Manon, c’est une adolescente comme les élèves que l’on rencontre à l’école. Sauf qu’elle est plus délicate, on la sent plus difficile que les autres, impénétrable et borderline. Très vite la violence éclate. Pourquoi ? Hélas le scénariste ne le dira pas et j’ai cherché la réponse à la question durant les deux saisons Qui est Manon ? On la rencontre pour la première fois dans la cuisine en compagnie de ses frères et de sa mère. Elle mange sans couverts, avec les mains, ses raviolis et la sauce tomate dégoulinant. Sa mère hurle : elle ne sait plus quoi faire de Manon. Cette dernière se lève brusquement, saisit un couteau et tente de poignarder sa mère… Voilà pour l’entrée en matière Manon est envoyée en centre éducatif fermé mais rien ne s’arrange. Au contraire, la jeune fille devient incontrôlable tant en paroles qu’en gestes. Jusqu’au moment où un éducateur et une professeure de français sauront trouver le chemin jusqu'au cœur de la jeune fille et feront avec elle des projets d’avenir. La saison 2, elle, s’ouvre sur la jeune fille, âgée de 20 ans maintenant. Manon a appris à dompter sa colère, elle se cherche encore côté cœur et professionnellement ce n’est pas facile de trouver sa place dans un monde d’hommes. Fragile et forte à la fois elle dénoncera l’injustice, déconstruira les relations familiales toxiques pour mieux se retrouver elle-même, seule mais apaisée, enfin. Manon est bouleversante. Même quand elle va trop loin, on hésite comme avec tous les ados entre une paire de claques et un câlin. Même si le scénario pèche par quelques invraisemblances, je ne m’y suis pas arrêtée, trop occupée à vouloir tendre la main à Manon, à chercher les raisons de l’amour étouffant de la mère ou à soutenir la prof de français qui croit si fort au pouvoir de la mythologie « Manon » est à voir, de toute urgence car c’est une porte ouverte sur le monde parfois violent et noir des adolescents de notre quotidien . Créateur : Jean-Xavier Lestrade Comédiens principaux: Alba Gaïa Bellugi (Manon Vidal), Marina Foïs (Monique), Naidra Ayadi (Zohra), Yannick Choirat (Lucas Rivière), Alix Poisson (Madame Barthélémy) , François Loriquet (Monsieur Gauvert) Nombre de saisons : 2 Nombre d’épisodes : 6 épisodes de 52 minutes Date de la première diffusion : 10 avril 2014 Disponibilité : Netflix/ DVD
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« Meurtre au pied du volcan » est une fiction islandaise en quatre épisodes dont le premier s’ouvre sur le meurtre maquillé en suicide d’un banquier véreux dans une maison isolée. Un inspecteur de Reykjavik , Helgi Runarson, est dépêché sur place. Il aura comme adjointe la jeune recrue Greta qui compense son inexpérience par une parfaite connaissance des lieux et habitants de la péninsule de Snaefellsnes. Qui a assassiné le banquier Björn ? Quel est le mobile du crime ? Tous sont coupables potentiels et Helgi et Greta auront fort à faire pour démêler les mobiles et alibis potentiels des uns et des autres, d’autant que la disparition d’une fillette et de son papa viendra corser l’enquête. « Meurtre au pied du volcan » ne déroge pas à la ligne de conduite propre aux polars scandinaves. Mais force est de constater que ca marche ! Des paysages à couper le souffle, une lumière gris- bleu propre au grand froid du nord, d’immenses villas luxueuses et esseulées donnent envie de partir de partir explorer ces paysages volcaniques lunaires à la recherche de la fillette et de faire mentir l’adage « la lave ne rend jamais rien » Une enquête criminelle à l’instar de l’intrigue de « Bron », peut être sans véritable rebondissement mais dans laquelle on se laisse porter durant 4 fois une heure. Tout comme dans les romans de Camilla Lackberg , ce sont les failles politiques, sociales et économiques des pays nordiques que le scénariste veut exorciser. L’Islande, pays autrefois prospère, a vu son économie s’effondrer lors de la crise des subprimes de 2008. Depuis lors la faillite a été surmontée mais au prix de mesures économiques drastiques qui se font toujours sentir aujourd’hui : les islandais ont vu leurs rêves de luxe et d’expansion économique rabotés C’est ce point que le créateur Sveinbjörn I. Baldvinsson prend comme départ de la série avant de nous emmener dans quatre épisodes, de facture nordique très classique, à servir glacés… mais que je vous recommande chaudement ! Créateur : Sveinbjörn I. Baldvinsson Comédiens principaux: Björn Hlynur Haraldsson (Helgi Runarsson), Heida Reed (Gréta), Arnoddur Magnus Danks (Össi), Joi Johannsson (Gisli) Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 4 épisodes de 45 minutes Date de la première diffusion : 27 septembre 2014 Disponibilité : Netflix Dans la saison 2 de « Marseille », l’intrigue reprend où nous l’avions quittée en fin de saison 1 . Robert Taro (Gérard Depardieu) maire de la ville de Marseille est embarqué en ambulance après avoir fait un accident cardiaque du à une multitude d’excès de surmenage, de nourriture et de drogue. Lucas Barres (Benoit Magimel) son dauphin, devenu son ennemi politique mais dont on apprend qu’il est en réalité son fils illégitime (ouch l’intrigue il faudra suivre …) reprend le flambeau et devient le nouveau maire de Marseille. A côté de ces deux figures, de nouveaux personnages font leur apparition et notamment une élue d’extrême droite, Jeanne Coste (Natacha Régnier), qui va bouleverser l’échiquier politique. Marseille est la vraie héroïne de cette série, lumineuse sous le soleil toujours présent et le bleu de la mer. Oui cela peut paraître cliché mais un cliché bien meilleur que ceux que les scénaristes nous infligent tout au long de cette saison 2. Echaudée par les mauvaises critiques de la saison 1, la production a tenté d’étoffer le scénario de cette suite mais ne réussit qu’à nous perdre dans des rebondissements sans réel intérêt tellement ils sont téléguidés. Quel dommage ! Tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour faire de « Marseille » un succès. Une intrigue de départ alléchante : la montée en politique d’un homme du peuple, des combines politico-politiciennes comme dans « Baron Noir » ainsi qu’un casting de choix : Magimel, Regnier et bien évidemment Depardieu… Et pourtant à trop vouloir en faire, la sauce ne prend pas. On nous sert à la grosse louche des rasades de football, terrorisme, d’extrême droite et des sans papiers sans vrai fil conducteur. Quant au casting, bien évidemment que, face au mastodonte Depardieu qui lui peut tout jouer, Benoît Magimel ne fait pas le poids et se tourne en ridicule (heureusement au cours cette nouvelle saison, il perd l’accent « peuchère »!) . Il a pourtant été fort aidé par un Depardieu qui a de jouer toute en retenue, peine perdue Magimel n’est pas crédible en jeune loup politique Ce sont les dames qui tirent le mieux leur épingle du jeu : Natacha Regnier (Jeanne Coste), jeune élue d’extrême droite joue juste sans en faire des tonnes, Géraldine Pailhas ( Rachel épouse de Taro) tout en retenue trouve sa place face à un Depardieu truculent et impérial comme à son habitude. Mais voilà, la French touch n’a pas opéré de miracle : ose trouve devant une