Cela ne vous rappelle rien ? Alors que cet esprit bon enfant nous manque cruellement aujourd’hui, nous pouvons heureusement compter sur la très agréable série « Brooklyn Nine Nine » pour découvrir ceux qui deviendront certainement de vieux amis ! Enfant, il y a une franchise que nous adorions regarder à la tv (et qui fonctionne toujours actuellement dans ses premiers volets), c’est la série des « Police Academy » ! Mais si ! Souvenez-vous de ces héros déjantés, véritables bras cassés que représentaient Mahoney, Jones, Tackleberry, Zed, Proctor, Lassard et Harris pour n’en citer qu’une (belle) poignée. En fait, ce que nous aimions par-dessus tout, c’était le côté à la fois léger et inoffensif que revêt l’insouciance et provoque un rire spontané ! Car oui, nous riions de leurs (més)aventures mais surtout des belles relations qu’ils entretenaient ensemble (souvent en duo d’ailleurs) et qui apportaient à l’ensemble un certain dynamisme. Brooklyn Nine-Nine où le commissariat bonheur ! Car si la série qui nous occupe séduit à plusieurs niveaux, c’est peut-être parce que dans notre inconscient, nous aimons retrouver une belle bande de copains. Tout d’abord, son format est assez court (comptez 20’ par épisode) et va donc directement à l’essentiel. D’ailleurs, celui-ci rappelle d’autres séries cultes portant les noms de « Friends », « Big Bang Theory » ou encore « How I Met Your Mother ». En vingt minutes vous avez un début, un milieu et une fin, avec à chaque fois, une nouvelle intrigue policière mobilisant les différents protagonistes farfelus du commissariat du 99e ! Mais l’atout principal de la série, c’est sans conteste ses acteurs qui nous procurent de francs éclats de rires. Commençons par le leader du groupe, Jake Peralta, qui est incarné à l’écran par l’humoriste Andy Samberg, expert en la matière tant les nombreuses vannes s'enchaînement à l’écran ! Fort de son succès de comédien dans le Saturday Night Live, il insuffle un vrai vent de fraîcheur à la comédie ici dépeinte. La relation que son personnage développe avec sa collègue Amy Santiago (Melissa Fumero vraie « première de classe » dans la série) est vraiment plaisante à suivre. Et que dire du reste de cette équipe (très ?) particulière ? Face à ce trublion de Jake Peralta, et afin d’apporter un peu de crédit à son commissariat, nous retrouvons l’ultra fermé Capitaine Raymond Holt (très convaincant Andre Braugher) qui se risque rarement, et de manière un peu maladroite, à lâcher un sourire. Assisté par un sergent que nous aurions du mal à décrire tant son personnage est fabuleux, Terry Crews (Expendables 1-2-3) met son physique en avant (il jouait en tant que footballeur américain professionnel) pour creuser l’écart entre nos représentations de ce gars bodybuildé et son comportement dévoué à sa femme et à ses deux filles. C’est que sous ses allures d’ours, se cache un vrai papa poule au cœur d’artichaut qui saura protéger les membres du 99e. L’amusement vient aussi de presque toutes les apparitions de l’acteur ! Un grand coup de chapeau aux scénaristes et dialoguistes ! Heureusement, Jake pourra toujours compter sur son ami Charles (Joe Lo Truglio), véritable gastronome, souvent malheureux en amour et doté d’un comportement assez…particulier qui amuse, malgré lui, ses infortunés collègues. D’ailleurs, nous remarquons que plus les épisodes défilent, et plus nous sentons le soin apporté à ce personnage; un bon point donc ! Bien sûr, ce petit monde ne serait pas complet sans le duo de flics flemmards que représentent les inséparables Hitchcock (Dirk Blocker) et Scully (Non…pas la rousse de « X-files » mais plutôt un baryton grisonnant et bien portant) joué par le très chouette Joel McKinnon Miller. Enfin, le bureau de ce commissariat un peu spécial comprend une policière et une standardiste aux comportements diamétralement opposés. Alors qu’un véritable volcan sommeille à l’intérieur de la première (Stephanie Beatriz est tout simplement excellente dans son rôle !), le côté « baba cool » de la deuxième (toute aussi géniale Chelsea Peretti) permet de calmer le jeu de ce monde un peu fou… De par ses nombreux gags visuels, le comique de situation délicieux, le jeu de ses acteurs- fonctionnant bien en paires de duos- et la rapidité d’exécution de son rythme, « Brooklyn Nine-Nine » nous apparaît aujourd’hui comme étant une série encore trop méconnue malgré un potentiel qui ne semble pas diminuer avec les épisodes ! Qu’il est bon de rire avec ce commissariat du 99e ! Durée de la série : 7 saisons avec 143 épisodes d’environ 20 minutes. Les cinq premières saisons sont actuellement disponibles sur Netflix Genre: Comédie
