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You were never really here

10/22/2017

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Avant-première
Avis rédigé par François
Résumé du film : La fille d’un sénateur disparaît. Joe, un vétéran brutal et torturé, se lance à sa recherche. Confronté à un déferlement de vengeance et de corruption, il est entraîné malgré lui dans une spirale de violence...

Note du film: 7/10 (par François)


Avis: Auréolé de deux prix lors du dernier Festival de Cannes (Prix du scénario pour la réalisatrice Lynne Ramsay et Prix d'interprétation masculine pour Joaquin Phoenix), « You were never really here » (« A beautiful Day » dans sa version française) a véritablement créé la surprise outre-Atlantique. D’ailleurs, cela s’est traduit par des accroches dithyrambiques à l’image de celle du « Times » qualifiant ce film du nouveau  « Taxi Driver du 21e siècle »...Excusez du peu ! Pour autant, faut-il y voir un chef d’œuvre et succomber à cet enthousiasme hautement perceptible ? Pas sûr…Et on vous dit pourquoi !

Le nouveau film de la réalisatrice Britannique Lynne Ramsay (« We need to talk about Kevin ») commence sur les chapeaux de roues. On y voit Joaquin Phoenix essayant de s’asphyxier avec un sac plastique dans une chambre d’hôtel. Avec cette scène, nous faisons la connaissance de ce vétéran drapé du manteau de l’écorché vif. Torturé, Joe nous apparaît comme présentant bon nombre de cicatrices remontant vraisemblablement à l’enfance. Pourtant, le spectateur en saura très peu sur la vie de Joe puisque la réalisatrice a recouru à certains flash-backs mais présentés plutôt comme des mosaïques qui ne s’assemblent pas véritablement. En fils aimant, Joe s’occupe de sa mère mais ne peut cacher son mal-être tant les fantômes de son propre passé le hantent.

Le film est construit sur le schéma d’une enquête à la fois classique et très rythmée. Proche d’un instantané tant la temporalité ne semble pas s’étendre sur de trop nombreux jours, nous suivons  Joe dans sa mission du sauvetage de la fille d’un sénateur américain. Le film est d’ailleurs très sombre puisqu’il parlera de pédophilie. Très violent dans son approche, les tentatives de Joe pour délivrer la jeune fille se feront à grands coups de marteau ! Oui, Joe peut se montrer brutal et nous l’accompagnons dans ce cycle de la violence. Le personnage incarné à l’écran par Joaquin Phoenix est intéressant à plus d’un titre. Tout d’abord parce qu’il n’est pas développé dans la tradition du héros mais bien dans celle de l’antihéros.

risé et peu loquace,  Joe parait fatigué à travers sa barbe. Plus inquiétant encore, il ne semble pas en paix avec lui-même. Et malgré son état psychologique et son embonpoint, il se déplacera avec beaucoup d’agilité pour assurer sa mission. En véritable chien enragé lorsqu’il s’agit de combattre la traite d’êtres humains, la détermination de Joe se conjugue avec son marteau dans un festival frénétique. Jusque là vous allez me dire que nous tenons le bon polar ! Et vous n’auriez pas tort ! Le problème, selon nous, vient du manque de folie dans la réalisation. Comme si Lynne Ramsay proposait un portrait trop classique de cette histoire qui aurait mérité plus de fulgurance ! Bien réalisé, bien cadré et superbement joué par le toujours impeccable Joaquin Phoenix, « You were never really here » est beaucoup trop sage dans son approche visuelle et l’on se dit que cette « sagesse » dessert le film ! Où est la frénésie de l’action filmée ? Dommage, car dans d’autres mains, ce film aurait montré beaucoup plus d’éclat !

La réalisatrice saura tout de même dévoiler d’une bien belle façon la fragilité de cet (anti) héros dans une très émouvante scène de deuil emprunte de poésie. Mais chut ! Nous en avons déjà trop dit !

Que retenir de cette très courte heure et trente cinq minutes de vengeance ? Assurément un film maîtrisé et parfaitement interprétés par Joaquin Phoenix et l’actrice de 14 ans Ekaterina Samsonov. Les amateurs du petit écran se réjouiront de retrouver l’acteur John Doman (« Gotham », « Sur écoute ») dans ce film très bien réalisé mais manquant de folie dans son traitement.

