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Riders of Justice

4/18/2021

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​Résumé du film
 
: Un militaire déployé, Markus, rentre chez lui au Danemark après le décès de sa femme dans un accident de train. Il doit s'occuper de leur fille adolescente, Mathilde.Alors qu'ils sont toujours en deuil profond, l'analyste de données Otto sonne à la porte. Il a survécu à l'accident de train et, avec son collègue excentrique Lennart et leur copain encore plus curieux, Emmenthaler, a conclu que le train ne s'était pas simplement écrasé. Ils décident d'approfondir l'enquête et pour Markus aussi, il devient évident qu'il y a eu un attentat. Les hommes se révèlent être des anges de la vengeance et leur mission mène à des résultats. Bien qu'ils ne soient pas les résultats qu’ils avaient souhaités…

Note du film : 3 BIFFF (par Véronique)


Avis : Plus de cinq ans après « Men & Chicken », Anders Thomas Jensen, nous revient avec « Riders of Justice », un thriller captivant, angoissant et drôle dans lequel on retrouve, avec un plaisir non dissimulé la famille cinématographique du réalisateur danois.

Nikolaj Lie Kaas (que l’on a vu récemment dans la saga « Les enquêtes du département V »), Nicolas Bro et le fidèle Mads Mikkelsen se retrouvent cette fois dans une sombre affaire de vengeance, dans laquelle le battement d’aile d’un papillon (ou le cliquetis d’un anti-vol de vélo) peut avoir des conséquences quelque part dans la campagne danoise. Brillamment scénarisé, « Riders of Justice » est un savant mélange d’humour, de drame et d’action, de moments de partage et de convivialité et de coups de poings bien placés.
 
Attachés à ses personnages qu’il dote d’une belle humanité, le réalisateur et scénariste de « Adam's Apples » articule les actions et pensées de chaque individu avec une dextérité psychologique et empathique dont lui seul a le secret, nous faisant ainsi vivre une aventure humaine que l’on ne peut qu’apprécier. En réunissant autour de la table un militaire bourru et combatif (Markus), des statisticiens farfelus (les attachants Lennart et Otto qui ne sont pas sans nous rappeler les Lone Gunmen de « X Files »), un pirate informatique foireux (Emmenthaler) et d’autres personnages tout aussi truculents, Anders Thomas Jensen nous fait vivre une aventure improbable drôle et violente dans laquelle se mêlent un accident de métro, un règlement de compte de gang danois et des statistiques qui fait mettent à mal le concept de prédestination.

Permettant à Mads Mikkelsen de montrer une fois de plus toute l’étendue de son talent, « Riders of Justice » est une belle façon d’aborder le deuil, l’acceptation ou le déni de la perte d’un être cher. Les fêlures de chaque antagoniste, le poids des pensées non exprimées, le besoin impérieux de donner du sens à l’inacceptable et à lui trouver un coupable sont abordés brillamment dans ce métrage au rythme soutenu et au suspense implacable. 
Ses rebondissements et ses voies secondaires, son atmosphère et son intrigue surprenante, sa réalisation et son casting exemplaires font du dernier film de Anders Thomas Jensen un petit bijou cinématographique inquiétant mais fort sympathique !

Genre : Thriller
Durée du film : 1h56
Titre original : Retfærdighedens Ryttere
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Anything for Jackson

4/16/2021

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Résumé du film : Henry, obstétricien, et son épouse Audrey viennent de perdre Jackson, leur unique petit-fils, dans un accident de voiture, et sont accablés de chagrin. Leur croyance sataniste leur enseigne qu’il est possible de faire revivre le défunt à condition de lui trouver un hôte adéquat. Ils décident alors de kidnapper une patiente enceinte avec la ferme intention de réaliser un « exorcisme inversé ». Mais Jackson ne sera pas le seul fantôme que les grands-parents vont inviter chez eux…
​
Note du film : 3 BIFFF (par Véronique)

Avis : Son atmosphère angoissante et sa relecture du genre sont assurément deux des arguments phare de « Anything for Jackson », un film d’horreur aux petites touches d’humour bienvenues, un métrage anxiogène qui surprend jusqu’à son final déroutant.  Justin G. Dyck (expert en films de Noël et de comédies romantiques) se lance, pour la première fois, dans le cinéma de genre et le moins que l'on puisse dire, ce qu'on s'en souviendra.​
Trick or treat?

