Ce dernier tour de piste pour, peut-être, un nouveau couronnement est la promesse de ces épisodes forts bien mis en scène ! Au moment où vous lirez ces lignes, deux épisodes sont déjà disponibles mais la suite arrive dès le 27 avril, chaque semaine, à raison de deux épisodes de 50 minutes. Le premier épisode vous offre un voyage dans le temps sur les années fac et les premiers pas à la NBA de sa Majesté des airs. Mais très vite, l’épisode met en lumière la dernière grande crise de cette équipe de légende provoquée par les tensions entre l’entraineur de génie Phil Jackson et le « general manager » de l’équipe Jerry Krause qui veut rebâtir l’équipe avec de plus jeunes joueurs. Les Jordan, Pippen et Rodman ont-ils fait leur temps ? Ce documentaire permet de comprendre la dernière année de cette formation mais aussi les sombres motivations de son dirigeant. Scottie Pippen, plus qu’un bras droit armé Dès le deuxième épisode, l’œil de la caméra est rivé sur un des principaux coéquipiers de Michael Jordan : Scottie Pippen. Plus qu’un second, ce dernier à démontré sa capacité, en l’absence de Michael Jordan (lors de sa première retraite), à être un leader positif pour l’équipe. Le retour de Jordan montrera aux yeux de tous, l’importance de ce joueur polyvalent aussi doué en attaque, que monstrueux lors des interceptions ! Pourtant, le documentaire soulève d’autres problèmes internes à l’équipe comme le salaire que Scottie Pippen a très mal négocié dans son contrat, et qui stipulait une période de 7 ans pour 18 millions de dollars faisant de lui un des joueurs les moins bien payés de l’équipe. Aujourd’hui, personne ne signerait plus pour une aussi longue période tant les valeurs des joueurs peuvent flamber d’une saison à l’autre en fonction de leurs performances. Et celles de Scottie Pippen étaient excellentes ! Si le documentaire est aussi agréable à regarder, c’est parce qu’il présente, de manière très habile, les grandes figures de l’équipe en faisant exister tout ce beau monde. De l’entraineur Phil Jackson, rendu populaire pour l’attaque en triangle, à Scottie Pippen, Michael Jordan ou encore Dennis Rodman, les deux premiers épisodes en inaugurent huit autres tout aussi somptueux ! « Il y a Micheal Jordan et après il y a le reste d’entre nous » - Magic Johnson « Je pense que c’était juste Dieu déguisé en Michael Jordan » - Larry Bird
Mais où est notre maillot n°23 ? Vivement la suite !
Vous aimerez "Last dance" si vous aimez: le basket, le sport, les légendes. Durée de la série : 10 épisodes d’environ 50 minutes Genre: Documentaire
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Et, lorsqu’en 2007, l’éditeur et développeur polonais CD Projekt s’essaie avec beaucoup de réussite à l’adaptation vidéoludique, beaucoup se décident à se (re)plonger dans cet univers si particulier. Fortement attendue par de nombreux fans, l’adaptation de « The Witcher » faisait également craindre le pire ! C’est que, les différentes bandes annonces diffusées étaient loin de nous rassurer. Cependant, force est de constater que cette première saison nous a pourtant dans l’ensemble bien plu. Cela est vrai si on prend patience lors de la phase d’exposition tant les débuts sont laborieux ! L’utilisation massive d’effets spéciaux pour la première créature combattue fait peine à voir et n’aidait pas à nous rassurer. Heureusement, la situation s’améliore au fil des épisodes à tel point que la série parvient à prendre son envol tout en étant respectueux de l’œuvre originale. Contrairement à l’utilisation du numérique pour les monstres, les décors sont en majeure partie tournés loin de tout fond vert. L’Europe offre de très beaux panoramas allant de la Hongrie à la Pologne en passant par les îles Canaries. Mais ce qui pourrait frapper le spectateur et le réjouir est l’utilisation à bon escient d’un humour bien senti ! D’ailleurs, la série n’est jamais autant agréable à suivre que lorsqu’elle ose ne pas se prendre au sérieux ! Et si elle le fait aussi bien, c’est grâce au jeu de son acteur principal, Henry Cavill. Et pourtant, lors des premières images, bon nombre d’entre nous doutait du choix du comédien pour le rôle. Tout a été dit : « trop jeune », ou encore « trop lisse » pour incarner le baroudeur Geralt de Riv… mais au final, beaucoup se trompaient ! Dans les livres, le personnage possède une forte personnalité et s’exprime presque toujours avec un grand détachement au moyen de phrases courtes. Henry Cavill remplit tous les critères liés au personnage avec, en prime, une façon convaincante de manier l’épée, ce qui ne gâche rien ! Les autres membres du casting relèvent également fort adroitement le challenge de l’adaptation. Alors qu’Anya Chalotra est parfaite dans le rôle de la magicienne Yennefer, Freya Allan est également impeccable dans le rôle de Ciri. Ces deux personnages importants de la saga font jeu égal avec celui du sorceleur !
