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Les Magritte du cinéma 2019


​Cette année encore, l’Académie André Delvaux (qui compte plus de 850 professionnels du cinéma belge), s’est penchée sur les films belges qui ont rythmé l’année cinématographique 2018. Qui seront les lauréats des 21 Magritte du Cinéma ? Rendez-vous ce 2 février pour connaître tous les résultats. 

Les nominés sont :

​Ils sont plusieurs à être les grands favoris de cette nouvelle édition. Le film « Tueurs » de François Troukens  et Jean-François Hensgens et « Girl » de Lukas Dhont se retrouvent ainsi en lice dans 9 catégories. « Nos batailles » de Guillaume Senez, « Une part d’ombre » de Samuel Tilman et « Laissez bronzer les cadavres » de Hélène Cattet et Bruno Forzani sont quant à eux nominés dans 7 catégories alors que « Bitter Flowers » d’Olivier Meys et « Bye Bye Germany » de Sam Garbarski le sont dans 4 d’entre elles. Qui a remporté les précieuses statuettes?
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Et les gagnants sont…

Avec ses cinq Magritte en poche « Nos batailles » est le grand gagnant de cette 9ème édition des Magritte du Cinéma : meilleur montage, meilleur espoir féminin (pour Lena Girard Voss), meilleure actrice dans un second rôle (pour Lucie Debay) mais aussi et surtout meilleur film Et meilleur réalisateur, voilà qui récompense largement le second long-métrage de Guillaume Senez.

Avec ses quatre précieuses statuettes, « Girl » est également (et tout légitimement) le second favori de ce cru 2019. Lauréat des Magritte du meilleur scénario (pour Lukas Dhont et Angelo Tijssens), du meilleur second rôle masculin (pour Arieh Worthalter), du meilleur film flamand et du meilleur acteur masculin (pour Victor Polster), le premier film de Lukas Dhont a décidemment tout ravagé sur son passage.

Enfin, sur la troisième marche du podium, on trouve un film atypique mais très maîtrisé dans sa technique : « Laissez bronzer les cadavres » de Hélène Cattet et Bruno Forzani. Pas étonnant qu’il ait remporté trois Magritte « technique » : celui du meilleur décor, celui de la meilleure image et celui du meilleur son.

Mais avant de présenter le palmarès en bonne et due forme, nous préférons, laissez la parole aux grands gagnants de la soirée. 


Olivier Meys, lauréat du Magritte du meilleur premier film pour « Bitter flowers »
Heureux que le film ait été reconnu par le monde des professionnels, Olivier Meys espère que ce Magritte lui ouvrira d’autres portes pour l’avenir. « J’ai mis cinq ans à faire mon film » confie-t-il, « C’était nouveau pour moi car je viens du monde du reportage radio et du documentaire mais j’ai voulu me rapprocher de la fiction. J’ai pris beaucoup de plaisir à rencontrer les spectateurs et les professionnels lors de la présentation de mon film mais avec ce Magritte, j’ai l’impression qu’on me fait une pleine confiance ». Concernant ses projets, Olivier Meys nous explique : « Je sais que je referai des fictions sur les différentes réalités de notre monde. Quant à savoir si je partagerai à nouveau mon amour de la Chine, il est peut-être encore un peu trop tôt pour le dire… » Pour notre part, on sait que le rendez-vous est déjà pris pour ses prochaines aventures cinématographiques. 
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Guillaume Senez, lauréat du Magritte du meilleur film et du meilleur réalisateur pour « Nos batailles »

Guillaume Senez est souriant lorsqu’il pose avec son Magritte et pour cause. Celui qui a été multirécompensé dans la soirée se fait un réel plaisir de rappeler que, la dernière fois que son film était nominé aux Magritte (dans pas moins de 8 catégories !), il n’avait pas eu le bonheur d’être sélectionné dans la catégorie « meilleur réalisateur » : « Obtenir ce Magritte aujourd’hui est un joli pied de nez » plaisante-t-il. « La presse a reconnu la mise en scène et par rapport au précédent film, je suis heureux de voir que la profession me reconnaisse à son tour » Celui qui, pour la deuxième fois, nous propose de porter un regard sur le thème de la famille précise que « Nos batailles est aussi l’occasion d’observer les répercussions du monde du travail sur la famille et le monde d’aujourd’hui de manière générale. J’aime parler des gens qu’on ne voit jamais et même si mon prochain film parlera sans doute de la paternité, je vais tâcher de m’en détacher un peu ».

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Recevoir ce Magritte le conforte dans l’idée qu’il est sur la bonne voie « Vous savez, j’ai connu une traversée du désert et ce prix, c’est un peu d’eau que me permet d’avancer ». A la traditionnelle question portant sur le désintérêt des Belges pour leur cinéma, le réalisateur répond que « c’est en effet étrange que le cinéma belge soit reconnu à l’international et pas chez nous. Peut-être que nous devrions repenser l’éducation des images et des médias. Dans mes projets, je participe d’ailleurs à une collection qui fait émerger des comédiens et tout ce qui promeut le cinéma belge en général. En Belgique, on manque de fierté, de star system. On a de l’humilité mais au niveau culturel, on a du mal à s’imposer ». Nominé pour le César du meilleur film étranger (aux côtés de « Girl »), le film aura-t-il une autre vie chez nos voisins français ? Réponse le 22 février prochain !
Lukas Dhont, lauréat du Magritte du meilleur scénario et du meilleur film flamand

Il l’avoue lui-même, Lukas Dhont a essayé de créer, avec ses courts métrages et « Girl » un cinéma belge qui parle autant aux francophones qu’aux néerlandophones. « Pour moi, c’est un prix fort parce que « Girl » a été nommé dans 9 catégories, ce qui permet de récompenser toute l’équipe qui a permis que ce film se fasse ». Heureux d’arborer son Magritte, le jeune Lukas Dhont a vécu une année riche en émotions, qui continue chaque jour. Cette aventure qui a débuté à Cannes il y a huit mois n’a pas fini de s’arrêter et c’est avec fierté qu’il reçoit ce prix symbolique, un prix belge qui récompense son travail fait ici. 