Allant droit au but et évitant les
flash back pompeux ou les installations classiques, « Anything for Jackson » lève son rideau de scène sur l’arrivée de Shannon (Konstantina Mantelos) au domicile de Audrey et Henry. Enceinte jusqu’aux yeux et suivie par Henry, médecin, la jeune femme n’y entre pas de son plein gré, non, elle est kidnappée par ce couple de septuagénaires et séquestrée dans une chambre insonorisée en attendant de devenir l’hôte de la réincarnation de leur petit-fils Jackson, décédé tragiquement dans un accident de voiture. Mais l'utilisation de la magie noire par ces novices et l’invocation de Surgat ne va pas se passer comme prévu car, plutôt que de transférer l’esprit de Jackson dans le bébé sur le point de naître, c’est une porte vers le purgatoire qui s’est ouverte et en sortira toute une série d’esprits malfaisants, de fantômes traumatisants et d’invités plutôt insistants.
 
Tantôt drôle, tantôt glaçant, « Anything for Jackson » revisite la thématique du satanisme de façon efficace. L’humour (et les nombreux jeux de mots autour de l’enfer) dont fait preuve ses deux personnages principaux, le stress grandissant qui s’installe sur nos petits écrans et les tournures étranges que prennent les événements parviennent à nous captiver dès les premiers instants et nous laissent groggys une fois le générique fini.
 
Les décors employés, le plan millimétré instauré par les deux grands parents désespérés, les bribes d’informations qui nous sont présentées permettent à l’intrigue, savamment pensée, de s’articuler autour d’un deuil difficile à effectuer, d’une démarche qui ne vas aboutir sur l’effet escompté et d’évoluer dans un univers où chaque recoin cache un sombre secret, un esprit ou une réminiscence du passé, une menace dont il est difficile de se débarrasser.

Présenté au BIFFF et, il y a quelques mois, au Festival de Gérardmer, le film de Justin G. Dyck est à la fois un film d’horreur bien pensé mais aussi un drame surprenant que l’on prendra plaisir à (ré)évoquer. Un métrage qui fascine par sa réalisation minutieuse, ses courts ou longs plans séquences judicieusement utilisés mais aussi par son casting irréprochable, constitué de personnages novateurs (Sheila McCarthy et Julian Richings sont d’extraordinaires ravisseurs et Josh Cruddas un impressionnant fanatique dérangeant) et qui ouvre la porte à diverses interprétations sur l’expérience à laquelle on vient de participer. 
​Et si on assistait aux premiers pas d’un nouveau réalisateur de films de genre original et de qualité ?
 
Genre : Horreur
Durée du film : 1h37
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Horror Noire: a history of black horror

4/15/2021

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Résumé du film: « Horror Noire : A History of Black Horror » est un film documentaire américain de 2019 réalisé par Xavier Burgin. Le film examine la relation entre l'histoire afro-américaine et l'évolution du genre de film d'horreur. L’accent est mis sur les rôles que les Afro-américains ont joué dans le développement du genre.

Note du film : 3 BIFFF (par François)

Avis :  « L’histoire des Noirs est une véritable histoire d’horreur ». C’est avec cette phrase lourde de sens que débute un documentaire hautement intéressant ! De la Naissance d’une Nation (1915), véritable propagande pour le KKK au miracle que représente Get Out pour la communauté noire, ce documentaire nous raconte la longue lutte pour les afro-américains d’exister à l’écran tels qu’ils sont réellement et sans exagération dans la représentation qu’on fait d’eux !
Car oui, avant d’arriver à « Get Out », les écrans ont vu déferler les « Blacula » et autres films pas toujours au sommet de la Blaxploitation, mouvement censé renverser la vapeur ! 

Avec « Horror Noire : A History of Black Horror », le réalisateur Xavier Burgin a construit son documentaire grâce à de pertinentes interventions d’acteurs et de réalisateurs comme Tony Todd (Candyman), Jordan Peele (Get Out), Ken Foree (Down of the dead) et bien d’autres ! Une bonne ambiance se dégage de leurs échanges et les rires sont souvent communicatifs ! Les extraits de films apportent aussi beaucoup de crédit à ce qui est dit. Aussi, nous découvrons des films qui ont marqué l’histoire et certains dont nous ignorions l’existence. Mais tous ont participé à faire avancer la cause d’une meilleure reconnaissance de la communauté afro-américaine.