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De par les sous-entendus, les « « tweet » envoyés au général Naird (sublime Steve Carell) par le président et même les allusions pas toujours très subtiles, la série se moque et égratigne d’une bien belle façon les dérives du gouvernement américain. Cette parodie de la sixième branche des forces armées américaines nouvellement mise en place sous l’impulsion de l’actuel président parvient souvent à nous faire sourire à défaut de nous faire rire. Et c’est peut-être là son plus gros défaut ! Le général Mark Naird est nommé à la tête de la nouvelle division afin de défendre les satellites US contre les attaques d’autres nations, dont la menaçante nation chinoise. En parallèle, l’objectif de cette nouvelle branche est de mener à bien des missions scientifiques et militaires. Heureusement pour le général quatre étoiles, il pourra compter sur Adrian Mallory, un scientifique de grande clairvoyance joué par le génial John Malkovitch. Pourtant, entre les deux hommes, la relation n’est pas toujours simple ! Alors que le général se montre souvent pressé, impulsif et désireux qu’on ne remette pas en question son autorité, le second est davantage posé et réfléchi et ne s’amuse pas toujours de la bêtise ambiante qui règne à la base. Vous l’aurez compris, une des grandes forces de la série est justement de montrer leurs désaccords, puis, d’assister au point de leur rencontre. Cela donne l’occasion à la série d’installer un aspect plus touchant s’éloignant harmonieusement des tentatives comiques fonctionnant essentiellement sur ses gags visuels truculents. Esthétiquement, la série est très belle visuellement et ses nombreux effets spéciaux ne redoutent pas la critique. Pourtant, nous nous interrogeons parfois sur les directions prises par la série. Bien que de nombreuses scènes soient amusantes, aucune ne nous fait réellement rire aux éclats. Pourtant, la parodie est assumée mais il lui manque ce petit quelque chose pour parvenir à concrétiser ses intentions. C’est un peu comme si la série était coincée entre deux chaises, hésitant sur la direction à prendre et finit par être belle et amusante sans être tordante ! Pourtant, tous les ingrédients étaient présents, que s’est-il passé ? Heureusement, nous nous amusons- tout de même souvent- à suivre les déboires du personnel de Space Force. Quel plaisir d’assister aux pitreries de certains bras droits foireux ou des rivaux du général. Ainsi, son homologue, le général Kick Grabaston (fabuleux Noah Emmerich vu dans « The Truman Show », « Fréquence Interdite », etc.) s’amusera à lui mettre de nombreux bâtons dans les roues. Malheureusement pour le général, sa situation amoureuse est extrêmement compliquée puisqu’il ne peut compter sur son épouse (Lisa Kudrow) pour s’occuper de son adolescente de fille (horripilante Diana Silvers- qui a fini par nous taper sur le système dans son jeu de petite adolescente gâtée et capricieuse). C’est ainsi que la série s’intéresse également à suivre la manière dont le haut gradé parviendra à retrouver un peu d’équilibre. Que faut-il donc retenir de ces dix épisodes qui constituent cette première saison ? Assurément, une bien belle surprise dans sa forme comme dans son fond, bien qu’elle semble se perdre dans une direction qui ne semble pas totalement lui convenir. Néanmoins, « Space Force » est une série très agréable à suivre, souvent drôle et même touchante. Il lui manque ce petit « je ne sais quoi » qui ferait la différence. Peut-être le trouverons-nous dans sa deuxième saison ? Vous aimerez "Dérapages" si vous aimez: Steve Carell, les gags visuels, la NASA Durée de la série : 10 épisodes de 30 minutes Genre: Comédie/Science fiction Date de disponibilité sur Netflix : 29 mai 2020
