Si on veut être honnêtes et faire court, « Salem’s lot » est un film vite vu, vite oublié. Son grand méchant (aux faux airs de « La nonne ») et ses sbires sont trop mal fichus que pour inquiéter vraiment (ils nous font même plutôt rire), son histoire expédiée à la vitesse d’un TGV et sa réalisation ultra convenue et peu ingénieuse. Maintenant, tout n’est pas bon à jeter dans cette visite de Jérusalem, ville du Maine où les habitants se font vampiriser tout à tour. La reconstitution du petit village de King et de l’époque est on ne peut plus charmante, le cast convenable et attachant (mention spéciale à Bill Camp et le tout jeune Jordan Preston Carter) et la tension exponentielle. Pour autant, « Salem’s lot » n’est pas un incontournable du genre et on lui préfèrera d’autres films de vampires plus suggestifs.
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