Interview de Stéphane Robelin
Dans sa précédente réalisation « Et si on vivait tous ensemble ? », Stéphane Robelin avait réuni un casting 4 étoiles. Aux côtés de Pierre Richard, on retrouvait Jane Fonda, Claude Rich, Guy Bedos et Géraldine Chaplin. Dans son dernier film « Un profil pour deux », le réalisateur a de nouveau voulu faire tourner l’interprète du grand blond. Le réalisateur était présent ce jeudi 20 avril 2017 au Cinepointcom de Charleroi pour promouvoir son œuvre. Thomas : Comment est né ce projet dont vous êtes également l’auteur du scénario ? Stéphane Robelin : C’était avant tout l’envie de travailler de nouveau avec Pierre Richard en prolongeant un peu la thématique des seniors. En même temps, je me suis dit que ce serait bien d’avoir un jeune dans l’histoire. J’avais envie aussi d’un duo pour Pierre qui est très nostalgique de ses années cinéma avec Veber et Depardieu. Pour la rencontre entre un vieil homme et un jeune homme, internet me paraissait un bon vecteur. C’est donc un mélange d’éléments comme cela et aussi l’envie de faire plus rire que la dernière fois. |
Thomas : C’est un scénario que vous portez depuis plusieurs années ?
Stéphane Robelin : Je lui ai fait lire pendant la promotion de « Et si on vivait tous ensemble ? », en 2012. J’avais déjà une première version de scénario à ce moment-là. Après, il faut trouver l’argent. Au fil du temps, on se rend compte de ce qui va ou de ce qui ne va pas. On réécrit, on réfléchit, on se remet en question.
Thomas : Comment dirige-t-on Pierre Richard qui a lui-même été son propre metteur en scène ?
Stéphane Robelin : C’est un très bon camarade, il est très à l’écoute. Il l’était déjà sur le précédent film aussi. La seule chose que je dois faire, c’est le freiner parce qu’il a l’impression qu’il doit faire beaucoup de choses avec son corps pour qu’on comprenne ce qu’il a à dire. Quand on minimalise un peu, dans une histoire comme la mienne qui est plutôt réaliste, il fait passer les choses dans son regard, de manière un peu plus figée. Il a un peu plus de mal au début mais ça fonctionne.
Thomas : Il y a quand même une scène du film qu’il probablement adoré tourner, celle où il défile devant la vitre du café pour apercevoir les deux jeunes.
Stéphane Robelin : Ca, c’était improvisé. Dans le scénario, il était écrit qu’il s’approchait doucement du bar mais il n’y avait pas ce truc de passage. Ca, c’est lui qui l’a proposé ! C’est un petit clin d’œil à sa période burlesque.
Thomas : Avez-vous d’autres projets avec lui ?
Stéphane Robelin : Pour l’instant, non. J’en ai un avec Guy Bedos. J’ai d’autres projets mais ils ont besoin de trouver leur financement. J’espère tourner encore avec Pierre Richard car il est très en forme.
Thomas : Vous avez aimé travailler en Belgique ?
Stéphane Robelin : Oui, une partie de l’histoire se passe à Bruxelles. On a travaillé avec une équipe formidable, très accueillante, qui s’est très bien entendue avec Pierre. La bonne humeur belge a envahi le film et on a passé un très bon tournage grâce à cela. Le cœur de l’équipe était belge et battait fort !
Stéphane Robelin : Je lui ai fait lire pendant la promotion de « Et si on vivait tous ensemble ? », en 2012. J’avais déjà une première version de scénario à ce moment-là. Après, il faut trouver l’argent. Au fil du temps, on se rend compte de ce qui va ou de ce qui ne va pas. On réécrit, on réfléchit, on se remet en question.
Thomas : Comment dirige-t-on Pierre Richard qui a lui-même été son propre metteur en scène ?
Stéphane Robelin : C’est un très bon camarade, il est très à l’écoute. Il l’était déjà sur le précédent film aussi. La seule chose que je dois faire, c’est le freiner parce qu’il a l’impression qu’il doit faire beaucoup de choses avec son corps pour qu’on comprenne ce qu’il a à dire. Quand on minimalise un peu, dans une histoire comme la mienne qui est plutôt réaliste, il fait passer les choses dans son regard, de manière un peu plus figée. Il a un peu plus de mal au début mais ça fonctionne.
Thomas : Il y a quand même une scène du film qu’il probablement adoré tourner, celle où il défile devant la vitre du café pour apercevoir les deux jeunes.
Stéphane Robelin : Ca, c’était improvisé. Dans le scénario, il était écrit qu’il s’approchait doucement du bar mais il n’y avait pas ce truc de passage. Ca, c’est lui qui l’a proposé ! C’est un petit clin d’œil à sa période burlesque.
Thomas : Avez-vous d’autres projets avec lui ?
Stéphane Robelin : Pour l’instant, non. J’en ai un avec Guy Bedos. J’ai d’autres projets mais ils ont besoin de trouver leur financement. J’espère tourner encore avec Pierre Richard car il est très en forme.
Thomas : Vous avez aimé travailler en Belgique ?
Stéphane Robelin : Oui, une partie de l’histoire se passe à Bruxelles. On a travaillé avec une équipe formidable, très accueillante, qui s’est très bien entendue avec Pierre. La bonne humeur belge a envahi le film et on a passé un très bon tournage grâce à cela. Le cœur de l’équipe était belge et battait fort !
Stéphane Bissot, Stéphane Robelin et Yaniss Lespert