Interview de Valérie Mairesse
Dans le cadre du Festival 2 Cinéma de Valenciennes
-22 mars 2019-
Dans le cadre du Festival 2 Cinéma de Valenciennes
-22 mars 2019-
Valérie Mairesse fait partie de ces figures féminines incontournables des comédies françaises des années 1970 à 1990 principalement mais pas que. Elle tourne quelques petits rôles sous la direction de Pierre Granier-Deferre, Bertrand Blier ou encore Jacques Rouffio avant d’être remarquée par Agnès Varda qui lui offre ensuite un premier rôle d’envergure avec L’une chante, l’autre pas. Valérie Mairesse s’est essentiellement tournée vers la télévision ces dernières années. Elle a intégré le Jury Jeunes étoiles du festival de Valenciennes lors de cette édition 2019.
Thomas : Comment se passe votre séjour à Valenciennes ?
Valérie Mairesse : Je suis très contente. Nous avons visionné dix courts-métrages, tous faits par des lycéens et collégiens. J’ai été assez surprise par la qualité de ces réalisations. Il y en a vraiment de très très bonnes.
Thomas : Les prix ont été décernés à l’unanimité ?
Valérie Mairesse : Oui, tout à fait. On a discuté entre nous, on fait toujours un peu de concessions mais les quatre qui ont été choisis étaient ceux qu’on préférait tous.
Thomas : Comment se passe votre séjour à Valenciennes ?
Valérie Mairesse : Je suis très contente. Nous avons visionné dix courts-métrages, tous faits par des lycéens et collégiens. J’ai été assez surprise par la qualité de ces réalisations. Il y en a vraiment de très très bonnes.
Thomas : Les prix ont été décernés à l’unanimité ?
Valérie Mairesse : Oui, tout à fait. On a discuté entre nous, on fait toujours un peu de concessions mais les quatre qui ont été choisis étaient ceux qu’on préférait tous.
Thomas : Le point de départ de votre carrière se situe dans les coulisses du Splendid.
Valérie Mairesse : Oui, vraiment au tout début, j’étais à la régie. Thomas : Vous saviez que le passage sur scène serait imminent ? Valérie Mairesse : Bien sûr ! Je faisais la régie parce que je les avais rencontrés juste à ce moment-là mais depuis que j’ai cinq ans, je veux être sur scène. Thomas : Quel souvenir évoque le film L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda pour vous ? |
Valérie Mairesse : C’est le film qui a fait de moi la femme et l’actrice que je suis devenue. C’est très très important ! Nous l’avons revu il y a quelques mois et ce film a tout sauf vieilli ! C’est du féminisme gai, dans le sens joyeux !
Thomas : Le grand public ne peut pas s’empêcher de penser aux trois films que vous avez tournés avec Pierre Richard.
Valérie Mairesse (dubitative) : Trois ?
Thomas : Oui, en comptant celui de Georges Lautner, On aura tout vu.
Valérie Mairesse : Ah oui, en effet ! J’avais un petit rôle dans ce film et c’est là que j’ai rencontré Pierre !
Thomas : Le grand public ne peut pas s’empêcher de penser aux trois films que vous avez tournés avec Pierre Richard.
Valérie Mairesse (dubitative) : Trois ?
Thomas : Oui, en comptant celui de Georges Lautner, On aura tout vu.
Valérie Mairesse : Ah oui, en effet ! J’avais un petit rôle dans ce film et c’est là que j’ai rencontré Pierre !
Thomas : On dit que Gérard Oury en a un peu voulu à Pierre Richard de vous avoir choisie pour son film C’est pas moi, c’est lui…
Valérie Mairesse : C’est-à-dire que quand Gérard m’a proposé son film « Le coup du parapluie », je n’avais pas encore tourné « C’est pas moi, c’est lui ». J’ai ensuite fait ce film et Gérard n’était pas content que le « duo » venait d’être fait avant lui ! C’est d’ailleurs pour ça que je suis blonde dans « Le coup du parapluie ». Thomas : Que retenez-vous du coup du parapluie ? Valérie Mairesse : J’avais eu une grande déception car nous devions tourner au Byblos à Saint-Tropez et malheureusement il y a eu un incendie et l’établissement a fermé à cette période. Tout a été refait en studio à Epinay et franchement…tourner là au lieu de Saint-Tropez, ça m’avait attristé ! Mais le rôle était sympa. Je m’entendais très bien avec Pierre. Avec Gérard… A l’époque, j’étais un peu une petite pétasse, j’aurais voulu qu’il soit à mon écoute. Je ne réalisais pas qu’il était un homme aussi puissant dans le cinéma et je lui parlais comme je parlais à n’importe qui d’autre. Parfois, c’était un peu compliqué entre nous. |
Thomas : Une déception d’avoir été assez bien coupée dans Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne ?
Valérie Mairesse : Oh, ben, oui. La déception au départ a été de ne pas avoir incarné Cléopâtre. Quand on en avait discuté au début avec Coluche, il était favorable à cette idée. Mimi Coutelier était la petite amie de Jean Yanne, c’est elle qui a obtenu le rôle. J’ai trouvé cela très dommage car cela m’aurait beaucoup plu de le faire. Jean m’a proposé de jouer ce rôle de prostituée où j’avais une scène très drôle avec lui dans les catacombes qui a été coupée au montage…Cela n’empêche pas que mon nom est en grand dans le générique, ce qui me fait toujours rire car on me voit juste dire : « Tu viens, chéri ? »
Thomas : Y a-t-il des gens qui vous inspirent aujourd’hui dans le cinéma ?
Valérie Mairesse : Oui, tout à fait. J’ai eu un énorme coup de cœur pour « Petit paysan » de Hubert Charuel. J’ai beaucoup aimé le film mais aussi l’homme. J’ai des flashs comme cela. Charuel fait vraiment partie des réalisateurs avec qui j’aimerais travailler. Sinon, à chaque fois que je vois un film de François Ozon, je me dis que j’aimerais beaucoup qu’il fasse appel à moi…
Thomas : Avez-vous des projets ?
Valérie Mairesse : Au théâtre, je repars en tournée en janvier prochain avec une comédie. Pour l’instant, rien en cinéma ou en télévision.
Valérie Mairesse : Oh, ben, oui. La déception au départ a été de ne pas avoir incarné Cléopâtre. Quand on en avait discuté au début avec Coluche, il était favorable à cette idée. Mimi Coutelier était la petite amie de Jean Yanne, c’est elle qui a obtenu le rôle. J’ai trouvé cela très dommage car cela m’aurait beaucoup plu de le faire. Jean m’a proposé de jouer ce rôle de prostituée où j’avais une scène très drôle avec lui dans les catacombes qui a été coupée au montage…Cela n’empêche pas que mon nom est en grand dans le générique, ce qui me fait toujours rire car on me voit juste dire : « Tu viens, chéri ? »
Thomas : Y a-t-il des gens qui vous inspirent aujourd’hui dans le cinéma ?
Valérie Mairesse : Oui, tout à fait. J’ai eu un énorme coup de cœur pour « Petit paysan » de Hubert Charuel. J’ai beaucoup aimé le film mais aussi l’homme. J’ai des flashs comme cela. Charuel fait vraiment partie des réalisateurs avec qui j’aimerais travailler. Sinon, à chaque fois que je vois un film de François Ozon, je me dis que j’aimerais beaucoup qu’il fasse appel à moi…
Thomas : Avez-vous des projets ?
Valérie Mairesse : Au théâtre, je repars en tournée en janvier prochain avec une comédie. Pour l’instant, rien en cinéma ou en télévision.