série française accommodée à la sauce américaine qui pèche par un défaut d’écriture et de développement cohérent et ça ne marche pas. Depardieu, boulimique de tournage, s’en relèvera et je le retrouverai avec plaisir dans d’autres productions mais pour ma part, inutile d’envisager une saison 3 … Créateur : Dan Franck Comédiens principaux: Gérard Depardieu (Robert Taro), Benoit Magimel (Lucas Barres), Géraldine Pailhas (Rachel Taro), Natacha Régnier (Jeanne Coste) , Stéphane Caillard (Julia Taro) Nombre de saison : 2 Nombre d’épisodes : 16 épisodes de 52 minutes Date de la première diffusion : 5 mai 2016 Disponibilité : Netflix Jersey city est une ville américaine du New Jersey située juste en face de New York. C’est aussi une banlieue qui a vu naître en 1949 le Boss Bruce Springsteen et qui est aussi le nouveau lieu d’affectation du policier Peter Jablonsky ou encore un théâtre d’affrontements et de tensions réguliers entre les noirs confrontés au chômage et à la misère sociale et économique et les policiers. Là où, quoiqu’en pensent ces derniers, « black lives matter »(les vies noires ont de l’importance) survivent. Sept secondes suffiront à faire basculer la vie du policier Jablonsky à tout jamais. Alors qu’il traverse le parc enneigé qui longe l’Hudson, le sergent est prévenu par téléphone que son épouse enceinte est à l’hôpital. Préoccupé, il ne voit pas l’adolescent noir sur son vélo et le percute violemment. En dessous du pare choc, pas de corps, uniquement un vélo. Perdu, stressé, Jablonsky prend la mauvaise décision : il appelle son supérieur Di Angelo. Et les catastrophes vont s’enchaîner puisque Di Angelo va tout mettre en œuvre pour étouffer l’affaire… Comme on l’a deviné, la série va jouer sur les tensions raciales et la toute puissance de la police face aux Afro- Américains. Pourtant on aurait tort de réduire cette série à un énième remake de « La case de l’oncle Tom ». Beaucoup d’autres problèmes de la société américaine sont mis en exergue dont le deuil, l’alcoolisme, les problèmes de drogue, l’identité sexuelle entre autres. Les parents de Brenton éprouvent beaucoup de difficultés à faire leur deuil : le père se refugie dans la religion et n’aide pas son épouse qui met tout en œuvre pour retrouver l’assassin de son fils et faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé. La maman, Latrice, sera aidée dans sa quête de vérité par deux « éclopés » de la vie : un inspecteur aux méthodes peu orthodoxes et une procureur alcoolique mais tenace. Ces trois là n’auront de cesse que de faire la lumière sur cette affaire, constituant un front uni au fur et à mesure des épisodes. L’équipe policière qui a fait union autour de Jablonski se lézarde sous les coups de boutoir de la procureure, de la maman et de l’inspecteur et révèle au grand jour les magouilles de Di Angelo secondé bon gré mal gré par ses hommes. « Seven seconds » n’est pas qu’une énième histoire de tension raciale car tour à tour, on est placés du côté des victimes ou du côté des coupables. Il est difficile de ne pas plaindre Jablonski et je n’ai pu m’empêcher d’éprouver de la pitié pour Di Angelo qui essaye de faire corps autour de lui, de gagner le respect et l’affection de ses hommes, tentant de former une grande famille avec ces derniers Je n’ai pas pu m’empêcher non plus d’en vouloir au père de Brenton, si confit dans sa religiosité qu’il en arrive à renier son fils mort parce que ce dernier n’était pas comme il le souhaitait. Alors oui, on connait la fin mais personnages et événements sont tellement vrais qu’on oublie que c’est une fiction : on pleure avec Latrice on plaide avec KJ , on mettrait volontiers une claque a Jablonski pour être aussi ballot. Oui « black lives matter » mais pas que … On regarde et c’est du tout bon ! Créateur : Veena Sud Comédiens principaux: Clare-Hope Ashitey (K.J Harper), Beau Knapp (Peter Jablonski), Michael Mosley (Joe « Fish » Rinaldi), David Lyons (Mike DiAngelo) , Russell Hornsby (Isaiah Butler) Nombre de saison : 1 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de 54 à 80 minutes Date de la première diffusion : 23 février 2018 Disponibilité : Netflix Pas fan de foot « Virage Nord » n’avait au départ rien pour m’attirer mais le trailer m’a décidée : ville du nord, mer, enquête policière ont pour moi un irrésistible attrait (mon domaine de prédilection étant le thriller tant en lecture qu’en séries) Le pitch : c’est le match de football de la dernière chance avant la relégation pour une petite ville du nord où tout le monde se connaît : riches bourgeois entrepreneurs, ouvriers et jeunes de la ville ou issus de l’immigration se fédèrent autour de l’équipe de football. Lors de la rencontre décisive, un supporter, frère d'un des joueurs, est poignardé dans les tribunes. Mathilde, fille de l’entraîneur est aussitôt soupçonnée. L’enquête verra le retour au pays d’Alexandra, sœur de Mathilde et jeune inspectrice dans la région qu'elle a fuie quelques années auparavant. Alexandra, qui a l’avantage de connaître la ville et les habitants, devra démêler l’écheveau des petites et grandes rancœurs, des tractations politiques et économiques, des mœurs pas toujours reluisantes de ce microcosme. Au fil de l’enquête, elle en apprendra aussi beaucoup sur elle-même. La série n’est pas sans rappeler les polars provinciaux de Claude Chabrol qui révèlent au grand jour les petites et grandes magouilles des notables locaux. On s’en délecte … Créateurs : Virginie Sauveur, Raphaelle Roudaut, Clara Bourreau Comédiens principaux: Judith Davis (Alex Perrucci), Nicolas Cazalé (Nicolas Couturier), Nina Meurisse (Jessica), Christophe Kourotchkine (Franck Perrucci) , Olivia Ross (Mathilde Perrucci) Nombre de saison : 1 Nombre d’épisodes : 3 épisodes de 52 minutes Date de la première diffusion : 12 février 2015 Disponibilité : Netflix Une production anglaise qui met en avant l’Ecosse et les Highlands c’est souvent gage de qualité. « One of us » ne dément pas l’adage. Adam a épousé Grace, son amour de jeunesse. De retour de lune de miel, le nouveau couple est sauvagement assassiné. Les familles Eliott et Douglas qui vivent en voisins dans deux fermes isolées du village de Braeston sont dévastées. Pourtant ils n’auront pas le temps de s’appesantir sur leur chagrin parce que les choses vont prendre une tournure encore plus sombre avec l’arrivée d’un bien étrange visiteur … Les deux familles n’auront de cesse que d’essayer d’obtenir des réponses à leur quête. La série ne se focalise pourtant pas sur le double meurtre mais sur les relations et les non dits de ces deux familles : de vieux squelettes vont ressurgir à la surface, loyauté, moralité et honnêteté de tous les protagonistes seront mis à rude épreuve . Aucun sujet sensible ne sera épargné : l’euthanasie, la drogue, l’adultère et même l’inceste y sont abordés avec intelligence et sensibilité. Une série à voir, pelotonné dans un plaid bien chaud pour ces dernières soirées froides tant sur écran la pluie écossaise vous transperce les os. Créateurs : Harry and Jack Williams Comédiens principaux: Juliet Stevenson (Louise Elliot), Joanna Vanderham (Claire