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Victor Polster, Magritte du meilleur acteur

Le sourire aux lèvres et les yeux grands ouverts, Victor Polster pose et réponds aux questions en toute décontraction. « C’est incroyable de recevoir ce prix belge car c’est ici que tout a commencé » dit-il. « Si j’ai continué mes études de danse, le fait de faire ce film m’a laissé entrevoir la possibilité de faire du cinéma mon métier ou mieux, de concilier les deux si cela est possible. » Répétant qu’il est sous le choc de ce succès depuis un petit temps sans que cela ne s’arrête à pourtant bien les pieds sur terre.
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 « Je suis ému d’avoir ce prix car les gens qui sont dans la même catégorie que moi sont des acteurs que je regarde depuis que je suis tout petit. Dire que je ne ferai que du cinéma, ça, je ne le fais pas. J’ai besoin de découvrir un peu plus pour le savoir. D’un autre côté, quand on sait qu’une carrière de danseur se finit à 40 ans, il faut aussi penser à l’après. J’ai pu concilier la danse et le jeu dans ce film, peut-être que je pourrai encore le faire dans l’avenir ? ». Pour Victor Polster, « Girl » n’est pas un film flamand mais bien un film belge. D’ailleurs, le tournage s’est fait dans les deux langues, il a autant été apprécié dans le Nord quand dans le Sud du pays. « On a représenté la Belgique aux Golden Globes et même si on n’a pas gagné, c’était incroyable d’être là-bas » explique-t-il. « Ce Magritte, je le dédie à Nora Monsecour et à tous ceux qui ont fait quelque chose dans le film. Si je pouvais, je le découperais en plein de petits morceaux et j’en donnerais à chacun ». 
Lubna Azabal, Magritte de la meilleure actrice

Lubna Azabal a tourné dans de nombreux films à l’étranger et revient en Belgique dans « Tueurs », le premier film de François Troukens et Jean-François Hensgens. Aimant tourner dans des genres très différents (elle a participé dernièrement à la comédie « Tel Aviv on fire »), la comédienne évoque ses projets : « J’aimerais à mon tour réaliser un film car, même si j’aime être assise à l’arrière de la voiture, j’aime beaucoup trop conduire et j’aimerais mener mon propre film, avec mon propre angle et mon propre regard ». Pour elle, le film de Troukens était avant tout une aventure humaine : « je ne l’aurais jamais entreprise si la rencontre avec le réalisateur n’avait pas fonctionné. Faire un film, c’est comme s’investir dans un mariage. Bien sûr il y a parfois des disputes mais le principal, c’est que l’histoire qu’on passe ensemble doit être belle. Il faut qu’il y ait une connexion avec le réalisateur autrement, ça ne peut pas marcher ». 

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​Thomas Mustin, meilleur espoir masculin
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Bientôt à l’affiche de « Premier de la classe » avec Michèle Laroque et de « Emme Peeters » de Nicolas Palo, Thomas Mustin a laissé la scène musicale le temps d’un soir et s’est vu remettre le Magritte du meilleur espoir masculin pour « L’échange des princesses » sur celle du Square de Bruxelles. Son astuce pour être détendu pour la Cérémonie ? « Trois Metarelax, deux verres de vin et un gros caca ». On le comprend d’emblée, Thomas Mustin est aussi à l’aise devant les journalistes que dans la peau de son 20th Century Boy dont il aime parler « C’est un garçon qui raconte sa vie, son journal intime à travers chaque chanson. Pour l’instant, je me consacre à d’autres projets cinéma et à la pièce « Hamlet » de Emmanuel Dekoninck qui sera présenté à Bruxelles et Louvain-la Neuve. Mon prochain concert ? Le 23 février à l’Ancienne Belgique ». 
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Quand on lui demande dans quel domaine il se sent le plus épanoui, Thomas répond « Dans les deux. Je me nourris de ces deux univers très différents même si pour moi, il n’y a pas de frontières, ce sont différents espaces de liberté. Dans le cinéma, il y a un espace direct, on donne tout dans une prise. Et puis, j’aime quand il y a des transformations, ce qui était particulièrement le cas avec L’échange des Princesses ». Ce qui décide Thomas à accepter un projet ? L’impulsion, les rencontres. Celui qui a suivi une formation de théâtre à l’IAD n’a pas de projets bien clairs en tête. « Ce prix n’est pas quelque chose de quantifiable. Je ne vais pas réfléchir à la suite même si je sais que tout reste à faire. J’ai des envies de réalisation mais je ne suis qu’au début de ma vie, on verra bien ce qu’elle me réserve ». 
Manu Dacosse, lauréat du Magritte de la meilleure image pour « Laissez bronzer les cadavres »

Pour Manu Dacosse, « Laissez bronzer les cadavres » est un film à part. « C’est un plaisir quand la photographie est reconnue ainsi. Le film aussi bien sûr car mieux on en parle, mieux c’est ! ». Il le confirme, Hélène Cattet et Bruno Forzani aiment expérimenter des choses et même s’il les connait depuis 17 ans, chaque film est un défi. « Leur cinéma est assez particulier. Est-il assez reconnu ? Je ne sais pas. Prenez l’exemple de Gaspard Noé. Il n’est jamais nommé aux César alors que c’est un des meilleurs réalisateurs de la décennie. Le cinéma de genre est différent et difficile. En Belgique, on a peut-être plus de liberté et c’est peut-être pour cela que le film de Hélène et Bruno est un peu plus reconnu ».