Date de sortie en Belgique : 15 novembre 2017
Date de sortie en France : 8 novembre 2017
Durée du film : 1h35
Genre : Thriller/Polar 
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Wonderstruck

10/16/2017

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Avant-première
Dates de projection : 11 octobre à 20h (Kinepolis 1) –
13 octobre (Kinepolis 1) à 17h30 –
15 octobre (Kinepolis 8) à 11h 

Résumé du film : « Wonderstruck » présente, à travers deux époques distinctes, des parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente. Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice, Lillian Mayhew. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère, Elaine, l’indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York...
  
Avis : Dans les autres grosses attentes de ces prochains mois : « Wonderstruck », le dernier long métrage de Todd Haynes (réalisateur de « I’m not there » ou plus récemment de « Carol ») tenait une place de choix. Présenté en avant-première au Film Fest de Gent, l’adaptation du roman de Brian Selznick (« Hugo Cabret » déjà adapté au cinéma par Martin Scorsese) a attiré un large public d’enfants et d’adultes, curieux d’entrer dans ce « Musée des merveilles » (titre choisi pour la distribution française). La visite a-t-elle enjoué son public ou l’a-t-elle, au contraire, perdu en chemin ? Tout cela dépendra de la sensibilité du spectateur et ce qu’il est venu y chercher. Là où les amateurs de grandes aventures à la T.S Spivet seront a priori déçus, les autres, ceux qui feuillettent avec délectation des livres d’images, apprécieront tourner les pages de cette histoire incroyable. Attention, film non conventionnel droit devant.
 
« Nous sommes tous dans le caniveau mais certains regardent vers les étoiles ». Cette phrase vient appuyer régulièrement l’ambition dissimulée du film. Durant près de deux heures, « Wonderstruck » nous fait découvrir les histoires de Rose, évoluant dans les années 1920 et celles de Ben, petit garçon vivant dans les années 70. Leur quotidien un peu morose et les relations familiales compliquées, font qu'un jour, chacun de nos deux jeunes héros s'est mis en quête d’une étoile. Rose, part pour New York afin de retrouver sa mère, véritable star du cinéma muet alors que Ben, atteint la Grosse Pomme dans le but d’en savoir plus sur son père qu’il imagine astronome. Remplis de rêves et d’espoirs, nos deux enfants que cinquante ans séparent, font un long périple pour toucher du doigt leur chimère, plus seul que jamais, du moins, dans un premier temps. Tous les deux sourds, nos deux rêveurs, doivent appréhender le monde qui les entoure et parvenir à se faire comprendre… Mais si l’enfance fait la part belle à l’innocence, elle est aussi jalonnée de désillusions et d’attentes. Les émotions vécues par ces deux gamins « différents » deviennent les nôtres et parviennent à nous toucher par leur sincérité.
 
Avec ses deux histoires parallèles, le terrain de jeu de Todd Haynes était relativement large et permettait de jolies tentatives cinématographiques. Le cinéaste américain ne s’est d’ailleurs pas gêné pour réaliser un exercice de style admirable, celui de rendre hommage au roman de Selznick mais aussi et surtout au 7ème art. 
 
Le « Musée des merveilles », c’est en réalité le film de Todd Haynes en lui-même. Grâce à ses reconstitutions prodigieuses des années vingt et septante, le réalisateur a tout le loisir de nous plonger dans le cinéma de l’époque, usant de stratagèmes pour rendre vivantes et authentiques ces images d’antan. Le cinéma muet, celui de l’animation (qui illustre le récit de l’histoire familiale de Ben) ou des années 70 prennent vie sous nos yeux grâce à  photographie 35 mm où couleurs et noir et blanc se succèdent de scène en scène.  Le travail d’Edward Lachman est indéniablement l’une des plus belles réussites du film.
 
Pour nous plonger au plus près dans l’histoire de ses héros, Haynes a aussi eu la formidable idée d’user (et abuser ?) d’un jeu de ruptures sonores, permettant de nous emparer de la surdité de Rose et de Ben et de découvrir le monde tel qu’ils l’ont vécu eux-mêmes. La fabuleuse musique (de cinéma muet) de Carter Burwell vient appuyer l’évolution de la jeune Rose, suscitant des émotions et dynamisant certaines scènes. Les régulières absences de dialogues appuient également le souhait de nous faire vivre les aventures de Ben et Rose sans parasites verbaux ni dialogues banals… Et cela fonctionne plutôt bien !
 