Elliot), Laura Fraser (Juiet Wallace), Joe Dempsie (Rob Elliot) Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 4 épisodes de 60 minutes Date de la première diffusion : 23 août 2016 Disponibilité : Netflix La casa de papel, c’est la Maison Royale de la Monnaie d’Espagne, qu’un génie, « le professeur », prend pour cible de cambriolage, mais pas un vol banal ou ordinaire… il veut le casse du siècle et pour cela, il y mettra les moyens ! A commencer par son équipe : il va rassembler 8 personnages qui ne se connaissent pas et qui s’appelleront d’ailleurs par un nom de ville : Moscou, Rio, Helsinki… Ensemble, ils vont devoir travailler en fonction de leur spécificité (hacker, faux monnayeur, truands de l’est…) Le professeur, cerveau de l’opération, mettra 5 mois à les entraîner, physiquement et mentalement, anticipant tous les coups et avatars qu’ils pourraient rencontrer sur leur chemin… Le braquage parfait en quelque sorte. Il n’oubliera qu’un seul élément : l’amour peut changer le cours des événements et l’inspecteur Raquel Murillo saura le lui rappeler à la fin de la saison 1 . « Casa de Papel » est originale de par son intrigue : on s’attend à un braquage classique, que du contraire : on peut dire sans trop dévoiler l’intrigue, que les planches a billets ne vont pas chômer. La scène où Nairobi (brillante Alba Flores) danse et encourage de la voix la production de billets est géniale ! Tout se passe à l'intérieur de la Casal de Papel où 67 otages et 8 cambrioleurs vont devoir apprendre à vivre ensemble. On s’attend à des scènes violentes : elles sont absentes et on ne sait plus vraiment qui sont les gentils et qui sont les méchants, d’autant plus que pour tromper la police, tout le monde porte la même combinaison rouge et un masque à l’effigie de Salvador Dali. Un thriller millimétré où les rebondissements et joutes police/cambrioleurs s’enchaînent sans temps morts au cours des premiers épisodes à tel point que l’on devient addict dès le début. Dommage que les derniers épisodes deviennent un peu fades et ne fassent que « remplissage » . On aurait gagné à développer un peu plus certains aspects secondaires : qui est le mari de l’inspecteur Murillo ? Quelles sont les véritables motivations du Professeur ? Ces réponses se trouvent peut-être dans la saison 2... La saison 2 Pour cette nouvelle série d’épisodes, on retrouve l’histoire exactement là où se clôturait la saison 1. La police a découvert la maison où le professeur a préparé pendant des mois le casse du siècle et où ses recrues se sont entraînées. Evidemment la découverte de la planque de Tolède avait été aussi prévue par le professeur. Dans la maison de la monnaie, la colère gronde et une mutinerie menace : le professeur ne donne plus de nouvelles, il va falloir prendre des décisions. L’occasion est belle pour Tokyo de prendre le contrôle des opérations tandis que Berlin veut rester fidèle aux ordres du professeur Que penser de cette saison 2 ? Si la saison 1 bénéficiait de l’attrait de la nouveauté et d’une intrigue bien construite et addictive, la saison 2 peine à se renouveler et on en connaît déjà l’issue. Il est difficile de trouver le juste équilibre entre l’intrigue, les rebondissements et les histoires personnelles des protagonistes Quoique ces dernières auraient gagné à être développées, à l’instar d’ « Orange is the new black » qui y offrait un second souffle. On a vite compris que le professeur est un super héros invincible et que la relation qu’il entretient avec Raquel est maladroite, rocambolesque et surtout invraisemblable… Enfin le final est long, très long à mi chemin entre tirs interminables et un happy end romantique façon Bollywood.Trop de facilités scénaristiques rendent cette saison ennuyeuse. Après avoir renoncé à la conception d’une saison 3, les scénaristes sont revenus sur leur décision, au vu du succès, peut on supposer ? Y aura-t-il un « après casse » de la maison de la monnaie ? Si on prend le temps de bien réfléchir à un scénario intéressant et de maîtriser le développement pour éviter twists fâcheux et rebondissements invraisemblables, pourquoi pas ? D’autant que les acteurs sont très bons. Je retrouverai avec plaisir Nairobi et Tokyo, les deux demoiselles qui n’ont pas froid aux yeux et qui sait peut être le professeur a-t-il d’autres plans en réserve, plus mûrement réfléchis ? Créateurs : Alex Pina Comédiens principaux: Ursula Corbero (Tokyo), Itziar Ituño (Raquel Murillo), Alvaro Morte (Le Professeur), Pacos Tous (Moscou) Nombre de saisons : 2 Nombre d’épisodes : 15 épisodes de 50 à 70 minutes Date de la première diffusion : 2 mai 2017 Disponibilité : Netflix Deux saisons de 5 épisodes pour raconter l’histoire banale d’un adultère sauf que la trame prend ici des allures de thriller et que l’on est suspendu aux rebondissements qui mèneront Gemma et Simon aux portes de l’enfer … Une série psychologiquement violente ! Gemma Foster, médecin apprécié et entièrement dévoué à ses patients mène une vie confortable avec son mari Simon et son fils Tom dans une petite ville anglaise Comme le fil d’Ariane c’est un cheveu sur une écharpe qui conduira Gemma à douter de son mari et elle va dérouler le fil de toutes les petites et grosses trahisons de Simon. On plaint Gemma, son humiliation est celles de toutes les femmes trompées. Elle perd pied au quotidien et on s’enfonce avec elle jusqu’à la scène finale de la saison 1. La deuxième saison s’ouvre deux ans plus tard sur le remariage de Simon avec sa jeune amie et leur retour dans la petite ville de Parsminster. Retour vécu par Gemma comme une humiliation de plus et qui la pousse à se venger. Qu’est ce qui fait l’intérêt de « Dr Foster » dont l’intrigue n’a rien d’innovant ? C’est la façon dont la série concentre la colère, la tension psychologique, la sensualité, l’amour parental et bien d’autres émotions encore. Comme dans les montagnes russes, le scénariste nous fait passer d’un sentiment à l’autre à une vitesse vertigineuse. On doute de tout, on plaint Gemma pour la minute suivante la penser psychopathe – On pleure avec Simon, on déplore sa lâcheté mais que cache son petit sourire en coin? La vraie victime, Tom leur fils, finira par fuir ce couple infernal qui lui sert de parents « À Parminster, il ne peut rester qu’un Foster», prédisait Mike Bartlett, le créateur de la série lors de son avant-première à Londres … Un titre banal, une intrigue banale et un scénario explosif. A voir ! Créateur : Mike Barlett Comédiens principaux: Suranne Jones (Gemma Foster), Bertie Carvel (Simon Foster), Tom Taylor (Tom Foster), Jodie Corner (Kate Parks) Nombre de saisons : 2 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de 60 minutes Date de la première diffusion : 9 janvier 2015 Disponibilité : Netflix /DVD C’est poussée par les commentaires enthousiastes de mon fils que je me suis lancée dans l’épisode 1 de la série « Sherlock » et que je n’en n’ai jamais vu la fin puisque je me suis tout bonnement endormie ! Il faut dire que le trailer ne m’avait pas mise en appétit et que Conan Doyle n’est pas mon auteur préféré. Mais forte de l’agréable surprise après avoir dépassé mes a-priori