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Yves Bemelmans, meilleur son pour « Laissez bronzer les cadavres »

Yves Bemelmans est un passionné. Le rencontrer et lui parler nous fait comprendre combien il aime son métier. Utilisant des instruments qu’il a collecté depuis des années, le bruiteur use d’artifices amusants pour obtenir le résultat escompté « pour donner la sensation que l’on coupe dans une main, je coupe du céleri ou d’autres légumes du genre ». 
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Mais comment devient-on bruiteur ? « J’ai une formation de mixeur son à l’IAD et j’ai toujours aimé travailler cette partie du métier ». Il faut dire qu’avec « Laissez bronzer les cadavres », le travail de son est particulièrement important « Hélène et Bruno sont très impliqués dans notre travail et cela fait plaisir à voir. Même si on a un certain espace de liberté, ils savent exactement où ils veulent aller. Tout est très important chez eux, tout est calibré et le son devient un acteur à part entière. On apprécie énormément ce travail d’équipe et la confiance que Hélène et Bruno ont en nous ». Le résultat, bluffant, se devait d’être récompensé par la précieuse statuette argentée. Et lorsqu’on évoque le calibrage du son dans les salles où le film de Cattet et Forzani était projeté, il répond « la première fois que j’ai vu le film, c’était au Festival de Locarno. Nous étions au premier rang et la moindre des choses que l’on puisse dire, c’est que ça claquait ! ». A quand les coulisses de ce métier encore peu connu du grand public ? 
Meilleurs costumes, Nathalie Leborgne pour « Bye bye Germany »

Emue par ce nouveau prix (Nathalie Leborgne a déjà reçu un Ensor en 2012), la costumière nous explique que ce Magritte est l’occasion de rendre son travail plus médiatique en Wallonie. « J’éprouve beaucoup de plaisir à faire ce métier. J’apprécie tout le travail fait en équipe pour créer les costumes et donner ainsi la possibilité aux comédiens de découvrir le caractère de leur personnage ». Quand on la questionne sur les préparatifs, Nathalie Leborgne nous explique qu’elle se documente beaucoup sur le sujet : « on crée nos costumes après avoir regardé des images, des peintures, des documents pour que cela corresponde au mieux à l’époque.  On veut respecter les couleurs et les textures et éviter les anachronismes. J’adore mon métier car il se fait en collaboration avec le réalisateur, les comédiens et l’équipe du film entière… On se parle beaucoup. Et puis, en revêtant leurs costumes, les acteurs prennent possession de leur rôle et ça, c’est très important »

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Nicolas Boucart, lauréat du Magritte du meilleur court métrage de fiction

Nicolas Boucart fait en moyenne un film tous les huit ans. Cependant, c’est son premier Magritte. Son film, éligible pour les Oscars ne traversera pas l’Atlantique mais qu’importe car pour lui, cette reconnaissance est déjà importante « Je suis avant tout un technicien dans le cinéma et avec ce prix, le public voit que ce genre de film existe, que des gens se battent pour les mener à bien ». 
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A côté de ce combat pour faire connaître son travail, Nicolas Boucart en mène un autre, celui de donner un statut d’artiste à de nombreux jeunes techniciens et réalisateurs qui essaient de percer. Pour se faire, il travaille pour « Hors champs », une association qui met les jeunes en avant. Timide, le réalisateur l’a évoqué en demi-mot et dans un anglais yahourt lors de la cérémonie diffusée sur la Deux. Concernant son travail, il explique que « beaucoup de mes films sont centrés sur des personnes esseulées, des personnes isolées. Je voudrais travailler d’autres visions du monde, pas toujours très positives mais toujours pleines d’espoir. »
Gerlando Infuso, lauréat du Magritte du meilleur court métrage d’animation

« La bague au doigt » raconte l’histoire de Icaro qui, un soir, veut demander la main de Vanilla mais qui est en permanence empêché par le cuisinier du restaurant où ils sont allés diner.  Celui qui a pensé le film de A à Z nous explique qu’il a travaillé deux ans sur son film et que les six premiers mois ont été consacré à la pensée des décors, des accessoires, de tout ce qui nécessite une mise en place de l’histoire. « C’était très éprouvant car j’assurais le tournage seul mais les efforts ont payé. De plus, je pense que c’est beaucoup plus difficile d’obtenir des subsides que pour un long-métrage » … Ce Magritte lui ouvrira-t-il de nouvelles portes ? C’est tout ce qu’on peut lui souhaiter. 

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Simon Fransquet, Magritte de la meilleure musique originale

Avec sa formation de guitare classique et de flamenco en poche et son intérêt pour les instruments du monde, Simon Fransquet a développé une passion pour la musique et la transmission de son savoir auprès de jeunes qu’il forme depuis des années. Amateur des univers de Gustavo Santaolalla (le compositeur des musiques de film de Iñarritu) ou de Thomas Newman, il a travaillé et a pour projet de bosser sur de nombreux courts-métrages, documentaires mais aussi pour des séries télévisées. 
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Ce 2 février, c’est pour la musique du film « Au temps où les Arabes dansaient » qu’il a été récompensé, « un film où la musique rend hommage aux images et vice-versa» Pour lui, travailler sur un documentaire ou un film de fiction n’est pas très différent l’un de l’autre : « Toutes les influences se mettent au service du film. Je ne suis qu’un faiseur parmi d’autres, tout comme le réalisateur ou le scénariste. » Il confirme cependant que, « mis à part au Festival d’Aubagne, la reconnaissance de son métier n’est pas si évidente que cela. Alors, recevoir ce Magritte, c’est un bel encouragement, un bel hommage au travail fait sur le film ». 
Ils sont eux aussi repartis avec un Magritte:
Le palmarès complet