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Code Parental: 16 ans et + Durée de la série : 8 épisodes d’environ 50 minutes Genre: Fantasy médiévale
Le saviez-vous ? Saviez-vous que « Maman, j’ai raté l’avion » a failli ne jamais voir le jour car la Warner était effrayée par le budget et que la Fox a récupéré les droits dans le plus grand secret ? Que S.O.S Fantômes alias "Ghostbusters" devait s’appeler "Ghostbreakers" ("Les casseurs de fantômes") pour une question de droits ? Si ces épisodes de 45 à 50 minutes sont aussi agréables à regarder, c’est parce que nous sommes les témoins privilégiés des souvenirs des acteurs, chef décorateurs, scénaristes, producteurs et réalisateurs qui nous livrent étape par étape l’évolution d’un projet qu’ils n’imaginaient pas si marquants ! L’humour et la bonne humeur sont omniprésents grâce aux différentes interventions qui ravivent si bien la mémoire aux moyens de précieuses anecdotes liées au tournage. Mais le plus impressionnant reste bien sûr les images liées aux différents tournages où des décors entiers sont construits en quelques jours ! Quel plaisir de retrouver certains acteurs qui ont accepté de témoigner aujourd’hui de cette formidable aventure qui a changé leur vie.
Code Parental: 16 ans et +
Genre: Documentaire
Et ce jeu de perspectives est assez réjouissant car il permet de développer de manière rapide les personnages présentés. A ces éléments, il convient d’ajouter un rythme beaucoup plus efficace qu’un « Walking Dead » par exemple. Peu de temps morts sont consentis entre deux combats et le résultat est donc un parcours lié à la survie extrêmement dynamique ! La réalisation se montre nerveuse mais toujours lisible à l’écran. Heureusement d’ailleurs puisqu’ici les zombies enragés se mettent à courir sans jamais ralentir ! On ne compte pas les innocents se retrouvant piégés par les morts-vivants toujours plus nombreux ! Bien sûr, on pourra reprocher à la série une écriture scénaristique bien maigre afin de servir au mieux l’action. Mais c’est le prix à payer pour ne pas s’ennuyer pendant ces huit épisodes. L’objectif poursuivi par l’héroïne, véritable mère courage, est simple : retrouver sa fille qui se trouve au stade de la ville. Mais du coup, elle n’est pas la seule à vouloir y aller car ce lieu apparaît comme étant le dernier rempart de la ville où bon nombre de victimes se sont réfugiées. Nous le disions, ce parcours du combattant nous est relaté à la manière de huit sketchs qui alternent les protagonistes et donc les points de vue qui finissent par s’entrecroiser. Evidemment tout n’est pas parfait mais ce qui nous est donné à voir est assez réjouissant !
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Code Parental: 16 ans et + Genre: Action/Horreur |
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