Sorti il y a peu sur Netflix, la série de six épisodes part avec un casting qui intrigue, jugez plutôt : Eric Cantona, Suzanne Clément, Alex Lutz ou encore Gustave Kervern sont les principales grandes figures d’une distribution étoffée. En seulement six épisodes, cette mini-série ambitionne de raconter une histoire qui sort de l’ordinaire avec suffisamment de rythme pour tenir le téléspectateur en haleine. Cet audacieux pari est à moitié réussi, et ce, pour plusieurs raisons qui finissent par ternir méchamment les bonnes impressions du début. Dérapages incontrôlés Car au départ, « Dérapages » avançait de solides arguments. Nous avons évoqué les acteurs mais il en va de même pour la réalisation extrêmement efficace qui fait plaisir à voir. Et puis, lors du deuxième épisode, nous avons mesuré que cette série allait évoluer dans des registres très différents. Quittant le drame social des premières heures, avec les conséquences du chômage chez ceux que l’on n’emploierait plus aisément, la série passe rapidement à d’autres genres comme le thriller, les séries dépeignant l’univers carcéral ou encore celles de procès. Ce qui en soi est une excellente idée, ne va pas rendre ce mélange hybride très harmonieux tant les absurdités gangrènent le récit. Et c’est principalement là que le bât blesse. Comment traiter efficacement autant de genres différents, multipliant les sous-intrigues, et garder le rythme sans avoir recours à des raccourcis farfelus ? C’est bien simple, il aurait fallu un excellent scénario, qui bien qu’habilement construit dans son fil rouge, ne cherche pas très souvent à éviter les facilités qui le discréditent. Nous en voulons pour preuve certains dialogues (ou certaines situations) qui prêtent à sourire tant ils sonnent « faux ». Et que dire de la prestation d’Eric Cantona qu’on a déjà vu tellement plus inspiré. Même ses « face caméra » en forme de dialogues avec le spectateur font davantage sourire que réellement captiver. Heureusement, certains comédiens se détachent du lot pour hisser cette histoire, tant bien que mal, vers son dénouement. On saluera les performances d’Alex Lutz, Carlos Chahine et Gustave Kervern qui parviennent, sans mal, à tirer leurs épingles de ce jeu de dupes… Finalement assez « lourd », voire poussif dans sa note de fin et décevant sur le long terme, « Dérapages » se montrait pourtant prometteur mais ne parvient pas à révéler son potentiel, la faute à des dialogues risibles et à de trop « grosses » facilités. Vous aimerez "Dérapages" si vous aimez: L’univers carcéral, les films de procès et les thrillers Durée de la série : 6 épisodes d’environ 50 minutes Genre: Thriller
Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Pour ceux qui ont regardé la bande annonce de cette nouvelle série Netflix, vous avez peut-être été interpellés d’apprendre l’origine belge de celle-ci. Très loin de ce que nous avons l’habitude de regarder dans notre plat pays, « Into The Night » est une série surprenante à plusieurs égards. Le premier élément est son postulat de départ : le rayonnement solaire tue ! Cela pourrait à juste titre en effrayer certains et cela a été le cas lorsque la série essaie d’expliquer les raisons de ce « dérèglement ». Nous avons même cru entendre « le soleil tourne autour de la terre » ! Sacrebleu, il s’agit là sans doute d’une hallucination auditive provoquée par le stress de cette prise d’otages. Ainsi, le plus flagrant problème est à aller chercher du côté des nombreuses facilités et maladresses scénaristiques. Cela est d’autant plus dommageable que la série toute entière repose sur les notions qu’elle évoque (doit-on parler des nombreux problèmes liés au décalage horaire ?) Nous pouvons continuer encore un peu mais là n’est pas notre but... mais c’est tellement tentant ! Prenons encore deux petits exemples : la scène d’introduction bien que terriblement efficace surprend tant un avion n’a jamais été aussi facile à détourner alors