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Nope

11/20/2022

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​Résumé du film : « C’est quoi un mauvais miracle ? »

Le réalisateur Oscarisé Jordan Peele, connu pour avoir secoué et redéfini les codes modernes du film d’horreur avec « Get out » et « Us », nous propose avec « Nope » une aventure cauchemardesque de taille pour cet été, un film dans lequel les habitants d'une vallée perdue du fin fond de la Californie sont témoins d'une découverte terrifiante à caractère surnaturel…
 
Note du film : ★★★ (par Véronique)

Avis : Mis en lumière avec la sortie de son inattendu et surprenant « Get Out » multirécompensé, Jordan Peele a su, en plus de cinq ans, faire sa place dans le monde du cinéma, aussi bien du côté de la réalisation que de celui de la production.

​Engagé et totalement indépendant, le cinéaste new yorkais a toujours su faire des propositions originales, tant par ses intrigues que par leur traitement fastueux.

 « Nope » ne déroge pas à la règle et démontre une fois de plus que l’industrie cinématographique américaine permet à des jeunes auteurs de faire leur place au soleil et trouver le chemin de nos salles, aussi farfelues soient leurs histoires… Ce « Nope » est-il le sommet d’un chemin entamé il y a quelques années ou est-il en deçà de ce qu’on pouvait en espérer ? Retour sur quelques impressions après une phase de digestion recommandée…
 
Ouvre les yeux
 
Il y a réellement une part hypnotique dans le dernier long-métrage de Jordan Peele, une attraction qui attire le regard, nous fait scruter chacune de ses images avec une belle intensité, une fascination pour sa mise en scène et sa photographie exemplaire. « Nope », c’est un beau film, un hommage au septième art, au western, à la science-fiction, au suspense, c’est une master class cinéphile portée par un réalisateur plus que jamais engagé. Néanmoins, à force de vouloir dénoncer et se détacher de la grosse machinerie qu’est Hollywood (un des sujets largement abordés dans son métrage) et de vouloir s’affirmer comme un faiseur d’objets filmiques intrigants et indépendants, il perd une partie de son public qui, des heures ou des jours après sa vision, cherche encore à comprendre toutes les significations qui se sont insinuées durant la projection.
 
Défendant depuis son premier film les minorités et les mettant superbement en scène dans ses trois réalisations, Jordan Peele a su mettre un coup de projecteur sur la place, trop restreinte encore, occupée par les Afro-Américains, les Asiatiques, les Latinos. L’exemple présenté par son héroïne (délicieuse Emerald jouée à la perfection par Keke Palmer) lors de sa collaboration sur un gros tournage hollywoodien en est la preuve vivante : « The horse in motion » réalisé par Eadweard Muybridge a marqué certains esprits mais personne n’est capable de citer le nom de son acteur…  Ce fait repris et travesti dans le film pour appuyer son propos n’est qu’un exemple de faits divers parmi tant d’autres exploités dans ce « Nope » plutôt complexe si on prend la peine de d’établir des liens et l’analyser, un long-métrage qui mériterait plusieurs visions chez les courageux spectateurs qui voudraient en cerner tous les contours, les tenants et aboutissants et la compréhension globale de tout ce qui y est présenté.
 
Porté de façon exceptionnelle par Daniel Kaluuya (qui retrouve son réalisateur cinq ans après leur première collaboration) « Nope » nous a quelque peu déçus. Bien sûr, on reconnait la qualité de ses images (essentiellement tournées en Imax et en pellicule), de son récit, de son interprétation, la beauté des effets spéciaux et l’ingéniosité de traiter de façon différente, les thématiques « extraterrestre », écologique et sociologique. Mais nous regrettons le manque de lecture raisonnée et raisonnable de son propos, l’appui trop insistant des sujets déjà exploités précédemment, le manque de sobriété et surtout, son manque de clarté.
 
 « Nope » est un beau et bon film, une histoire familiale prenante aux thématiques sous-jacentes intéressantes. Mais c’est aussi une expérience ciné éprouvante qui déconcerte et nous laisse par moments de côté, rendant sa complexité parfois trop difficile à cerner. 


Si on lui reconnait de nombreuses qualités, nous lui préférons largement « Get out » qui jaugeait de façon plus équilibrée les dénonciations sociétales, plaisirs cinéphiles et trouvailles admirables dans sa réalisation. Espérons que le prochain Jordan Peele sera un peu moralisateur et fouillé, et que l’on retrouvera son ingénieuse subtilité mise en scène avec plus de cohérence et de sobriété.
► Le son et l’image

L’image révélée par le blu-ray est très belle grâce à une palette de couleurs absolument dingue ! Quel plaisir pour nos yeux de contempler l’ouest sauvage avec ses montagnes, ces arbustes et ce ciel bleu ! Un sans faute ou presque ! Côté son, le mystère signé Jordan Peele se déguste en Dolby Atmos français et anglais s’il vous plait ! Avec un bon équilibre mais des effets qui donnent le frisson lorsque la situation l’exige. Que demander de plus ?

► Les bonus

Commençons par le plus décevant ! Au nombre de cinq, les « scènes coupées » (9’) se révèlent pour le moins… anecdotiques. ​
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De même, durant un peu plus de 5’, nous trouvons un bonus dispensable sous la forme du « bêtisier ». Passé cela, nous pouvons entrer dans le vif du sujet.
 
Les films de Jordan Peele demandent des clés de lecture afin d’en comprendre l’essence. Et ça tombe bien car la partie « Ombres : making of de Nope » (56’), se propose d’apporter quelques explications mêlées à la technique utilisée. Les décors, protagonistes et bien sûr les scènes fortes y ont une part importante ! Attention toutefois car le réalisateur se gardera bien de tout révéler puisqu’il préfère faire réfléchir le spectateur. Il s’agit, et de loin, du bonus le plus intéressant.

Un autre bonus revient, lui, sur la créature au centre du film. Influencé par Rencontre du troisième type, le réalisateur Jordan Peele, avouera dans « Appelez-le Jean Jacket » (14’) qu’il se sent plus à l’aise de tourner des films ambitieux. Intéressant, nous apprenons que ce sont de célèbres photographies d’orchidées qui ont donné l’idée de l’esthétisme du monstre, mais aussi une méduse et même la robe blanche iconique de Marilyn Monroe dans Sept ans de réflexion. Tous ces éléments, et bien d’autres, participent à ce concept singulier. Bien sûr, l’équipe technique revient également sur les procédés utilisés pour le faire vivre à l’écran.

Enfin, « le personnage mystérieux de Muybridge » renvoie à une triste réalité : bien que l’on connaisse le nom du cheval qui a inspiré le peintre français Degas dans ses études, on ne sait rien du ce jockey noir des années 1885-1886, pourtant héros du clip muet !
Tous ces bonus, quels qu’ils soient, montrent combien le réalisateur aime mettre en lumière de petits artisans, ceux qui font véritablement le film
 
Genre : Science-Fiction/Horreur
Durée du film : 2h15
Durée des bonus : 1h30 dont un « making of » de plus de 50 minutes
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Dune

2/5/2022

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► Le film: ( ★★★★ - par François)

Dire que « Dune » était attendu comme le messie par les aficionados du roman de Frank Herbert est un pléonasme ! Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Denis Villeneuve s’est montré à la hauteur de ce projet pharaonique et pourtant si casse gueule !

Frappé d’ostracisme par son réalisateur David Lynch et une partie des spectateurs de l’époque, le « Dune » de 1984 n’a pas laissé un souvenir impérissable auprès des amateurs de science-fiction. Mais le vent semble avoir tourné, et, après quelques projets cinématographiques tombés dans l’oubli, le réalisateur Denis Villeneuve- grand amateur du roman d’origine- a été choisi pour mener à bien ce projet tant redouté. Après deux incursions réussies dans ce genre (« Premier contact » et « Blade Runner 2049 »), le cinéaste poursuit avec succès la transposition sur grande écran de sa vision.
Fort d’un sacré casting, « Dune » compte dans ses rangs des acteurs confirmés qui sont tous parfaits dans l’exercice de leurs rôles respectifs. L’histoire du premier volet (oui, il s’agit d’un diptyque) raconte l’histoire d’une noble famille appartenant à l’une des grandes maisons de la galaxie. Le Duc Leto Atreides (Oscar Isaac) et sa compagne, Lady Jessica Atreides (Rebecca Ferguson) sont envoyés sur une planète désertique et inhospitalière avec leur fils (Thimothée Chalamet), la Cour, mais aussi l’armée afin d’extraire une épice qui apporte la prospérité économique, de la vigueur, la possibilité de développer des visions (appelé prescience), mais aussi de prolonger la vie.