Les clichés pleuvent souvent pour le pire comme celui du noir domestique ou le noir qui meurt en premier dans un film d’horreur ! Un autre regard est posé sur des films qui ont marqué l’histoire. Saviez-vous que derrière le King Kong de 1933, il nous est donné à voir l’exemple du noir violent qui s’en prend à une jeune femme blanche ? Cette sociologie du film d’horreur à travers le prisme de l’étude d’une communauté nous apprend qu’il a fallu attendre l’année 1968 et le classique de George Roméro- « La Nuit des Morts Vivants »- pour trouver un héros noir.

Bien sûr, de l’eau a coulé sous les ponts et même si Obama a été élu président, que « Get Out » a prouvé qu’un film essentiellement constitué de personnes de couleur pouvait affoler le box office et que le mouvement Black Lives Matter a obtenu une vraie visibilité internationale, la route reste longue.
Avec « Horror Noire : A History of Black Horror », Xavier Burgin nous éclaire sur tout un pan de l’histoire du cinéma éclairé sous le prisme de l’étude des communautés. Amusant, intéressant et très bien documenté, ce film est un indispensable pour tous les curieux sensibles à ces questions essentielles !

Genre : Documentaire
Durée du film : 1h23
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The guest room

4/13/2021

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Résumé du film : Le matin où Stella décide de se suicider, un inconnu, qui semble la connaître, frappe à sa porte. Quelques heures plus tard Sandro, l'homme qui a brisé le cœur de Stella, arrive également à la maison, une situation déjà compliquée se transforme rapidement en chaos: Giulio, l'étranger, semble bien décidé à mettre au jour tous les secrets de la maison. Mais qui est Giulio? Que cachent Stella et Sandro?
 
Note du film : 3 BIFFF (par Véronique)

Avis : On le confesse d’emblée : si nous avions jugé « The guest room » sur sa première demi-heure, on se serait terriblement trompés. Le cadre posé, les protagonistes rencontrés, on s’étonnait de voir tant d’éléments, grossièrement amenés, révéler la suite d’une intrigue faussement secrète et totalement téléphonée… ​
Stefano Lodovichi nous prendrait-il à ce point pour des amateurs pour penser une seule seconde que nous n’avions pas compris ce qui était en train de se tramer ? Et pourtant… le nœud coulant de son histoire se dénouant peu à peu, on comprend combien on avait sous-estimé ses enjeux alors qu’une paresse scénaristique nous sautait jusque là aux yeux.

« The guest room » est assurément la plus belle surprise que l’on ait déballé ces derniers temps tant le film gagne en densité, en profondeur, en intelligence dans son dernier tiers et finit par marquer ses spectateurs courageux. Car si la théorie exposée est somme toute (beaucoup trop) évidente, le tour de manivelle qui lèvera le dernier rempart à son final fait grincer nos dents et jouent sans concession avec nos émotions: brillant !

L’amour peut soulever des montagnes et changer des destins.

Désespérée et sur le point de franchir le dernier pas qui l’emmènera vers une mort certaine, Stella voit ses plans suicidaires modifiés lorsqu’un inconnu sonne à sa porte. Jurant sur ce qu’il a de plus cher qu’il a bien réservé une chambre (et un repas) dans la maison d’hôtes de Stella, l’intrusif et curieux Giulio s’invite dans la maisonnée lugubre où la vie semble s’être arrêtée. Assurant connaître le mari absent de Stella, Giulio prend très vite ses aises, évoque des sujets douloureux chez la jeune femme qui repense inlassablement à se jeter par la fenêtre. Mais lorsqu’arrive Sandro, l’époux de Stella, notre couple comprend bien vite que Giulio est non seulement un parfait inconnu mais qu’il connait bon nombre de choses de la vie de nos anciens tourtereaux…

Loin d’être un novice en la matière, Stefano Lodovichi nous envoie, dans un premier temps, de la poudre aux yeux composée de sombres mystères, d’un zeste de violence et d’une petite dose de fantastique. Les grosses ficelles scénaristiques et les répliques appuyées qui font vite valdinguer le secret de polichinelle de Giulio, sont telles que l’on serait à deux doigts de réécrire le scénario pour créer la surprise et rendre le tout un peu plus passionnant. Oui mais… C’était sans compter sur son deuxième volet, bien plus surprenant, plus intrigant et passionnant dans lequel nos trois personnages principaux sondent le fond de leur âme et de leur passé, réglant leurs comptes et affrontant une monstrueuse vérité.