-MEILLEUR FILM: Nos batailles de Guillaume Senez,

-MEILLEUR PREMIER FILM: Bitter flowers d’Olivier Meys
- MEILLEURE RÉALISATION: Nos batailles : Guillaume Senez
- MEILLEUR FILM FLAMAND:  Girl de Lukas Dhont
- MEILLEUR FILM ETRANGER EN COPRODUCTION: L’homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam
- MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL OU ADAPTATION: Girl : Lukas Dhont, Angelo Tijssens
- MEILLEURE ACTRICE: Tueurs : Lubna Azabal 
- MEILLEUR ACTEUR: Girl : Victor Polster 
- MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE: Nos batailles : Lucie Debay 
- MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND ROLE: Girl : Arieh Worthalter 
- MEILLEUR ESPOIR FEMININ: Nos batailles : Lena Girard Voss 
- MEILLEUR ESPOIR MASCULIN: L’échange des princesses : Thomas Mustin
- MEILLEURE IMAGE: Laissez bronzer les cadavres : Manu Dacosse
- MEILLEUR SON: Laissez bronzer les cadavres : Yves Bemelmans
- MEILLEURS DECORS: Laissez bronzer les cadavres : Alina Santos
- MEILLEURS COSTUMES: Bye bye Germany : Nathalie Leborgne
- MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE:  Au temps où les Arabes dansaient : Simon Fransquet
- MEILLEUR MONTAGE: Nos batailles : Julie Brenta
- MEILLEUR COURT METRAGE DE FICTION: Icare de Nicolas Boucart,
- MEILLEUR COURT METRAGE D’ANIMATION: La bague au doigt de Gerlando Infuso
- MEILLEUR DOCUMENTAIRE:  Ni juge ni soumise de Jean Libon et Yves Hinant
Le monde de l’animation mis à l’honneur.

Patar et Aubier deux présidents pour le prix d’un !

Patar et Aubier. Deux noms qui résonnent dans le cœur dans amateurs du cinéma d’animation comme une invitation au voyage dans des univers décalés. Réalisateurs et concepteurs de des aventures de « Cowboy et Indien », les deux bruxellois ont aussi marqué le monde de la musique par leurs clips musicaux délicieusement illustrés : on pense notamment à « Si on marchait jusqu’à demain » de Louise Attaque (où on retrouve les personnages emblématiques de André le cheval et Pic Pic le cochon magique).
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© E.Laurent
Multirécompensés pour le très joli « Ernest et Célestine », nos anciens étudiants de la Cambre ont toujours insufflé ce qu’il fallait de folie, de douceur ou de magie dans leurs différentes œuvres. Pas étonnant qu’on leur ait confié la barre de cette soirée placée sous le signe du 7ème art belge dans lequel ils occupent une place de choix. 

Alors qu’ils viennent de terminer le tournage de « La foire agricole », les papas de « Panique au village » viendront inaugurer la neuvième cérémonie des Magritte du cinéma et succèderont ainsi à des présidents prestigieux parmi lesquels on compte Jaco Van Dormael, Yolande Moreau, Marie Gillain, François Damiens, ou encore Bertrand Tavernier.

Raoul Servais : Magritte d’honneur 2019

Raoul Servais. Voilà un nom qui nous parait très ordinaire. Et pourtant, derrière ce patronyme se cache l’un des cinéastes les plus entreprenants de notre pays.

Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Gand, le jeune Raoul se spécialise dans la peinture monumentale et accompagne René Magritte lors de la réalisation de sa fresque géante, Le Domaine Enchanté, pour le casino de Knokke. En 1953, après avoir ré-ouvert le Ciné-Club d’Ostende, Raoul Servais réalise son premier film « Les Lumières du Port », court métrage qui recevra le Grand Prix du Festival du Film Belge, lui confirmant ainsi que là est bien sa voie…
Plus tard, son court métrage « Harpya » reçoit la Palme d’Or, autre récompense prestigieuse qui marque les débuts d’une carrière audacieuse. En effet, Raoul est l’inventeur de la servaisgraphie, « un système de trucage permettant d’une part l’incrustation de personnages filmés en vues réelles dans des décors de création graphique et, d’autre part, un système augmentant la qualité de ces décors". Il développera cette technique dans son seul long métrage « Taxandria », film de 1994 devenu culte et le perfectionna pour l’amour de l’art dans « Papillon de Nuit. »
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Travaillant actuellement sur une série de films pour la télévision, Raoul Servais a signé son dernier film en 2015, « Tank », un court métrage de six minutes primé au Festival de Valladolid.
Les invités: album photo
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Les Magritte du cinéma 2018

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​Et le Magritte du Cinéma est attribué à…
 
Ils partaient favoris de cette 8ème édition des Magritte du Cinéma : « Noces » et « Chez nous » n’ont pourtant pas récolté que trois statuettes à eux deux. Le film de Stephan Streker a reçu le Magritte des meilleurs costumes et de la meilleure actrice dans un second rôle (pour Aurora Marion) alors qu’Emilie Dequenne a été récompensée par le Magritte de la meilleure actrice pour son rôle de Pauline dans « Chez nous » de Lucas Belvaux.
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​En effet, s’il faisait assurément partie des pronostics, « Insyriated » (« La famille syrienne ») de Philippe Van Leeuw a tout de même créé la surprise en recevant six prix : les Magritte prestigieux du meilleur film et du meilleur réalisateur, mais aussi celui du meilleur scénario, du meilleur son, de la meilleure musique originale et de la meilleure image. 


Mais revenons sur cette soirée, retransmise pour la première fois en direct sur La Deux. Après une danse d’introduction digne de l’ouverture de la Cérémonie des Oscars, Fabrizio Rongione nous a régalé d’un discours affûté où les tâcles envers les réalisateurs, comédiens ou politique présents dans la salle ont été nombreux. Il dira d’ailleurs que « ce soir, on va parler de cinéma belge et pas de foot. Par contre, les deux ont un point commun : ils durent une heure trente… mais dans un stade de foot, il y a des spectateurs… »
Après ce petit amuse-bouche de qualité, Natacha Régnier, Présidente de cette 8ème édition, a ouvert les festivités. Le traditionnel « je déclare ouverte la Cérémonie des Magritte » donnait le top départ de ces deux grosses heures de direct où remettants et lauréats se sont succédés sur la scène du Square de Bruxelles.
 
