moment de fête avant l’heure. Au vu du pitch, nous ne nous sommes pas fait prier et nous avons suivi Bill Murray sans hésiter une seule seconde. Si on a réellement apprécié côtoyer le comédien durant une petite heure, le film ne répond malheureusement pas totalement à nos attentes... Le scénario, atypique est très bien desservi par talent et le professionnalisme de Sofia Coppola. Se déroulant presqu’en temps réel, la veillée de Noël ne se passe pas comme prévu et nous voilà bloqués dans l’hôtel Carlyle en compagnie d’une fine équipe. Car « A very Murray Christmas » voit défiler de nombreuses vedettes et parmi elles des comédiens et des musiciens de tous horizons: George Clooney, Miley Cyrus, Chris Rock (bientôt à la présentation des Oscars 2016), Paul Shaffer (l’acolyte musical de Bill Murray durant le film), Amy Poehler, Rashida Jones, Julie White (Judy Witwicky dans la saga « Transformers »), le jeune Michael Cera, Maya Rudolph (« Away We Go » et « Mes meilleures amies »), Jason Schwartzman Jenny Lewis, le chanteur David Johansen… même les Français du groupe rock « Phoenix » sont de la partie ! Tout ce petit monde se succède dans ce court-métrage pour notre plus grand plaisir. Tous enclins à jouer le jeu, ils font de ce début de soirée, un vrai petit régal ! Certains en interprétant leur propre rôle, d’autres prêtant leurs traits à des personnages fictifs truculents. Grand cou de chapeau à Bill Murray, excellent dans son rôle de maître de cérémonie désespéré. L’acteur de 65 ans continue de nous surprendre malgré sa longue carrière. Bientôt à l’affiche du remake de « Ghostbusters », le comédien assure le show et montre que son potentiel comique n’a pas de limite ! Le coté comédie musicale, qui revisite les grands tubes de Noël, est amusant dans un premier temps mais peu devenir lassant par sa redondance. C’est sans doute le seul défaut que l’on peut trouver à cette réalisation car pour le reste, c’est un petit plaisir honnête, à découvrir! Date de sortie en Belgique : 4 décembre 2015 (sur Netflix) Durée du film : 56 minutes Genre : Comédie (musicale) Note du film : 9/10 (par Stanley) Vous entendez au loin des coups de blaster. Puis, un homme à la respiration oppressante armé d'un sabre laser vous poursuit. Vous lui échappez pour vous retrouver sur une planète de glace inhospitalière...Au loin un bruit d'orage et des combats de vaisseaux spatiaux....vous vous arrêtez de respirer espérant échapper à ce qui arrive : un quadripode impérial tire sur vous ! Vous vous réveillez en sueur. Ce n'était qu'un rêve...un rêve particulièrement prenant et réaliste. En cette période cinématographique chargée, vous avez intégré la sortie de Star Wars : le réveil de la force dans votre inconscient.. Faut-il pour autant prolonger ce voyage dans les salles obscures ? La réponse tient en trois mots : oui OUI OUIIII ! Résumé du film : Dans une galaxie lointaine très lointaine, cela fait trente ans que l'Empire galactique a disparu. De ses cendres est né le Premier Ordre bien décidé à retrouver le seul qui puisse se dresser contre eux : Luke Skywalker, désormais introuvable... Avis : Cela faisait dix ans que les fans attendaient fébrilement un nouvel épisode de la célèbre licence. Car depuis la « Revanche des Sith » en 2005 et la série d'animation en 3D « Clone Wars », nous attendions la suite des aventures de Luke Skywalker, d'Han Solo, de Chewie et de la princesse Léia avec impatience! C'est à présent chose faite... et bien faite. JJ Abrams a pris le relais de George Lucas à la réalisation, pour notre plus grand plaisir. Non content d'être derrière la caméra, il signe également le scénario aux côtés de Lawrence Kasdan responsable des excellents opus de « l'Empire contre-attaque » et du « Retour du Jedi ». Heureusement pour nous, le « Réveil de la Force » s'inscrit dans la même lignée et offre un souffle nouveau à des airs enfouis en nous. La flamme est ravivée et n'est pas prête de s'éteindre ! Jugez plutôt : John Williams est à la composition et le film voit le retour combiné de ce vaurien d'Han Solo (Harrison Ford), de la princesse (désormais générale) Leia, et de l'introuvable Luke Skywalker. Cette