Huis-clos éprouvant pour Stella, Sandro et Giulio (brillants Camilla Filippi, Guido Caprino et Edoardo Pesce), « The guest room » négocie intelligemment son tournant et parvient à nous émouvoir au terme d’une grosse heure de sentiments contradictoires, de rires nerveux, de petits stress et de twists plutôt ambitieux. Faussement naïf, « La stanza » (en version originale) mérite donc que l’on s’y intéresse jusqu’au bout, pour son atmosphère prégnante et dérangeante, sa photographie exemplaire et le développement psychologique intelligent de personnages plutôt complexes ! 
Vous ne l’aviez pas vu venir ? Nous non plus et c’est d’autant meilleur quand on se fait berner d’une telle façon.
 
Genre : Horreur/thriller
Durée du film :  1h24
Titre original : la Stanza
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Psycho Goreman

4/10/2021

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Résumé du film: 2019, dans la périphérie d’une petite ville américaine. Mimi et son frère Luke découvrent la tombe de Psycho Goreman, un seigneur de guerre extraterrestre endormi dont le seul désir est de détruire tout l’univers. Fort heureusement, ils trouvent aussi une pierre précieuse magique qui leur permet de le contrôler. Mais une ligue intergalactique de chasseurs renégats apprend la résurrection de Psycho Goreman et décide de le rejoindre sur Terre…

Note du film : 2 BIFFF (par François)

Avis : Rares sont les festivals qui peuvent se targuer de proposer des films aussi fous que celui que nous venons de découvrir ! Déjà présenté au Festival de Gérardmer (gage de qualité), « Psycho Goreman » sent bon la nostalgie des années 80 mixée avec un ancrage dans les 90’s, oui oui ! C’est que le film ratisse large et on vous explique pourquoi c’est rafraichissant dans sa première partie…
Il y a dans l’introduction de PG (Psycho Goreman pour les intimes) un hommage aux productions des années 80 où les enfants mènent l’aventure ! On pense à certains films de Spielberg, à l’incursion réussie de JJ Abrams avec son « Super 8 », ou plus récemment, au phénomène « Stranger Things ».

Ici, il faut aussi se faire à l’idée que PG trouve ses racines dans certaines références nippones qui fleurissaient jadis sur nos écrans, à l’image des Power Rangers et autres ersatz. Et comme si cela ne suffisait pas, comptez sur l’ajout d’une bonne rasade de gore et d’un humour aux deuxième et troisième degrés pour quelques scènes franchement drôles !

Cet hybride cinématographique s’ouvre donc dans le jardin d’une gamine insupportable tant son égocentrisme est pathologique et de son frère parfait dans le rôle de souffre-douleur compréhensif. Après une partie de jeu de balle aux règles éminemment complexes sortis de leur imaginaire, les deux mômes trouvent une pierre extraterrestre qui leur permet de contrôler une créature assoiffée de sang emprisonnée dans le sol de leur jardin. On vous le donne en mille, on apprend que cette créature démonique a dévasté bien des mondes et a été scellée sur terre par un conglomérat extra-terrestre afin de mettre un terme à ses agissements psychopathes.

Là où le réalisateur Steven Kostanski marque des points, c’est dans le traitement des situations et des personnages décrits. On sent que le jeune réalisateur aime le cinéma de ces années-là (en particulier les séries Z) et assume totalement un côté déjanté, violent, et pourtant très jouissif ! Bien que ce passant dans les années 90, les références verbales ou musicales, l’esthétique et ses nombreux effets gores gratuits appartiennent davantage aux années 80. Quant on vous parlait d’une création hybride… On le devine aisément, l’auteur aime profondément le genre du nanar et des films tels que Blob, Hellraiser, ou encore Evil Dead puisque son bestiaire, davantage orienté Power Rangers, est bien plus gratiné !