lors de la vision de « The Punisher », je me suis dit « pourquoi pas ? » surtout que le cadre de la série « Sherlock » est Londres, ma ville préférée. Sherlock Holmes transposé au siècle actuel pouvait promettre de beaux moments palpitants de par les intrigues et le personnage, ses addictions et ses déductions logiques. Hélas, il n’en a rien été, Sherlock qui roule des yeux, surjoue et débite ses monologues déductifs en rafale n’ont réussi à provoquer qu’un agacement profond – Cumberbatch joue pour le théâtre. Watson est plus posé mais il ne sert que de faire valoir à Sherlock. Quant à l’intrigue, elle est au service de Sherlock et non l’inverse Donc non, Sherlock et ses dons de déduction n’ont eu aucun pouvoir de séduction …. Conclusion élémentaire mon cher : Morphée 1- Sherlock 0. Créateurs : Mark Gatiss et Steven Moffat Comédiens principaux: Benedict Cumberbatch (Sherlock Holmes), Martin Freeman (Dr John Watson), Una Stubbs (Mme Hudson), Rupert Graves (lieutenant Lestrade) Nombre de saisons : 4 Nombre d’épisodes : 13 épisodes de 90 minutes Date de la première diffusion : 25 juillet 2010 - 15 janvier 2017 Disponibilité : Netflix Dans une vallée enneigée des Pyrénées, le pur-sang de prix d’Eric Lombart est retrouvé décapité, suspendu dans le vide au sommet d’un téléphérique. Le SRPJ de Toulouse dépêche le capitaine Martin Servaz sur l’enquête. Il sera épaulé par Irène Ziegler, jeune policière locale à qui est confiée la direction de l’enquête. Enquête qui va se révéler complexe, tant les gens du village sont intimement mêlés par des événements tragiques du passé. Servaz est d’autant plus réticent à s’occuper de cette enquête, qu’il y a quelques années, il a fait enfermer son ami Julian Hirtman ancien procureur, dans un centre psychiatrique de haute sécurité de la vallée pour des meurtres en série. Disons le d’emblée, je ne serai pas tout à fait objective parce que j’ai adoré l’opus de Minier qui a donné naissance à cette série et j’ai souvent été déçue de l’adaptation au cinéma de romans que j’avais appréciés. Comme déjà reproché à l’adaptation des « Rivières Pourpres » de Grangé, si l’on n’a pas lu le thriller, on se retrouve complètement perdu dans la multitude des personnages et leurs relations interpersonnelles. C’est encore le cas dans « Glacé », on condense en 6 x 40 minutes 736 pages et il est difficile de rendre à l’écran l’éventail des sentiments et relations que l’auteur nuance en plusieurs pages Ceci étant, les atouts de cette série sont des paysages à couper le souffle pour qui aime la neige, un Charles Berling en flic désabusé revenu de tout qui excelle dans son rôle, une lumineuse capitaine de gendarmerie Ziegler dans un rôle juste campée par Julia Platon. Seul le serial killer Hirtman me semble peu convaincant mais en la matière, la référence absolue est Anthony Hopkins que personne n’égalera jamais… En conclusion je dirais que « Glacé » rassemble tous les ingrédients du thriller nordique : paysages glacés, froid mordant, personnages tourmentés et l’atmosphère pesante des petits villages isolés où tous se connaissent et cultivent haines et rancœurs diverses Avis aux amateurs, moi j’aime ! Créateurs : Gérard Carré, Pascal Chaumell et Caroline Van Ruymbeke Comédiens principaux: Charles Berling (Capitaine Martin Servaz), Julie Piaton (Capitaine Irène Ziegler), Nina Meurisse (Diane Berg), Lubna Azabal (Elisabeth Ferney) Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 6 épisodes de 40 minutes Date de la première diffusion : 10 janvier 2017 Disponibilité : Netflix Cette année 2017 a été l'occasion de (re)découvrir de nombreuses séries en tous genres grâce à la plateforme Netflix. Sérievore, Fany vous propose son top 5 des séries à ne pas manquer ! 1) The Crown Comment associer corgis, empire et stricte étiquette ? En regardant « The Crown », la série biopic la plus esthétiquement réussie de cette année. Elisabeth II, frêle jeune femme se voit appelée a diriger l’empire britannique .Churchill l’y aidera au cours de la saison 1. La saison 2 laisse place à une Elisabeth plus affirmée et on s’y attache tant elle met du cœur et de l’énergie à concilier son rôle d’épouse et mère et son rôle de reine On regarde « The Crown » parce qu’on aime s’immiscer dans la vie des rois et reines, parce que les dialogues, la photographie, la mise en scène sont irréprochables et que Claire Foy réussit le tour de force d’interpréter une Elisabeth dont on ose espérer qu’elle soit aussi humaine que l’actrice. 2) Narcos
« Narcos », c’est l’ascension, la fortune et la chute du légendaire Pablo Escobar. C’est rythmé, soutenu et le sang coule facilement. Wagner Moura, acteur brésilien campe un Escobar qu’on n’arrive pas à détester, à mi-chemin entre escroc et Robin des Bois moderne. Une plongée en Colombie qui m’a plu, accompagnée de la musique envoutante de Rodrigo Amarante entre autres : le générique, Tuyo, est juste magique. 3) Jeu de dames « Les Dames » est une série policière adaptée de romans de l’écrivain Alexis Lecaye. Une série qui n’est pas nouvelle mais qu’on regarde pour le jeu de Thierry Godard! Thierry Godard est le commissaire Martin, flic bourru, talentueux dans son métier mais si maladroit dans sa vie privée. Chaque épisode aborde les déviances de notre société : violence conjugale, meurtres de masse, sectes ainsi que le délicat sujet de la pédophilie où le scénariste a eu l’intelligence de demander à Mariane Basler de jouer un rôle fort. Comme le dit sa coéquipière, tout le monde aime Martin, surtout les femmes de sa vie et même celles qui l’aident au fur et à mesure de ses enquêtes, seul lui ne s’aime pas … Une bonne série policière française à voir ou à revoir. 2) Unabomber – Manhunt La dernière série de l’année basée sur une histoire vraie et terminée hier me plaît particulièrement : on y aborde le domaine de la linguistique. Qui est Unabomber ? Un terroriste qui envoyait des colis piégés dans les universités et les aéroports mais aussi un enfant fragile, manipulé, brisé et qui deviendra un sociopathe idéaliste à l’âge adulte « Unabomber », c’est le profilage minutieux qui mènera à l’arrestation de Kaczinski, profilage réalisé à travers l’étude comparée des écrits qu’il sème sur son passage. Haletante, c’est une enquête au cordeau comme je les aime, sans temps mort. 3) The Punisher Frank Castle est un homme brisé, prêt à tout pour venger sa famille. Ex-militaire dont les chefs ont abusé de la loyauté envers son pays, il va tenter de mettre à jour une sale histoire impliquant des dignitaires importants du gouvernement. Ultra violent, un scénario américain convenu mais une découverte pour moi cette plongée dans l’univers de Marvel. Rendons justice –sic – au Punisher, je me surprends à attendre la saison 2 avec impatience. Le mot de la fin "A tous je souhaite que l’année 2018 soit une série de rebondissements et de moments heureux, je vous souhaite une multitude d’épisodes de découvertes et une succession de 60 à 90 minutes de bonheur." ► Les avis complets des séries vues par Fany cette année sont à découvrir sur notre page « Les séries de Fany ». Suburra est un vaste quartier de la Rome