Résumé du film : Angela vit à Nice, dans un bel appartement, avec un beau mari et une charmante ado. Mais le soir de Noël, sa fille la laisse pour rejoindre son petit copain, son mari la quitte et sa meilleure amie préfère prendre des somnifères plutôt que de passer la soirée avec elle. Angela n’a plus d’autre choix que celui de se reconstruire... et ce n’est pas simple avec une mère tyrannique, une meilleure amie hystérique et un psy aux méthodes expérimentales. Note du film : 6,5/10 (par Thomas) Avis : Il est des critiques bienveillantes en apparence qui se révèlent assassines et totalement dépourvues d’indulgence à l’égard des premières œuvres. Nous ne sortirons, une fois encore, pas la même plume de l’encrier. Certes, « Brillantissime » porte assez mal son nom. Le film est une énième comédie sur le divorce, utilise des codes déjà vus (on pense au début de « Marie Francine » et à la fin d’ « Un homme à la hauteur » par exemple) et ne révèle pas vraiment de surprise d’un point de vue scénaristique. Il n’empêche que c’est le premier film réalisé par l’actrice talentueuse Michèle Laroque qui, après 30 ans de carrière dans le cinéma, mérite un peu que l’on s’intéresse à son premier né. L’actrice s’entoure de copains (Kad Merad mais aussi, dans des plus petits rôles, Michaël Youn et Pierre Palmade) et d’un casting maison (Oriane Deschamps, sa vraie fille, sa vraie mère et son propre chien) pour ce film qu’elle a co-écrit. Gérard Darmon apporte la dose de quiétude nécessaire à son personnage contrebalancé par l’hyper-vitaminée Rossy De Palma, absolument délirante dans le rôle de la meilleure amie d’Angela. Kad Merad joue les psys amoureux avec la douceur qui le caractérise. La grande Françoise Fabian, assez rare à l’écran, se glisse parfaitement sous les traits de la mère précieuse et égocentrique encadrée par sa cour de « seniors » de laquelle on retient Marthe Villalonga. Alors, s’il y a bien des erreurs de choix ou de goût (le duo musical mère- fille, amené de manière peu crédible, n’apporte rien d’essentiel à l’histoire), il semble que le terme « nullissime » véhiculé un peu trop facilement par plusieurs confrères ne soit pas vraiment approprié. S’il n’offre rien de nouveau, le film se laisse regarder sans frôler l’écœurement, esquisse des sourires sans honte et donne l’occasion de revoir des seconds couteaux un peu oubliés. Michèle Laroque livre une honnête première réalisation qui, malgré un air de déjà-vu, fera passer un bon moment au spectateur peu exigeant. Date de sortie en Belgique/France : 17 janvier 2018 Durée du film : 1h35 Genre : Comédie
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|