Alors bien sûr, l’histoire simpliste permet de se reposer les méninges en regardant avec amusement cette fillette tyrannique contrôler le monstre au moyen de la fameuse pierre. Mais mieux encore, le plaisir coupable vient de cet heureux contraste entre le monde naïf de l’enfance et celui de ce monstre froid! On rit beaucoup de ces situations complètement loufoques dans lesquels on passe d’une explosion sanguinolente corporelle à la dinette avec le monstre :c’est totalement décalé, absurde, mais c’est souvent très drôle !    D’ailleurs, tout est fait pour opérer le 180 degré avec délectation : le maquillage à l’ancienne, les costumes en latex hérités de la grande période de Bioman, des effets risibles à la pelle et ce second degré (venant surtout de personnages secondaires) qui parvient à nous amuser sincèrement.

Hélas, la jeune Nita-Josee Hanna, dont c’est le premier film, interprète tellement bien son personnage qu’elle finit par nous taper sur le système dans une dernière partie qui tourne beaucoup trop en rond et donc en longueur ! Et c’est d’autant plus dommage que le film aurait gagné à être amputé d’une bonne vingtaine de minutes pour ne pas sombrer dans la lassitude.

Au final, avec « Psycho Goreman », Steven Kostanski se fait (et nous fait) plaisir en proposant un film gore, complètement déjanté mais aussi très généreux. 
Bourré de références et de personnages secondaires truculents, le film se montre souvent fun à force d’exploser, d’empaler, de décapiter, de transformer les gens dans une frénésie esthétique old school au look (très) daté que nous apprécions forcément !
​
Genre : Comédie horrifique
Durée du film : 1h39
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Caveat

4/10/2021

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Résumé du film : Ayant désespérément besoin d'argent, Isaac accepte un emploi pour s'occuper de la nièce d’un ami, Olga, pendant quelques jours. Mais il y a un hic. Il doit porter un harnais et une chaîne en cuir qui limitent ses mouvements à certaines pièces afin de protéger l'état mental extrêmement fragile d'Olga. Une fois laissée seule avec Isaac, Olga présente un comportement erratique tandis qu'Isaac fait d'horribles découvertes dans la maison qui déclenchent un souvenir profondément enfoui et traumatisant.
 
Note du film : 4 BIFFF (par Véronique)
​

Avis : Croisement implacable entre thriller psychologique et film de maison hantée, « Caveat » est le genre de film qui parvient à installer une atmosphère ultra inquiétante sans jamais tomber dans des excès ou des confusions scénaristiques incompréhensibles. ​
Sobre, simple et parfaitement installé, le premier long métrage de Damian McCarthy est un film diablement efficace tant sa réalisation et son climax angoissant sont gérées de main de maître par ce novice en la matière. S’appuyant sur quelques codes du genre et s’installant dans une maison glauque qui fascine et inquiète à la fois, son métrage ne cesse de jouer avec les nerfs des spectateurs et les entraine dans des rebondissements savamment orchestrés et qui ne peuvent que nous scotcher à notre canapé.

Isaac aux pays des cauchemars

Derrière le pitch faussement simpliste de « Caveat » se trouve en effet une intrigue des plus intéressantes et une atmosphère angoissante digne de « L’Orphelinat » de Bayona. S’appuyant sur les suggestions et nos propres projections, Damian McCarthy parvient à nous embarquer en quelques minutes à peine dans une histoire loin d’être banale et bien plus complexe que supposé.
 
Refusant l’emploi de jumpscares si facilement utilisés dans les films de genre, « Caveat » joue à fond la carte de la psychologie, des secrets enfouis, de l’inquiétude et de la nécessité de survivre à divers traumatismes. Il y a bien sûr celui de Isaac (formidable Ben Caplan), dont la mémoire altérée semble trouver des réminiscences de souvenirs liés à la maisonnée mais aussi ceux de la jeune Olga (impeccable Leila Sykes) qui tantôt s’enferme dans un mutisme total, tantôt se transforme en une sorte de Daryl Dixon peu commode. Marqués au fer rouge par leur passé, le tandem contraint de cohabiter ensemble sur une île austère, jouant au jeu du chat et de la souris, délaissant parfois leur proie, s’amusant avec elle de plus belle lorsque l’occasion se présente. Mais c’était sans compter sur les ombres étranges qui se marquent sur les tableaux d’une intrigue que l’on avait sous-estimée : le petit lapin mécanique qui tambourine de façon inquiétante à l'approche d'un danger et les présences fantomatiques qui peuplent le sous-sol de la maison en quelques parfaits exemples.

