Interview de Ioni Matos
La jeune farciennoise Ioni Matos (13 ans) partage l’affiche du film « Adorables » avec Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste. Une comédie signée Solange Cicurel. Elle sera présente aux côtés de l’équipe ce mardi 21 juillet lors de l’avant-première organisée au cinéma Pathé de Charleroi.
Thomas: Ioni, peux-tu expliquer comment tu es arrivée sur ce film qui est ton premier rôle au cinéma ?
Ioni: Ma marraine qui travaille dans le milieu théâtral a vu une annonce d’un casting pour une jeune fille métisse de 14 ans. J’avais le physique requis mais pas l’âge. J’ai quand même voulu tenter ma chance, alors que je n’avais que 11 ans ! Au début, c’était un petit challenge et puis j’ai été très heureuse d’être sélectionnée. Thomas: Tu avais une formation théâtrale au préalable ? Ioni: J’avais suivi des cours après l’école pendant deux ans et j’avais quelques petites bases mais rien de bien important. Thomas: Comment s’est déroulé ce casting ? Ioni: Il y avait 70 filles au départ puis au second tour, il y en avait moins. A chaque fois ça rétrécissait. |
Thomas: A partir du moment où tu as été choisie, quelle a été la suite ?
Ioni: J’ai été très surprise et on m’a dit que je devais suivre des cours pour améliorer mon jeu. On m’a pris un coach, Martin, qui m’a beaucoup aidée. Solange, la réalisatrice, assistait à mes coachings pour m’aider et me dire ce qu’elle recherchait. On a regardé au texte pour voir si ma voix se posait bien et si les intonations étaient bonnes, etc. On a beaucoup discuté du scénario.
Ioni: J’ai été très surprise et on m’a dit que je devais suivre des cours pour améliorer mon jeu. On m’a pris un coach, Martin, qui m’a beaucoup aidée. Solange, la réalisatrice, assistait à mes coachings pour m’aider et me dire ce qu’elle recherchait. On a regardé au texte pour voir si ma voix se posait bien et si les intonations étaient bonnes, etc. On a beaucoup discuté du scénario.
Thomas: Comment s’est passé ton premier jour de tournage ?
Ioni: J’avais déjà rencontré Elsa Zylberstein et Lucien Jean-Baptiste une première fois avant le tournage pour des essais d’image. Le premier jour, j’étais très stressée. J’avais en tête le cliché de l’équipe qui met la pression sur la petite nouvelle mais en réalité ça s’est très bien passé. Tout le monde m’a mise à l’aise et je me suis vite fait des amis qui avaient plus ou moins mon âge. Au troisième jour, j’étais déjà plus à l’aise. Thomas: Le contact avec Elsa Zylberstein qui joue ta mère dans le film s’est bien passé ? Ioni: Oui, on a été toutes les deux professionnelles et le contact a été très bon. |
(c) Beluga Tree
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Thomas: Combien de jours de tournage étaient prévus ?
Ioni: J’ai tourné 25 jours je pense, à Bruxelles.
Thomas: Ton personnage du film est une rebelle. Je présume que cela faisait partie des exigences du rôle ?
Ioni: Oui, c’est le thème du film. La guerre des Rose, œil pour œil, dent pour dent !
Thomas: C’est un personnage qui te parle personnellement ?
Ioni: Non, je ne pense pas être comme elle ! Dans le film, on a poussé les curseurs très loin. Si une ado fait cela, je pense qu’elle a un fameux culot. Moi, je suis plus une adolescente assez calme même si j’ai aussi quelques crises.
Thomas: Envisages-tu de continuer dans ce secteur ?
Ioni: Oui, je l’espère. Si j’ai l’occasion de faire d’autres films ou même des pièces de théâtre, je suis pour. J’attends les demandes et je vais participer à d’autres castings en espérant avoir autant de chance que cette fois-ci !
Thomas: Ce tournage n’a-t-il pas perturbé ta scolarité ?
Ioni: Non. J’étais en 6ème primaire au moment du tournage. Je passais donc mon CEB. J’ai eu une très bonne moyenne de plus de 80% donc on m’a permis de tourner le film en plein pendant l’année scolaire. J’ai loupé quelques semaines mais on avait déjà tourné une semaine pendant les vacances de Toussaint. J’ai eu mon diplôme et ça s’est bien passé.
Thomas: Envisages-tu des études dans le théâtre ?
Ioni: Ce n’était pas ce que je voulais faire au départ mais ça m’a vraiment beaucoup plu de tourner. Je ne sais pas encore le dire maintenant, je verrai bien.
Ioni: J’ai tourné 25 jours je pense, à Bruxelles.
Thomas: Ton personnage du film est une rebelle. Je présume que cela faisait partie des exigences du rôle ?
Ioni: Oui, c’est le thème du film. La guerre des Rose, œil pour œil, dent pour dent !
Thomas: C’est un personnage qui te parle personnellement ?