Antique, berceau d’enfance de Jules César Comme ce quartier était fréquenté par des gens peu recommandables, le terme est devenu synonyme de lieu mal famé, immoral, où se trouve la lie de la société romaine. Et c’est précisément ce dont il s’agit dans cette série italienne assez violente il faut le dire. "Suburra" concentre son intrigue sur l’obtention des terres d’Ostie appartenant au Vatican et objet de convoitise de la Mafia, de différents élus et d’entrepreneurs véreux. Trois jeunes criminels s’unissent et tentent de tirer parti de ces tractations : Auréliano, fils d’un trafiquant local, Spadino jeune homosexuel contrarié issu d’une puissante famille tsigane et Gabriele fils de policier et amant d’une conseillère en gestion de biens influente au Vatican. La série se laisse regarder mais sans plus: l’intrigue n’étant pas bien neuve et les acteurs y présentant un jeu nerveux, agaçant au fil des épisodes. Quel dommage aussi de ne pas nous avoir fait profiter de quelques scènes d’extérieur qui auraient pu faire la part belle à la ville éternelle et casser ainsi le rythme télécommandé de l’intrigue. Peut être faut il laisser aux acteurs et scénaristes le temps de mûrir avant d’engager une deuxième saison ? Pour ma part veni, vidi mais non convaincue … Créateur : Michele Placido , Andrea Molaioli et Giuseppe Capotondi Comédiens principaux: Alessandro Borghi (Aureliano Adami), Giacomo Ferrara (Alberto Anacletiques), Eduardo Valdarini (Gabriele Marchili), Claudia Gerini (Sara Monaschi), Filippo Nigro (Amedeo Cinaglia), Francesco Acquaroli (Samouraï). Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de 48 à 60 minutes Date de la première diffusion : 6 octobre 2017 Disponibilité : Netflix "Mindhunter" (que l'on peut traduire par "chasseurs d’âmes") nous relate les tout débuts du profilage lorsque le FBI dépêche deux agents à la rencontre de tueurs en série emprisonnés à la fin des années 70. Holden Ford et son partenaire Bill Tench issu de la vieille école, vont voyager à travers les Usa à la rencontre de serial killers célèbres qui accepteront de leur parler avec comme objectif le développement de nouvelles techniques de profilage et une nouvelle approche de la criminologie. La confrontation Ed Kemper – Holden Ford est bluffante (la preuve en images ici) et Fincher s’attache à nous montrer que la frontière entre raison et folie semble bien mince. Sur fond de road trip, la série laisse entrer de nouveaux personnages et de nouvelles intrigues à chaque épisode, les deux agents étant largement sollicités pour résoudre des affaires difficiles lors de leurs haltes dans les différents états. Disons le d’emblée je suis bon public lorsqu’il s’agit de thrillers psychologiques et de tueurs en série. La grande qualité de la série à mes yeux, outre le sujet , est aussi de nous offrir une tranche de vie des années 70 : chevrolet camaro, ford thunderbird tape recorder sony et population américaine de petites gens repliés sur eux-mêmes et sur leurs vices cachés. On pourrait reprocher à la série une certaine lenteur, je l’ai appréciée, elle permet une introspection de nos peurs face à la violence et à la démence Où la famille et la société ont-elles péché pour que ces hommes en arrivent à commettre de telles atrocités ? Ce qu’il y a de plus effrayant, c’est de voir à quel point nous pouvons parfois ressembler à Ed Kemper, géant de 2.10m et 160 kgs , qui n’a cherché que l’affection de sa mère sans jamais la trouver. Bien loin d’autres séries policières américaines, "Mindhunter" vaut son pesant d’or pour la manière originale dont le sujet est traité. Je le recommande vivement ! Créateur : Joe Penhall Comédiens principaux: Jonathan Groff (Agent Holden Ford), Holt McCallany (Agent Bill Tench), Anna Torv (Wendy Carr), Hannah Gross (Debbie), Cameron Britton (Edmund Kemper), Sonny Valicenti (Dennis Rader). Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de 30 à 60 minutes Date de la première diffusion : 13 octobre 2017 Disponibilité : Netflix Vous qui avez vu - ou pas - Jamie Dornan dans « Cinquante nuances de grey » le retrouverez dans « The fall » tout en nuances également mais beaucoup plus noires « The fall » relate l’enquête et la traque de la police irlandaise et plus particulièrement du superintendant pour mettre la main sur un serial killer. Dès le début on connaît l’identité de ce dernier, peu épanoui dans sa vie conjugale mais respectable père de famille et psychologue de métier. Paul Spector s'en prend à des jeunes femmes, toutes brunes, jolies, indépendantes financièrement et ayant mené de belles carrières. Il les surveille, s’introduit chez elles et les assassine après les avoir torturées… Rien de bien nouveau si ce n’est l’angle particulier avec lequel la série aborde l’intrigue : un va-et-vient narratif des meurtres et de l’enquête, sorte de portrait croisé entre la détective (Gillian Anderson) et le meurtrier (Jamie Dornan). Créateur : Allan Cubitt Comédiens principaux: Gillian Anderson (Stella Gibson), Jamie Dornan (Paul Spector), Colin Morgan (Tom Anderson), Laura Donnelly (Sarah Kay) Nombre de saisons : 3 Nombre d’épisodes : 17 épisodes d’environ 55 minutes Date de la première diffusion : 12 mai 2013 Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Apres avoir fait le tour des séries en langue française ou anglaise sur Netflix, je me suis penchée sur d’autres d’audience un peu plus confidentielle. Et je suis tombée sur « Mar de Plastico » une série ibérique dont l’intrigue n’a rien à envier au meilleur des polars du nord (mes préférés !) Plantons le décor : un petit village fictif Campoamargo, quelque part entre Almería et Madrid. ‘Mar de Plastico’ c’est ‘la mer de plastique’ parce qu’à Campoamargo on pratique une culture intensive et que le village est submergé par la quantité de serres agricoles appartenant au millionnaire Juan Rueda. Ce dernier emploie une main d’œuvre importante, issue de l’immigration bien souvent illégale. D’une grande diversité culturelle, la population est composée d’immigrés africains, de millionnaires russes au passé suspect et de gitans. Cette mixité surprenante est souvent source de conflits interraciaux, notamment avec la jeunesse délinquante difficile à contrôler. Voilà pour le décor. Et un soir Aihnoa, une jeune fille apparemment sans histoire disparait près des serres. Le lendemain on découvre des litres de sang dans un réservoir à eau mais aucune trace de la disparue… Parallèlement on fait la connaissance d’Hector, policier muté à Campoamargo et dont on comprend qu’il a un sombre passé en Afghanistan. Ce dernier commence l’investigation la plus difficile et la plus dangereuse de sa carrière, d’autant qu’intérêts publics et privés sont intrinsèquement mêles. Qui a tué Ainhoa? Quelles sont les motivations de l’assassin? Est-ce un serial killer? De nombreux habitants sont suspects, mais il n’y a qu’un seul coupable… Que faut-il en penser ? Le pire et le meilleur … Le meilleur parce que l’intrigue est top et tient en haleine deux saisons complètes soit 26 épisodes de plus d’une heure chacun et que les décors en milieu naturel filmés avec une lumière jaune particulière