Traumatisant ses protagonistes (et peut-être aussi les spectateurs les plus impressionnables), « Caveat » est assurément une excellente pioche de cette édition online du BIFFF. Un film d’horreur « à l’ancienne » et remplit de secrets comme on les aime.
Ses décors, sa narration exemplaire, sa mise en scène et sa photographie époustouflante de Kieran Fitzgerald, ses scènes de nuit presque anxiogènes, sa fausse simplicité et son intéressante complexité psychologique font de « Caveat » l’un de nos coups de cœur de cette année !
 
Genre : Horreur
Durée du film : 1h28
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Son

4/9/2021

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​Résumé du film :
 
Une mère, qui s'est échappée d'une secte satanique lorsqu'elle était enfant, voit son passé la rattraper. En effet, des membres de groupe infectent son fils d'une maladie dont le remède est bien plus terrifiant qu'elle ne peut l'imaginer.

Note du film : 1 BIFFF (par Véronique)

Avis : Après « Never Grow old », l’efficace western qui mettait déjà en scène Emile Hirsch mais aux côtés de notre compatriote Déborah François, Ivan Kavanagh reprend le chemin du thriller/horreur (déjà entrepris avec « The Canal » sorti en 2015) avec « Son », un film qui met l’accent sur l’amour inconditionnel que porte une mère à son enfant, aussi monstrueux soit-il.
Au nom de la Mère et du fils.

Persuadée qu’il a été la victime d’une secte démoniaque, Laura, une institutrice et jeune mère célibataire bien sous tous rapports va peu à peu perdre la raison lorsque des événements étranges se produisent au sein de sa maisonnée. Soutenue par Paul, un inspecteur de police crédule, la jeune femme va tenter le tout pour le tout de sauver son fils des griffes de cette secte et de la maladie inexpliquée qui se met à le ronger de l’intérieur.

Très conventionnel bien que quelques fois peu ragoutant, « Son » n’est pas dénué d’intérêts mais parvient difficilement à passionner les foules tant les incohérences et les raccourcis parsèment le récit du scénariste et réalisateur irlandais. A mi-chemin entre le thriller et l’horreur, le métrage manque de corps et joue davantage la carte de la psychologie que celle du récit captivant.

Andi Matichak (qui reprendra bientôt son rôle d’Allyson Nelson dans la saga « Halloween » ressortie des tiroirs en 2018) a beau être convaincante en mère paranoïaque, il manque une densité à son personnage, une identité forte pour rendre son histoire passionnante et l’exploitation de son passé avisée et judicieuse. Il en va de même pour David (formidablement interprété par Luke David Blumm) relayé au second plan trop rapidement alors que tout convergeait vers ce petit garçon étrange qui aurait mérité d’être un peu plus développé. Emile Hirsch, quant à lui, en impose dans les quelques scènes qui sont les siennes mais parvient difficilement à sauver le film de la direction décevante prise au fil de son heure trente, si ce n’est dans son final marquant.
 
Comme pour « The canal », les twists ou autres rebondissements s’annoncent anticipativement, déjouant l’effet de surprise et ôtant le potentiel d’un scénario qui, sur papier, avait de bons arguments à exploiter. 
Si on comprend que « Son » voulait essentiellement s’axer sur la relation mère-fils qui y est présentée, on regrette néanmoins que cette filiation et les enjeux émotionnels qui en découlent prennent le pas sur le côté malaisant très imprégné dans le métrage et finissent par rendre le tout un peu terne.
 
Genre : Horreur
Durée du film : 1h38 ​
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Beyond the infinite two minutes

4/9/2021

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Résumé du film : Kato, le propriétaire du Café Phalam en face de la gare Nijo de Kyoto, retourne dans son appartement au-dessus du café après avoir terminé le travail de la journée. Alors qu'il s'apprête à jouer de sa guitare, Kato lui-même apparaît soudainement sur son écran de télévision et commence à parler.
"Je suis le futur moi. Deux minutes dans le futur."