que plus tard, nous nous questionnons sur la façon dont les passagers remontaient dans l’avion après chaque halte…mais passons ! Malgré cela, la série commence en mettant les gaz pour accrocher notre attention jusqu’à son générique de fin. Le rythme y est constant à tel point que nous n’avons pas vu passer ses six épisodes. La réalisation, parfois maladroite dans ses effets spéciaux, parvient à proposer un cadrage propre aux productions américaines et sa photographie n’est pas déplaisante du tout, que du contraire ! Nous nous sommes longtemps amusés de l’origine de cette série, et cela passe par la multitude d’accents présents ici ! D’ailleurs, les sous-titres sont bénéfiques pour la compréhension pas toujours évidente. A ce sujet, les acteurs, bien qu’inégaux, assurent de bonnes prestations. Nous pensons notamment à Pauline Etienne, Laurent Capelluto, Mehmet Kurtuluş ou encore Babetida Sadjo qui incarnent tous des personnages très forts. Maman j’ai raté l’avion En fin de compte, les éléments du scénario ne sont qu’un prétexte pour filmer cette fuite en avant (nous devrions dire vers l’ouest, là où le soleil ne se lève pas encore !) un peu chaotique. Rapidement, des tensions apparaissent dans un groupe qui se découvre peu à peu. En cela, la série se montre efficace car elle a l’intelligence d’aller à l’essentiel même si elle aurait pu développer davantage ses personnages et ses enjeux. Nous percevons sans mal les contours de leurs personnalités mais le traitement de leurs histoires est assez inégal. Vous l’aurez compris, « Into The Night » est assurément la curiosité du catalogue Netflix ! Belge (oui, on aime le rappeler !), relativement bien réalisée et interprétée, la plus grande force de la série est de cultiver un côté palpitant provoqué par les six courts épisodes qui en appellent à une deuxième saison pas encore fixée pour le moment…Si le scénario embourbé ne vous fait pas peur, n’hésitez pas à monter à bord et foncez ! Vous aimerez "Into the night" si vous aimez: "Speed", "Flight plan" , "Non-stop" Durée de la série : 6 épisodes d’environ 35 minutes Genre: Thriller post-apocalyptique
Ce dernier tour de piste pour, peut-être, un nouveau couronnement est la promesse de ces épisodes forts bien mis en scène ! Au moment où vous lirez ces lignes, deux épisodes sont déjà disponibles mais la suite arrive dès le 27 avril, chaque semaine, à raison de deux épisodes de 50 minutes. Le premier épisode vous offre un voyage dans le temps sur les années fac et les premiers pas à la NBA de sa Majesté des airs. Mais très vite, l’épisode met en lumière la dernière grande crise de cette équipe de légende provoquée par les tensions entre l’entraineur de génie Phil Jackson et le « general manager » de l’équipe Jerry Krause qui veut rebâtir l’équipe avec de plus jeunes joueurs. Les Jordan, Pippen et Rodman ont-ils fait leur temps ? Ce documentaire permet de comprendre la dernière année de cette formation mais aussi les sombres motivations de son dirigeant. Scottie Pippen, plus qu’un bras droit armé Dès le deuxième épisode, l’œil de la caméra est rivé sur un des principaux coéquipiers de Michael Jordan : Scottie Pippen. Plus qu’un second, ce dernier à démontré sa capacité, en l’absence de Michael Jordan (lors de sa première retraite), à être un leader positif pour l’équipe. Le retour de Jordan montrera aux yeux de tous, l’importance de ce joueur polyvalent aussi doué en attaque, que monstrueux lors des interceptions ! Pourtant, le documentaire soulève d’autres problèmes internes à l’équipe comme le salaire que Scottie Pippen a très mal négocié dans son contrat, et qui stipulait une période de 7 ans pour 18 millions de dollars faisant de lui un des joueurs les moins bien payés de l’équipe. Aujourd’hui, personne ne signerait plus pour une aussi longue période tant les valeurs des joueurs peuvent flamber d’une saison à l’autre en fonction de leurs performances. Et celles de Scottie Pippen étaient excellentes ! Si le documentaire est aussi agréable à regarder, c’est parce qu’il présente, de manière très habile, les grandes figures de l’équipe en faisant exister tout