La jeune Millicent Simmonds (qui joue Rose), est sourde depuis l’âge de douze mois. Habituée à communiquer par la langue des signes, la toute jeune actrice échange avec les autres personnages (et le spectateur) à la seule force de son regard, délaissant la gestuelle pour des interpellations muettes et pourtant si « loquaces ». Son pendant des années 70 est interprété avec brio par le jeune Oakes Fegley, découvert récemment dans « Peter et Elliott le Dragon » version 2016. Convaincant, touchant et on ne peut plus crédible dans la peau de ce petit Ben, l’acteur de 13 ans a un réel talent et donne la réplique aux plus grands avec une justesse de jeu que l’on ne peut qu’apprécier. Dans les adultes qui l’entourent, on trouve notamment la délicieuse Julianne Moore (aux rôles très différents mais ici tous marquants) ou encore Michelle Williams. Et pour que l’aventure soit totale, il fallait un bon camarade de jeu, l’ami qu’on voit venir et qui apporte un peu de douceur infantile : Jaden Michael.
 
S’il est indéniablement très beau, « Wonderstruck » est aussi malheureusement très creux. L’impatience des petits enfants venus assister à la séance est bien la preuve que le film de Haynes ne s’adresse finalement pas à un jeune public mais a pour but d’éveiller l’âme d’enfant de ses spectateurs adultes. L’adaptation du roman est-elle réussie ? Difficile de statuer sur ce point puisque nous n’en avons pas été les lecteurs. L’exercice de style est-il abouti ? Plutôt oui, même si l’ennui à tendance à poindre à quelques reprises. Les émotions qu’il délivre, l’incroyable performance de jeunes acteurs et le travail fait sur la photographie et la reconstitution d’époques sont véritablement intéressants mais l’impression générale nous laisse un arrière goût amer et une sensation de trop peu … "Wonderstruck' est un cabinet de curiosité qui au final, ne parvient pas à toujours l'attiser. 

Date de sortie en Belgique : 20 décembre 2017
Date de sortie en France : 15 novembre 2017
Durée du film : 1h57
Genre : Drame
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Battle of the sexes

10/15/2017

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Avant-première
Date de projections : 13 octobre à 20h (Kinepolis 3) –
14 octobre (Kinepolis 8) à 14h30 –
18 octobre (Kinepolis 1) à 14h30 – 19 octobre (Kinepolis 10) à 9h30

Résumé du film : 1972. La championne de tennis Billie Jean King remporte trois titres du Grand Chelem. Mais loin de se satisfaire de son palmarès, elle s'engage dans un combat pour que les femmes soient aussi respectées que les hommes sur les courts de tennis. C'est alors que l'ancien numéro un mondial Bobby Riggs, profondément misogyne et provocateur, met Billie Jean au défi de l'affronter en match simple…

Note du film: 9/10 (par Véronique et François)

 
Avis : Présenté en avant-première au « Fest Film Gent » en présence de son duo de réalisateurs, « Battle of the sexes » est un grand, grand film…et assurément l’un de ceux qui feront partie du top 10 2017. Si nous attendions avec enthousiasme de découvrir le tandem Emma Stone/ Steve Carell dans une comédie dramatique basée sur des faits réels, nous n’espérions cependant pas en sortir aussi marqués. « Battle of the sexes » a smashé nos cœurs de cinéphiles et risque bien d’en faire tout autant auprès de ses futurs (et on le souhaite nombreux) spectateurs. 
 
« Little Miss sunshine », « Elle s’appelle Ruby » c’était eux. Valérie Faris et Jonathan Dayton. Adeptes de leur univers cinématographique, nous avons saisi le rendez-vous au bond pour découvrir les dernières frasques de ce tandem talentueux : « Battle of the sexes ». Après « Borg/Mc Enroe », la tendance serait de dire « encore un film sur le tennis » ? Que nenni. Bien plus qu’évoquer quelques tournois d’anthologie, le film traite de sujets bien plus profonds : l’égalité des femmes et la reconnaissance de leurs compétences dans une société bien trop machiste encore. Il faut dire que nous sommes dans les années… 1970 et que depuis, peu de choses ont changé. « Ridicule ! » s’exclameront certains. Et pourtant…
 
Le film démarre en 1972, cette année où les tenniswomen les plus performantes de leur époque se voient attribuer une misérable prime de 1500$ en cas de victoire en simple (contre 12 000$ pour ces messieurs), « Battle of the sexes » mettra en images le formidable combat de ces athlètes féminines désireuses d’être égales à leurs collègues masculins. Cela ne vous rappelle rien ? Il y a quelques semaines à peine, un fait « divers » défrayait la chronique de nos journaux nationaux. Une prime de 1000€ a été accordée au vainqueur du marathon de Bruxelles alors que la première arrivée, elle, empochait la modique somme de 300€ … Le tir a vite été rectifié face à la polémique qu’elle a engendrée… Il faut dire qu’en 2017, on ne s’attendait plus à revivre ce que le film de Faris/Dayton dépeint de façon brillante.
 