équipe de vieux briscards peut compter sur la nouvelle génération pour les assister dans la tâche qui les attendra. Et ils ne seront pas de trop pour lutter contre le Premier Ordre et son bras armé Kylo Ren (Adam Driver découvert dans « While we're young » aux côtés de Ben Stiller). La science-fiction lui va comme un gant contrairement à son masque ! Comparativement, on oubliera assez aisément la piètre prestation d'Hayden Christensen qui ne jouait pas dans la même cour des grands. Parallèlement à Kylo Ren, le fanatique général Hux (effrayant Domhnall Gleeson) qui restera dans les annales des opus de Star wars pour son discours digne des plus terribles régimes fascistes. Glaçant… Le seul point noir du film est incarné à l'écran par le « grand méchant » Snoke, sorte de Voldemort de pacotille à la sauce Disney. Tictic beurk missa pas content ! Côté résistance, on peut compter sur un pilote d'exception : Poe Dameron (très convaincant Oscar Isaac) incarne à la perfection la fraternité et l'esprit de camaraderie. Il sera secondé par le drôle de petit robot à l'humour ravageur : BB-8. Dans la même équipe, Finn (le jeune John Boyega, étoile en devenir) est un soldat déserteur du Premier ordre des plus polyvalents. En effet, celui-ci manie aussi bien le pisto laser que la sabre. Il pourra d'ailleurs s'en servir pour protéger la belle en détresse, Rey, jouée par la talentueuse Daisy Ridley emportée bien malgré elle dans l'aventure. L'alchimie entre tous ces acteurs prend de manière surprenante et donne un rythme effréné à l'ensemble du film ! On reste littéralement scotché pendant les (trop courtes) 2h16 de cette œuvre majeure ! Que penser de cette nouvelle mouture ? Tout d'abord, JJ Abrams déjà réalisateur des deux épisodes réussis de « Star Trek » est le premier fan de Star Wars : il a su capter l'essence de la trilogie d'origine et nous le sentons ! Sur l'ensemble du métrage, seuls 28 plans ont été tournés avec des images de synthèse, le reste étant fait amoureusement à l'ancienne au moyen de maquettes, d'explosions, et de scènes tournées dans de vrais décors : désert, forêt et montagne sont bien présents. La technique est irréprochable. Contrairement à la trilogie des années 2000 gageons que celle-ci devrait bien mieux vieillir. Ensuite, parce que le réalisateur semble agir sur nous comme Proust le faisait avec sa madeleine. En effet, de multiples clins d’œil rendent hommage à la saga originale accompagnés des notes magistrales de John Williams. Ce tour de (la) force nous fera retenir notre respiration, provoquera nos rires, nos larmes (oui oui vous verrez !) mais jamais nous ne nous ennuierons. Tel un magicien, JJ actionnera les leviers de notre enfance/adolescence avec une rare justesse et nous entraînera en vitesse lumière vers un dénouement qui clôt une partie de l'intrigue mais ouvre ainsi l'épisode VIII d'une bien belle façon. Comme Yoda le conseillait à Luke Skywalker : « Non, n'essaie pas ! Fais-le, ou ne le fais pas ! Mais il n'y a pas d'essai. » JJ Abrams a bien retenu la leçon ...de Cinéma. Date de sortie en Belgique : 16 décembre 2015 Durée du film : 2h16 Genre : Science-fiction Titre original : “Star Wars : The force awakens” Note du film : 8/10 (par Sally) Résumé du film : Margherita, réalisatrice, est en plein tournage de son dernier film lorsqu’elle apprend que sa mère est gravement malade. Déstabilisée par cette hospitalisation, elle tentera de poursuivre son travail tout en restant présente pour sa maman. Mais son quotidien, oppressant et stressant, le sera davantage avec l’arrivée d’un comédien américain « défaillant » sur son plateau de tournage. Heureusement pour elle, son frère est là pour l’aider à faire face à la tragédie familiale et pour la seconder dans cette période difficile. Avis : Dans la même veine que son magnifique film « La chambre du fils », Nanni Moretti traite une fois de plus de la thématique du deuil d’un membre de la famille. Prenante bien que lente, l’intrigue nous fait évoluer aux côtés des personnages avec un réalisme évident. On s’attache, on vit avec eux durant moins de deux heures et puis on souffre en silence… A l’origine du scénario, la