sont juste fabuleux Le pire parce que les acteurs semblent sortis tout droit de « Plus belle la vie » spécialement les plus jeunes qui cumulent force grimaces et jeux surfaits ; sinon l’intrigue j’ai failli jeter l’éponge plusieurs fois au cours de la première saison. Je me suis accrochée et j’ai bien fait ! Les personnages plus matures s’étoffent lors de la saison 2 : le riche et mafieux Juan Rueda (Pedro Casablanc) a trouvé sa place ainsi que le touchant Sergio Rueda (Federico Aguado) fils handicapé mental de ce dernier. Une mention toute particulière à Nya de la Rubia, lumineuse Lola, qui interprète ces deux saisons de bout en bout avec une égale justesse de ton. Habla espanol ? Alors foncez ! Créateurs : Juan Carlos Cueto, Rocío Martínez Llano, Alberto Manzano, Pablo Tébar Comédiens principaux: Rodolfo Sancho (Hector Aguirre Millan), Belen Lopez (Marta Ezquerro), Pedro Casablanc (Juan Rueda), Lucho Fernandez (Salvador « Salva » Morales), Nya de la Rubia (Maria de los Dolores « Lola » Requena), Jesus Castro (Lucas Morales) Genre : Thriller Nombre de saisons : 2 Nombre d’épisodes : 26 épisodes d’environ 1h Date de la première diffusion : 22 septembre 2015 Disponibilité : Netflix « Orange is the New Black » une des séries- phare de Netflix nous plonge dans l’univers d’une prison pour femmes. Rien de glauque dans cette série mais l’occasion d’une étude des souffrances, des désirs et des espoirs de femmes de toutes origines. En voici l’intrigue : on suit la vie de Piper Chapman, une jeune fille de bonne famille rattrapée par son passé. Elle a, dix ans auparavant, transporté de l’argent sale pour le compte d’Alex, une dealeuse et sa petite copine de l’époque. Pour éviter un procès, Piper se rend à la justice et se retrouve enfermée 15 mois à la prison de Litchfield. Elle va devoir trouver sa place au milieu d’une galerie de drôles de dames …Chacune d'elles fera l’objet d’un épisode qui racontera leur vie et la genèse de ce qui les a conduites en prison La série est intéressante à plus d’un titre, d’abord parce que les problèmes humains y sont vus essentiellement au travers d’un prisme féminin – les hommes sont présents en périphérie dans la série soit gardiens de prisons ou petits amis mais leur personnage n’évolue pas. Ensuite parce que l’homosexualité féminine omniprésente dans la série et sujet délicat s’il en est, est traitée de manière tragi-comique mais surtout profondément humaine. On s’attache à ces dames (Boo et Suzanne sont tout bonnement géniales) loin des canons des défilés de mode, cabossées de la vie mais résolument optimistes Il y a bien quelques longueurs au cours des saisons, surtout la 4 mais la saison suivante va de rebondissement en rebondissement et pour ma part j’attends avec impatience la saison 6 Bref, pas d’hésitation, avec ces dames en tenue orange vous passerez de bonnes soirées Créateurs : Jenji Kohan Comédiens principaux: Taylor Schilling (Piper Chapman), Kate Mulgrew (Galina « Red » Reznikov), Laura Prepon (Alex Vause), Uzo Aduba (Suzanne « La Folle Dingue » Warren), Danielle Brooks (Tasha « Taystee » Jefferson) Genre : Comédie dramatique Nombre de saisons : 5 Nombre d’épisodes : 65 épisodes de 55 à100 minutes Date de la première diffusion : 11 juillet 2013 sur Netflix Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Voilà une série vraiment atypique, à mi-chemin entre « top-models » ou « les feux de l’amour » et « Lawrence d’Arabie ». Le héros est Bassam Al Fayeed, qui s’est lui-même rebaptisé Barry lors de son émigration aux USA. Bassam est le fils cadet du dictateur d’un pays oriental, Abudin, déchiré par les conflits entre ethnies et la misère économique. Sous la pression de son épouse américaine et de leurs deux enfants, Bassam décide de retourner au pays pour assister au mariage de son neveu, le fils de son frère Jamal. Une fois sur place tout peut arriver … Mon opinion ? J’ai aimé le luxe des palais et les « toilettes » des actrices, la musique arabisante de Jeff et Mickael Danna et le désert. Oui, c’est un peu court… Le scénario donne l’impression de s’éparpiller dans tous les sens et on perd le fil conducteur. Les épisodes de guérilla tirent en longueur et on peine à croire à la véracité de certains rebondissements qui font cliché surtout dans les derniers épisodes. Ici tout est caricatural, rien n’est nuancé et certainement pas la situation politique qui emprunte de-ci delà des faits au monde politique actuel Attention, ce n’est pas tout public eut égard à la violence présente et aux scènes sexe évoquées de manière assez crue . Mais bah je n’ai pas boudé mon plaisir et n’ai pas cherché la véracité politique ou historique Le luxe des palais et les paillettes ont enchanté quelques soirées de mes vacances de Pâques et je n’en demande pas plus. Créateurs : Gideon Raff Comédiens principaux: Adam Rayner (Barry Al Fayeed), Jennifer Finnigan (Molly Al Fayeed), Ashraf Barhom (Jamal Al Fayeed), Moran Atias (Leila Al Fayeed), Noah Silver (Sammy Al Fayeed) Genre : Drame Nombre de saisons : 3 Nombre d’épisodes : 32 épisodes de 45 minutes Date de la première diffusion : 24 juin 2014 sur FX Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Une série américaine plutôt bien troussée mais n’en attendez pas décors extraordinaires ou effets spéciaux. Le contexte : la guerre froide et la lutte entre USA et URSS principalement pour le contrôle des domaines militaire et scientifique. « The Americans » est une fiction d’espionnage où un couple d’origine russe se fait passer pour une famille typiquement américaine. Leurs deux enfants, leurs voisins et amis ne sont aucunement au courant de leurs véritables activités et identités. Comme couverture, les Jennings travaillent en temps qu’agents de voyage tandis que la nuit ils se créent tout un réseau de connaissances, d’amis ou même d’ennemis dont ils se servent pour servir la cause de l’URSS. Cette série serait basée sur l’histoire vraie de Donald Heathfield et Tracey Foley qui ont vécu le rêve américain avec leurs deux garçons jusqu’à ce qu’ils soient démasqués par le FBI. Ni esbroufe ni effets spéciaux dans cette série où pourtant crimes et violence ne sont pas absents. Une mise en scène sobre, des images souvent sombres et austères qui font que l’on se concentre plus facilement sur cette famille ballotée entre la fidélité aux valeurs soviétiques et la facilité de la vie américaine. Au fur et à mesure des saisons les personnages rattrapés par leurs actions et crimes passés se révèlent d’autant plus fragiles et touchants. A voir également pour une plongée dans le monde d’avant la technologie sophistiquée que nous connaissons aujourd’hui. Je n’y ai relevé aucun détail anachronique au fil des saisons. En cette période où Trump semble jouer au yoyo avec l’avenir de notre société occidentale c’est le moment où jamais de se plonger dans « The Americans ». Créateurs : Joe Weisberg Comédiens principaux: Matthew Rhys (Phillip Jennings), Keri Russell (Elizabeth Jennings), Noah Emmerich (agent du FBI Stan Beeman), Keidrich Sellati (Henry Jennings), Holly Taylor (Paige Jennings) Genre : Espionnage Nombre de saisons : 5 Nombre d’épisodes : 65 