Kev Adams présente "Love addict"
Pathé Charleroi - 29 avril 2018
Pathé Charleroi - 29 avril 2018
Kev Adams s’est rendu au Pathé Charleroi dimanche dernier afin de présenter en avant-première le film « Love Addict » dans lequel il interprète un personnage accro aux femmes. Une savoureuse comédie que nous vous présenterons prochainement. L’artiste a pris le temps d’échanger durant une demi-heure avec le public carolo, se prêtant aux différentes demandes de selfies ou d’autographes. Il n’a éludé aucune question du public.
« J’ai eu la chance de travailler avec Frank Bellocq, le réalisateur, qui est aussi un des créateurs de la série Soda, diffusée sur club RTL. C’est vrai qu’on a l’habitude de travailler ensemble depuis longtemps. Il y a dans ce film bien évidemment Mélanie Bernier qui est brillante, assez incroyable de talent, elle a beaucoup d’énergie dans un tout petit corps. C’est une des meilleures actrices françaises en ce moment. Et puis Marc Lavoine, qui n’a pu être avec nous aujourd’hui et qui s’en excuse. Marc est entré hier soir en maison de retraite… », s’amuse à dire le jeune acteur. « Ceci étant dit, c’est une comédie très fraiche, vous allez avoir envie de rire et de tomber amoureux ! C’est très pétillant, très moderne et très drôle. Tous les seconds rôles sont très talentueux ! » |
Installant une proximité avec son public, il s’adresse ensuite à un groupe de jeunes femmes du premier rang :
« Je suis très heureux d’être à Charleroi, ça fait plaisir. Je serai bientôt de retour au Palais des Beaux-Arts. Vous avez déjà vos places ? Mortel ! On a vendu six tickets, c’est cool ! Vous êtes au rang numéro trois ? Merci beaucoup de me l’avoir précisé ! »
Des messages plus personnels et certains plus sensuels lui parviennent tout au long de l’entretien.
« Merci pour vos compliments. Cela va faire bientôt 10 ans que je fais ce métier, je n’ai pas beaucoup arrêté, 4 spectacles et une douzaine de films. Je ne sais pas si je suis quelqu’un d’humble mais je suis resté le même que quand j’ai démarré. C’est-à-dire que j’avais des étoiles plein les yeux quand j’arrivais dans une salle de cinéma et qu’il y avait du monde pour mes films. Aujourd’hui, je pense la même chose, c’est magique. J’espère que je garderai toujours cette joie. Je crois que c’est devenu une obsession de savoir quel artiste se la pète ou ne se la pète pas mais ce n’est pas le plus important. La question c’est de savoir quel artiste prend encore du plaisir et qui n’en prend plus. Et malheureusement, il y a beaucoup d’artistes pour qui c’est devenu une habitude. Pour moi, à chaque fois que j’arrive sur scène ou sur un plateau de cinéma, c’est comme si c’était la première fois. C’est pareil dans tous les métiers. Je ne crois pas qu’être une star c’est une fin en soi, mais fais un truc qui va te rendre heureux », dit-il en réponse à un intervenant.
« Je suis très heureux d’être à Charleroi, ça fait plaisir. Je serai bientôt de retour au Palais des Beaux-Arts. Vous avez déjà vos places ? Mortel ! On a vendu six tickets, c’est cool ! Vous êtes au rang numéro trois ? Merci beaucoup de me l’avoir précisé ! »
Des messages plus personnels et certains plus sensuels lui parviennent tout au long de l’entretien.
« Merci pour vos compliments. Cela va faire bientôt 10 ans que je fais ce métier, je n’ai pas beaucoup arrêté, 4 spectacles et une douzaine de films. Je ne sais pas si je suis quelqu’un d’humble mais je suis resté le même que quand j’ai démarré. C’est-à-dire que j’avais des étoiles plein les yeux quand j’arrivais dans une salle de cinéma et qu’il y avait du monde pour mes films. Aujourd’hui, je pense la même chose, c’est magique. J’espère que je garderai toujours cette joie. Je crois que c’est devenu une obsession de savoir quel artiste se la pète ou ne se la pète pas mais ce n’est pas le plus important. La question c’est de savoir quel artiste prend encore du plaisir et qui n’en prend plus. Et malheureusement, il y a beaucoup d’artistes pour qui c’est devenu une habitude. Pour moi, à chaque fois que j’arrive sur scène ou sur un plateau de cinéma, c’est comme si c’était la première fois. C’est pareil dans tous les métiers. Je ne crois pas qu’être une star c’est une fin en soi, mais fais un truc qui va te rendre heureux », dit-il en réponse à un intervenant.
Kev Adams revient à la demande d’un spectateur sur sa participation au film « L’espion qui m’a larguée » récemment tourné aux Etats-Unis : « Ca s’est très bien passé, c’était un rêve de gosse de jouer dans un film américain. J’ai fait un casting et j’ai eu la chance d’être pris. On m’a dit « t’es pas le plus marrant mais tu as une énergie incroyable ». Je l’ai pris comme un petit cadeau mais ce n’est pas une fin en soi, ce n’est pas le début d’une carrière hollywoodienne. Je suis à l’écran une minute dans ce film ! Mais c’était cool de le faire ».