fin de vie d’une mère. Lui-même affecté par la perte de la sienne lorsqu’il tournait « Habemus Papam » en 2010, Nanni Moretti a centré son histoire sur la difficulté de maintenir un tournage et une vie de famille quand notre repère maternel oscille. Les parallélismes sont tentants, quand on connaît un peu l’histoire personnelle du réalisateur. D’ailleurs, tout comme la mère de l’héroïne, la sienne était enseignante. Présenté dans le cadre du Festival de Cannes 2015, il a reçu le prix du jury œcuménique mais pas seulement… Salués par la critique italienne, les acteurs du film ont été largement récompensés lors de différents festivals. Parmi eux Margherita Buy qui est excellente dans son rôle de réalisatrice engagée ! Habituée à tourner dans les films de Moretti (« Le caïman », « Habemus Papam »), la comédienne, peu connue chez nous est pourtant une véritable vedette en Italie. Très belle, investie et persuasive, elle nous entraîne dans sa vie en un tour de cuillère à pot. Grâce à la caméra flatteuse de Nanni, elle crève l’écran et porte le film avec énormément de talent. A tel point que grâce à « Mia Madre », elle a reçu son 7ème David Di Donatello (l’équivalent des Césars en Italie) comme meilleure actrice principale. Giulia Lazzarini n’est pas en reste ! Formidable dans le second rôle de la mère (pour lequel elle a reçu deux prix de « meilleure actrice dans un second rôle » et un « ruban d’argent spécial » au Festival du film de Taormine), elle a toutes les qualités pour interpréter le rôle difficile d’une vieille dame en fin de vie. A 81 ans, l’actrice est enfin mise en lumière et offre ici une prestation touchante ! John Turturro, lui, est l'acteur américain vedette du film tourné par Margherita. Exigeant, un peu lourdingue et peu efficient lors des captations du film, il a la mémoire qui flanche ou l’investissement paresseux… Qui sait ? On découvrira la faille qui l’habite et elle modifiera notre regard sur le protagoniste. Tout à fait raccord avec son personnage, le comédien se fond dans l’histoire avec beaucoup de crédibilité. Le choix s’est spontanément porté sur lui car il parlait déjà un peu l'italien (il avait réalisé un documentaire musical en Italie) et avait toutes les caractéristiques de Barry Huggins, son personnage. Réalisateur d’ « Apprenti Gigolo » dans lequel il joue, il est surtout connu pour son rôle de l’agent Simmons dans les trois volets de la saga « Transformers » Autre personnalité américaine : Beatrice Mancini, inconnue au bataillon, campe le rôle de la fille de Margherita. Plus effacée dans le film, elle porte ses émotions avec beaucoup de sincérité et apportera sa petite touche juvénile au casting mis en place. Enfin, Giovanni (le vrai prénom de Nanni Moretti dans la vie) est le frère de Margherita. Interprété par le réalisateur lui-même, il sera le soutien, l’épaule discrète, le fils plus réservé à la vie plus équilibrée que sa soeur. Chose étonnante, si le film présente, en substance, quelques moments clés de sa vie privée, il a opté cette fois pour un second rôle, laissant le rôle phare à la talentueuse Margherita Buy. Que penser de « Mia Madre » ? C’est un drame très bien réalisé, un film d’auteur bien équilibré, au casting de choix sur fond de thème réflexif. Emouvant, il traite d’un sujet sensible avec beaucoup de pudeur. Comment affronter la maladie de sa mère et sa mort ? Comme affronter un quotidien et garder la tête hors de l’eau alors que tout semble partir à vau-l’eau ? Entre sourire et larme, le dernier film de Moretti est assurément un de ses meilleurs films. Date de sortie en Belgique : 2 décembre 2015 Durée du film : 1h47 Genre : Drame Note du film : 8,5/10 (par Sally) Résumé du film : Antoine Abeilard, grand compositeur de musiques de films est en charge de la bande originale d’un long-métrage indien. Pour enregistrer ses morceaux, il se rend dans le pays de l’hindouisme où il rencontre Anna, la femme de l’ambassadeur de France, très spirituelle et positive. Alors qu’ils sont radicalement différents, les deux Français se lancent dans un voyage à travers le pays et se dévoilent peu à peu l’un à l’autre… Avis : Ce mercredi, nous