Heureusement, ils pourront compter sur de valeureux soldats (Josh Brolin et Jason Momoa en tête) pour se battre contre des ennemis qui ne tarderont pas à sortir de l’ombre (Stellan Skarsgård, Dave Batista) pour récupérer ce commerce florissant. Car une des forces du film est à aller chercher du côté de l’intelligence de son propos et de ses conflits géopolitiques parfaitement adaptés à l’écran. Jamais la complexité du récit n’empêche la compréhension du spectateur. Au contraire, ce dernier comprend très vite les enjeux économiques et écologiques ainsi que les forces en présences. Un bon point donc !

Mais ce qui nous frappe, dès les premiers instants, c’est la richesse de l’univers créé. Les planètes sont variées et les effets spéciaux derrière leurs existences s’oublient ! Nous sommes loin d’un énième « Star Wars » car ici, le réalisme prime à tous les étages et on sait où est passé le colossal budget de 165 millions de dollars !

D’ailleurs, Timothée Chalamet n’a tourné que deux scènes sur fond vert. Cette approche naturaliste a été retenue par le réalisateur, comme le confirme Greig Fraser, le directeur de la photographie "On voit rarement des décors de cette envergure de nos jours où tout est transformé numériquement. Mais pour ce projet, tout se résume à la vision de Denis qui voulait que l’ensemble soit filmé réellement, sans se reposer sur le numérique. On a donc bâti des décors en dur d’une bien plus grande envergure que la plupart des productions actuelles."

Avec « Dune », nous participons à une intrigue géopolitique aux enjeux sociétaux qui nous dépassent. Tourné dans quatre pays, Denis Villeneuve a posé ses caméras en Hongrie, en Norvège, en Jordanie et à Abu Dhabi pour nous offrir un émerveillement de tous les instants ! Quant à la musique, imaginée par Hans Zimmer, celle-ci s’inspire des éléments de la nature pour lui donner un caractère propre. Le compositeur aurait d’ailleurs inventé pour l’occasion de nouveaux instruments afin de créer une identité sonore unique au film. En prêtant attention, vous entendrez sortir des baffles du cinéma le génie à l’état pur.


Follement ambitieux dans son fond et dans son exécution, « Dune » nous apparait comme un space opéra prodigieux, mais aussi le porte étendard du registre de la science- fiction dans ce qu’elle peut proposer de meilleur ! Visuellement magnifique et portée par des comédiens de talents, la vision de Denis Villeneuve ne semble pas trahir le matériau d’origine mais le rend bel et bien réel et presque palpable !
► Le son et l'image 

La claque tant attendue pour sa version 4K se présente à nous dans son plus bel écrin ! Alors que les dunes suggèrent si bien la chaleur aux spectateurs, la photographie orangée est magnifiée grâce au procédé Dolby Vision ! L’image est absolument ahurissante et si nous avons un label qualité, Dune ne repartirait pas bredouille !

Le son, lui, accompagne parfaitement la technicité de l’image grâce au Dolby Atmos cette fois ! Et pour une fois, la VF n’est plus le parent pauvre de la galette. Ampleur, élévation des sons et clarté cristalline des voix démultiplient le plaisir ressenti ! 
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► Les bonus ( ★★★★ )
L’univers si singulier de « Dune » est décrit au moyen de ce premier bonus intitulé « maisons royales » (8’) qui permet de mieux cerner les forces en présence. L’ensemble des personnages est décrit ici avec, bien sûr, les interventions de l’ensemble (ou presque) du casting et de Dennis Villeneuve, le réalisateur. La suite, intitulée « le mélange d’épices » est peut-être plus confidentiel, tant du point de vue de sa durée (1’52) que de son intérêt réel hormis expliquer l’utilité et la convoitise de l’épice.

Très rapide également (4’), « la bataille de Sardaukar » met en lumière tout le talent de l’acteur Jason Momoa dans les scènes de combat !

Pour tous les curieux ou les passionnés de cet univers, « Hologramme » vaut le détour car il regorge d’informations sur les familles et les peuples. Ce n’est pas parce que ce bonus est court (10’) qu’il ne présente pas une identité encyclopédique. Quelques redondances viennent alourdir le pourtant court « Au cœur de Dune » (12’) car on revoit les scènes de combats de Jason Momoa tout comme l’importance de l’épice.

Comment allier le matériau d’origine de Frank Herbert et la vision de Denis Villeneuve lorsque l’on parle des décors et des accessoires ? C’est justement ce que vous propose « Bâtir le futur ancien » (6’). D’ailleurs, le bonus suivant intitulé « Mon désert, Ma Dune» prolonge en fait le bonus précédent. Un peu plus technique, le bonus suivant est intitulé « La construction des ornithoptères » (6’), ces avions futuristes inspiré par le monde animal. On pense notamment aux libellules et aux oiseaux.

Et comme le monde de Dune est également très hostile, le challenge est de rendre les vers des sables crédibles. Comment ces derniers sont devenus ce qu’ils sont à l’écran ? C’est ce que vous propose de découvrir « Le design des vers des sables » (5’).

Fascinant de par la thématique qu’il aborde, la séquence intitulée « Attention au baron » (5’) vaut le peine d’être vue ! Comment transformer de manière si convaincante l’acteur Stellan Sasgard ? Par le maquillage !
Bien sûr, que serait Dune sans ses costumes ? C’est ce que propose la très courte séquence intitulée « Garde robe d’un autre monde » (2’).

Enfin, « un nouveau paysage sonore » mérite franchement le détour tant une vraie préoccupation du son a suivi tout le processus créatif du film. Ainsi, la dimension sonore n’a pas été rajoutée en post-production mais bien dès le début de l’aventure (11’)

Genre: Science fiction
Durée du film: 2h35
Durée des bonus:  près d'une heure trente

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Ad astra

1/23/2020

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Résumé du film : L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

Note du film :  8/10 (par François)

Avis : Première incursion du réalisateur James Gray dans le registre de la science-fiction, le metteur en scène qui était davantage connu pour ses polars (« The Yards », et plus récemment « La Nuit nous appartient ») nous livre avec « Ad Astra » un film touchant et empreint de pudeur. 
Aussi, nous sentons la patte du réalisateur de « Two Lovers », et ce n’est pas pour nous déplaire ! Et si la science-fiction n’était qu’un prétexte pour nous parler de la vulnérabilité d’un homme ?

Quand « Ad Astra » rime avec « 2001 l’Odyssée de l’Espace »

Visuellement, le dernier né de James Gray est magnifique ! Esthétiquement, nous avons eu l’impression que chaque plan était finement calibré ! Quant à la photographie, celle-ci nous enchante à chaque instant ! Que ce soit pour le rendu lunaire, notre planète bleue ou encore Mars et Neptune, le réalisateur filme avec brio un formidable voyage stellaire. D’ailleurs, beaucoup de scènes se déroulant dans l’espace ont été tournées dans des décors naturels afin de renforcer l’immersion et le réalisme des scènes.

Mais si ce conte spatial nous laisse une aussi bonne impression, c’est parce qu’il est davantage philosophique que d’autres films du genre. James Gray mène une belle réflexion existentielle sur la solitude d’un homme et les préoccupations humaines quant au développement du domaine scientifique.  Pour autant, nous avons arrêté de compter les invraisemblances « scientifiques » tant elles nous paraissent nombreuses et il serait bon de voir dans « Ad Astra » un conte d’une formidable beauté teinté d’une douce mélancolie. La musique de Max Richter sublime la portée des scènes en apportant une étrangeté bienvenue à l’ensemble.

Vers les étoiles

C’est précisément là que le casting fait des étincelles. En confiant le rôle principal à Brad Pitt, le réalisateur filme les interrogations d’un homme et même ses tourments avec beaucoup de justesse. Froid et méthodique, l’astronaute Roy McBride sera chargé de retrouver son père effectuant une mission sur Neptune pour tenter de trouver de nouvelles formes de vie. D’ailleurs, ses pulsations ne dépassent jamais 80 et le calme olympien de l’astronaute révèle qu’il se distancie de sa propre vie. Cette mission dans l’espace constituera pour lui la manière de ressentir de nouveau, et, peut-être, de (re)vivre. Brad Pitt est prodigieux dans ce rôle de métronome des émotions. Dans cette épopée poétique, il les distille avec parcimonie pour renouer avec lui-même. Les relations familiales sont bien sûr au centre du film. Et qui de mieux que Tommy Lee Jones pouvait incarner à l’écran ce père trop longtemps absent ? Déjà habitué du genre spatial, il est impeccable de justesse ici aussi. Pour la petite anecdote, il est amusant d’observer la même photo de l’acteur présente dans le film « Space Cowboy ».