épisodes d’environ 40 minutes Date de la première diffusion : 30 janvier 2013 sur FX Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Lors du générique, l’excellente musique de Rodrigo Amarante « Tuyo » augurait de bons moments et je n’ai pas été déçue une seule seconde au cours des deux saisons de « Narcos ». « Narcos » alterne fiction et documents d’époque, créant un climat particulier assez « vintage », pour nous conter l’ascension de Pablo Escobar, petit trafiquant de Medellin devenu un des criminels les plus riches de l’histoire. L’histoire est contée en voix off par Steve Murphy de la DEA, obsédé par la chasse et l’arrestation d’El Patron – Il est aidé par un policier du cru, Javier Peno. La première saison met en scène la traque que mènent les deux policiers et l’ascension d’Escobar dans le cartel de Medellin, la deuxième saison est plus intimiste et se concentre sur Pablo et sa famille. Le réel tour de force de cette série est de rendre Pablo sympathique – parce que s’il ne faut pas cacher que certaines scènes sont ultra violentes – l’amour et l’affection de Pablo pour les siens, sa naïveté en politique m’ont réellement touchée. Wagner Moura est Pablo Escobar, il est tellement crédible dans son rêve naïf de sortir son peuple de la pauvreté et de lui offrir un monde meilleur qu’on en oublie qu’il a les mains rouges de sang. A contrario, les Usa ne sortent pas grandis de cette docu-fiction. En conclusion, une série à voir absolument pour un autre regard sur la Colombie et sur l’Histoire. Créateurs : Chris Brancato, Carlo Bernard et Doug Miro Comédiens principaux: Wagner Moura (Pablo Escobar), Boyd Holbrook (Steve Murphy), Pedro Pascal (Javier Peña), Raúl Méndez (César Gaviria), Manolo Cardona (Eduardo Mendoza) Genre : Thriller Nombre de saisons : 2 Nombre d’épisodes : 20 épisodes d’environ 50 minutes Date de la première diffusion : 28 aout 2015 sur Netflix Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Le jeune Tom âgé de 5 ans est retrouvé assassiné dans un quartier résidentiel d’une petite ville australienne. C’est Ben, peintre en bâtiment et voisin qui le découvre lors de son jogging matinal après une soirée bien arrosée. Dès lors les supputations vont bon train. Quel est le mobile de ce crime atroce et surtout qui en est l’auteur ? Tout le monde est soupçonné à commencer par Ben lui-même, marié à Christy et papa de deux filles Sasha 17 ans et Eva 9 ans – Police et presse s’acharnent sur Ben qui se trouve être le coupable idéal. En effet, Tom a été tué avec un objet contondant propriété de Ben et les indices s’accumulent, au point de lui faire perdre la confiance de sa famille et son travail. La série est bien construite ; chaque épisode se focalisant sur un suspect potentiel pour parvenir au dénouement final à la fois si simple et terrifiant. On peut dire sans se tromper que cette série a un petit goût de remake de « Broadchurch » l’excellente série britannique. Un bémol toutefois, la psychologie à deux balles, les déplacements rapides incessants de l’acteur principal et les gros plans sur ses mimiques exagérées m’ont agacée. Ben est par moments proprement insupportable. Toutefois je ne suis pas impartiale, j’aime tout ce qui touche à l’Angleterre et donc « Broadchurch », son intrigue tout en subtilités, ses paysages anglais et son brouillard ont ma nette préférence. Créateur : Stephen M. Irwin Comédiens principaux: Martin Henderson (Ben Gundelach), Anthony Hayes (Détective Ian Cornielle), Diana Glenn (Christy Gundelach), Adrienne Pickering (Jess Murnane) Genre : Policier Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 6 épisodes de 48 minutes Date de la première diffusion : 3 mars 2014 sur Network Ten Disponibilité : Netflix / DVD-Blu-Ray Après une longue incursion dans les séries baltiques un peu de chaleur et de soleil me semblaient nécessaires – printemps oblige. J’ai porté mon choix sur « Guyane », une série française qui nous plonge dans la grande aventure des orpailleurs en Guyane. J’ai regardé les trois premiers épisodes d’affilée hier soir– binge watching quand tu nous tiens ! Vincent Ogier, jeune étudiant à l’école des mines est envoyé en exil en Guyane où il doit effectuer un stage chez Cayenor, une exploitation aurifère. D’un naturel aventurier, le jeune homme va s’associer avec Antoine Serra le « parrain de l’or », vieux baroudeur qui règne sur le village de Saint Elias... Par ses connaissances en chimie et son naturel débrouillard et culotté, il se rendra vite indispensable auprès de ce dernier. Tous deux vont monter une expédition pour exploiter le filon d’or mythique que Vincent croit avoir trouvé : une mine abandonnée depuis 120 ans, nommée "Sarah Bernhardt"... Au contact de Serra, Vincent va apprendre … vite et parfois au péril de sa vie, l’or, les filles, la jungle, l’argent sale et la mafia des orpailleurs. A mi-chemin entre le western et le film de grande aventure, les paysages sont magiques et les acteurs, pas très connus, sont crédibles et attachants. Même si parfois l’intrigue est cousue de fil blanc, que l’on connaît d’emblée les gentils et les méchants, je ne boude pas mon plaisir et ce soir je replonge dans l’univers des orpailleurs Créateur : Fabien Nury Comédiens principaux: Mathieu Spinosi (Vincent Ogier), Olivier Rabourdin (Antoine Serra), Issaka Sawadogo (Louis), Anne Suarez ( Nathalie Berg) Genre : Aventure Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 8 épisodes de 52 minutes Date de la première diffusion : 23 janvier 2017 sur Canal + Disponibilité : Canal + Kenneth Branagh est le détective Wallander dans la série du même nom. Que faut-il en penser ? L’ambiance nordique de la petite ville d’Ystad est bien au rendez vous, les paysages rudes et bleutés également. Mais si les intrigues sont bien ficelées – au départ ce sont des adaptations des romans de l’auteur suédois Hennig Malken – Les états d’âmes de l’enquêteur Kurt Wallander et ses grimaces torturées et larmoyantes finissent par lasser et lui enlèvent beaucoup de crédibilité. On comprend bien qu’il est mal dans sa peau suite à un divorce, que les crimes atroces qui sont son lot quotidien finissent par instiller un mal de vivre dont il ne parvient plus à se libérer mais malheureusement cela nuit bien souvent au bon déroulement de l’épisode et au mieux n’y apporte rien. C’est Hennig Malken lui-même qui parle le mieux de son héros : « Wallander a des relations étranges avec les femmes, il est assez misogyne, désenchanté, et même dépressif. Il est seul, mène une sale vie, se nourrit mal, boit trop, ne fait pas d'exercice... Il est tourmenté mais glisse sur ses angoisses. Il n'est pas James Bond, il ne fait rien d'extraordinaire. Il ne fait pas peur, il n'est pas méchant, il souffre des mêmes bobos que n'importe qui. Je l'ai même rendu diabétique... » (Télérama – Octobre 2015) Ce bémol précisé, j’ai plongé avec délices dans le quotidien du commissariat d’Ystad en Scanie et j’ai suivi les enquêtes menées par Wallander et son équipe. Au départ, toujours un ou plusieurs meurtres, spectaculaires. Pas vraiment de rebondissements mais une reconstitution lente et précise des motifs qui ont mené