étions au taquet pour le dernier film de Claude Lelouch. Vissés dans notre siège de cinéma, nous n’avons pas été déçus par le voyage qu’il nous proposait, que du contraire ! Très promu en France, la sortie d’ « Un + Une » était un véritable événement et on reconnaît que c’était amplement justifié. Après, soyons honnêtes : nous étions déjà acquis à la cause du réalisateur car nous n’avons manqué aucun de ses longs-métrages mais celui-ci s’inscrit-il dans la lignée ? Bien sûr ! Et on vous dit pourquoi en toute objectivité (enfin, on l’espère) : Tout d’abord, parce que son casting est fantastique. Voir Jean Dujardin débarquer dans l’univers de Lelouch était une réelle surprise, quoi que… l’acteur a toujours raconté être un fan de la première heure de Jean-Paul Belmondo et Lelouch lui ayant offert quelques beaux rôles de grande envergure, il était tout à fait logique que le passionné de Bebel rencontre celui qui l’a fait tourné à trois reprises. Et il faut dire que le résultat est vraiment concluant. Jean Dujardin opte pour un rôle dans lequel nous ne l’avons jamais vu. Son personnage d’Antoine, compositeur imbu de sa personnage, drôle et sûr de lui fend peu à peu l’armure pour faire apparaître un homme rempli de questions et de petites fêlures de l’âme. A travers ce rôle, c’est un bel hommage à la profession qui est réalisé et on ne doute pas une seule seconde que Francis Lai, le comparse musical du metteur en scène a apprécié le clin d’œil. D’ailleurs, il est une fois de plus de service pour la bande originale d’ « Un + Une » : on ne change pas une équipe qui gagne Elsa Zylberstein, l’atout charme du film, illumine l’écran et la salle toute entière. On sait que Claude Lelouch aime les femmes et adore les filmer et Elsa ne fait pas exception à la tradition ! Son sourire, sa bonne humeur, sa joie de vivre, le plaisir qu’elle prend à incarner son personnage se partagent sans limite avec le spectateur ! Véritable guide de la culture indienne tout au long du film, elle fera de sa quête la nôtre et saura soulever des émotions chez tous ceux acceptent de la suivre… nous y compris. L’osmose entre Jean Dujardin et Elsa Zylberstein est totale et leur complicité à la ville comme à l’écran s’en ressent véritablement. On prend un plaisir fou à les voir jouer, sans doute autant qu’eux lorsqu’ils ont tourné. Christophe Lambert et Alice Pol, plus en retrait, sont malgré tout indispensables au bon déroulement de l’intrigue et prennent la place qui leur est confiée avec beaucoup de charisme. Aucun des personnages n’effacent les autres et chacun a un impact sur la vie de ses comparses. Le quatuor, hautement professionnel, donne un ton savoureux au film et offre une jolie prestation constante tout au long de l’heure cinquante qui nous occupe (et qui cela étant dit, passe à une vitesse folle). Notons aussi la présence exceptionnelle de l’incroyable Mata Amritanandamayi, appelée plus couramment Amma. Véritable icône en Inde, représentante divine de l’Hindouisme, elle a pour mission de distribuer de l’amour, d’écouter tous ceux qui viennent la voir, les étreindre et les guérir dans leur for intérieur. Objet d’un culte impressionnant, elle incarne la spiritualité mais aussi l’espoir et sera le but ultime du long voyage d’Anna et Antoine. Méconnue de notre civilisation européenne, elle est mise en valeur par le réalisateur de manière pudique et extrêmement touchante. Sa rencontre avec les deux personnages principaux est d’ailleurs l’un des temps forts du film. Claude Lelouch témoigne de son ressenti par rapport à Amma : « Je pense que les 50 films que j'ai faits jusqu'à présent n'étaient juste qu'une préparation à celui auquel je me prépare et qui traitera de l'Inde et d'Amma. Recevoir le darshan d'Amma a été plus touchant que de gagner mes Oscars et la Palme d'Or. Ce jour, est probablement le jour le plus important de ma vie ». Le thème abordé dans « Un + Une » est original et vraiment charmant. Bien sûr, la figure du couple chère à Claude Lelouch est au centre de son film mais pas seulement. Car à côté du petit jeu de séduction qui anime Elsa Zylberstein et Jean Dujardin, on assiste à un voyage initiatique