Lors de cette soirée, deux constats : l’absence de plusieurs lauréats et le succès formidable d’ « Insyriated ». Si Emilie Dequenne (Magritte de la meilleure actrice pour « Chez nous »), Soufiane Chilah (Magritte du meilleur espoir masculin pour « Dode Hoek »), Aurora Marion (Meilleure actrice dans un second rôle pour « Noces ») et Jean-Benoît Ugeux (Meilleur acteur dans un second rôle pour « Le fidèle ») n’étaient pas présents à Bruxelles ce soir-là, d’autres heureux récompensés se sont prêtés au jeu des questions des journalistes présents le 3 février dernier. Découvrons leurs impressions à chauds
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Philippe Van Leeuw – Meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario pour "Insyriated"
 
Heureux de recevoir ces nombreux Magritte, Philippe Van Leeuw explique que « si j’ai réalisé « Insyriated », c’est parce qu’on parle beaucoup de la Syrie mais on ne voit pas les gens qui y vivent. Cette cérémonie est l’occasion de parler de ce sujet, dans une fête populaire diffusée en prime time. Peut-être que d’en avoir parlé ici, cela ouvrira la porte à un public qui n’irait pas voir nos films en salles. Recevoir de tels prix, c’est une aide pour notre notoriété bien sûr mais cela nous donne surtout un certain crédit pour la suite. Cela peut nous aider à faire d’autres films. » 
A la question « va-t-il se lancer dans d’autres longs-métrages du même type », Philippe Van Leeuw répond qu’il fera bien sûr des films aussi durs, mais pas dans la même veine.
Maya Dory – Meilleur espoir féminin pour « Mon ange ».
 
Ravie et le sourire aux lèvres, la jeune Maya Dory n’en revient toujours pas d’être montée sur la scène du Square pour recevoir ce Magritte. « C’est incroyable, j’ai encore du mal à y croire… J’ai tourné ce film il y a un an, en 2015, et me voilà ici.. C’est la cerise sur le gâteau ! ». Maya Dory a commencé son parcours dans le doublage de film alors qu’elle n’avait que 10 ans. « A 13 ans, j’ai pris conscience que je voulais être actrice et comme mes parents ne m’aidaient pas spécialement, j’ai commencé à regarder toutes les petites annonces. Je me suis inscrite sur 99 casting et j’ai vu qu’il cherchait une jeune fille pour jouer le personnage de Fleur jeune. Comme il y avait une ressemblance entre elle et moi, j’ai déposé ma candidature et très rapidement, j’ai appris que j’étais prise pour le casting. Le personnage de Madeleine m’a beaucoup touché, j’avais de la tendresse pour elle. Et comme je dois porter des lunettes, sans lesquelles je ne vois rien, ça n’a pas été difficile pour moi de m’imprégner du personnage et de jouer une aveugle. »
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Sandrine Deegen – Meilleur montage pour « Paris pieds nus ».
 
Sandrine Deegen connaît bien Abel et Gordon avec qui elle a travaillé sur « La fée » et « L’iceberg ».  « Abel et Gordon sont très présents lors du montage. C’est une vraie aventure car notre objectif est d’en faire le meilleur film possible. On jette peu de choses et on fait plutôt un travail de recherches précis et minutieux. Avec le temps, Abel et Gordon ont fait évoluer leur style, c’est beaucoup plus recherché que dans leur premier film qui était plus frontal, peut-être parce qu’ils sont issus du monde du théâtre. C’est une aventure humaine bien sûr, mais nous n’oublions jamais que nous sommes au service d’un objet, d'un  film et on travaille pour qu’il soit le plus abouti possible ».

​​Solange Cicurel – Meilleur premier film - « Faut pas lui dire ».
 
Pour Solange Cicurel, recevoir ce premier Magritte est une belle entrée dans le monde du cinéma d’autant plus qu’elle était (et est toujours) avocate. « Je laisserai tomber mon métier d’avocate quand celui de réalisatrice me permettra de gagner ma vie. Pour l’instant, c’est difficile parce que j’assume ces deux métiers ». Son Magritte est pour elle une belle reconnaissance faite à la comédie, genre souvent négligé. « J’ai voulu faire un vrai feel good movie , pour faire du bien aux gens les divertir. Voter pour une comédie réalisée par une femme, c’est super car on est peu nombreuses dans le monde du cinéma. On a plus difficile que certains hommes à s’imposer dans cet univers, parce que nous avons nos familles et que nous avons moins de temps pour nous faire un réseau lorsqu’on est une femme.» 
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Avocate pour le droit des immigrés, elle connaît bien les thématiques abordées dans des films comme « Noces » ou « Insyriated ». « Je rencontre tous les jours des femmes, des réfugiés, des homosexuels et c’est loin d’être facile pour eux. J’avais d’ailleurs fait un premier court métrage, « Einstein est un réfugié » sur cette thématique.»
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Fien Troch– Meilleur film flamand pour « Home ».
 
Fien Troch a déjà été plébiscitée dans de nombreux festivals. Son défi ? Parler de la jeunesse d’aujourd’hui mais elle nuance « Je ne pense pas que les choses sont vraiment très différentes aujourd’hui même si ce n’est pas facile d’être jeune. Tous mes films parlent des jeunes mais ce ne sont que des prétextes car à travers leur psychologie, c’est celle des parents que l’on découvre ». Ses inspirations, Fien Troch va les chercher dans son quotidien, tout en gardant un certain détachement. « J’essaie de garder une certaine distance avec mes sujets. Je parlais des adolescents dans « Home » parce que mes enfants sont petits et n’ont que 5 et 9 ans. Dans mes précédents films, je parlais des enfants aussi mais maintenant que les miens grandissent, je vais me réintéresser à une autre tranche d’âge. J’ai besoin d’avoir un certain recul et ne pas parler de choses que je vis. Mais ce sera toujours un sujet très personnel. » 
« J’aime beaucoup le cinéma des frères Dardenne ou encore « C’est arrivé près de chez vous ». Je trouve que des institutions comme les Magritte sont importantes parce qu’elles parlent de notre cinéma, des films de chez nous. Malheureusement, notre cinéma est encore très divisé. Il y a des cérémonies au Nord et au Sud du pays alors que pour moi, il devrait y avoir des prix belges, sans différence. »
​Peter Van Den Begin– Meilleur acteur pour “King of the Belgians ».
 