Mais trêve de bavardages, pourquoi « Battle of the sexes » est LE film à voir ces prochaines semaines ? Abordant le thème de l’égalité (de la femme et de l’homme alors qu’en substance, se dessine une autre égalité, celle homo/hétéro), le dernier long-métrage du duo fantastique le fait de façon intelligente et rafraîchissante. Teinté d’humour, « Battle of the sexes » se savoure, pour ses répliques, sa mise en scène, son jeu d’acteurs, sa réalisation, sa reconstitution et sa musique… bref, pour tout ce qui fait qu’un film peut devenir en quelques heures à peine, un véritable chef d’œuvre.
 
« Le macho affronte la féministe aux jambes velues… Tu es toujours féministe, Billie Jean ? »
 
Billie Jean King est une jeune tenniswoman américaine. En tête des classements, elle décide de tout plaquer et de créer son propre tournoi féminin pour répondre au manque de considération de Jack Kramer, qui refuse de payer équitablement les joueuses et les joueurs de tennis. Nous sommes en 1972. Un an plus tard, plus déterminée que jamais à montrer que le tennis féminin est aussi captivant et performant que le tennis masculin, elle affrontera Bobby Riggs (un retraité du tennis) dans un tournoi d’exhibition anthologique et ultra médiatisé à l’époque. « Battle of the sexes », nous montre l’évolution de sa cause, de ses prémisses à sa reconnaissance.
 
Avec son rôle féminin/féministe déterminé, Emma Stone tient ici sa meilleure performance ! Investie, sobre, touchante, la comédienne, qui n’a pas peur d’apparaître sous un nouveau jour, moins apprêtée, fidèle à l’image de la championne de tennis, fait preuve ici d’un talent d’interprétation que l’on récompenserait aisément ! Valerie Faris confie d’ailleurs qu’elle a dû faire un travail considérable pour retrouver une musculature sportive après sa silhouette chétive de « La la land », qu’elle a regardé de nombreux documentaires sur Billie Jean. Le travail paie tant la jeune femme nous bluffe par son interprétation tirée à quatre épingles de cette Billie Jean King plus vraie que nature !
 
En face, on trouve le truculent Steve Carrell, ce troublion du rire made in America parvient à composer un rôle riche avec beaucoup de nuance. Entretenu par sa femme fortunée (interprétée par Elisabeth Shue – « Leaving Las Vegas », « Hollow Man », « Le Saint »), travaillant pour son beau père, il aura à cœur de « glisser » sur les courts de tennis, revêtant ses plus beaux habits de macho afin de s’émanciper lui aussi et d’atteindre enfin son quart d’heure de gloire ; très touchant ! Chacune de ses apparitions précéderont nos sourires ou plus souvent nos rires soutenus ! Quel clown émouvant !!
 
Les acteurs de « Battle of sexes » possèdent tous de « vrais » rôles, bien écrits, une sorte de bac à sable créatif dans lequel ils injectent avec beaucoup de plaisir leur talent !
 
Les seconds couteaux n’en sont pas ici ! Parmi ces acteurs qui apportent tout le sel à cette belle histoire nous pouvons compter sur Bill Pullman (« Independence Day »), Jack Kramer, ancien joueur de tennis, animateur de télévision et surtout homme influent sur les circuits professionnels. Macho pur jus, il ne reconnaît aucunement l’égalité homme/femme dans la société. Bill Pullman se montre extrêmement convaincant et ne tombe jamais dans une approche grossière et caricaturale de ses convictions. Vrai opposant de Billie Jean King, il refusera jusqu’au bout le changement souhaitable de la société dans laquelle il vit. Austin Stowell, l’acteur aux huit années de carrière nous bluffe dans un rôle pas évident à jouer : celui de Larry King, l’époux de la joueuse. Celui qui la soutient envers et contre tous, se veut disponible, compréhensif, aimant et…conscient de l’attirance de sa femme pour l’autre sexe. L’acteur nous surprend dans son interprétation et parvient à insuffler beaucoup de justesse et de relief dans cet homme de l’ombre. Gageons que nous le reverrons très vite sur nos écrans. Du côté des femmes, notons les rôles de Andrea Riseborough, qui interprétera d’une bien belle façon le rôle de Marilyn Barnett, la coiffeuse de l’équipe de tennis et amante de l’héroïne ou de Sarah Silverma (Gladys Heldman dans le film). Celle-ci aura la lourde charge de coacher tout ce petit monde et les emmener vers la victoire. Lorsqu’on vous disait que tous les rôles sont bien sculptés, celui-ci en fait évidemment partie ! Les répliquent fusent et la bonne humeur qui s’en dégage devient vite contagieuse.
 
