Résumé du film : La vie est devenue un numéro d'équilibriste pour Adonis Creed. Entre ses obligations personnelles et son entraînement pour son prochain grand match, il est à la croisée des chemins. Et l'enjeu du combat est d'autant plus élevé que son rival est lié au passé de sa famille. Mais il peut compter sur la présence de Rocky Balboa à ses côtés : avec lui, il comprendra ce qui vaut la peine de se battre et découvrira qu'il n'y a rien de plus important que les valeurs familiales. Avis : Souvenez-vous, c’était en 1985 ! Cette année-là, Apollo Creed trouvait la mort sur le ring. Tombé sous les coups répétés du surhomme Ivan Drago. Trente ans après ce drame, un manager sportif voit là une opportunité de proposer un match de boxe entre les fils de ces célèbres boxeurs. « Creed II » c’est avant tout la réunion entre deux acteurs qui semblent s’apprécier. Après tout, c’est la cinquième fois que Sylvester Stallone et Dolph Lundgren se retrouvent depuis « Rocky IV ». Déjà sur le plateau de la saga « Expendables », ils avaient l’air de s’amuser comme larrons en foire. Bien sûr, ici, ce sont les ennemis d’hier qui se retrouvent pour se battre au présent. La première force du film, c’est assurément son casting qui ne souffre d’aucun défaut. Bien sûr l’acteur, le producteur et scénariste Sylvester Stallone n’a plus rien à prouver. Il en va de même pour l’excellent Dolph Lundgren. A eux deux, ils assurent le spectacle ; mais ils ne sont pas les seuls. Comme leurs ainés avant eux, Michael B Jordan s’est remis à l’entrainement afin de gagner en crédibilité. Coach personnel, chorégraphe sportif et alimentation spécifique lui ont permis de tenir la distance face à l’impressionnant Florian Munteanu et ce n’était pas une mince affaire ! Véritable poids lourd amateur dans la vie, Florian a remporté soixante-huit matchs, perdu dix autres et comptabilise six matchs nuls. Quand on sait que les producteurs du film l’ont repéré grâce à ses vidéos, on se dit que l’histoire ressemble à celle d’un conte de fées. Face à la détermination du boxeur, il ne fallait pas que Michael B Jordan plaisante avec son entrainement et le résultat à l’écran en vaut la chandelle ! Ca bouge, ça esquive et ça cogne sec dans ce film de tout de même 2h10. A ce niveau, ce nouveau Creed remplit parfaitement son contrat : l’action est percutante mais toujours bien lisible. La caméra de Steven Caple Jr suit avec brio les mouvements des boxeurs et le dynamisme omniprésent. Les phases d’entrainements sont également jouissives et on peut faire confiance au coach Rocky pour varier celles-ci comme lui seul a le secret ! Plus qu’un film de boxe, « Creed II » est un film sur la filiation. Et à la lumière de la dernière scène et de la déclaration de Sylvester Stallone, on poursuivra la réflexion en se disant qu’il va même bien au-delà pour nous parler de réconciliation. Jamais un chant de cygne n’avait été aussi mélodieux. ► Avis technique de la version 4K
Audio : Comme trop souvent, mieux vaut solliciter la piste VO afin de bénéficier de l’encodage Dolby Atmos (à condition bien sûr d’être équipé en conséquence). La VF se « contente » d’une piste DTS-HD Master 5.1 efficace mais moins dense dans la restitution que son homologue anglaise. Enfin, les bonus sont loin d’être inintéressants, mais certains d’entre-eux développent un « côté promotionnel » dispensable. Nous retiendrons les scènes coupées pour les angles inédits dévoilés. ► Bonus D’un total d’environ 40 minutes, les bonus généreux de « Creed 2 » nous permet de découvrir les raisons qui ont poussé le réalisateur à mettre en scène ces retrouvailles mais aussi de développer la psychologie des personnages présents dans ce nouvel opus. Fans de la saga ? Ceci est pour vous ! « Tel père, tel fils ». A travers les témoignages du réalisateur Steven Caple Jr, de Sylvester Stallone ainsi que de Dolph Lundgren, nous en apprenons plus sur les raisons de leurs retrouvailles. Les péchés du père doivent-ils être ceux du fils ? Un père doit-il faire payer ses échecs à son enfant ? Bien sûr, tous les pères veulent que leur enfant aille plus loin qu’eux…Mais à quel prix ? Ce bonus est assez éclairant sur le poids du passé. « Un interprète pour Viktor Drago », lui, nous permet de découvrir la personne qui se cache derrière le personnage de Vicktor Drago. Florian "Big Nasty" Munteanu est un boxeur roumain né en Allemagne.