Comédien flamand adulé dans le Nord de notre pays, Peter Van Den Begin a été salué par l’Académie Delvaux pour son rôle du roi Nicolas III dans « King of the Belgians ». « C’était une belle expérience de jouer le roi des Belges même si mon objectif n’est pas d’imiter notre Roi. On a beaucoup parlé du personnage avec Peter et Jessica (les réalisateurs, ndlr) que je connaissais depuis longtemps. On a fait des répétitions et je suis resté seul durant quatre jours à Ostende pour trouver ce roi au fond de moi. Je ne voulais pas faire d’imitation mais donné une épaisseur au personnage. Quand j’ai reçu ce Magritte, j’ai été ému bien sûr mais aussi très fier d’être là, devant les collègues francophones et de savoir que beaucoup de votants m’ont décerné ce prix. » 
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Arrivée deux semaines avant le tournage, Lucie Debay fait aussi partie de l’aventure « King of the Belgians », dont une suite est déjà annoncée. « Quelle actrice, quel talent ! Je ne la connaissais pas avant le tournage et je me suis rendu compte que c’était une sacrée comédienne. Elle sera d’ailleurs dans « Barefoot Empero », la suite de « King of the Belgians ». Je me réjouis déjà de reprendre ce rôle de roi. »
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​Sandrine Bonnaire– Magritte d’honneur.
 
Sandrine Bonnaire confie avoir été très, très touchée par ce prix et l’accueil qui lui a été réservé. « J’en avais la gorge nouée et les larmes aux yeux ». Comédienne et réalisatrice, Sandrine Bonnaire nous parle de ses réalisations et de son futur projet. « Pour « Elle s’appelle Sabine », je voulais faire bouger les choses à mon petit niveau et qu’il y ait une prise en charge de l’autisme, ce qui n’existe pas chez nous. Le fait que mon documentaire soit bien reçu m’a donné envie de continuer.  Ma prochaine réalisation ne sera pas un documentaire mais une fiction 
que je co-écris avec une scénariste belge, Isabelle Willems et dans laquelle jouera Isabelle de Hertogh. J’espère à nouveau pouvoir éveiller les consciences sans émettre de jugement. C’est difficile de se construire quand on est né sur des sables mouvants, sans racine. C’est pour cela que j’aimerais parler de la naissance sous X ». 
Le palmarès complet: 

MEILLEUR FILM; Insyriated de Philippe Van Leeuw
MEILLEUR PREMIER FILM:  Faut pas lui dire de Solange Cicurel
MAGRITTE DE LA MEILLEURE RÉALISATION:  Insyriated: Philippe Van Leeuw
MEILLEUR FILM FLAMAND: Home de Fien Troch
MEILLEUR FILM ETRANGER EN COPRODUCTION: Grave de Julia Ducournau, coproduit par Jean-Yves Roubin et Cassandre Warnauts  
MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL OU ADAPTATION: Insyriated: Philippe Van Leeuw 
MEILLEURE ACTRICE:  Chez nous: Emilie Dequenne
 MEILLEUR ACTEUR:  King of the Belgians: Peter Van Den Begin 
MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE:  Noces: Aurora Marion
MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND ROLE: Le fidèle : Jean-Benoît Ugeux 
MEILLEUR ESPOIR FEMININ: Mon Ange : Maya Dory 
MEILLEUR ESPOIR MASCULIN: Dode hoek : Soufiane Chilah 
MEILLEURE IMAGE: Insyriated: Virginie Surdej 
MEILLEUR SON:  Insyriated: Alek Goose, Paul Heymans
 MEILLEURS DECORS:  Grave : Laurie Colson
 MEILLEURS COSTUMES: Noces: Sophie Van Den Keybus 
MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE: Insyriated: Jean-Luc Fafchamps 
MEILLEUR MONTAGE:  Paris pieds nus: Sandrine Deegen 
MEILLEUR COURT METRAGE DE FICTION:  Avec Thelma de Raphaël Balboni et Ann Sirot
MEILLEUR COURT METRAGE D’ANIMATION:  Le lion et le singe de Benoît Feroumont 
MEILLEUR DOCUMENTAIRE:  Burning out de Jérôme le Maire
Sandrine Bonnaire mise à l'honneur

Réalisatrice, actrice de talent, Sandrine Bonnaire est une femme solaire en engagée. Pas étonnant que l'Académie Delvaux ait décidé de mettre en avant cette comédienne d'exception. De Maurice Pialat à Patrice Leconte en passant par Claude Lelouch ou Agnès Varda, elle a côtoyé les plus grands, recevant des César dès ses premiers pas au cinéma et gardant un naturel et une grâce que beaucoup peuvent lui envier. Cette année, c'est à la Cérémonie des Magritte de l'honorer.​​
Les photos de la Cérémonie

De la descente des marches au photocall des lauréats, découvrez nos photos de la 8ème édition des Magritte du Cinéma.
Toutes les photographies présentées ci-dessus sont la propriété d'Ecran et toile.com

Les Magritte du cinéma 2017

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Magritte du cinéma 2017
 
Ce samedi 4 février, de nombreux Magritte ont été décernés lors de sa célèbre cérémonie du Square de Bruxelles. Vingt-deux pour être précis. Enfin, vingt-trois si on compte le Magritte d’honneur remis à André Dussollier.
 
Si Bouli Lanners en a remporté cinq pour son dernier long métrage « Les premiers, les derniers ». Celui du meilleur réalisateur, du meilleur film, du meilleur acteur dans un second rôle pour David Murgia, celui des meilleurs costumes et celui des meilleurs décors. Mais il n’est pas le seul à avoir été plébiscité.
 
Le film « Keeper » de Guillaume Senez a remporté trois récompenses : le Magritte du meilleur montage et celui du meilleur premier film. Catherine Salée a reçu celui de la meilleure actrice dans un second rôle pour ce film.
 
« Parasol » de Valéry Rosier a reçu le Magritte de la meilleure image et celui de la meilleure musique originale alors que le film d’animation « La tortue rouge », récoltait celui du meilleur film étranger en coproduction et celui du meilleur son.
 
Xavier Seron a vu son travail récompensé par le Magritte du meilleur scénario original ou adaptation pour « Je me tue à le dire » et son acteur principal Jean-Jacques Rausin a reçu celui du meilleur acteur.
 
