The penguin

Résumé de la série: Oswald « Oz » Cobb, surnommé Le Pingouin, veut monter en puissance dans le monde criminel de Gotham City. Il va tenter de manipuler les deux familles des mafieux Carmine Falcone et Salvatore Maroni. Autrefois internée à l'asile d'Arkham par son propre père, Sofia Falcone n'est pas de cet avis et entend bien s'opposer à Oswald…

Avis : Faisant suite au très bon film « The Batman » réalisé par Matt Reeves en 2022, « The Penguin » suit le personnage d’Oz, incarné par l’excellent Colin Farrell dans le rôle d’Oswald Cobb. ​

Après les événements du film, la série montre la manière dont Oz va progressivement étendre son influence sur la ville de Gotham malgré la mafia représentée, entre autre, par la famille Falcone.

​Fait rare dans une série, le personnage de Sofia Falcone (Cristin Milioti) est hypnotique et parvient sans mal à tenir tête au Pingouin. Son jeu est un délice de tous les instants tant son personnage semble toujours sur le fil.

Si la série est aussi fascinante, c’est parce qu’elle montre parfaitement cette montée en puissance du personnage iconique du Pingouin.

Outre un une réalisation impeccable et une recherche stylistique évidente, la série peut compter sur de nombreux rebondissements qui maintiennent le spectateur en haleine !

Nous l’écrivions, la série prend la suite du film qui montrait la paupérisation toujours plus présente de Gotham et la fracture est ici totale. C’est donc l’histoire d’une ville qui est au bord de l’implosion et qui est gangrénée par une guerre des gangs. Au dessus de la mêlée se trouve Oz dont on attend avec impatience le prochain coup fourré !

► L’image et le son

Comme nous pouvons nous y attendre, la copie HD est d’excellente facture ! L’image est saisissante grâce à une définition aux petits oignons ! nous avons véritablement affaire à un rendu chirurgical au contraste détonnant ! Et comme si cela ne suffisait pas, les noirs sont profonds, étalonnage naturaliste chaud, colorimétrie aux teintes nuancées, tons saturés

Côté son, la série originale est présentée en Dolby Atmos et présente des dialogues parfaitement audibles. Beaucoup de beaux effets apportent une ambiance sonore maitrisée. Quant à la très belle musique signée Mick Giacchino, celle-ci respire grâce à une très belle spatialisation. Idem pour les nombreux effets surrounds toujours très immersifs. La VF, bien que solide, souffre toujours un peu de la comparaison.

► Les bonus 
Le premier bonus présent s’intitule Au cœur de Gotham (52′) et est divisé en huit parties constituant une série de petits making-of sur chaque épisode. Il en résulte un making-of assez complet de la série.

Dans Présentation du Pingouin (5’), l’équipe créative revient sur la façon dont la série s’imbrique dans la mythologie liée au chevalier noir en développant les personnages clés mais aussi la ville de Gotham. C’est assez court, mais ce bonus va à l’essentiel. En ce qui concerne Oz qui incarne l’antihéros, la séquence s’intéresse aux principales différences d’avec les comics. Pour le reste, il est intéressant d’en apprendre plus sur les relations entre Oz et les personnages qui lui sont proches : sa mère bien sûr, mais aussi Victor.

Répétitif par le traitement du personnage de Oz déjà évoqué, Bienvenue à Gotham (8’) s’intéresse à la représentation d’un Gotham malfamé, qui doit sa source d’inspiration du New York des années 70. 

Dans Gotham réinventé (4’), l’équipe artistique se livre sur les décors représentés mais aussi ce qui les ont influencé. En cela, les liens entre le film et la série semblent évident.

Devenir le Pingouin (3’) explore les trois heures de maquillage que devait subir Colin Farrell pour incarner l’ennemi de la série. Qui est le Tueur au Pendu : Portrait de Sofia Falcone (4’) se concentre sur l’histoire de Sofia et sur la complexité de ce personnage fascinant .

Les amours du Pingouin (4’) place la mère et la petite amie d’Oz au centre de la séquence mais aussi de la relation qui le unit.​

Le conte des deux Gothams (4’) présente la dualité de la ville déchirée entre la richesse et la pauvreté extrême. Enfin, Victor Aguilar : la naissance d’un homme de main (7’) est comme son nom le suggère, centré sur le personnage de Victor, de son bégaiement à sa relation particulière avec Oz.

Genre : Fantastique/thriller
Durée de la série : 8 épisodes d’environ 50 minutes
Durée des bonus : 1h20 (dont un making of de 52 minutes)
De Lauren LeFranc avec Colin Farrell, Cristin Milioti, Deirdre O'Connell, Carmen Ejogo et
Clancy Brown