total. En quelques minutes, nous voilà emporté au cœur de l’Inde dans une quête de bien-être spirituel et quotidien. Et le road- movie ultra dynamique sera l’occasion de rire, de s’émouvoir, de s’attendrir, de se chercher, bref, de vivre et de voir la vie telle qu’elle peut exister dans la réalité. C’est une vraie bouffée d’oxygène comme on les aime ! Autre plaisir avouable : celui d’avoir suivi la promotion de l’équipe du film. Qu’ils s’agissent d’avant-premières, d’interventions radio ou télévisées ou encore d’articles, on a pu se rendre compte de la complicité qui est née de l’aventure cinématographique menée par Claude Lelouch. Il aime ses comédiens, les histoires qu’il écrit et filme, les lieux qu’il présente et cela s’en ressent une fois encore. La photographie est splendide, les visages des comédiens filmés à la perfection, les couleurs et les ambiances retranscrites avec un réalisme épatant. N’ayant pas peur des mots : « Un + Une », c’est véritablement un condensé de tout ce que Claude Lelouch sait faire de mieux… Alors bien sûr, les détracteurs du réalisateur ne manqueront pas de souligner qu’on reconnaît aisément les artifices dont use le septuagénaire : course en voiture filmée au niveau du sol, redondance du thème musical, voix off de Claude, allusions à certains de ses films, un membre de sa famille y tient un petit rôle. Tout y est... et pour cause, on est pleinement dans l’univers du metteur en scène et heureusement ! C’est après tout ce que nous sommes venus chercher et nous aurions été déçus de ne pas le trouver ! Les fans souriront lors de tous ces petits clins d’œil et se diront que c’est tout de même bon de se sentir à la maison ! Seul petit bémol dans la partition fantastique d’ « Un + Une ». Les dix dernières minutes qui filent vers un happy end prévisible, auraient très bien pu ne pas figurer dans le film. On aime voir une histoire se terminer dans un certain suspens et on apprécierait imaginer la suite des évènements sans qu’on nous la serve sur un plateau d’argent. Mais là, on chicane un peu car à la sortie de la séance, on se sent léger et heureux d’avoir partagé ce très joli moment ciné. Si certains se donneront à cœur de critiquer (une fois de plus ?) le réalisateur, nous, nous aurons savouré son dernier petit bonbon avec un plaisir incommensurable et nous aurons su prendre cette belle dose de bonne humeur à l’état pur. N’en déplaise à certains, le cinéma français a encore de très belles heures devant lui et avec un maître comme Claude Lelouch, on sait que ses lettres de noblesse ne sont pas prêtes de se ternir ! Date de sortie en Belgique : 9 décembre 2015 Durée du film : 1h53 Genre : Comédie Note du film : 7,5/10 (par Stanley) Un nouveau Spielberg est toujours attendu par une large frange de la population. C'est un peu comme le Beaujolais nouveau, c'est toujours un événement. Un peu comme le dit breuvage, certains films procurent un plaisir incommensurable et d'autres constituent une expérience très honnête mais avec moins de longueur. Ne laissons pas monter le suspense inutilement « le Pont des Espions » en fait partie. Explications : Résumé du film : En pleine Guerre Froide, James Donovan, avocat aux assurances se voit confier la défense d'un supposé espion soviétique par son prestigieux cabinet. Très vite, James s'investira dans son rôle de défenseur d'un homme qui a agit pour son pays, et ce, dans un climat politique et sociétal extrêmement tendu. Avis : La véritable question que pose le dernier Spielberg est de savoir si un espion « ennemi » possède les mêmes droits que les citoyens américains ? Juge-t-on les relations conflictuelles entre deux pays se dressant l'un contre l'autre en pleine paranoïa ou doit-on juger un homme pour les actions qu’il a commises ? Là où l'ensemble des Américains parlent d'une voix, James Donovan fait entendre la sienne... différente des autres et peut-être aussi plus humaine. Mais le scénario ne gravite pas qu’autour des deux protagonistes car pendant que Donovan interjette un appel à la cour martiale, on apprend que l’avion espion de Francis Gary Powers, un pilote de la CIA, a été abattu au dessus de l'Union