Enfin comment ne pas évoquer la composition d’Alan Cumming dans le rôle de Ted, le costumier. Avec beaucoup de clairvoyance, il soutient et encourage Billie Jean. Sentant bien que le vent tourne, il est heureux de se battre pour la considération et la parité entre les hommes et les femmes en attendant un autre combat. En effet, en filigrane la « bataille des sexes » esquissera d’autres réalités sur la différence ; mais la lutte des homosexuels n’est pas encore d’actualité. Toutefois nous serons émus d’écouter ses confidences et de l’entendre parler avec beaucoup de vérité et de sagesse sur la société telle qu’il la rêve.
 
La musique de Nicholas Britell (et son superbe thème principal) apporte une très belle dynamique à l’univers photographique de Linus Sandgren (« Les recettes du bonheur », « Joy » et … « La la land »). La reconstitution dans les 70’s est magistrale et avec ce film, c’est un aller simple pour les Etats-Unis d’antan que nous prenons pour notre plus grand bonheur. Le film est très lumineux et ses couleurs chaudes nous font beaucoup de bien ! Le plaisir visuel est total ! En effet, la réalisation mêle avec beaucoup de pertinence et d’efficacité les images d’archives et les prises de vues réelles. Les parties de tennis sont très bien retranscrites à l’écran et nous prenons également une belle claque à ce niveau là. Bien sûr, pour arriver à ce niveau de jeu, des doublures feront le job mais nous n’y voyons que du feu ! La scène finale vaut d’ailleurs à elle seule son ticket puisqu’elle parvient à reconstituer avec beaucoup d’authenticité le combat de ces deux légendes.
 
Si le tennis semble par moments passer au second plan, il n’en reste pas moins un de sujets centraux du film. A l’heure de Trump, la sortie d’un tel film était tout indiqué pour démontrer qu’il reste encore beaucoup de chemin à faire et que les causes (peu entendues) peuvent être défendues avec panache et classe face à un machisme peu élégant.
 
A tous ceux qui craignent de découvrir un film féministe dans tous ses excès nous leur répondons que non, « Battle of the sexes » n’est pas donneur de leçon mais bel et bien un savoureux film totalement maîtrisé évoquant un combat noble et déterminant pour le monde du sport (et la société entière ?). La preuve ? Nous écrivons cet avis à quatre mains, tout comme le film l’a été par son équipe de réalisateurs. Mais la bande annonce vous convaincra peut-être un peu plus si nous n’avons pas pu le faire ? S’il aborde bien sûr un point de vue féminin, le film ne veut pas être un vengeur accablant. Le féminisme n’est d’ailleurs déplaisant que lorsqu’il se hisse à la hauteur du machisme… Ici, rien de tout cela. Le film est véritablement familial, offrant de beaux moments de rire, de joie, jouant avec notre ascenseur émotionnel à de multiples reprises et nous livrant l’incroyable histoire de Billie Jean et de ses co-équipières. A l’heure où de nombreux films brassent du vent, « Battle of the sexes » est un investissement intelligent. Un incontournable, vraiment !
 
Date de sortie en Belgique : 8 novembre 2017
Date de sortie en France : 22 novembre 2017
Durée du film : 2h01
Genre : Biopic
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Borg/Mc Enroe

10/13/2017

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Avant-première
Date de projections : 17 octobre à 20h (Studio Skoop) –
18 octobre (Kinepolis) à 22h30 –
20 octobre à 10h
Résumé du film : C'est en 1980, lorsque le duel de tennis de l'année est en vue. Le Suédois Björn Borg, numéro un du classement mondial, va de pair avec le nouveau talent américain John McEnroe. Borg, subtil et amical, est soutenu par le monde du tennis. McEnroe est excentrique et plus célèbre pour son tempérament sur le court de tennis que pour ses performances sportives. Les deux hommes s'entraînent avec diligence pour la finale, la perdre n’est pas une option. Bien qu'ils soient plus communs qu'on ne s'attendrait à première vue, la rivalité continue d'évoluer, la tension augmente.. Alors que le monde entier attend la finale entre deux légendes, Borg et McEnroe jouent un match qui va changer le monde du tennis pour toujours.