ce beau monde. De l’entraineur Phil Jackson, rendu populaire pour l’attaque en triangle, à Scottie Pippen, Michael Jordan ou encore Dennis Rodman, les deux premiers épisodes en inaugurent huit autres tout aussi somptueux ! « Il y a Micheal Jordan et après il y a le reste d’entre nous » - Magic Johnson « Je pense que c’était juste Dieu déguisé en Michael Jordan » - Larry Bird Avec « The Last Dance », c’est le ballon que vous recevrez en plein visage pour voir réapparaitre, nostalgique, toute votre enfance. La réalisation permet de suivre au plus près ces actions liées à l’Histoire du basketball et les interviews des principaux joueurs et du staff nous éclairent sur les enjeux réels liés à cette époque chérie. Nombreuses sont les images inédites qui finissent par faire battre notre cœur un peu plus vite. Mais où est notre maillot n°23 ? Vivement la suite ! Vous aimerez "Last dance" si vous aimez: le basket, le sport, les légendes. Durée de la série : 10 épisodes d’environ 50 minutes Genre: Documentaire
Et, lorsqu’en 2007, l’éditeur et développeur polonais CD Projekt s’essaie avec beaucoup de réussite à l’adaptation vidéoludique, beaucoup se décident à se (re)plonger dans cet univers si particulier. Fortement attendue par de nombreux fans, l’adaptation de « The Witcher » faisait également craindre le pire ! C’est que, les différentes bandes annonces diffusées étaient loin de nous rassurer. Cependant, force est de constater que cette première saison nous a pourtant dans l’ensemble bien plu. Cela est vrai si on prend patience lors de la phase d’exposition tant les débuts sont laborieux ! L’utilisation massive d’effets spéciaux pour la première créature combattue fait peine à voir et n’aidait pas à nous rassurer. Heureusement, la situation s’améliore au fil des épisodes à tel point que la série parvient à prendre son envol tout en étant respectueux de l’œuvre originale. Contrairement à l’utilisation du numérique pour les monstres, les décors sont en majeure partie tournés loin de tout fond vert. L’Europe offre de très beaux panoramas allant de la Hongrie à la Pologne en passant par les îles Canaries. Mais ce qui pourrait frapper le spectateur et le réjouir est l’utilisation à bon escient d’un humour bien senti ! D’ailleurs, la série n’est jamais autant agréable à suivre que lorsqu’elle ose ne pas se prendre au sérieux ! Et si elle le fait aussi bien, c’est grâce au jeu de son acteur principal, Henry Cavill. Et pourtant, lors des premières images, bon nombre d’entre nous doutait du choix du comédien pour le rôle. Tout a été dit : « trop jeune », ou encore « trop lisse » pour incarner le baroudeur Geralt de Riv… mais au final, beaucoup se trompaient ! Dans les livres, le personnage possède une forte personnalité et s’exprime presque toujours avec un grand détachement au moyen de phrases courtes. Henry Cavill remplit tous les critères liés au personnage avec, en prime, une façon convaincante de manier l’épée, ce qui ne gâche rien ! Les autres membres du casting relèvent également fort adroitement le challenge de l’adaptation. Alors qu’Anya Chalotra est parfaite dans le rôle de la magicienne Yennefer, Freya Allan est également impeccable dans le rôle de Ciri. Ces deux personnages importants de la saga font jeu égal avec celui du sorceleur ! Finalement, « The Witcher » est, malgré des inquiétudes légitimes et des débuts balbutiants, une excellente surprise tant elle garde le « ton » et l’esprit de l’œuvre ! L’humour pince sans rire du héros permet à cette adaptation d’éviter les pièges d’une transposition maladroite. Et cette première saison de « The Witcher » propose de nouvelles orientations bienvenues sans trahir l’attente des fans de l’univers d’Andrzej Sapkowski… Vous aimerez "the Witcher" si vous aimez: L’héroïc fantasy, « Games of throne » Code Parental: 16 ans et + Durée de la série : 8 épisodes d’environ 50 minutes Genre: Fantasy médiévale