Contrairement à de nombreux films, « Ad Astra » témoigne de la volonté de son réalisateur de développer le postulat suivant : « Et si nous étions profondément seuls dans l’univers » ? Là où d’autres films font intervenir les extra-terrestres, James Grey prend un contre-pied plutôt malin !

Pour autant, nous n’avons pas eu l’occasion de nous ennuyer durant ces 2h puisque le réalisateur imagine une lune colonisée par des puissances étrangères, des attaques de pirates de l’espace ainsi que des expériences animales qui tournent mal. Autant de critiques de notre société amplifiées dans un futur pas si lointain… Le problème est que certaines de ces scènes prêtent à sourire tant elles surprennent. Doit-on y voir la peur du réalisateur de proposer un film sans concession comme l’était « 2001 » ? C’est possible et, selon nous, le réalisateur s’est peut-être trop enthousiasmé… L’avenir nous le dira.

Au final, ce « Ad Astra » nous a fait passer un agréable voyage interstellaire tant les paysages spatiaux traversés sont beaux. Brad Pitt est réellement touchant dans le rôle de cet astronaute conscient qu’une quête de soi est indispensable pour retrouver son père, rattraper un amour véritable et ainsi renouer avec lui-même. Plus encore qu’un film spatial, nous pouvons y voir l’extrême difficulté des relations humaines, la solitude qui peut gagner les Hommes et l’espoir qui finit parfois par revenir après un long combat.
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► La qualité technique

Quel plaisir pour les yeux ! Des noirs vraiment noirs et un piqué vertigineux ! Quelques fourmillements argentiques microscopiques dans les somptueuses scènes orangées et dans certains flashback, l’image est d’une netteté appréciable et rend l’aventure encore plus formidable. Concernant le son, pas de Dolby Atmos sur l’édition Blu-ray mais un solide encodage 7.1 en VO pour ce beau voyage spatial à teinte métaphysique ! La VF non HD ne démérite pas lors des scènes plus … démonstratives. Mais à choisir, foncez sur sa sublime VO !

► Les bonus :
Peu nombreux mais efficaces, les bonus de la version Blu-Ray débutent de manières assez classiques avec deux très courtes « Scènes supprimées » de trois minutes chacune. La première, très belle visuellement, met en scène Brad Pitt et Donald Sutherland. Ce dernier se livre sur le danger du néant, du vide et de la solitude pour l’homme. La seconde est l’épilogue dans lequel on découvre la vie de famille du personnage incarné par Brad Pitt et dont l’esprit semble encore préoccupé… 
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La partie « Vers les étoiles » est lui aussi assez conventionnel dans son approche puisqu’il se concentre sur le scénario original de James Gray et de Ethan Gross qui se veut avant tout métaphysique et contemplatif. Les acteurs ont répondu présents pour parler de leurs personnages. Au contraire de ses trois contenus additionnels précédents, « Un homme nommé Roy » est, lui, plus intéressant puisqu’on contemple la vulnérabilité du héros, Roy, comme étant une force. Mis cette fragilité apparente du héros doit être comblée et fait partie intégrante du sujet. De ce fait, ce film n’aurait pas eu la même vérité sans l’engagement et la personnalité d’un acteur comme Brad Pitt. Il revient ici sur le sens véritable de son personnage alors que ses camarades témoignent également de son professionnalisme et de l’ambiance qu’il parvenait à installer sur le plateau. 

Dans une autre veine, « L’équipage du Cepheus » permet de contextualiser l’univers dépeint. L’histoire du film se produit 100 ans dans le futur à une période où les vols lunaires et martiens sont les équivalents de nos vols commerciaux.  Cette partie est aussi l’occasion de saluer le travail colossal de l’équipe technique chargée du maquillage et des décors avec la scène du sauvetage de la navette scientifique. Dans le prolongement de ce bonus, on découvre « L’art de Ad Astra » qui nous permet de comprendre combien James Gray n’est pas le genre de réalisateur à vouloir tout contrôler mais au contraire un metteur en scène qui désire laisser à chacun la possibilité d’avoir un esprit d’initiatives. Cela passe par une équipe technique à la créativité débordante !

D’ailleurs, il est intéressant de constater que le réalisateur et son entourage aimaient mêler l’expertise de la Nasa avec les récits issus de la science fiction afin de garantir un minimum de réalisme. « Atteindre les étoiles » permet de réfléchir sur des questions telles que « Quels sont les effets d’un tir sur la lune ? », « quel aspect aurait le sang sous l’effet de la pesanteur ? » Instructif et ludique !

Pour compléter cette partie, nous trouvons forcément le traditionnel commentaire audio du réalisateur et ainsi que des bandes annonces.

Genre: Science Fiction
Durée du film: 2h04
Bonus : Plusieurs bonus d’une dizaine de minutes qui porte à presque une heure les contenus additionnels auxquels on ajoute le traditionnel commentaire du réalisateur
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Mortal Engines

4/8/2019

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Résumé du film : Des centaines d’années après qu’un évènement apocalyptique a détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. om Natsworthy - originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.

Note du film 7,5/10 (par François)

Avis : En 2001, Philip Reeve publiait son livre « Mécaniques fatales ». Il aura donc fallu 17 ans pour que Peter Jackson découvre l’œuvre, acquiert les droits et se décide à la porter à l’écran par l’entremise du réalisateur Christian Rivers, son collaborateur de longue date. Le résultat à l’écran, proprement prodigieux, est à la mesure de l’ambition du réalisateur du « Seigneur des Anneaux ». Explications.

Le mouvement, c’est la vie !

Pour les besoins du film, et contrairement au livre, nous apprenons que « La Guerre des Soixante minutes » qui a ravagé la Terre s’est déroulée en 2118 et que le film se passe autour de l’année 3718. Les Hommes s’étant entre-déchirés, nous suivons les générations qui ont survécu à l’enfer apocalyptique en érigeant des cités mobiles. Les mondes tractés les plus forts chassent les plus faibles pour leurs ressources, ainsi va désormais le monde. 

Pour rendre ce spectacle de grande envergure possible, les équipes techniques (effets spéciaux, accessoiristes, maquettistes) s’en sont données à cœur joie pour nous offrir un feu d’artifice visuel de tous les instants. A l’écran, le résultat flatterait les rétines les plus méfiantes tant les efforts déployés sont importants.  Ce déluge visuel emporte tout sur son passage, y compris nous ! Nous ne saurions trop vous conseiller de vous ruer sur la version 4K, si vous êtes équipés afin de vous décrocher la mâchoire par cette claque visuelle digne d’une vraie démo technique ! Bien, sûr la version blu-ray ne démérite pas et dépote tout autant ! 

Quant on sait que près de mille personnes ont collaboré au film, dont 98 % de Néo-Zélandais, on se dit que la Nouvelle Zélande fait figure de nouvelle Mecque du Cinéma de grande ampleur. Aussi, c’est plus de septante décors qui ont été créés pour l’occasion. Certains étaient entièrement construits tandis que d’autres étaient complétés numériquement.  Ce qui permettait aux acteurs de s’ancrer dans le réel.

Casting mortel !

Bien que le film repose sur de nombreuses qualités techniques, il peut également compter sur un casting diablement efficace. Ainsi, l'Islandaise Hera Hilmar est parfaite dans le rôle de l’héroïne ! Nous ne sommes donc pas surpris de savoir qu’elle a décroché l’audition via un entretien par Skype sans rencontrer personne ! Hugo Weaving est comme toujours impeccable dans le registre du cinéma d’action/ science fiction. Mais il serait injuste de ne pas évoquer les performances de l’acteur Stephen Lang qui insuffle paradoxalement beaucoup de vie dans un personnage ressuscité. En effet, Shrike en bon personnage mi-humain et mi-cyborg possède un physique inquiétant. Et grâce à la performance-capture, Stephen Lang parvient à faire vivre ce personnage complexe, et mieux, à nous émouvoir ! Et ce souci du détail se retrouve à tous les niveaux visuels de ce film grand spectacle. Et les plus attentifs remarqueront que les personnages de la cité de Londres possèdent chacun un accent qui renvoie à leur rang social. Classiquement, ceux qui vivent en bas sont issus des classes sociales inférieures. Ainsi, cette stratification sociale est particulièrement bien rendue à l’écran.

Une dystopie steampunk totalement originale ?

Bien que nous partagions cette idée, Peter Jackson s’oppose à cette notion en disant « qu’on a dépassé la dimension post-apocalyptique car dorénavant on trouve dans ce monde une société qui fonctionne normalement, mais qui est juste différente de la nôtre ». Disons que c’est avant tout une question de sensibilité…

Bien que traitées en surface, des problématiques actuelles sont évoquées afin de d’étoffer d’une bien belle manière le récit. Les migrants et le danger du nucléaire trouvent ici une petite place appréciable. Hélas, le milieu de la seconde partie est plombé par un classicisme maintes fois vu à l’écran, et plus grave, par un réel manque d’enjeu dramatique.

