Note du film: 08/10 (par Sally) Résumé du film: En décidant d’aller voir « Le Dernier Loup », nous optons pour un voyage dans le temps et dans l’espace. En effet, nous voilà en 1969, sur les pas de Chen Zhen, un étudiant de Pékin, envoyé en Mongolie pour éduquer des éleveurs nomades mongoles. Très vite, le jeune chinois va adhérer au rythme de vie des paysans et s’enrichira des beautés de la steppe immense. Dans ce milieu hostile, les loups règnent en maître et Chen Zhen ne cessera d’admirer le comportement de la meute qui les entoure. Alors que Mao Tse Toung demande aux populations rurales d’éradiquer cette espèce animale, l’étudiant capture un louveteau dans le but de l’apprivoiser. Comment la communauté mongole va-t-elle réagir ? Pourra-t-il imposer son choix aux autorités locales envoyées par le gouvernement ? Comment laisser la nature s’épanouir quand des Hommes sont là pour la réguler ? Quel risque peut-on encourir quand on veut domestiquer un animal sauvage ? Chen Zhen découvrira combien il n’est pas aisé d’imposer ses idées. Avis: Jean-Jacques Annaud, célèbre cinéaste français nous offre depuis des décennies, des films de qualité. « Le Dernier Loup » ne fait pas exception, que du contraire ! Mais faut-il encore présenter l’Homme qui se cache derrière la caméra ? Auteur et réalisateur d’une série de films bouleversants et aux thèmes variés tels que Le Nom de la rose, l’Ours, l’Amant, Sept ans au Tibet, Deux frères, il aura mis près de 7 ans à réaliser son dernier film… et pour cause, il fallait élever des petits louveteaux et entrer dans l’univers de ce animal fascinant afin de présenter avec réalisme le mode de fonctionnement d’une meute. Loin d’être un document animalier, « Le Dernier Loup » est un drame touchant et pragmatique Bien évidemment, aller voir ce genre de long métrage doit découler d’un choix réfléchi. Les amateurs d’action, de fantaisie, d’amour cucul ou de scénarios haletants seront déçus. Les autres, ceux qui attendaient avec impatience le dernier Annaud ou les amateurs de belles images seront ravis car ce film est un condensé de tout ce que l’on aime dans le cinéma du septuagénaire. Une fois de plus, JJ Annaud prône un cinéma authentique aux images léchées et presque 100% bio. Il filme avec amour un sujet qu’il a découvert et porté avec fascination et passion et cela s’en ressent. Côté réalisation, on adorera les images de la steppe asiatique ainsi que les plans rapprochés des différents animaux et particulièrement ceux des loups. Les émotions diffusées par leur regard sont bluffantes et impressionnantes. A croire que l’animal est un comédien à part entière et qu’il se met au service du scénario avec résolution. Il ne vole cependant pas la vedette aux acteurs professionnels car, en réalité, les uns comme les autres desservent le scénario, qui est la véritable star du film. Pourtant callés dans notre siège ciné, on se retrouve à des milliers de kilomètres de chez nous, dans un environnement sublime et quelque fois inquiétant, à admirer l’évolution d’un groupe humain et d’une meute qui se côtoient avec risques et dévotion. Preuve que la technique et la réalisation sont réussies avec ces images si bien léchées. Notons qu’Annaud admettra avoir eu recours à quelques effets spéciaux pour une scène de blizzard mais affirme qu’hormis cela, tout est authentique… on veut bien le croire ! Niveau équipe du film, sur les 650 personnes qui ont travaillé sur ce long métrage, seules 9 étaient françaises. Toutes les autres, des comédiens aux techniciens ont été recrutées en Chine. Parmi les rôles principaux, notons la présence de quelques vedettes chinoises comme Feng Shaofeng (Le dernier royaume) ou Shawn Dou (The flowers of war, Nightfall) et des acteurs inconnus qui remplissent le contrat avec brio : Basen Zhabu, Yin Zhusheng, Ankhnyal Ragchaa. C’est grâce à ce genre de film que l’on se rend compte combien le cinéma asiatique est ignoré pour les Occidentaux que nous sommes. Dommage car ils ont quelques pépites dans leur pays de rizières. Notre seul petit regret : pour l’instant, seule la VF est présente dans les complexes ciné wallons. Il faudra donc se rendre dans la capitale ou dans le Nord du pays pour bénéficier d’une VO sous titrée. Le doublage n’est pas mauvais mais on ne profite pas pleinement du jeu des acteurs asiatiques qui font sans doute passer leurs émotions de façon plus intense encore ! Enfin, la musique signée James Horner (Avatar, Le masque de Zorro, Titanic, Apollo 13, etc.) porte à merveille le long métrage et se calque avec justesse sur les différentes scènes du film, faisant battre notre cœur d’émotion ou de stress. Les Chinois ne se sont pas trompés en demandant à Annaud de réaliser l’adaptation du best-seller « Wolf