La petite Sacha, écolière, prend la parole pour lui avouer qu’elle regarde tous les jours « Les profs 2 » ! L’artiste chantonne alors le refrain du film et revient sur ce tournage. « Tout ce film a été tourné en Belgique, autour de Bruxelles, malgré que l’action se déroule en Angleterre ». |
Kev Adams répond à toutes les questions qui lui sont posées, de sa coupe de cheveux jusqu’ à la durée d’apprentissage d’un texte. Il révèle même à la demande d’une fan l’un de ses prochains projets : « On ne reviendra plus sur Soda mais je prépare une nouvelle série télé qui sera encore plus marrante ».
« Quel rôle aurais-tu aimé jouer dans une autre vie ? » lui demande une spectatrice.
« J’aurais aimé jouer dans Titanic, dans Avatar, dans Gladiator, dans La vie est belle, etc. Mais j’aurais vraiment aimé jouer dans Le loup de Wall Street. Votre question est intéressante mais très sincèrement, si je pouvais tout recommencer à zéro, je choisirais ma vie sans hésitation. J’ai un parcours très atypique, aucun autre acteur n’a le même parcours que moi. Je n’ai jamais fait aucun casting en France, j’ai tout fait par moi-même. J’ai co-écrit « Les profs 2 » et « Aladin ». C’est moi qui suis l’initiateur de mes projets et je trouve qu’il y a une joie et un bonheur à construire les choses qu’on ne peut pas retrouver sur un autre projet. Je ne suis pas un acteur qu’on choisit. Je suis un acteur qui doit initier ses propres projets alors si c’était à refaire, je choisirais ma vie ! »
A la question de citer ses références cinématographiques, Kev Adams répond avoir des acteurs préférés à chaque époque du cinéma :
« Le meilleur acteur en ce moment c’est Léonardo DiCaprio. Il peut tout jouer et c’est assez rare. En remontant dans le temps, dans les années 80, le roi du cinéma pour moi c’était John Travolta car il pouvait tout faire. Dans les années 50, James Stewart était l’un des plus grands acteurs. Et puis dans les années 40, il y a le maître de tout le monde, Charlie Chaplin. J’ai vu tous ses films ». « Tu l’as rencontré, Léo ? » questionne un fan. « J’ai rencontré Léonardo DiCaprio, on a passé un super moment, il a été adorable. Je l’ai revu plusieurs mois après, il se rappelait de cette discussion. Il y a quelques semaines, je l’ai revu, il ne se rappelait plus ! Il est passé à autre chose ». |
Ensuite, Kev Adams commente ses modèles actuels dans le métier, Gad Elmaleh et Jamel Debbouze. « J’ai eu la chance de partir avec Gad en tournée pendant 5 mois et là il y a la suite d’Aladin qui va sortir à la fin de l’année et dans laquelle j’ai eu la chance de tourner avec Jamel. C’est dingue et en même temps, tu te rends compte que ce sont des gens comme vous et moi, assez simples, qui n’ont qu’une seule passion dans la vie, celle de faire rire les gens. A chaque fois, je suis comme un môme avec eux mais il y a une vraie simplicité dans la relation. Je suis très très sérieux dans le travail, c’est exceptionnel de travailler avec ces gens-là mais en même temps c’est assez simple. Avec Jamel, on a passé des semaines autour d’un bureau à essayer de rendre le film meilleur. Avec Gad, on a passé des mois entiers à s’énerver pour avoir le meilleur spectacle possible. C’est ça que j’aime dans ce métier. Tous ceux qui sont tout en haut, ceux que le public aime, ce sont ceux qui travaillent le plus en réalité. Ca m’aurait fait mal de voir que ces gens que j’idolâtre soient des gens qui ne foutent rien ».
Last but not least, une spectatrice lui demande ensuite s’il a, comme son personnage dans le film, une addiction. « Les frites, bien sûr ! (rires). Je crois que mon addiction c’est ce métier. C’est pour ça que je n’arrête quasiment jamais. J’ai besoin d’aller sur scène, de faire des films, c’est un besoin physique et pas financier. J’ai besoin d’aller me mettre en danger, de tout remettre à zéro. C’est aussi pour ça que je fais beaucoup de stand-ups aux Etats-Unis. Je suis assez hyperactif. C’est devenu une vraie drogue ce métier ».
Kev Adams lui retourne ensuite la question : « Et toi, c’est quoi ton addiction » ? « Ben, toi », lui répond la jeune fille. « C’est très gentil, ça me fait un mélange de deux sensations : très plaisir et ça me fait flipper ! » conclut l’artiste.
Kev Adams lui retourne ensuite la question : « Et toi, c’est quoi ton addiction » ? « Ben, toi », lui répond la jeune fille. « C’est très gentil, ça me fait un mélange de deux sensations : très plaisir et ça me fait flipper ! » conclut l’artiste.