l’auteur au drame et une analyse minutieuse de ses relations avec les différents protagonistes. Tous les ingrédients qui font le succès des séries du froid sont présents : les paysages bleus, la petite ville de province, les grands thèmes de société mais aussi les petits drames quotidiens, les personnages moins glamour que dans les séries américaines – (Kenneth Branagh aurait bien besoin d’un petit lifting) et donc le cocktail parfait de l’exotisme nordique ! Créateur : Philip Martin Comédiens principaux: Kenneth Branagh (Kurt Wallander), Tom Hiddleston (Magnus Martinsson), Jeany Spark (Linda Wallander), David Warner (Povel Wallander). Genre : Policier, thriller Nombre de saisons : 4 Nombre d’épisodes : 12 épisodes d’environ 90 minutes Date de la première diffusion : 30 novembre 2008 sur BBC Disponibilité : Netflix, DVD/Blu-Ray Le couple présidentiel qu’il faut suivre n’est pas Donald et Mélania ! Mais bien Frank et Claire Underwood de « House of Cards » tant ils sont complices et glamour lors de leur course à la présidentielle de la Maison Blanche. Frank Underwood (l’excellent Kevin Spacey) fait élire le président des Etats Unis, qui en juste retour lui promet de le nommer secrétaire d’état. Promesse que ce dernier ne tient pas… La vengeance du couple Underwood sera à l’aune de l’humiliation subie et tous les coups seront permis pour accéder à la présidence. Mensonges, complots et trahison, séduction offensive lorsque nécessaire, rythment les différents épisodes, on est ici au cœur du pouvoir ! Mais j’ai surtout retenu la formidable complicité et l’amour que se porte le couple Underwood , depuis les cigarettes fumées à deux devant un bow window de la Maison Blanche jusqu’au soutien indéfectible qu’ils se portent l’un à l’autre dans leurs projets secrets les plus inavouables. De leur partenariat qui va bien au-delà du lien matrimonial, Claire rapportera les paroles de Frank lors de sa demande en mariage : «Vous savez ce que Francis m'a dit en demandant ma main? J'ai encore ses mots exacts en tête. Il m'a dit: 'Claire, si c'est le bonheur que tu veux, dis non. Je ne vais pas te donner deux ou trois enfants et compter ensuite les jours qui nous séparent de la retraite. Ça, je promets de t'en libérer. Mais je promets que tu ne t’ennuieras jamais'. Vous voyez, il a été le seul homme – et beaucoup m'ont demandée en mariage – à me comprendre». Dépourvu de tout sens moral, de tout sentiment qui pourrait les détourner de l’exercice du pouvoir, ils en restent néanmoins profondément humains et m’ont beaucoup touchée . Ne tardez pas à voir cette série hors normes et, mesdames, à vous inspirer de la garde robe de Claire (la très classe Robin Wright) qui est garantie sans « fashion faux pas » Créateur : Beau Willimon Comédiens principaux: Kevin Spacey (Frank Underwood), Robin Wright (Claire Underwood), Michael Kelly (Douglas Stamper), Kate Mara (Zoe Barnes), Corey Stoll (Peter Russo), Mahershala Ali (Remy Danton). Genre : Politique, thriller Nombre de saisons : 4 Nombre d’épisodes : 52 épisodes de 55 minutes Date de la première diffusion : 14 février 2013 sur Netflix Disponibilité : Netflix, DVD/Blu-Ray Rock, clinquante et déconcertante – trois mots qui expriment mon ressenti à la vision de « The Young Pope » Jude Law est Lenny Bellardo, dont le règne en temps que Pie XIII débute au premier épisode. Tourmenté, mégalomane le nouveau pape bouscule tous les codes et les religieux du Vatican : il fume, boit du coca au petit déjeuner et se montre aussi gratuitement cruel qu’il n’est beau. Autant dire que ce curieux ecclésiastique ne laissera personne indifférent dans le petit monde clos et secret du Vatican. Il dérange, démonte les plans de carrière, ne respecte ni affection ni sentiment quand bien même ils sont à son égard. Chaque épisode présente un personnage de l’entourage du nouveau pape, avec ses faiblesses, ses vices cachés mais aussi ses cotés attachants (le cardinal Viello débordant d’affection pour un handicapé et ensuite pour Sœur Marie)… Aucun sujet tabou pour Pie XIII, il ose tout. Ne regardez pas « The young pope » pour y trouver des réponses à des questions existentielles, on n’en sort ni plus croyant ni plus agnostique. Sorrentino présente ici une série hors norme, singulière, provocatrice, esthétiquement léchée dans les images et la bande son mais dont certains passages oniriques et obscurs alourdissent le rythme Curieusement je n’ai ressenti aucune empathie ni émotion au fil des épisodes mais je reste admirative devant le talent de Jude Law qui EST Pie XIII et qui porte à lui tout seul, les débordements et la démesure du cinéma de Sorrentino Je suis curieuse de connaître vos avis et les attends avec impatience ! Créateur/ Réalisateur : Paolo Sorrentino (« Youth », « Il Divo », « L’ami de la famille ») Comédiens principaux: Jude Law (Pie XIII), Diane Keaton (Sœur Mary), James Cromwell ( Cardinal Michael Spencer ), Cécile de France (Sofia), Ludivine Sagnier (Esther). Genre : Drame historique Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de 55 minutes Date de la première diffusion : 21 octobre 2016 sur Canal + Disponibilité : Canal+, DVD/Blu-Ray (en France depuis le 25 novembre) « The Crown », c’est la couronne que va porter la jeune Elisabeth Windsor qui n’a que 25 ans lorsqu’elle se retrouve à la tête de la plus célèbre monarchie d’Europe. Au fur et à mesure des épisodes, la princesse Elisabeth se voit contrainte de s’émanciper du rôle de fille de, sœur de, épouse de pour endosser le rôle de ‘Regina’ et vouer sa vie à la couronne britannique So charmingly British, la série met l’accent sur la vie privée de la reine, son attachement à sa famille et sa volonté d’être digne de son père George VI mais surtout d’en être aimée à tout prix – « Margaret is my joy , Elisabeth is my pride » – la petite phrase assassine de son père lui fait si mal ! Parce que l’histoire royale britannique ce n’est pas que le glamour pacotille de Diana, la grande force de cette série et des acteurs est de présenter des personnages profondément humains (Philippe Mountbatten est mon préféré). Leur vie intime et familiale est semblable à la nôtre avec ses drames et ses joies mais ils offrent un front uni derrière leur reine, se sachant jugés par le monde entier. Elisabeth a vraiment fait sienne la devise « never explain , never complain » Une mention particulière pour les décors somptueux, les événements historiques relatés avec minutie tels le grand fog de 52 ou encore la carrière politique de Winston Churchill et bien sûr la bande son dont l’auteur n’est autre que Hans Zimmer. Have a nice cup of Earl Grey tea and enjoy « The Crown » … sans réserve et sans modération Créateur : Peter Morgan Comédiens principaux: Claire Foy (Élisabeth II), Matt Smith (Philip Mountbatten), Jared Harris ( George VI), Vanessa Kirby (Margaret), John Lithgow (Winston Churchill), Greg Wise (Louis Mountbatten). Genre : Drame biographique Nombre de saisons : 1 Nombre d’épisodes : 10 épisodes de +/- 55 minutes Date de la première diffusion : 4 novembre 2016 sur Netflix Disponibilité : Netflix |
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