Ioni: Non, je ne pense pas être comme elle ! Dans le film, on a poussé les curseurs très loin. Si une ado fait cela, je pense qu’elle a un fameux culot. Moi, je suis plus une adolescente assez calme même si j’ai aussi quelques crises.
Thomas: Envisages-tu de continuer dans ce secteur ?
Ioni: Oui, je l’espère. Si j’ai l’occasion de faire d’autres films ou même des pièces de théâtre, je suis pour. J’attends les demandes et je vais participer à d’autres castings en espérant avoir autant de chance que cette fois-ci !
Thomas: Ce tournage n’a-t-il pas perturbé ta scolarité ?
Ioni: Non. J’étais en 6ème primaire au moment du tournage. Je passais donc mon CEB. J’ai eu une très bonne moyenne de plus de 80% donc on m’a permis de tourner le film en plein pendant l’année scolaire. J’ai loupé quelques semaines mais on avait déjà tourné une semaine pendant les vacances de Toussaint. J’ai eu mon diplôme et ça s’est bien passé.
Thomas: Envisages-tu des études dans le théâtre ?
Ioni: Ce n’était pas ce que je voulais faire au départ mais ça m’a vraiment beaucoup plu de tourner. Je ne sais pas encore le dire maintenant, je verrai bien.
Thomas: Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour toi pendant ce tournage ?
Ioni: Je pense que ce sont les scènes plus émotives avec Elsa. J’ai fait de mon mieux mais c’était le plus dur. J’ai dû les travailler à l’avance mais je m’en suis bien sortie. Thomas: La réalisatrice avait-elle des exigences particulières ? Ioni: Solange m’a donné beaucoup de liberté. Elle avait une image précise du personnage dans sa tête au moment de l’écriture qui avec elle sonnait bien. Mais tout acteur a un jeu différent, on a modifié certaines petites choses et on est partis parfois en impro avec Elsa. Il y avait vraiment moyen de discuter avec elle. Thomas: Comment vis-tu cette période promotionnelle ? Ioni: Je la vis très bien, je pense que c’est une expérience unique que beaucoup d’adolescentes de mon âge rêveraient d’avoir. |
Thomas: Aujourd’hui, tu es prête pour un deuxième film ?
Ioni: Bien entendu ! J’accepterais sans hésitation.
Thomas: Le film répond-il à tes attentes ?
Ioni: Comme on a tourné les scènes dans le désordre, je ne m’étais pas fait le film en tête. Par exemple, la toute dernière scène a été tournée le troisième jour de tournage. J’ai vraiment regardé le film comme un spectatrice et j’ai beaucoup aimé. On parlait beaucoup de conflit mais je trouve qu’on ressent beaucoup l’amour familial et c’est avant tout une comédie familiale à aller voir. Je pense que tout le monde pourra trouver son bonheur.
Thomas: Quels retours as-tu des avant-premières ?
Ioni: Après l’avant-première de Malmedy, beaucoup de jeunes filles sont venues me parler en me disant « je me retrouve trop en toi, j’ai déjà fait cette connerie ». Donc je pense que beaucoup d’ados et même des parents se retrouvent dans ces personnages.
Thomas: A Charleroi, ce mardi 21 juillet, je présume qu’il y aura beaucoup de gens que tu connais dans la salle !
Ioni: Oui, ma mère a pratiquement réservé toute la salle ! (rires)
Ioni: Bien entendu ! J’accepterais sans hésitation.
Thomas: Le film répond-il à tes attentes ?
Ioni: Comme on a tourné les scènes dans le désordre, je ne m’étais pas fait le film en tête. Par exemple, la toute dernière scène a été tournée le troisième jour de tournage. J’ai vraiment regardé le film comme un spectatrice et j’ai beaucoup aimé. On parlait beaucoup de conflit mais je trouve qu’on ressent beaucoup l’amour familial et c’est avant tout une comédie familiale à aller voir. Je pense que tout le monde pourra trouver son bonheur.
Thomas: Quels retours as-tu des avant-premières ?
Ioni: Après l’avant-première de Malmedy, beaucoup de jeunes filles sont venues me parler en me disant « je me retrouve trop en toi, j’ai déjà fait cette connerie ». Donc je pense que beaucoup d’ados et même des parents se retrouvent dans ces personnages.
Thomas: A Charleroi, ce mardi 21 juillet, je présume qu’il y aura beaucoup de gens que tu connais dans la salle !
Ioni: Oui, ma mère a pratiquement réservé toute la salle ! (rires)
Thomas: Ca te met une pression supplémentaire ?
Ioni: Oui ! J’ai plus de pression quand je sais que ce sont des gens que je connais qui vont me regarder mais je pense qu’ils vont être fiers de moi. Thomas: As-tu des modèles dans le cinéma ? Ioni: Non, pas vraiment. J’aime beaucoup les films d’horreur et les romances. En particulier des films américains. |
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