Le saviez-vous ? Saviez-vous que « Maman, j’ai raté l’avion » a failli ne jamais voir le jour car la Warner était effrayée par le budget et que la Fox a récupéré les droits dans le plus grand secret ? Que S.O.S Fantômes alias "Ghostbusters" devait s’appeler "Ghostbreakers" ("Les casseurs de fantômes") pour une question de droits ? Si ces épisodes de 45 à 50 minutes sont aussi agréables à regarder, c’est parce que nous sommes les témoins privilégiés des souvenirs des acteurs, chef décorateurs, scénaristes, producteurs et réalisateurs qui nous livrent étape par étape l’évolution d’un projet qu’ils n’imaginaient pas si marquants ! L’humour et la bonne humeur sont omniprésents grâce aux différentes interventions qui ravivent si bien la mémoire aux moyens de précieuses anecdotes liées au tournage. Mais le plus impressionnant reste bien sûr les images liées aux différents tournages où des décors entiers sont construits en quelques jours ! Quel plaisir de retrouver certains acteurs qui ont accepté de témoigner aujourd’hui de cette formidable aventure qui a changé leur vie. Ultra rythmé, « The Movies That Made Us » permet de se replonger avec délice dans les films de notre enfance et porter un regard plus critique sur tout le travail nécessaire pour que ces projets prennent vie à l’écran ! Vous aimerez "The Movies That Made Us" si vous aimez: "Les bonus » et les « making of » de vos DVD/Blu-Ray Code Parental: 16 ans et + Genre: Documentaire La série en quelques mots: Une mère, séparée de sa fille, se lance dans un périple infernal pour tenter de la retrouver. Elle rejoint alors un groupe de réfugiés américains avec qui elle voyage dans ce monde hostile durant le plus mortel été de l’Apocalypse zombie. Avis : Préquel de la série « Z Nation », « Black Summer » est une série Netflix diablement efficace ! Bien sûr, le pitch est ultra convenu mais le tout fonctionne plutôt bien. Comme souvent, l'intrigue se déroule dans un monde post-apocalyptique envahi par des zombies et où les rares survivants humains tentent tant bien que mal de rester en vie. Cette série a le mérite d’adopter quelques idées bien senties. A commencer par les points de vue développés. Lors du premier épisode nous suivons des protagonistes qui en croiseront d’autres. Et le second épisode mettra en scène les personnages rencontrés précédemment ! Et ce jeu de perspectives est assez réjouissant car il permet de développer de manière rapide les personnages présentés. A ces éléments, il convient d’ajouter un rythme beaucoup plus efficace qu’un « Walking Dead » par exemple. Peu de temps morts sont consentis entre deux combats et le résultat est donc un parcours lié à la survie extrêmement dynamique ! La réalisation se montre nerveuse mais toujours lisible à l’écran. Heureusement d’ailleurs puisqu’ici les zombies enragés se mettent à courir sans jamais ralentir ! On ne compte pas les innocents se retrouvant piégés par les morts-vivants toujours plus nombreux ! Bien sûr, on pourra reprocher à la série une écriture scénaristique bien maigre afin de servir au mieux l’action. Mais c’est le prix à payer pour ne pas s’ennuyer pendant ces huit épisodes. L’objectif poursuivi par l’héroïne, véritable mère courage, est simple : retrouver sa fille qui se trouve au stade de la ville. Mais du coup, elle n’est pas la seule à vouloir y aller car ce lieu apparaît comme étant le dernier rempart de la ville où bon nombre de victimes se sont réfugiées. Nous le disions, ce parcours du combattant nous est relaté à la manière de huit sketchs qui alternent les protagonistes et donc les points de vue qui finissent par s’entrecroiser. Evidemment tout n’est pas parfait mais ce qui nous est donné à voir est assez réjouissant ! Avec cette première saison, les créateurs Karl Schaefer et John Hyams trouvent une approche intéressante de l’éternelle apocalypse zombie avec un casting convaincant. Nous croyons aux péripéties des héros Jaime King et Justin Chu Cary et sommes conquis par la performance de Christine Lee, une actrice hongkongaise dont la survie dans la série est rendue plus difficile encore par son incapacité à parler anglais ! Vivement la saison 2 ! Vous aimerez "Black Summer" si vous aimez: "World War Z", "Walking Dead" Code Parental: 16 ans et + Genre: Action/Horreur |
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