Au final, Il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce spectacle étourdissant si ce n’est quelques situations qui versent dans la guimauve adolescente. La faute à une psychologie des personnages un peu trop superficielle et des scènes qui tendent à tirer en longueur pour culminer sur une fin convenue (et oserions-nous dire poussive) ?
 
► Les bonus

Avec son heure de bonus, « Mortal Engines » dresse un portrait complet de l’univers du film, de sa genèse à son action. « La fin des anciens » nous permet en effet d’entrer dans le musée de Londres où le narrateur s’interroge sur la vie d’autrefois. Comment les « anciens » (c'est-à-dire nous) pouvaient-ils vivre en restant sédentaires ? Car d’après eux, le mouvement est la vie ! Ce bonus prolonge la réflexion autour de la technologie des « anciens » et leur utilité probable. Amusant ! 
Les bonus consistants de sa version Blu-Ray sont sans conteste « Les personnages de la série » (assez classique, l’équipe du film revient sur les différents rôles et la motivation qui les animent durant 20 minutes) et « Bienvenue à Londres ». Ce dernier, d’une durée de presqu’une demi-heure ouvre cinq volets et nous permet de découvrir l’envers du décor de ce Londres incroyable.  
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« Construire la Bête » évoque les défis techniques qu’il a fallu concevoir pour créer la ville mouvante de Londres. Nous nous rendons alors compte que le film constitue une véritable prouesse technologique concernant l’animation. Il en va de même en ce qui concerne les différents décors. « Niveaux de Londres » présente lui, l’organisation de cette ville mobile. A l’image d’une énorme stratification sociale, Londres est développée en différentes couches selon la richesse de ses habitants. Le challenge était de rendre cette idée à l’écran. « Les détails les plus infimes » montre combien Mortal Engines repose sur véritable monde « fait main » et s’attarde plus spécifiquement sur le travail des équipes techniques artistiques : peintres, décorateurs, stylistes, accessoiristes. Celui consacré au « Musée Londres » est quant à lui un instantané sur l’importance que revêt le musée de reliques anciennes. L’occasion rêvée de se moquer un peu de notre 21e siècle et d’ironiser notre quotidien.  Enfin, « Méduse et Saint Paul » est, comme son nom l’indique axé sur la cathédrale Saint Paul (qui représente le cœur de la cité dynamique de Londres) et abrite l’arme intitulée « Méduse ». Une fois de plus, on mesure combien créer ce plateau relève d’un véritable défi technique car la cathédrale a juste été réduite de dix pourcents !
 
Mais montons « Dans l’air » pour un court bonus  sur la fameuse ville constituée dans les nuages, « Airhaven ». Sorte de zone tampon entre les tractionnistes et les anti-tractionnistes, la visualisation de celle-ci à l’écran a demandé un travail à plein temps de tous les techniciens !  Enfin, « Filmer la Nouvelles Zélande » revient sur ce pays cher à Peter Jackson. Par le passé, la Nouvelles Zélande a déjà vu Peter Jackson et ses équipes réaliser « le Seigneur des Anneaux », grosse saga mémorable. Il était donc logique d’y retourner afin que « Mortal Engines » y prennent vie.

A ces bonus, rajoutons le désormais habituel « commentaire du film » avec le réalisateur Christian River.
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Genre : Science Fiction
Durée du film : 2h08
Bonus : Près d’une heure de bonus ainsi que les commentaires du film
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Future World

9/27/2018

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Résumé du film : Dans un monde post-apocalyptique, où les ressources naturelles ont disparu depuis longtemps, un prince de l’Oasis- l’un des derniers havres de paix au monde- doit partir en quête d’un remède pour sa mère mourante. Sur sa route, il doit affronter le brutal seigneur de la guerre, son robot sanguinaire Ash, et une baronne de la drogue. S’ensuit un périple dur et brutal à travers les étendues désertiques.

Note du film : 5/10 (par François)

Avis : Avec son casting hétéroclite, « Future World » est un film improbable dont le plus gros défaut est d’arriver beaucoup trop tard sur le marché. De plus, il ne possède pas les moyens des ambitions de ce genre cinématographique si particulier.  Sorte de créature génétiquement modifiée faite de « Mad Max » au rabais et d’un dérivé du film « Labyrinthe : le remède mortel » pour la quête de son héros. Si d’aventure vous en avez encore l’envie, suivez le guide…

Casting particulier pour un film qui l’est tout autant !

Dans ce monde de désolation, nous retrouvons des têtes bien connues. A commencer par celle de James Franco qui est également l’un des deux réalisateurs avec Bruce Thierry Cheung. Complètement déjanté dans son rôle du seigneur de la guerre, nous nous étions habitué à mieux le concernant. Son temps de présence à l’écran est quasiment permanent pour accomplir sa quête simpliste. En effet, son obsession sera de retrouver Ash, son robot/femme personnel. Ses motivations sont limitées à ce seul point et il est donc normal que son personnage soit aussi peu étoffé.

Quant à Lucy Liu, elle incarnera la reine de l’Oasis, gravement malade car souffrant de la fièvre rouge- un mal qui est venu avec la fin de notre civilisation. Presque anecdotique, son rôle est plus proche de la figuration que d’un second rôle. Il nous reste à évoquer le rôle déjanté de Milla Jovovich qui se défonce continuellement aux drogues hallucinogènes : son personnage sort du lot et pourrait en amuser certains. Mais là encore, la psychologie de l’ensemble des personnages fait ici défaut. Quant à Snoop Dogg, nous préférons ne pas trop nous attarder sur son rôle tant l’intérêt est mince. Suki Waterhouse jouera le rôle de Ash, l’androïde de James Franco et même si une fois de plus son rôle n’a rien d’extraordinaire, la trajectoire de son personnage ne se fera pas en ligne droite…C’est déjà ça ! Quant au rôle du jeune héros, le prince (dont on n’a pas cru bon de lui donner un nom…), c’est Jeffrey Whalberg qui s’y colle et...voilà. Assez lisse, son personnage de jeune naïf tentera de survivre dans ce monde de violence mais nous plongera dans l’ennui.

Des débuts prometteurs pour une suite qui l’est moins…

C’est d’autant plus dommage que le film commence plutôt bien avec des villageois se réfugiant dans un ancien site industriel afin de se protéger des pillards. Sorte de gang se déplaçant à motos, ceux-ci sont dirigés par le seigneur de la guerre et déciment tout sur leur passage. Mais après ces dix bonnes premières minutes qui contextualisent fort bien ce monde dévasté, nous tombons dans une quête banale et finalement peu prenante.

Heureusement, même si ce film dispose de peu de moyens, il s’abstiendra de nous infliger trop d’effets spéciaux pour privilégier les courses poursuites à motos et les règlements de comptes entre bandes rivales. Hélas, nous tombons souvent dans le grotesque à l’instar de ce combat ridicule entre une baleine masquée de cuir et le frêle héros qui, lui, aura droit à une machette. Vous imaginez la scène… quant à nous, nous nous efforçons d’oublier ce massacre ridicule.

Vous l’aurez compris, il nous est difficile de vous conseiller ce divertissement sauf si vous n’attendez rien de cet ersatz post-apocalyptique aux allures de quête adolescente et que votre curiosité est plus forte. Bonne chance…
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Durée du film : 1h30
Genre : Science Fiction
Bonus : Aucun
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Ready player one

8/8/2018

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Résumé du film : 2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS. L'appât du gain provoque une compétition planétaire. Mais lorsqu'un jeune garçon, Wade Watts, qui n'a pourtant pas le profil d'un héros, décide de participer à la chasse au trésor, il est plongé dans un monde parallèle à la fois mystérieux et inquiétant…
 
Note du film : 9/10 (par Véronique)
 
Avis : Must have par excellence, « Ready Player One » est un des incontournables de cette année 2018. Véritable bolide vrombissant sur un circuit hallucinant, le projet fou du sieur Spielberg a non seulement terminé sa course en tête des box offices internationaux mais à marquer à l’encre indélébile de nombreux coeurs de cinéphiles.
 