Note du film : 4 BIFFF (par Véronique)

Avis : Il y a des pépites que l’on découvre au détour d’une programmation... « Beyond the infinite two minutes » fait partie de celles-ci.  Derrière son affiche colorée, parfait reflet de ce que le film va nous proposer, Junta Yamaguchi nous offre une relecture inédite et originale de la thématique des voyages dans le temps, déjà maintes fois été exploités sur petits et grands écrans, un métrage intelligent et dont le scénario alambiqué ultra maîtrisé ne laissera personne sur le côté!
S’appuyant sur un concept plutôt simple à la base (Kato peut parler à son « lui » du futur ou conseiller son lui du passé, c’est selon), le film déroule son petit serpentin temporel et édulcoré avec une facilité déconcertante et un humour bien pensé.

Porté par la troupe de théâtre Europe Kikaku qui surjoue juste comme il faut les scènes fantasques du métrage, « Beyond the infinite two minutes » réussit l’improbable pari de surprendre les spectateurs tout au long de sa petite heure dix tourné en un long plan séquence.  Ses trouvailles originales et ses multiples rebondissements, ses différents points de vue et ses va-et-vient interminables entre passé, futur et présent explosent les codes de ce qui s’est déjà fait dans le genre et démontre définitivement qu’il est possible de faire de grands films avec dix francs six sous.

Vivre au présent
 
Nous questionnant sans cesse sur le bienfondé d’une connaissance potentielle de notre futur et de l’impact que celui-ci a indéniablement sur notre présent, « Beyond the infinite two minutes » ferait pâlir les producteurs de « Tenet » tant l’exercice de style, réalisé avec quelques bouts de ficelle et deux ou trois rallonges électriques parvient à voler la vedette au blockbuster nolannien de 200 millions de dollars !

Implantée principalement dans un café de la ville de Kyoto, cette pièce de théâtre de science-fiction est un régal pour les neurones et les zygomatiques, un plaisir cinéphile qui ne s’étiole légèrement que vers sa fin. Parfait sous bien des aspects, le film japonais de Junta Yamaguchi n’est pas seulement déjanté et scénaristiquement maîtrisé. 
Il est composé d’une modeste audace, d’une belle dose d’idées savamment soupesées et est parsemé d’un joli zeste d’humanité. Pour toutes ces raisons, on se dit que ce serait tout de même dommage de passer à côté.

Genre : Science-Fiction
Durée du film : 1h10
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The shift

4/8/2021

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Résumé du film: Une équipe d'ambulanciers prend en charge un jeune homme blessé lors d'un attentat sans se douter qu'il est un terroriste.

Note du film : 2 BIFFF (par François)

Avis : Dans « The Shift », le film de Alessandro Tonda présenté en avant-première internationale au BIFFF, c’est une tuerie brutale dans un lycée bruxellois qui est mise en avant. Et lorsque les secours arrivent pour sauver quelques survivants, ils découvrent qu’à bord de leur ambulance se trouve un des coupables de ce massacre toujours armé d’une bombe corporelle. Détonnant !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette édition virtuelle commence de manière… explosive ! ​
En effet, dès les premières minutes, Alessandro Tonda place sa caméra dans une école de Schaerbeek où deux élèves, qui se sont fait radicaliser, s’apprêtent à réaliser nombreuses victimes, Isabelle et Adamo, deux ambulanciers arrivés sur place (très convaincants Clotilde Hesme et Adamo Dionisi) prennent en charge un jeune homme grièvement blessé qui se trouve être un des deux terroristes.

Une tension constante
 
Très efficace dans sa mise en scène, « The Shift », se regarde comme on regarderait une bonne série policière. La tension, très vite présente, est due à la forme que revêt l’intrigue. En effet, une fois dans l’ambulance, c’est une sorte de semi huis-clos qui attend le spectateur qui se demandera constamment si le jeune islamiste Eden (Adam Amara) appuiera sur le bouton qui fera exploser l’ambulance et ses passagers. Cette orientation est d’autant plus intéressante que le film est également construit à la lumière des avancées de la police sur cette affaire. Ainsi, nous passons constamment de l’enquête policière à l’intérieure du véhicule d’intervention qui cherchera à fuir les différents barrages de police sans toutefois éveiller les soupçons de celle-ci ni de la centrale qui se demande pourquoi l’ambulance prend un tel tracé.