Le meilleur espoir féminin revient à Salomé Richard pour « Baden Baden »  et son pendant masculin a été remis à Yoann Blanc pour « Un homme à la mer ».
 
Petite nouveauté cette année le Magritte de la meilleure actrice a été attribué ex aequo à la présidente de cette 7ème édition Virginie Efira, pour son rôle dans « Victoria » et à Astrid Whettnall pour « La route d’Istanbul ».
 
Le Magritte du meilleur film flamand va au détonant « Belgica » de Felix van Groeningen alors que celui du meilleur documentaire a été décerné à Eve Duchemin pour « En bataille, portrait d’une directrice de prison ». Côté court, ce sont « Pornography » et « Le plombier » qui reçoivent respectivement le Magritte du meilleur court métrage d’animation et de fiction.
 
Après un passage au photocall, les lauréats nous ont rejoint pour répondre à nos questions. Leurs impressions, leurs émotions, leur travail sont autant de sujets que nous avons abordés avec eux. Petit condensé de ces confidences post-adrénaline.
 
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​Yoann Blanc – Meilleur espoir masculin
 
« Je suis très content d’avoir ce prix pour le film de Géraldine. Mon personnage est un homme qui se trompe, qui possède une certaine dualité. Si je ressemble à mon personnage ? J’espère enfin, je pense que je suis mieux que lui ! » Quand on évoque le coup de projecteur que lui a donné « La trêve », il répond : « nous sommes beaucoup dans la salle à avoir tourné dans « La Trêve » ou même dans « Ennemi public » et on se retrouver ici tous ensemble, c’est génial. Je trouve que tous les acteurs ont des trucs chouettes, je fais confiance à l’avenir pour l’après, au théâtre ou au cinéma. C’est très différent de tourner pour la télévision ou pour le cinéma. A la TV, tout va beaucoup plus vite bien que « La trêve » a été faite par des gens issus du milieu du cinéma ». 


​Emu d’être lauréat de ce Magritte ? « Au départ, je n’avais pas l’impression d’être stressé mais je l’étais quand même un peu. Et puis, recevoir ce prix du meilleur espoir… c’est que quelque part je suis encore jeune et qu’il y a de l’espoir ». Des projets ?  « Il y a pas mal de projets oui, en cours de montage et qui vont bientôt sortir notamment, le film de Samuel Tielemans et Fortuna ».

​Xavier Seron – Meilleur scénario original ou adaptation pour « Je me tue à le dire ».
 
« C’est un vrai cadeau d’être là ce soir, c’est la cerise sur le gâteau car on ne s’y attendait vraiment pas. Ca veut dire qu’il y a une majorité de votants qui a cru à ce film et c’est une belle récompense. Mon film n’a pas un sujet facile, il a abordé le cancer, la mort avec beaucoup d’humour noir. C’était un vrai pari parce que ça passe ou ça casse ».  

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A la question « Votre film a fait l’objet de nombreuses nominations alors que c’est votre premier long-métrage. Quelle réaction avez-vous eue ? » 
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Xavier Seron répond : « Au départ, on a appris que le film concourrait pour trois puis quatre nominations. Au final, on s’est retrouvé dans 7 catégories, c’est hallucinant ! Depuis dix ans, je travaille sur le film mais je n’étais pas tout seul, beaucoup de gens m’ont accompagné, encouragé dans les moments de blues. Des gens comme Julie ou Jean-Jacques y croyaient et se retrouver ici ce soir, parmi les cinéastes que j’admire comme Joachim ou Bouli, c’est complètement dingue ! Je suis sur un petit nuage, juste ravi. Encore plus parce que mon père est dans la salle. La voie engagée artistiquement était compliquée et il était angoissé avec ça. Ce prix, c’est pour lui ! »
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​Salomé Richard – Meilleur second rôle féminin.
 
« J’ai reçu ce Magritte pour « Baden Baden » mais ça fait 7 ans que je travaille avec Rachel Lang et nous avons fait deux films ensemble. C’est troublant de recevoir un prix mais d’un autre côté, on est entouré de copains et ça c’est top ! Dans les rôles que j’aimerais interpréter prochainement ? Celui où être une femme ne serait pas important. »

​Elise Ancion – Meilleurs costumes pour « Les premiers, les derniers ».

 
« Ce n’est pas le premier film que je fais avec Bouli car j’ai travaillé sur tous ses films mais c’est le premier Magritte que je reçois bien que cela fait 17 ans que je suis costumière pour le cinéma. Je ne me soucie pas trop de la reconnaissance des professionnels, c’est qui est important, c’est qu’on travaille beaucoup avec les réalisateurs. Avec Bouli, mon mari, on travaille beaucoup en amont. Chaque personnage à son look mais il faut faire en sorte que son costume ne se voit pas trop. Dans ce travail, le temps est important, surtout que les budgets sont de plus en plus rabotés… » 
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​Guillaume Senez – Meilleur premier film « Keeper ».
 
« Je ne sais pas si j’étais stressé mais en tout cas, je suis content et ému d’avoir reçu ce Magritte. Mon travail sur la paternité est important d’autant plus que je suis devenu papa moi-même. J’ai choisi de mettre en scène une génération plus jeune car j’essaie de tendre vers une émotion et je pense que plus on met des bâtons dans les roues, plus il y a de dramaturgie et d’empathie. Je suis devenu papa à 28 ans et pas à 15 ans mais je me suis dit que c’était ce film là que je devais faire»  Que représente ce Magritte ? « On ne fait pas des films pour recevoir des prix mais c’est une vraie satisfaction de savoir que des gens aiment ce qu’on fait. 
Lorsqu’on sait qu’on est nominé, on se dit qu’on va passer une bonne soirée, on se pense détendu mais quand on reçoit le prix, on devient stressé. Il n’y a pas de vraie concurrence avec les autres réalisateurs, il y a plutôt une belle émulation. On se téléphone souvent, on se parle, on prend des nouvelles des uns et des autres. Je trouve qu’il y a un vrai groupe talentueux qui fait bouger les choses. On est de la même génération, on vient des mêmes écoles. Quelque chose se crée et j’espère qu’on sera là longtemps. Si cette médiatisation que sont les Magritte peut apporter quelque chose, ça ferait du bien à la profession. Je pense que les médias pourraient nous aider ». 
Annabella Nezri, productrice et Eve Duchemin, réalisatrice du documentaire lauréat « En bataille, portrait d’une directrice de prison ».
 