Si l’histoire, inspirée de « Player One » de Ernest Cline (par ailleurs co-producteur du film) n’est pas entièrement respectée, l’hommage au roman de science-fiction est grandement réussi. Bien sûr, comme souvent dans une adaptation cinématographique, il manque une multitude de détails par rapport à l’histoire originale mais il fallait faire un choix : se lancer dans un diptyque (voire triptyque) commercial et insérer une multitude de détails (en prenant le temps de planter le décor, le quotidien du Wade, étudiant et super geek) ou aller à l’essentiel et se désencombrer de certaines scènes littéraires. Spielberg a choisi la bonne option en nous présentant l’épopée de Wade et ses petits compagnons de route, de façon simple et efficace. Nul besoin donc d’avoir lu les centaines de pages de l’imaginaire de Cline pour comprendre les enjeux de Wade et les secrets de la fameuse Oasis. Introduit à la perfection, la quête n’attend qu’une chose : pouvoir commencer réellement !
 
Le véritable plaisir du film ? Retrouver toute la pop culture des dernières décennies rassemblée dans le shaker spielbergien, secoué, agité et servi pour former un cocktail coloré et savoureux dont on se délecte encore et encore. Un petit refill ? Pourquoi pas ! Il serait en effet bienvenu de revoir le film afin de déceler tous ces petits détails parsemés ça et là dans les arrière-scènes ou au premier plan, tels des petits morceaux de sel sur un TUC qu’on ne refuse pas. C’est que l’apéritif est copieux et que ces deux heures (presque trente) de show nous calle pour un bon petit moment.
 
D’Overwatch à Halo en passant par Mortal Combat ou Final Fantasy, nombreux sont les clins d’œil à l’univers vidéoludique d’hier et aujourd’hui, mais ce n’est pas tout : les grands standards musicaux prennent place de choix dans une bande originale des plus agréables, mêlant les genres selon l’ambiance du moment.
 
Le point fort du dernier film de ce cher Steven : nous faire vivre de l’intérieur, une histoire renversante. Agrémentée d’un humour savoureux et de dialogues finement écrits, l’histoire nous fait évoluer aux côtés de héros profondément humains et aux valeurs honorables. C’est que nous nous attachons à Wade, Aech, Artémis, Shoto et Daito et que leur quête, qui devient la nôtre, nous prend aux tripes jusqu’au « ouf » de fin.
 
« Ready player one », c’est un savoir-faire technologique de grande ampleur mais c’est aussi un jeu d’acteurs modeste et tellement efficace ! On apprécie tant retrouver le touchant Mark Rylance dans le rôle du créateur de l’Oasis, James Halliday ou Simon Pegg qui prête ses traits à Ogden Morrow, son complice et co-créateur du jeu, bien plus présent dans le roman. On frémit devant les dangers qu’affrontent Wade (Tye Sheridan, Cyclope dans la nouvelle saga « X-Men »), Artémis (Olivia Cooke) ou encore Aech (notre chère Lena Whaite, découverte dans la série « Master of none »). On maudit Nolan Sorrento (Ben Mendelsohn) et son entreprise méprisable (IOI) et on rit de « méchant » I-Rok.
 
Réfugiés derrière nos lunettes 3D,  nous vivons l’aventure au cœur de l’Oasis, comme si nous avions nous aussi franchi le portail, évoluant dans un univers parallèle incroyable et mémorable. L’expérience virtuelle est totale, et satisfera les adeptes de la VR domestique comme les novices en la matière. A ne pas en douter, il est préférable d’opter pour l’achat d’une version Blu-ray 3D (ou 4K si vous le pouvez) pour que le spectacle soit total. C’est qu’il ne faut reculer devant rien pour suivre le grand Steven Spielberg dans son projet ambitieux mais totalement réussi et à l’issue duquel nous ne pouvons dire que merci !

► Les bonus
 
Véritables cadeaux dont on se délecte encore et encore les contenus additionnels de la version Blu-Ray nous feront non seulement revivre la découverte du film (et nous donneront l’envie de revoir à nouveau ce petit bijou cinématographique) sous un angle nouveau mais nous permettront surtout de mesurer combien l’équipe entière, de Spielberg aux concepteurs de sons, s’est pliée en quatre pour faire honneur à l’œuvre de Ernest Cline. Ultra positifs et super instructifs, ces bonus nous font passer presque deux heures de gros kiff !

​Dans « The 80’s : You’re the inspiration », on assiste au témoignage de Ernie Cline, qui nous livre sa vision des 80’s et la raison de son inspiration.
 Mais il n’est pas le seul à exploiter combien cette décennie a marqué les esprits : Ben Mendelson, Jak Penn ou Spielberg himself nous expliquent combien l’écriture de « Ready Player One » est une ode à l’enfance de beaucoup d’entre nous mais aussi la retranscription de la nostalgie d’une génération qui a marqué les Etats-Unis et le monde entier. 
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Si « Effects for a brave New World » fait la part belle aux effets spéciaux et au travail minutieux de ILM et de Digital Domain pour donner vie à cette impressionnante OASIS, elle est aussi une formidable opportunité de voir que Steven Spielberg a pu user de la technologie VR pour filmer et capturer des instants depuis l’OASIS. Impressionnant !  Ce qui également bluffant dans « Ready Player One », ce sont les ambiances sonores et musicales. « Level up : sound for the future » et « High score : Endgame » nous montre l’incroyable travail effectué de concert entre Steven Spielbert, Ernest Cline, Alan Silverstri et tous les monteurs et concepteurs sons plus ingénieux les uns que les autres. A l’image de celle qui anime Ernest Cline et Tye Sheridan (et présentée dans le bonus attendrissant « Ernie & Tye’s Excellent Aventure ») on sent combien la complicité a toujours été de mise sur le tournage du film de Steven Spielberg. Chacun des membres du casting, de la technique, de la production a apporté sa touche, son aide, son savoir-faire pour que la concrétisation de ce projet colossal puisse aboutir. Le généreux bonus (de plus d’une heure) « Game Changer : Cracking the code » nous le démontre très bien.

Steven Spielberg explique que « Ready Player one » est sans aucun doute le film le plus difficile qu’il ait eu à faire, surtout parce qu’il souhaitait faire disparaître toutes traces technologiques pour les mettre au profit de ses personnages et de son histoire. On l’apprend de sa bouche, Spielberg n’a pas découvert le roman de Cline par lui-même. Ce sont les studios Warner qui lui ont envoyé un exemplaire du roman et du scénario de Zak Penn afin qu’il réfléchisse à l’adaptation possible d’une telle œuvre. La passion de Cline pour Roald Dhal, ses références 80’s lui ont tout de suite parlé et il n’en a pas fallu plus pour que l’immense réalisateur accepte la tache colossal de faire vivre cette histoire sur grand écran. 

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​Le succès immédiat du roman en 2011 et l’engouement du public pour l’univers de « Ready Player One » ne facilitaient pas les choses. Comment retranscrire toute cela en seulement deux grosses heures de film ? Zak Penn, Spieldberg et Ernest Cline se sont penchés tous ensemble sur cette tâche et on finit par livrer ce formidable film abouti. 
On le comprend, rien n’a été laissé au hasard. Du choix de jeunes comédiens (presque débutants) à la création des impressions décors et des innombrables costumes en passant par le tournage en motion capture ou la création de toute pièce de deux scènes ajoutées (celles de la course et l’hommage à Shining), tout a été savamment pensé et maîtrisé. Ce bonus extraordinaire et incontournable vaut d’ailleurs à lui seul, l’achat d’une version Blu-Ray de votre précieux sésame.
 
Indispensable tant par la qualité de son métrage que pour celle de ses nombreux bonus, « Ready Player One » mérite de trôner en très bonne place de votre DVDthèque. Qu’attendez-vous pour le vérifier ?
 
Durée du film : 2h20
Genre : Science fiction
Bonus: Une bonne heure trente de contenus additionnels découpée en six bonus instructifs et passionnants

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Pacific Rim Uprising

7/24/2018

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Résumé du film : Le conflit planétaire qui oppose les Kaiju, créatures extraterrestres, aux Jaegers, robots géants pilotés par des humains, n’était que la première vague d’une attaque massive contre l’Humanité.  Jake Pentecost, un jeune pilote de Jaeger prometteur dont le célèbre père a sacrifié sa vie pour sauver l’Humanité des monstrueux Kaiju a depuis abandonné son entraînement et s’est retrouvé pris dans l’engrenage du milieu criminel. Mais lorsqu’une menace, encore plus irrésistible que la précédente, se répand dans les villes et met le monde à feu et à sang, Jake obtient une dernière chance de perpétuer la légende de son père aux côtés de sa sœur, Mako Mori. Jake est rejoint par son rival, le talentueux pilote Lambert et par Amara, une hackeuse de Jaeger âgée de 15 ans. S’alliant pour devenir la plus grande force de défense que la Terre n’ait jamais connue, ils vont paver un chemin vers une extraordinaire nouvelle aventure.