Note du film: 8/10 (par Véronique)

 
Avis : Le sport au cinéma nous a, en général, livré de jolies réalisations. «Eddie the eagle» est d’ailleurs un des plus beaux exemples qui soit sorti ces dernières années. Après les courses automobiles, le catch ou encore les sports d’hiver, cette fin d’année 2017 confère une place de choix au tennis à travers le film « Battle of the sexes » (de Jonathan Dayton - Valerie Faris) et l’attendu « Borg/McEnroe » du Suédois Janus Metz Pedersen. Présentant la finale d’anthologie de Wimbledon en 1980, le film signe surtout le grand retour d’un Shia LaBeouf en (très) grande forme !
 
Le 5 juillet 1980, tous les gradins du court central de Wimbledon retiennent leur respiration. D’un côté, on trouve le Suédois Björn Borg, véritable vedette adulée de la foule. De l’autre, le colérique et impétueux John McEnroe hué par la foule. Entre les deux, vingt trois mètres de gazon où les balles fusent, tenant ses spectateurs en haleine durant plus de trois heures. Véritable match de légende, cette rencontre va marquer à jamais l’histoire du tennis…
 
Fort heureusement, Janus Metz Pedersen a eu l’excellente idée de ne pas se contenter de nous montrer l’échange électrique dont l’issue est déjà connue du plus grand nombre. A travers son long-métrage, le Suédois présente les personnalités des deux sportifs, de leur « tendre » enfance à ce jour d’été incroyable.
 
Le grain des images nous aide d’ailleurs à croire à cette fabuleuse histoire. Par son introduction dans la vie de nos deux jeunes sportifs et son approche intimiste de leur univers personnel, le long métrage aux allures de docufiction dégage une certaine authenticité dont on se délecte sans rechigner. La ressemblance frappante de l’acteur Sverrir Gudnason pour son personnage est plus que bluffante même si Shia LaBeouf n’est pas en reste. Leurs performances d’acting nous clouent sur place tant les mimétismes des acteurs sont prodigieux. Sur le court comme dans leur quotidien, Sverrir et Shia ne jouent pas, ils sont Borg et Mc Enroe !
 
Ces meilleurs ennemis en devenir incarnent une dualité sportive évidente. La préparation rigoureuse de l’un s’oppose aux plaisirs de la vie de l’autre, le sang froid de Borg est proportionnel au bouillonnement de McEnroe. La contenance du Suédois répond à l’impatience de l’Américain. Radicalement opposés, les tennismen ont pourtant un énorme point commun : l’envie d’offrir son meilleur jeu pour remporter cette finale inespérée.
 
Si le match ne représente que le dernier quart haletant du film, l’heure trente restante est consacrée à la découverte de l’éducation, la préparation, le parcours de chacun des deux protagonistes. Deux vies opposées du moins, dans les apparences. En effet, on découvre que le jeune Borg (interprété par Léo Borg, le fils de Björn) a lui aussi souffert d’impulsivité dans sa jeunesse, trait de caractère qui lui a valu des suspensions et de nombreux problèmes. Fort heureusement pour lui, le jeune sportif a su trouver des cadres, des écoutes et des conseils auprès de son coach et ancien joueur Lennart Bergelin (le toujours impeccable Stellan Skarsgård ). Véritable ode au plus célèbre tennisman suédois, « Borg/Mc Enroe » est certes orienté, mais surtout très bien réalisé !
 
La version originale suédoise/anglaise ajoute un vrai plus au film, lui donnant une authenticité supplémentaire non négligeable. Instructif, le long-métrage de Janus Metz Pedersen ne souffre peut-être que de certaines longueurs et d’une certaine subjectivité… quoique. Les dernières images laissent penser que le parti pris n’est pas total et le réalisateur est parvenu à laisser une place au passé et à l’humanité du jeune américain en quête de victoires… et de reconnaissance. Appréciable, « Borg/McEnroe » est un bel hommage à deux sportifs qui ont fait l’Histoire et un film enthousiasmant que l’on découvrira avec beaucoup de plaisir.
 
Date de sortie en Belgique/France : 8 novembre 2017
Durée du film : 1h47
Genre : Drame
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