Totem ». Aussi lu que le « Petit livre rouge » de Mao, ce roman a touché la foule populaire de Chine sur des générations. Preuve en est que ce pari est réussi puisque le film enregistrait plus d’un million d’entrées au box-office chinois le premier jour de sa sortie ! Il sera sans doute moins suivi chez nous, bien que… car depuis sa sortie, la France enregistre un nombre d’entrées important au point de talonner le très médiatique « 50 nuances de Grey » et « American Sniper ». Espérons que ce film rencontre son public car « Le dernier loup » est un film 4 étoiles sans doute peu apprécié pour sa juste valeur. Oui, c’est vrai le film a quelques longueurs. Oui, ce drame peut sembler « plat » par moment (surtout si on est des adeptes de film d’action). Nous, on aura voyagé dans la steppe mongole durant près de 2 heures et on sera sorti de la salle heureux du voyage et envieux de faire connaître le dernier opus du grand Annaud! Date de sortie en Belgique: 25 février 2015 Durée du film: 1h55
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Note du film: 03/10 (par Sally) Résumé du film: L'agent Lancelot est mort. L'agence "Kingsman" recherche donc un nouvel élu pour reprendre le flambeau. Parmi les candidats, Eggsy, un jeune banlieusard prêt à tout pour sortir de son quotidien. Coaché par Harry Hart (Colin Firth), le jeune Eggsy parviendra-t-il à se démarquer et intégrer la prestigieuse ligue d'agents secrets? Avis: Il faut reconnaître que visiblement, nous faisons partie des rares personnes qui sont passées à côté du sujet et de l’humour au 3ème degré propre à « Kingsman ». En effet, ce « Scary Movie » pour adultes présente une série de clichés, prend le contre-pied du film d’espionnage et parsème le tout d’humour aussi lourd que « chlorophormique ». Loin d’être des amateurs de l’humour à la « Monthy Pitons » ou à « la Groland », nous sommes sortis dépités de notre salle ciné. Nous ne reviendrons pas sur le pitch de l’histoire, déjà connu de tous d’autant plus que nous aurions beaucoup de mal à vanter les mérites du scénario qui, en plus de nous sembler grotesque n’a ni originalité, ni finesse… « Kingsman » combine une série d’histoires aussi écoeurantes qu’un bavarois triple épaisseurs et manque cruellement d’effet de surprise. La vraie question que l’on s’est posé à de multiples reprises lors de la vision du long métrage est : « que sont allés faire Colin Firth et Samuel Lee Jackson dans un film pareil ? » Si le talent du premier n’est plus à démontrer, (fort heureusement !) on constate cependant qu’il ne fait que remplir le contrat, sans nous emporter dans une interprétation triomphale. Firth fait le job, rien de plus. Quant au deuxième, bien que déjà présents à l’affiche de films décalés, il incarne un méchant plus fou que tyrannique, surfant entre l’univers des milliardaires et des « ronnies » de basse zone. On ne comprend pas comment ce mélange des genres peut induire un rôle et un jeu crédibles ? La preuve, on n’y a pas cru une seule seconde… Et que dire du casting secondaire ? On rencontre une série de blancs becs en proie à devenir des super agents secrets et quelques figures emblématiques du cinéma telles que Michael Caine et Mark Strong pour les « baby-sitter ». Là aussi, on reste perplexe quant à la présence de ces comédiens …Heureusement, Matthew Vaught aura eu l’intelligence de sortir un atout charme inattendu dans le film…. un carlin ! On le sait, dès qu’un enfant ou un animal fait son apparition dans un film, le public se prend de tendresse pour ces petits êtres authentiques : pour le coup, c’est réussi. Les quelques rictus ou sourires en coin que le film nous aura arraché viendra en grande partie des scènes filmées avec le petit chien au faciès particulier. Pour le reste, que garder ? Honnêtement, pour nous, rien. Le film paraît long, les histoires s’entremêlent, les absurdités s’enchaînent, les références à divers longs métrages connus du grand public se succèdent mais la sauce ne prend pas. On a réellement subit les deux heures de film en attendant avec soulagement le générique de fin. On reconnaîtra tout de même que les effets spéciaux sont bien réalisés… et ce sera sans doute la seule qualité que l’on trouvera à ce (très) long métrage ! Alors, comment expliquer l’engouement de la presse autour de cet ovni ? On ne comprend vraiment pas et on reste toujours aussi dubitatifs devant l’encensement dont « Kingsman » à fait preuve. Le constat général est que ce film souffre du même syndrôme que « Le Labyrinthe »… il est bien loin de tenir les promesses qui nous avaient été faites et on regrette amèrement d’avoir payé nos places et d’avoir perdu un temps précieux ! Pour nous, le verdict est sans appel, ce film est une vraie déception ! Date