Annabella Nezri: « Eve a pu entrer et faire un premier film en interne pour la prison avant de faire son documentaire. Les problèmes que l’on rencontre quand on veut faire des documentaires sont souvent d’ordre financier. Et puis, faire un film sur les détenus, c’est compliqué parce que quand ils sortent, ils ne veulent plus voir les images et demandent à être floutés. D’ailleurs, beaucoup de documentaires sur la prison sont restés dans des armoires à cause de cela. Avec « En bataille », on n’a pas fait beaucoup de festivals et ce sont souvent, les chaînes de télévision comme Arte ou la RTBF qui diffusent nos documentaires. Le principal, c’est que le film soit vu ».
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Eve Duchemin : « Avec mon documentaire, j’ai voulu être une sorte de passeur. J’avais un savoir-vivre à partager et je voulais donner la parole à des gens qu’on entend peu. Ma chance, ça a été de faire un premier film au mois d’août pour la prison. Les détenus ont besoin de voir des gens de l’extérieur. Dans notre travail, nous avons beaucoup rit avec eux. Ce sont des gens intègres qui veulent être ce qu’ils sont et veulent montrer qu’ils n’ont rien à cacher. Le documentaire a plusieurs niveaux de lecture mais le vrai sujet, c’est cette femme qui met une armure pour aller travailler en tant que directrice de prison. D’ailleurs, le premier titre, qu’on m’a demandé de changer, c’était « Armure ». Comme je l’ai dit, j’ai l’impression d’être un passeur et j’espère faire des documentaires toute ma vie. Le moteur, c’est la rencontre avec des gens qui ont du potentiel, du savoir-vivre et que j’aime. Mon prochain film portera toujours sur la prison mais ce sera une fiction. Pour l’instant, j’écris avec les détenus car j’ai besoin de travailler avec eux. Je pars dans de la fiction parce que je sens que je suis prête pour le faire maintenant. » 
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​André Dussolier : Magritte d’honneur.
 
« Je prends beaucoup de plaisir à être ici, à Bruxelles, au milieu de ces metteurs en scène. C’est impressionnant car je ressens l’émotion que j’ai eu en tant que spectateur en voyant les films des Dardenne, de Bouli Lanners ou encore de Joachim Lafosse, la génération est assurée car ils font des films vivants et inventifs. Je suis heureux d’entrer dans ce cinéma qui est près de chez nous mais dont nous sommes séparés juste par une limite politique.


J’aimerais beaucoup recommencer à travailler avec Lucas Belvaux, et puis avec Jaco ou Bouli. Je suis sensible au sujet de « Chez nous » car c’est la première fois qu’on montre l’attirance pour le Front national dont on diabolise les personnages.
Depuis 2002, les votes pour le parti progressent et je pense que les politiques devraient s’intéresser aux problèmes des gens qui votent pour le FN. Le parti récupère le désapointement des gens et nous, on est content de porter ce problème à travers le film. Emmanuel Merle disait « je n’écris pas pour dire ce que je pense mais pour le savoir ». C’est pareil pour moi avec ce rôle. Je joue un personnage extrême et extrémiste et je raconte cela de l’intérieur. Il y a 25% des gens qui votent pour ce parti quand même, ce n’est pas rien. Voilà pour on s’intéresse à ce sujet ».

​Catherine Salée – Meilleure actrice dans un second rôle pour « Keeper »

 
Quel regard portez-vous sur le cinéma belge ? « On a énormément de metteurs en scène très doués qui ne font pas le même cinéma les uns et les autres. Il y a beaucoup de réalisatrices aussi, avec différentes histoires, différentes façons de filmer. On a beaucoup de chance d’avoir des réalisateurs qui possèdent cette vraie force narratrice. Je travaille depuis longtemps avec eux, je les ai parfois rencontré quand ils étaient encore aux études.. C’est un travail de longue haleine, je suis comme une coureuse de fond : je crée beaucoup de liens et il y a une complicité parce qu’on se connaît dans la vie aussi. ». 
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Que vous inspire ce Magritte ? « Je ne sais pas, il est rond, il est pointu. C’est un élément d’un tableau de Magritte, peut-être un objet de torture. Je pense que je vais le mettre au dessus de ma garde-robe, ou alors, je le donnerai sans doute à mon papa parce que j’en ai déjà un. »
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Bouli Lanners – Meilleur réalisateur pour « Les premiers, les derniers »
 
« Avoir ce Magritte, ça me touche car j’ai toujours ce sentiment d’imposture qui me colle à la peau et avoir celui de la réalisation, c’est important. Les critiques font que les gens ne vont pas toujours voir les films, ils ont beaucoup de pouvoir, ça nous aiderait si les critiques encourageaient les Belges à aller en salles. La compétition, le conflit, ça n’est pas mon fort. C’est peut-être le Magritte de la réconciliation ? Je suis encore plus ému parce que ma femme a reçu un prix elle- aussi. Je me prête au jeu mais je n’aime pas la compétition et être récompensé, ça met du baume au cœur. Il ne faut jamais nier l’échec, ça permet d’avancer et il faut toujours le transformer en réussite ».

Le cinéma français est différent du cinéma belge ? « Faire un film belge ou un film français, c’est pareil pour moi, les Français sont nos partenaires naturels car on parle la même langue. On est victime de cette séparation naturelle on n’a pas de façon de fonctionner très différente. »
 
Concernant son dernier film, Bouli raconte : « Je me suis beaucoup impliqué dans le rôle de Gibus car j’y ai mis toutes mes questions existentielles. Mon prochain film aura une autre dynamique, il sera plus léger mais toujours avec une certaine atmosphère. »
Galerie photos : les lauréats !
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