soviétique. Voyant une opportunité d’échanger leur espion respectif, les deux nations entament un accord. Pour se faire, James est envoyé sans protection diplomatique à Berlin-Est (contrôlé par les Soviétique) en vue de procéder à l'échange. Ce long métrage possède des qualités indéniables : parfaitement maîtrisé, nous suivons une poignées de personnages ancrés dans la société des années 60'. Les États-Unis et la ville de Berlin coupée en deux sont reproduits avec beaucoup de réalisme : on s'y croirait ! C'est bien simple, nous souffrons en voyant les tentatives de traversées de l'Est à l'Ouest et les conséquences qu’elles peuvent engendrer. L’une d’entre elle sera d’ailleurs mise en avant de l’intrigue lorsqu’un jeune étudiant américain parti faire sa thèse d’économie en Allemagne se fait capturer et emprisonner. Voilà un nouveau dossier qui interpellera beaucoup notre avocat humaniste au point de tout en œuvre pour le faire libérer. Durant l’ensemble du long-métrage, nous sommes convaincus par Tom Hanks avocat et père de famille investi dans sa cause. A un tel point qu’on croirait l'acteur naturellement issu de cette époque, par ailleurs joliment retranscrite. Il est sans conteste le comédien le mieux placé pour interpréter ce héros américain très discret à tel point que l’empathie naturelle de l’acteur se calque à merveille sur celui du personnage. Amy Ryan incarne parfaitement à l'écran l'épouse de l'avocat. Son attitude, ses réactions face à une situation qui la dépasse et la mentalité de la culture américaine sont présentes dans son jeu. Nous sommes bluffés de retrouver une actrice qui semble véritablement faire partie de cette temporalité ! A travers ce couple, nous retrouvons l'amour que porte Steven Spielberg pour la cellule familiale et les gens en particuliers. Les trajectoires de vie semblent naître à l'écran et prennent vie sous nos yeux. Côté interprétation, mention spéciale pour le supposé espion russe Rudolf Abel incarné de main de maître par un Mark Rylance. Par son jeu égal à celui de Tom Hanks, il nous émeut par sa sincérité et son naturel ! Très présent à l’écran depuis les trente dernières années, il se détache des seconds rôles auxquels il est souvent cantonné pour véritablement exister. Au rayon des bonnes surprises, la musique, qui accompagne parfaitement la narration sans se faire trop entendre. John Williams ayant passé la main pour des raisons de santé, c’est à Thomas Newman (« Spectre », « Indian Palace »), que l’on doit la composition de la bande originale. Un gros bémol toutefois vient ternir ce beau tableau. L'intrigue simple et convenue aurait pu nous être contée plus rapidement. En effet, quelques longueurs plombent l'ensemble du film et entache une dynamique que nous finissons par perdre à de nombreuses reprises. Un long métrage de 2h au lieu des 2h20 aurait largement suffit ! Hormis cela le dernier Spielberg honore ses promesses et nous transporte en pleine Guerre Froide en mettant en lumière un héros américain discret qui délivra à force de négociation plus de 1113 prisonniers de Castro suite à l'échec de la Baie des cochons et près de 9000 prisonniers de guerre sur l’ensemble de sa carrière… Date de sortie en Belgique : 2 décembre 2015 Durée du film : 2h21 Genre : Espionnage. Titre original : Bridge of spies Note du film : 8/10 (par Sally) Résumé du film : Adam Jones est un grand chef étoilé. Après un exil de quelques années aux Etats-Unis, il décide de s’installer à Londres et d’y ouvrir un nouveau restaurant. Pour mener son projet a bien et décrocher sa troisième étoile au célèbre Guide Michelin, Jones va convaincre son ancienne équipe de le rejoindre et de constituer une brigade d’excellence. Parviendra-t-il à tourner la page et à démarrer une nouvelle histoire en délaissant les fantômes du passé? « A vif » vous livrera la réponse. Avis : Le sujet de la gastronomie a été maintes fois exploité au cinéma, c’est vrai. Encore récemment, avec l’excellent « #Chef » de John Favreau. Alors, quand John Wells a annoncé qu’il remettait le couvert, nous étions tenté de penser qu’il serait difficile d’innover en la matière. Mais détrompez-vous, « A vif » parvient à donner un souffle nouveau à cette thématique et offre bien plus qu’un scénario réchauffé. Pour faire simple, on a adoré ! Et pour cause, avec Bradley Cooper en tête d’affiche, on ne peut qu’adhérer à l’idée. Après s’était perdu dans les eaux troubles de« Welcome Back » (d’ailleurs peu distribué en Europe suite au bide commercial connu aux USA) il revient ici en force et incarne un chef capricieux, exigeant et arrogant avec énormément de talent ! Bien sûr, nous serons sans doute d’accord pour dire que le comédien américain sait tout jouer mais ici, il parvient encore à nous étonner et on ne peut que saluer sa performance ! Après un succès justifié dans « American Sniper », le quarantenaire troque son uniforme kaki pour le tablier blanc avec beaucoup d’assurance. Précis dans les gestes, à fond dans son rôle (au point de croire que c’est sa propre carrière qui est en jeu), impressionnant lors de ses colères, virtuose au piano de cuisine, Bradley Cooper EST le chef Adam Jones ! Durant la promotion du film, il a d’ailleurs confié adorer l’art de la table et avoir rêvé enfant d’être acteur ou chef cuisinier… voilà qui est fait ! Pour nous, il a largement décroché son étoile ! Coaché par Marcus Wareing, chef étoilé et animateur de « Master Chef » sur la BBC, le comédien a appris tous les gestes chirurgicaux de la cuisine et démontre que les apprentissages n’ont pas été vain. Mais que serait un chef sans sa brigade ? Celle de Cooper possède un fameux niveau ! En second chef, on trouve une Sienna Miller épatante ! Mère de famille célibataire, elle jongle avec les poêles et les couteaux, tient tête à son Chef soupe au lait et trouve une place de choix dans la cuisine du Langham Hotel. Elle délaisse sa grâce et son élégance pour incarner une cuisinière obsédée par son travail et faisant fi du monde des apparences. Et en parlant d’apparence, on a parfois beaucoup de mal à la reconnaître tant c’est son personnage qui prend le dessus. Autre grande figure du film, l’excellent Daniel Brühl. Bon ami de Jones, il saura croire en lui et lui donner l’occasion de reprendre du galon et de s’imposer dans le monde impitoyable de la critique gastronomique. Très juste dans son interprétation il crève l’écran et ne passe jamais au second rang. Ce rôle met une fois de plus en évidence qu’il a tout des grands ! Et ce n’est pas tout. Matthew Rhys, Omar Sy, Emma Thompzon, Uma Thurman, Alicia Vikander, Riccardo Scamarcio, Sam Keeley entrent aussi dans la course. Le casting international est véritablement génial. Aucune fausse note n’est à souligner dans cette distribution de qualité. Abonné aux réalisations de séries télévisées telles que « Shameless » ou « Urgences », John Wells est aussi connu pour avoir dirigé le film « The company men » et « Un été à Osage County ». Avec « A Vif », il continue sur sa belle lancée et offre un long métrage savoureux ! Le scénario n’a rien de véritablement surprenant mais nous tient véritablement en haleine ! L’intrigue monte crescendo vers des situations plus tendues qui nous permettront d’ailleurs d’apprécier tout le potentiel des acteurs. Original, dense, très équilibré, il n’y a rien à jeter ! A l’image de son titre, la première partie du film se vit dans rythme rapide, où tout est affûté, les scènes nettes et précises et gagnera en intensité et en introspection lors du second service. Certes la petite romance soupçonnée, les quelques problèmes personnels du héros viendront standardiser l’histoire mais ce n’est que du détail… Et cerise sur le gâteau, la bande originale qui se savoure comme un petit bonbon acidulé et qui se greffe à merveille sur le ton du film. Quand on vous dit que tout est bon… En entrant dans la cuisine du Chef Jones, on entre dans un tourbillon d’ambition, de saveurs, de stress et de satisfaction et le tout avec énormément de professionnalisme ! John Wells aurait eu tort de nous priver d’un tel film et a bien eu raison de faire retrousser les manches de tout ce beau monde ! Date de sortie en Belgique : 2 décembre 2015 Durée du film : 1h40 Genre : Comédie dramatique Titre original : Burnt |
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