Note du film : 6/10 (par François)

Avis : N’y allons pas par quatre chemins, avec « Pacific Rim : Uprising », le premier long métrage du scénariste  Steven S. DeKnight, nous évoluons en terrain connu ! Pour autant, tous les fans du premier volet risquent de ne pas aimer cette nouvelle itération, la faute à un scénario paresseux. Pour les autres, attendez-vous à contempler un Gundam américanisé.

Dix ans se sont écoulés depuis le premier film et même si nous ne sommes pas fan du côté « too much » de l’ensemble, nous avons beaucoup apprécié l’introduction ! C’est que de notre point de vue, le début du film, plus sobre, laisse la place à  une construction plaisante de l’histoire et de ses personnages On prend plaisir à suivre les mésaventures de John Boyega (Jake Pentecost) et de Cailee Spaeny (Amara). Le monde ravagé par la guerre a laissé beaucoup de cicatrices qui affectent les villes et ses habitants. Certains, qui tenaient à leurs quartiers, n’ont pas eu le cœur de partir et de tout laisser derrière eux. Quant aux autres, c’est bien simple, ils n’en n’ont pas eu les moyens. Dès lors, beaucoup se tournent vers de petits larcins comme le vol de pièces de méchas, ces immenses robots qui peuvent rapporter gros à quiconque osera déjouer les surveillances militaires des anciens sites de construction et de réparation ! L’idée est bonne et la réalisation posée confère au tout une ambiance très appréciable ! Très tôt, Amara et Jake devront faire équipe. Lui en tant qu’instructeur, elle en tant que cadet. Et pour les assister, nous sommes content de retrouver à l’écran le ranger Nate Lambert joué par un Scott Eastwood dont on se dit qu’il a réellement « une gueule », un peu à l’image de papa, mais pas que ! Son magnétisme ne s’arrête pas en cours de route et l’acteur tient son rôle jusqu’à la dernière image.

Mais hélas, plus le film avance et plus les nuages obscurcissent ces débuts prometteurs. La faute à un twist prévisible et à une surenchère d’effets spéciaux certes bien réalisés, mais qui, sans être au service d’un scénario digne de ce nom, ne rend pas hommage au potentiel de la franchise. Le tout se confond donc en une soupe visuelle abrutissante digne d’un « Bioman » 4 étoiles certes, mais beaucoup trop poussif.    

Au final, le spectateur en mal de cinéma musclé risque d’adhérer à cette suite et le fan de la première heure d’être déçu devant ce manque d’ambition scénaristique. Quant aux autres, ils pourraient décrocher en cours de route… Faites votre choix !

► Les bonus :

Un mot nous vient à l’esprit lorsqu’il s’agit d’évoquer les bonus : colossaux ! Un peu à l’image de ces robots géants. Véritable encyclopédie ludique, ceux-ci résument, expliquent et montrent ce dont le réalisateur et les acteurs perçoivent de ce projet aux effets spéciaux gigantesques.

Les huit « scènes coupées », bien qu’assez courtes, ne sont pas indispensables. Elles ne font que prolonger de quelques secondes les scènes tournées. Par contre, dans le « Hall des Héros », John Boyega vous décrit les principaux robots géants du film avec leurs caractéristiques propres. Amateurs des méchas, bienvenue !
Tout aussi intéressant, « Vers Uprising et les dessous d’Uprising » nous explique les choix scénaristiques opérés afin d’établir le lien avec le premier volet. Le réalisateur en particulier dit avoir inscrit son film dans la continuité de l’œuvre de Guillermo Del Toro. On y comprend ce qu’il s’est passé, comment l’univers a évolué et quels sont les nouveaux protagonistes. Instructif

« Devenir cadet », lui, est un ensemble de regards croisés sur les acteurs incarnant les différents cadets. On y apprend davantage sur leurs histoires et la relation qui les unit alors qu’ « Un méchant inattendu » revient sur le twist du film avec la révélation du méchant, interviews des acteurs  et du réalisateur.

Avec « La génération suivante de Jaegers », on s’attarde sur l’évolution des méchas avec l’intervention du réalisateur et du superviseur des effets spéciaux tandis que « Je suis Scrapper » évoque la construction illégale de toutes pièces par Amara du Jaeger.

A côté de cela, d’autres petits bonus tels que « Le secret de Shao », petite présentation de la présidente de la compagnie et de son rôle crucial en matière d’innovation technologique et « Le retour de Mako », qui, comme son titre le suggère, évoque le retour de la demi-sœur du héro.

Enfin, « Méga » est consacré à la présentation des Kaijus présents dans le film et de la fusion de ceux-ci en méga-Kaiju. Storyboards et animations sommaires en 3d égaient les interviews du réalisateur et du responsable des effets spéciaux.
 
A cette quarantaine de minutes de bonus, il faut, comme toujours, ajouter « le commentaire du film du réalisateur Steven DeKnight ».
 
Genre : Science Fiction
Durée du film : 1h51
Bonus : De nombreux bonus pour un total de 40 minutes environ
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Downsizing

6/4/2018

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Résumé du film : Pour lutter contre la surpopulation, des scientifiques mettent au point un processus permettant de réduire les humains à une taille d’environ 12 cm : le "downsizing". Chacun réalise que réduire sa taille est surtout une bonne occasion d’augmenter de façon considérable son niveau de vie. Cette promesse d’un avenir meilleur décide Paul Safranek  et sa femme à abandonner le stress de leur quotidien à Omaha (Nebraska), pour se lancer dans une aventure qui changera leur vie pour toujours.

Note du film : 8/10 (par François)

Avis : Véritable bouffée d’air frais, le film  d’Alexander Payne propose d’aborder beaucoup de thématiques intéressantes parmi lesquelles : le niveau, le genre et l’idéal de vie, l’écologie, ou encore le gaspillage… Globalement, tout ce qui découle de notre mode de vie effréné ! Dans les faits, même si ces sujets sont abordés, ils sont surtout effleurés et c’est là où le bât blesse : on sent que le spectacle visuel aurait aussi pu être un beau spectacle…réflexif. Néanmoins d’excellentes idées sont traitées avec beaucoup d’adresse comme ces scènes qui témoignent que, dans toute nouvelle société utopiste, la reproduction des inégalités n’est jamais bien loin. Comme pour montrer qu’il y a toujours un envers du décor… Intelligent ! Cependant, dans sa seconde partie, le film semble développer une seconde intrigue plus conventionnelle et assez éloignée de l’idée de base. Dommage.

Par contre, le réalisateur aime ses comédiens et nous le montre à chaque instant ! Sa caméra se pose sur eux avec beaucoup de bienveillance. D’ailleurs, le spectacle est assuré haut la main par le comédien principal : Matt Damon. Nous croyons en son rôle et sa performance est très convaincante. Il en va de même pour sa partenaire à l’écran Kristen Wiig. Quant aux autres protagonistes, ils donneront tout le sel de cette très belle aventure miniature : le savoureux polyglotte Christoph Waltz (Dusan Mirkovic) cabotine toujours pour notre plus grand plaisir et son acolyte Udo Kier (Konrad) remplit également fort bien son contrat. Aussi, quand des guests font leur apparition, cela nous amuse fortement : Neil Patrick Harris et Laura Dern en tête ! Mais la véritable révélation du film reste Hong Chau qui nous livre une performance extrêmement forte. Saluons le fait qu’il ne s’agisse que de son deuxième film. Et pourtant, quel jeu ! Son rôle de militante révolutionnaire est on ne peut plus touchant !

Pour son nouveau film, Alexander Payne intègre à merveille le numérique si bien que jamais nous ne doutons de l’existence de ce microcosme utopique ! C’est un bon point pour la technique qui est ici totalement au service de l’intrigue et non un faire-valoir comme bien trop souvent au cinéma !

Pour toutes ces raisons, « Downsizing » nous apparaît comme étant un film extrêmement agréable. Sorte de plaisir coupable qui se savoure aisément, l’intrigue aurait cependant mérité d’être davantage développée.

► Les bonus
 
Si le choix du menu n’est pas aisé tant les contrastes de sélection sont peu marqués, la qualité des bonus n’est pas à déplorer, que du contraire. Aventurez-vous dans les coulisses de « Downsizing » et découvrez, durant une bonne heure, comment acteurs, réalisateur, producteur et équipes techniques ont mis sur pied ce projet colossal.
 
