Interview de Patrice Leconte
Dans le cadre du Festival 2 Valenciennes
Thomas – 15 mars 2017
Dans le cadre du Festival 2 Valenciennes
Thomas – 15 mars 2017
Le réalisateur Patrice Leconte était le président du jury fictions de cette édition 2017 du Festival de Valenciennes. Avant l’ouverture, il a donné ses impressions et a évoqué un important projet en cours d’écriture.
Thomas : Qu’est-ce qui vous a motivé à présider ce jury ?
Patrice Leconte : Ce qui m’a motivé, c’est que j’aime bien aller dans des endroits que je ne connais pas. J’aime beaucoup le nord. A chaque fois, j’y ai eu une expérience intéressante et je n’étais jamais venu à Valenciennes. En plus, ça arrive dans une période où je n’avais pas besoin de jongler avec mon planning. Dans les festivals, c’est un peu embarrassant de juger le travail de ses confrères mais c’est intéressant de découvrir des films venus d’horizons très divers.
Thomas : Avez-vous déjà vu certains de ces films ?
Patrice Leconte : Non, pas du tout, on ne sait rien de ces films et ça c’est très bien de voir un film qui n’est pas précédé d’une réputation. Ce que j’attends, ce que je souhaite et recherche c’est d’être emporté, ému, surpris, séduit.
Thomas : Qu’est-ce qui fait qu’un film peut vous emporter ?
Patrice Leconte : Je n’ai pas de critères ni d’a priori. Je suis ouvert à tout. Quand un film commence, très vite vous sentez si ça va vous embarquer jusqu’au bout.
Thomas : Qu’est-ce qui vous a motivé à présider ce jury ?
Patrice Leconte : Ce qui m’a motivé, c’est que j’aime bien aller dans des endroits que je ne connais pas. J’aime beaucoup le nord. A chaque fois, j’y ai eu une expérience intéressante et je n’étais jamais venu à Valenciennes. En plus, ça arrive dans une période où je n’avais pas besoin de jongler avec mon planning. Dans les festivals, c’est un peu embarrassant de juger le travail de ses confrères mais c’est intéressant de découvrir des films venus d’horizons très divers.
Thomas : Avez-vous déjà vu certains de ces films ?
Patrice Leconte : Non, pas du tout, on ne sait rien de ces films et ça c’est très bien de voir un film qui n’est pas précédé d’une réputation. Ce que j’attends, ce que je souhaite et recherche c’est d’être emporté, ému, surpris, séduit.
Thomas : Qu’est-ce qui fait qu’un film peut vous emporter ?
Patrice Leconte : Je n’ai pas de critères ni d’a priori. Je suis ouvert à tout. Quand un film commence, très vite vous sentez si ça va vous embarquer jusqu’au bout.
Thomas : Les deux films qui vous rendent hommage dans ce festival (Le mari de la coiffeuse, Les bronzés font du ski) sont-ils des coups de cœur personnels ?
Patrice Leconte : Non, dans la mesure où je ne les ai pas choisis. Je ne savais même pas qu’il y avait des films de moi qui étaient projetés. Je suis absolument d’accord sur leur choix, surtout pour « les bronzés font du ski » car il y a énormément de gens qui l’ont vu en dvd mais pas sur grand écran. Thomas : A la longue, ce n’est pas fatiguant qu’on vous parle toujours des mêmes films alors que vous avez une carrière bien fournie ? Patrice Leconte : Non, parce que dans le cas des « Bronzés », ces films ont été très importants pour moi. Vraiment, ça a changé ma vie. Comme on me parle aussi de « Ridicule », « La fille sur le pont », « Le mari de la coiffeuse », etc. Si on ne me parlait que des bronzés, ça finirait par me gaver un peu mais je suis très fier de ces films-là. |
Thomas : Vous avez récemment retrouvé Christian Clavier pour le film « Une heure de tranquillité » que vous avez tourné en quelques semaines seulement. Pour quelles raisons ?
Patrice Leconte : Je voulais préserver un rythme de tournage qui soit également celui du film. J’ai fait tout le film avec la caméra à l’épaule pour être mobile et que ce soit en mouvement tout le temps. Si on s’était enquillé dans un tournage un peu bourgeois, un peu installé, le rythme n’aurait pas été le même. J’avais appliqué un peu la même méthode quand j’ai réalisé « Les grands ducs ». Thomas : Avez-vous des projets personnels ? Patrice Leconte : Oui, mais je n’en parlerai pas car j’ai eu deux projets coup sur coup qui étaient très aboutis et qui sont tombés à l’eau pour une histoire de financement. Je les avais annoncés et puis ça ne s’est pas fait. J’ai d’autres projets sur lesquels je travaille mais j’en parlerai au premier jour de tournage. |
Thomas : Le 11 décembre dernier, lors d’un direct télévisé au journal de France 2 où vous présentiez en présence d’Alain Delon « l’encyclopédie Delon » que vous avez écrite, l’acteur vous a tendu une perche. Pensez-vous pouvoir concrétiser son souhait de retravailler avec vous ?
Patrice Leconte : On travaille là-dessus. On est en train d’écrire une histoire que j’adore. Idéalement, c’est un film pour l’automne. Thomas : Sans dévoiler le sujet de votre film, pouvez-vous dire vers quel genre vous voulez le faire évoluer ? S’agit-il d’une comédie? Patrice Leconte : Non, ce n’est pas une comédie et ce sera, parce que c’est sa demande et son envie, le dernier film d’Alain Delon. Et donc quand on fait le dernier film d’Alain Delon, on ne peut pas faire un film de plus. C’est vraiment un film pour lui, écrit pour lui. |
Thomas : Ce sera avec Sophie Marceau, comme il l’a souhaité ?
Patrice Leconte : Idéalement, oui. Elle est au courant, elle ne demande pas mieux mais parfois elle est un peu imprévisible. J’aimerais beaucoup que ce soit elle, même s’il y a d’autres comédiennes très talentueuses.
Thomas : Avez-vous d’autres projets avec Christian Clavier ?
Patrice Leconte : Quand on s’est quitté à la fin du tournage d’ « Une heure de tranquillité », on était très contents de s’être retrouvés. On s’est dit, comme souvent quand on termine un film, « on en fera un autre, hein ! » Avec Vanessa Paradis, c’est pareil, mais ça ne se fait pas.
Patrice Leconte : Idéalement, oui. Elle est au courant, elle ne demande pas mieux mais parfois elle est un peu imprévisible. J’aimerais beaucoup que ce soit elle, même s’il y a d’autres comédiennes très talentueuses.
Thomas : Avez-vous d’autres projets avec Christian Clavier ?
Patrice Leconte : Quand on s’est quitté à la fin du tournage d’ « Une heure de tranquillité », on était très contents de s’être retrouvés. On s’est dit, comme souvent quand on termine un film, « on en fera un autre, hein ! » Avec Vanessa Paradis, c’est pareil, mais ça ne se fait pas.