de sortie en Belgique: 18 février 2015 Durée du film: 2h09 Titre original: Kingsman: The secret service Note du film: 08/10 (par Sally) Résumé du film: Hiro Hamada est un adolescent surdoué passionné de robotique. Alors qu’il vient de passer le concours d’entrée d’une prestigieuse université, Hiro se retrouve confronté à deux événements inattendus : la perte de son frère et l’arrivée d’un superméchant prêt à tout pour mener à bien son plan machiavélique. Heureusement, notre héros n’est pas seul face à ce nouveau destin qui sera le sien et sera aidé par Baymax, un robot infirmier à la dégaine de bibendum, dans sa mission de sauvetage de la ville de San Fransokyo. Avis: L’histoire peut sembler confuse mais il n’en est rien. Très bien rôdé, le scénario nous emmène dans une quête de vérité où l’amitié sera plus forte que la vengeance. Les studios Disney nous présentent un film d’animation aux techniques impressionnantes : luminosité, couleurs, action, effets spéciaux, tout se met en place pour nous divertir et nous offrir un bon moment ciné. Le côté manga très soigné et occidentalisé apporte son brin d’originalité. Enfants et adultes trouveront leur bonheur dans 1h40 d’animation. A la fois touchant et amusant, ce film relève le défi d’innover en la matière dans un univers dont on pense avoir déjà fait maintes fois le tour. Côté voix françaises ou US, aucune grande vedette reconnaissable. Mais qu’importe, le but n’est pas d’amener des « guest » dans l’aventure mais de laisser la part belle à l’histoire et ses héros à la fois tendres et foireux. Don Hall et Chris Williams, habitués dans films d’animation, offre ici un joli divertissement à toute la famille. Et ne sortez pas trop vite de la salle ciné car le générique vaut lui aussi son petit moment d’attention preuve que les détails sont soignés jusqu’à la dernière minute Date de sortie en Belgique: 11 février 2015 Durée du film: 1h42 Note du film: 7/10 (par Sally) Résumé du film: Nick Wild, agent de sécurité accro au Black Jack, tâche de joindre les deux bouts et cumule les jobs de protection rapprochée pour financer son rêve : quitter Las Vegas pour s’installer en Corse. Un jour, Holly, son ex-compagne escorte girl, prend contact avec lui : tabassée et laissée pour morte devant les urgences, elle cherche à se venger de celui qui l’a profondément blessée. Nick accepte de l’aider et se lance dans une aventure qui, en quelques jours, va radicalement changer sa vie. Avis: Simon West est un spécialiste des films d’action : réalisateur de « Tomb Raider », « Terreur sur la ligne », « Le flingueur » ou encore « Expendables 2 », il n’en est pas à son premier coup d’essai, loin de là ! Pas étonnant dès lors qu’il nous propose un thriller palpitant aux nombreux rebondissements. Pour renforcer la puissance de son scénario, il fait naturellement appel à Jason Statham, le transporteur- flingueur au crâne désormais célèbre. Habitué aux rôles corsés, Statham rempli le contrat haut la main. Coups de poings, regards de tueur, répliques cinglantes saturées de testostérone sont ses plus belles armes. Son personnage est bourré de clichés mais on s’en régale. Après tout, c’est ce qu’on est venu chercher. A ses côtés, le fringant Michael Angarano, qui interprète un adulescent venu goûter à l’univers hors norme de Las Vegas et Milo Ventimiglia (Grace de Monaco, Face à face), bien plus propres sur eux dans leur costume amidonné impeccablement repassé. Mais ne vous fiez pas à ces apparences de jeunes premiers, car tous deux vont avoir un rôle important à jouer dans l’avenir de notre héros. Le film paraît particulièrement court et dans les faits, il l’est puisqu’il ne dure qu’une heure trente. Mais c’est nettement suffisant pour y trouver un condensé d’actions, de règlement de compte, d’hasard et de jeux, le tout sans être trop lourd ni trop fade. Quelques scènes corsées voire violentes rendent la vision du film parfois difficile. Un public averti en vaut deux… Dans l’ensemble, « Joker » est un bon film bien réalisé. Quelques fioritures pourraient gâcher le plaisir du spectateur : les ralentis à la Guy Ritchie, les combats « un peu trop chorégraphié » et quelques dialogues aseptisés mais cela reste un long métrage intéressant bien que peut innovant. Avec la sortie de « 50 nuance de Grey », ce genre de film risque de passer totalement inaperçu. Dommage car les précieux euros que vous avez peut-être gaspillés auraient pu être mieux rentabilisés… Peut-être vous rattraperez-vous lors de sa sortie DVD ou vous laisserez-vous tenter ? Notre choix à nous, on ne l’aura pas regretté. On a sorti notre « Joker » et on a apprécié. Date de sortie en Belgique: 11 février 2015 Durée: 1h33 |
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