Bien sûr, l’intérêt porté par le réalisateur ne vise pas uniquement à rendre son film divertissant. Il y a également une petite réflexion sur la radicalisation et l’incompréhension de parents démunis face à un fils déboussolé, des aînés qui croyaient connaitre et qu’ils n’ont pas pu aider. Très ancré dans notre présent, « The Shift », porte un regard nuancé et humaniste sur une triste réalité, Alessandro Tonda souhaitant aussi rendre hommage à tous ces métiers de l’ombre (médecins, infirmiers, urgentistes) qui œuvrent pour notre (sur)vie.
 Et bien que le message soit parfaitement audible, les quelques mots de fin s’impriment sur l’écran telle une dédicace clôturant un beau spectacle à la fois âpre et humain : « à ceux qui combattent au front sans aucune arme ».
 
Genre : Thriller
Durée du film : 1h35
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Host

4/7/2021

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​Résumé du film
 
: Pendant le confinement, Haley et quelques amies font appel à un medium pour une séance Zoom un peu spéciale. Le résultat va rapidement les dépasser : un esprit maléfique s’invite à la réunion et ce qu’elles pensaient être une soirée sympa entre copines va se transformer en une effroyable expérience…
 
Note du film : 3 BIFFF (par Véronique)

Avis : Tourné au début du premier confinement qui a paralysé le monde entier et bon nombre de productions en cours, « Host » est probablement le meilleur film du genre qui existe sur la thématique de l’horreur à travers les réseaux sociaux. 
Si « Unfriended » de Levan Gabriatze avait ouvert le bal en 2015 en remettant au goût du jour les films tournés à l’aide de caméras embarquées (on pense indéniablement à « Rec » ou « Le project Blairwitch », références absolues en la matière), « Host » pousse le curseur un peu plus loin et réussi brillamment à tenir ses spectateurs en haleine le temps d’une réunion « Zoom ».
 
Partage d’écrans

S’appuyant sur la forme et le timing d’une vraie réunion virtuelle (et se cantonnant alors à un tout petit peu plus d’une heure de film), le film de Rob Savage sera assurément bien plus immersif s’il est visionné sur une tablette ou un écran d’ordinateur. Si on ne cesse de rappeler qu’un film se voit dans de bonnes conditions, sur grand écran et avec une très bonne installation sonore, celui-ci déroge à la règle et constitue une brillante exception. Jouant avec les perceptions de ses spectateurs, l’amusement et le stress qu’engendre une séance de spiritisme… à distance, « Host » crée le suspense de ses premières minutes d’installation à son générique de fin.
 
Réalisé avec un petit budget et les moyens du bord, le (court) métrage de Rob Savage réussit là où « The searching » et le très mauvais « Connectés » ont échoué : rendre crédible et haletant un film centré sur les écrans. Mieux, les présentations rapides de Jemma, Haley, Caroline, Teddy, Radina et Emma sont un bel exemple de sobriété et de concision, un court exercice de style qui rappelle qu’il est possible, pour les spectateurs, d’établir une relation empathique avec les personnages principaux.
Doté de quelques jolis jumpscare mais surtout d’une belle tension exponentielle, « Host » est une expérience cinématographique intéressante et marquante, une réalisation efficace d’un film intelligent prévu pour les petits écrans. A voir, lumières éteintes, bougie et ordinateur allumés !
 
Date de sortie en VOD : 20 avril 2021
Durée du film : 1h05
Genre : Horreur
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Cette année, on a vu

4/7/2021

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Retrouvez ici un petit aperçu des films vus cette année.

Si notre avis est déjà rédigé, il vous suffit de cliquer sur son affiche et de découvrir ce que nous en avons pensé. Autrement, un peu de patience, celui-ci ne devrait plus tarder ;-)

Pour rappel, tous les films du BIFFF sont disponibles du 6 au 18 avril 2021, à l'exception de "Riders of Justice" (qui ne sera visible que le soir de la clôture et "Seobok" qui le sera du 
 15 au 18 avril.
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