Pour ouvrir la valse des bonus du film, vous avez un choix non négligeable de thématiques. La « collaboration avec Alexander » nous dépeint avec enthousiasme, le travail d’Alexander Payne sur son dernier long-métrage mais aussi et surtout les raisons qui ont poussé tout ce petit monde de « Downsizing » à la rejoindre sur cette nouvelle idée cinématographique. Du souhait de Matt Damon de tourner avec lui (et exprimé en 1999 lors d’une soirée Paramount) à son monteur, toutes les petites mains et les grands visages du cinéma expriment l’admiration qu’ils ont pour le cinéaste et la vision qu’ils ont de son univers. Sa collaboration avec Phedon Papamichael (son chef opérateur), sa sympathie, son investissement et sa confiance font l’unanimité auprès de ses acteurs et autres membres de l’équipe. On comprend ainsi, à travers cette belle dizaine de minutes, pourquoi il est difficile de refuser à l’appel du grand Alexander Payne. 
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Comment sont-ils d’ailleurs arrivés dans cette aventure ? « Les acteurs », autre bonus d’une douzaine de minutes, répond à cette question. Du choix assez logique de Matt Damon à celui tout aussi évident de tourner avec Hong Chau, Kristen Wiig, Jason Sudeikis ou encore Christoph Waltz, tous sont passés au crible. Une  belle occasion pour les spectateurs de partager la complicité de l’équipe du film. 
On découvre ainsi comment les acteurs norvégiens ont rejoint ce fabuleux objet filmique et aussi comment, certains acteurs de la troupe de théâtre de Payne se retrouvent dans bon nombre de ses films. On le comprend bien vite, si l’humain est au centre des films du cinéaste, il l’est aussi primordialement dans sa vie. ​

Et en parlant d’humanité, « Ce sourire », lui, fait la part belle à Matt Damon et constitue un fabuleux portrait de l’acteur populaire, finalement proche du personnage de Paul Safranek. Toujours dans l’énergie, sympathique, impliqué et disponible, l’acteur collabore avec enthousiasme et sincérité dans tout ce qu’il entreprend et notamment dans son association « Water.org » qui œuvre pour un accès à l’eau dans les pays du tiers monde.
 
Mais les plus bluffants de tous sont sans aucun doute les bonus « Une aventure visuelle » et  « Une question de perspective ». Le premier nous montre le travail fait sur les quatre grands décors : Omaha, le centre de réduction, Leisureland et la Norvège. Dans ce petit quart d’heure, le spectateur reçoit une lecture différente du film et surtout, de certains de ses détails.  On arpente les différents plateaux et le décor gigantesque du ghetto qui a lui seul a demandé un an de préparation ! C’est que reproduire en grand des petits éléments (et vice-versa) n’a pas été évident à faire et le savoir-faire des décorateurs montre combien tout a été pensé jusque dans les moindres détails. « Une question de perspective »  quant à lui, nous conte le travail réalisé sur le film pour intégrer les effets spéciaux sans que ceux-ci ne soient trop visibles à l’écran. L’utilisation des techniques classiques et numériques (et notamment les impressions 3D), les difficultés de respecter des échelles fidèles et l’intégration d’images de synthèses dans des scènes cruciales, tout, tout, tout, vous saurez tout sur l’inventivité et les prouesses techniques de « Downsizing ».
 
Enfin, « Un problème mondial » est l’occasion de revenir sur le message écologique porté par le film et de voir combien il a marqué l’entièreté de l’équipe du film. Des anecdotes des uns aux réelles implications des autres, de ce besoin de réfléchir à notre surconsommation et d’y apporter des solutions, le dernier contenu additionnel se veut plus interpellant tout en restant plaisant.
 
Vous avez aimé « Downsizing » ? Alors vous adorerez en découvrir ses coulisses et n’aurez ensuite qu’une seule envie : vous replonger une nouvelle fois dans le film et mesurer un peu plus encore le génie de ce film hors norme !
 
Durée du film : 2h16
Genre : Comédie
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Thor: Ragnarok

5/25/2018

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Résumé du film: Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk…

Note du film: 6/10 (par François)

Avis : Suite de "Thor" et "Thor : Le Monde des ténèbres" sortis respectivement en 2011 et 2013, cette nouvelle surenchère visuelle est la réalisation du néo-zélandais Taika Waititi. Son ambition scénaristique  est de filmer le Ragnarok, à savoir la fin du monde dans la mythologie nordique, rien que ça ! Et pour y parvenir, il s’est entouré d’acteurs confirmés ! Nous retrouvons avec un certain plaisir le duo des frères ennemis Thor (incarné une nouvelle fois à l’écran par le costaud Chris Hemsworth-  et qui pour le coup, a pris quelques kilos de muscles) et Loki (le toujours appréciable Tom Hiddleston). Heimdall et Odin sont également de la partie sous les traits d’Idris Elba  et d’Anthony Hopkins. A l’écran cela se traduit par une plus grande présence d’Idris Elba qui avait manifesté son envie que les scénaristes développent davantage son personnage. Au rayon des bonnes surprises, nous assistons avec beaucoup de plaisir à un très chouette cross-over avec le géant vert (Hulk) : Mark Ruffalo rejoint donc ce casting trois étoiles au même titre que la très sombre Cate Blanchett qui incarne Hela, la déesse de la Mort et de la destruction. Enfin, comment ne pas évoquer Karl Urban dans un rôle qui ne le grandit pas beaucoup mais dont l’idée est plutôt bien sentie. Tout comme le facétieux Jeff Golblum dans le rôle du Grand maître. Responsable d’une cité galactique, sorte d’empereur organisant des combats de gladiateurs des temps modernes. Amusant…

Mais là où le film est le plus convaincant, c’est dans sa 3D du plus bel effet ! Véritable show pour les mirettes, ce support de qualité apporte une vraie valeur ajoutée dont il serait dommage de se priver. Si les images de synthèses sont très (trop ?) visibles dans sa version 2D (l’exemple le plus criant provient du loup géant Fenrir), les découvrir en 3D donnent un tout autre regard sur la réalisation des effets spéciaux .Celles du démon de feu, Surtur, qui en impose véritablement en 2D est sublimé dans ce nouveau calibrage ! C’est chatoyant et le spectacle final nous en met plein la vue… Combats titanesques garantis !

Pour autant, devons-nous vous conseiller ce dernier Thor ? Difficile à dire…Assurément, les adolescents y trouveront leur compte ; les adultes peut-être moins. Les gags ne touchent pas toujours leur cible et sont beaucoup trop nombreux. Ils viennent alors annihiler toute tension dramatique. Du reste, "Thor Ragnarok" nous apparait comme une farce, parodie de films de super-héros, l’humour bien senti en moins ! Véritable coup de marteau (pas des plus agréables d’ailleurs), ce nouveau Thor semble trop éloigné de sa propre mythologie, un comble tout de même ! 

► Les bonus

Pléthoriques, ceux-ci procureront aux spectateurs l’occasion de se replonger avec un grand plaisir aux côtés du héros asgardien et de son univers si particulier. Aussi, un bonus sort véritablement du lot puisqu’il s’agira d’un délire hilarant mené de main de maître par le fantastique Jeff Goldblum. Nous vous invitons donc vivement à regarder le bonus intitulé « Team Darryl »… nous en pleurons d’ailleurs encore de rire !
Parmi les documentaires proposés, nous trouvons également « Trouver son Thor intérieur », un bonus retraçant l’évolution du personnage depuis le premier film jusqu’à Ragnarok, ainsi que la psychologie du héros.

Dans « Hela & Valkyrie », l’équipe du film revient sur l’importance des deux actrices que sont Tessa Thompson et Cate Blanchett. Chacune à leur façon, elles tiennent têtes aux hommes. Cate Blanchett incarne la glaçante Hela, la sœur de Thor et déesse de la mort. Elle correspond à la première méchante de l’univers des comics. Son apparition remonte à 1964.

« A la recherche de Korg » est une séquence très dôle qui dresse le portrait du réalisateur Taika Waititi et nous montre l’ambiance qui régnait sur le plateau. Appréciable !

Avec « Sakaar : aux confins du connu et de l’inconnu », on réalise un focus la planète extrêmement colorée et déjantée avec pour grand maître un Jeff Goldblum sans filtre qui mettra toute sa folie au service de ce personnage singulier. C’est aussi l’occasion de suivre les prestations de Mark Ruffalo en Hulk et de Tom Hiddleston en Loki. Ces deux brillants comédiens ont davantage de temps de présence dans cet opus et développent un humour bienvenu. Loki a la particularité d’être à la fois un protagoniste et un antagoniste de génie ! 
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​Et voici le fameux « Team Darryl », gros, gros délire qui amusera les fans ! Reportage sur la colocation improbable entre un individu et le grand maître joué par Jeff Goldblum qui découvre la vie sur terre. Darryl, son colocataire lui servira de laquais dans de nombreuses scènes hilarantes ! Tout le talent et la folie de l’immense Jeff Goldblum sont ici transposés !  On adore !
Dans le genre délire, on s’étonne de découvrir une « Séquence 8 bits », un bel exemple de petit bonus en pixels bien sympathique.

