Résumé du film : Lorsque Spirou, prétendu groom dans un Palace, rencontre Fantasio, reporter en mal de scoop, tout commence plutôt mal. Ils n’ont, en apparence, aucune chance de devenir amis. Pourtant, quand le Comte de Champignac, inventeur aussi génial qu’excentrique, est enlevé par les sbires de l’infâme Zorglub, nos deux héros se lancent aussitôt à sa recherche. Note du film : 7/10 (par Thomas) Avis : Un an après le très approximatif « Petit Spirou », c’est maintenant au tour du « grand » à passer des cases du neuvième art à celle du septième. Si on craignait un peu de voir la frimousse de Spirou et celle de son acolyte Fantasio passer du coup de crayon à une image de chair et d’os, les fans de la bande dessinée labellisée Dupuis se réjouiront sans doute de cette adaptation réussie. Imaginées par Rob-Vel puis reprises par les dessinateurs Jijé, Franquin et Fournier entre autres, les aventures du célèbre groom et de son complice journaliste ont bénéficié de coups de crayons divers et d’influences multiples à travers les époques, à la différence de personnages comme Tintin qui ont toujours évolué dans le sillage d’un seul auteur et dont l’univers est parfois difficilement transposable à l’écran. La tâche du réalisateur Alexandre Coffre était donc différente de celle de ses prédécesseurs qui se sont parfois/souvent cassé les dents en adaptant des séries B.D. à succès. Le pari n’était néanmoins pas gagné d’avance car il fallait à la fois intéresser les jeunes lecteurs et les plus âgés avec une histoire originale sans trahir l’esprit des héros. Ce que les scénaristes Fabien Suarez et Juliette Sales sont parvenus à faire même si la narration n’est pas toujours très réaliste. A travers l’histoire, le public découvrira entre autres l’origine de la rencontre de Spirou, gentil pickpocket, et de Fantasio, looser amoureux de l’intrépide Seccotine. La réalisation est plutôt soignée et le montage assez nerveux par moments, ce qui laisse peu de place aux temps morts. Les images ensoleillées défilent à un rythme soutenu, certains plans étant mis en parallèle sous forme de quadrillage, pour mieux souligner l’effet de bande dessinée. Côté casting, rien n’est à déplorer. Thomas Solivéres (Mon Poussin) trouve en Spirou son premier grand rôle. A ses côtés, Alex Lutz incarne un Fantasio tout à fait crédible tandis que Géraldine Nakache prête sa grâce à Seccotine. L’ingénieux Champignac est joué par un Christian Clavier fort de sobriété tandis que Ramzy Bédia n’a heureusement pas transformé le méchant Zorglub en un bouffon de pacotille mais en a fait au contraire un personnage fort. N’oublions pas également l’intervention de l’écureuil « Spip » dont les prouesses sont à souligner et ne constituent pas un assemblage d’images de synthèse comme il est facile d’en user de nos jours. Voilà donc une comédie d’aventures réussie, même s’il ne s’agit certainement pas du film de l’année, dont on recommande la vision en famille. Date de sortie en Belgique/France : 21 janvier 2018 Durée du film: 1h30 Genre : comédie, aventure
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