Bien sûr, que serait un ensemble de contenus additionnels sur Thor sans un qui évoquerait les origines du héros ? «  Les origines de Thor : Ragnarok ». Par ce biais, nous faisons un retour sur les interactions entre les comics et ce film avec en filigrane l’importance de l’immense Jack Kirby dans l’univers des comics.  Créateur avec Stan Lee de nombreux super-héros parmi lesquels : Les Quatre Fantastiques, Hulk, Thor, Les Vengeurs, Les X-Men. On apprend que l’univers du film rend hommage à sa patte graphique.

Dans la même lignée, « Marvel Studios : les dix premières années -l’évolution des héros » est une présentation classique des super-héros avec une mise en lumière de Tony Stark alias Iron Man, Thor, Captain America et de tout le bestiaire Marvel pour amener à Infinity Wars.

Et n’oublions les traditionnels commentaires audio ou le « bêtisier », classique…et forcément très drôle ! Les acteurs ont l’air de bien s’amuser, et nous aussi ! On en veut d’ailleurs pour preuve « les scènes coupées » dont certaines sont très drôles (surtout celles avec Jeff Golblum), les autres permettent de mieux cerner la relations entre les personnages.

Durée du film: 2h10
Bonus : 1h parmi lesquels des documentaires, des bêtisiers et le truculent et délirant Team Darryl que l’on vous recommande vivement !
Genre: Fantastique/Science fiction
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Justice League

3/22/2018

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Résumé du film : Après avoir retrouvé foi en l'humanité, Bruce Wayne, inspiré par l'altruisme de Superman, sollicite l'aide de sa nouvelle alliée, Diana Prince, pour affronter un ennemi plus redoutable que jamais. Ensemble, Batman et Wonder Woman ne tardent pas à recruter une équipe de méta-humains pour faire face à cette menace inédite. Pourtant, malgré la force que représente cette ligue de héros sans précédent – Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash –, il est peut-être déjà trop tard pour sauver la planète d'une attaque apocalyptique…

Note du film: 5/10 (par François)

Avis : « Justice League » est le quatrième film issu de l'univers DC Comics. Sa conception fut difficile puisque réalisé en grande partie par Zack Snyder, il fut terminé sous la houlette du réalisateur Joss Whedon (responsable des Avengers). Ainsi, après le décevant « Man of Steel » et le très mauvais « Batman vs Superman », DC Comics et Warner Bros adaptent à l’écran ce que les fans considèrent comme le Graal de leur univers. Nous ne rentrerons pas dans le débat « Marvel vs Dc Comics » mais au vu du résultat, nous pouvons dire que nous avons choisi notre camp !

Pourtant, les premières minutes de ce blockbuster sous testostérone hautement concentrée sont prometteuses ! L’Amérique de Trump se réveille encore groggy de la mort de leur héros Kal-El alias Superman. Les gens le pleurent, les drapeaux sont en berne et seul flotte sur un pont suspendu celui du justicier Kryptonien. Ces quelques scènes somptueuses inaugurent le meilleur ! Et pourtant, ce spectacle fut de courte durée...la faute à des effets spéciaux écœurants.

Fond vert : 1 – idées : 0

Très vite, nous assistons impuissants à des effets digitaux ultra-clinquants qui nous donnent l’impression de voir exclusivement un film d’animation. Le scénario ? On va faire vite, promis ! Nos gentils super héros Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash se réunissent grâce à l’impulsion d’un Batman qui sent que le combat contre le gros vilain numérisé terriblement moche « Steppenwolf » s’annonce âpre. C’est que le bougre est accompagné de nuées d’hommes-insectes se nourrissant de la peur (sic) et convoite des « boites-mères » conférant un pouvoir incommensurable à quiconque les détient. Voilà pour l’idée générale, le reste est…non en fait c’est tout, il n’y a pas vraiment de reste ! C’est que cet univers dégoulinant de couleurs criardes et d’effets spéciaux dignes de nos consoles de salon nous font de la peine, beaucoup de peine !
 
Un film à voir ?

Oui mais vous voilà prévenus ! Certains éléments viennent sauver ce naufrage visuel à commencer par le casting. Quel plaisir de retrouver à l’écran Gal Gadot dans son rôle de Wonder woman. En ce qui concerne les petits nouveaux, ils apporteront une bonne dynamique à l’ensemble. Vu dans la série « Game of Thrones » (Khal Drago c’était lui), Jason Momoa est parfait dans son rôle d’empereur des mers : Aquaman. L’humour (puisqu’il en faut pour faire passer la lourdeur visuelle) est assuré par le facétieux Ezra Miller. Parfait dans son rôle de Flash, il permettra de faire retomber la tension. Ben Affleck n’est selon nous pas le meilleur choix pour Batman, mais l’homme fait son job. Ni plus, ni moins. Aidé par son serviteur Alfred (bon Jeremy Irons). Et comme s’il manquait des bras à l’ensemble, on en a rajouté des métalliques! C’est donc Ray Fisher qui s’y colle dans le rôle de Cyborg.

Vous l’aurez compris en lisant ces quelques lignes, "Justice League" est un film visuellement peu intéressant, en carence de scénario mais présentant des personnages sympathiques (mention spéciale pour Flash à l’humour bien senti) et l’action est omniprésente ! Ca castagne à tout va !  A l’heure où les Avengers s’apprêtent à déferler sur nos écrans, on se dit que le spectacle risque d’être d’un autre niveau. C’est d’autant plus dommage que Batman, Flash, Wonder woman et autre Superman incarnent quelque part le mythe américain et auraient mérité un autre traitement. Non décidément, il n’y a pas de justice ! 
 ► Les bonus  (Note: 7/10)
 
On le sait, les supports DVD ou Blu-Ray des films DC Comics ne sont jamais avares de bonus en veux-tu en voilà. Cette fois encore, celui de « Justice League » ne déroge pas à la règle et vous offre plus d’une heure de contenu additionnel tantôt instructif, tantôt promotionnel.
 
Après deux scènes coupées offertes dans « Le retour de Superman », nous nous plongeons dans l’univers de la Justice League à travers cinq gros bonus d’approximativement une dizaine de minutes chacun. « En route vers la Justice » nous conte l’histoire de cette League, apparue dans les comics des années 40 déjà ! Appelé « Société de la justice » ou « La ligue de la justice d’Amérique », notre groupe de justiciers s’est formé et développé durant près de 60 ans pour devenir celle que l’on connaît aujourd’hui sur nos écrans. Présenté comme un panthéon de dieux, ayant chacun leur représentation du bien et du mal, nos héros n’ont jamais cessé d’avoir un objectif commun : sauver la terre de ses ennemis redoutables. 
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​« Au cœur de la justice » ne se concentre plus sur la team dans son ensemble mais sur chacun de ses membres, les plus appréciés du public étant Batman, Superman et Wonder Woman. Superman et Batman, qui incarnent la justice, sont tantôt amis, tantôt « ennemis » alors que Wonder Woman défend bec et ongles des valeurs d’amour et de compassion. 
Mais que serait la League sans son esprit de camaraderies, ses valeurs communes et ses « nouveaux héros » (présentés avec humour et décontraction dans un bonus « historique » des plus intéressants) ? Comment subsisterait-elle après la disparition de Superman, l’alpha et l’oméga de ce panthéon héroïque ? Cette bonne vingtaine de minutes vous disent tout sur l’esprit d’équipe de ces héros peu ordinaires. Mais s’ils sont singuliers, c’est sans conteste grâce à leur super gadgets et/ou super pouvoirs. Des vaisseaux incroyables de Batman (le Flying Fox et le Night Crawler en tête) aux technologies de Cyborg en passant par les costumes des super héros, tout est décrypté, expliqué, montré aux plus curieux d’entre nous dans deux chapitres des plus intéressants : « Les costumes de la League » et « La technologie de la Justice League ».  
​Mais si la part belle est réservée à nos six justiciers, un petit bonus de trois minutes nous dresse le CV de « Steppenwolf » le gros méchant cornu de cet opus. Apparu dans les comics des années 70, ce vilain « nouveau dieu » ne le restera pas très longtemps…

Enfin, pour les plus addicts d’entre vous, 4 scènes commentées et analysées sont proposées pour clôturer cette grande partie de bonus made in DC Comics. Envie d’en savoir plus ? Vous savez ce qu’il vous reste à faire. 

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Opter pour la version DVD ou Blu-ray (3D ?) afin d’apprécier les multiples contenus additionnels proposés dans ces supports matérialisés. Si le film peu paraître décevant, heureusement pour nous, les bonus sont véritablement intéressants !
 
Durée du film : 2h
Genre : Science fiction / Action
Bonus : Plus d’une heure de bonus divisée en huit chapitres distincts. 
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