« Les femmes de Creed 2 ». Pendant 5 petites minutes, ce bonus apporte un éclairage sur les femmes de la vie d’Adonis Creed. Sa maman (Phylicia Rashad) et sa petite amie (Tessa Thompson) ne peuvent que constater le sacrifice et les souffrances requises pour boxer à ce niveau. Au moyen d’extraits de la célèbre saga, « L’héritage de Creed » permet de jeter un coup d’œil amusé dans le rétroviseur afin de mieux mesurer le chemin parcouru et les valeurs profondément ancrées dans la franchise. Quinze minutes de bonheur dont on se délecte avant de se lancer dans les traditionnelles « Scènes coupées » du film. Parmi elles (il y en a cinq au total), nous en retiendrons deux qui sortent du lot. La première met en scène l’enterrement de Spider Rico (l’adversaire de Rocky au début du premier film). Celle-ci est vraiment touchante car très bien interprétée par Stallone. Enfin, la dernière s’immiscera dans les vestiaires après le combat final où les différents protagonistes se croiseront : Viktor, Adonis, Rocky et Drago. Cette scène aurait mérité d’apparaître dans le film ! Genre : Action Durée du film : 2h10 Bonus : 40 minutes de bonus incontournable pour tous les fans de la saga
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Résumé du film : 1987. Alors qu'il est en fuite, l'Autobot Bumblebee trouve refuge dans la décharge d'une petite ville balnéaire de Californie. Il est découvert, brisé et couvert de blessures de guerre, par Charlie, une ado qui approche de ses 18 ans et cherche sa place dans le monde. Et quand elle le met en marche, elle se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'une voiture jaune ordinaire. Note du film : 7/10 (par François) Avis : Vous aimez les devinettes ? Quel est le point commun entre Brad Bird, Andrew Stanton et le réalisateur concerné par Bumblebee Travis Knight ? Vous voulez un indice ? « Mission impossible : Protocole Fantôme » pour le premier et « John Carter » pour le second. Oui ! Ce sont effectivement des réalisateurs issus du monde de l’animation. Quant à Travis Knight, on lui doit « Kubo et l’armoire magique » ; et désormais cette nouvelle franchise issue de la fameuse saga des « Transformers ». Pour autant, le passage de témoin est-il réussi ? C’est en tout cas notre impression. En route ! « Transformers », la saga qui avait bien besoin d’une vidange Après cinq épisodes tous plus tonitruants les uns que les autres, il était temps de changer un peu de registre. C’est alors qu’une idée de reboot voit le jour pour se centrer sur le très sympathique et populaire Bumbleebee. L’idée ? Délaisser les scènes d’action - bien que l’introduction soit délicieusement testostéronée sur Cybertron- afin d’en apprendre plus sur le gentil Autobot jaune. D’ailleurs, le film est centré sur sa relation avec une adolescente qui le découvre par hasard dans une décharge. Ayant pris la forme d’une Coccinelle lors de sa venue sur terre, il nouera un véritable lien avec la pétillante Charlie (Hailee Steinfield). C’est d’ailleurs cette approche inédite qui apporte au film un vent de fraicheur appréciable. Une autre qualité indéniable est d’avoir voulu ancrer l’histoire dans les Etats-Unis des années 80. Les techniciens et accessoiristes s’en sont donnés à cœur joie pour nous permettre ce voyage dans le temps ! Il y a dans « Bumblebee » un peu de naïveté propre aux films de cette époque que nous apprécions. Quelques belles idées viennent jalonner le film comme une communication via les fréquences radio. Ce prétexte scénaristique permettra de faire la part belle aux grands standards de la pop-rock de cette époque : « The smiths », « Rick ashley », « A-ha » ou encore « Simple Minds » avec le cultissime « Don’t You (Forget about me) » ne sont que quelques exemples d’une bande originale qui donne la pêche ! Bien sûr, tout n’est pas parfait ! A commencer par des méchants nœud-nœud qui permettent de pousser l’hommage jusqu’au bout ou un récit présentant de sacrés temps morts ! Mais ne boudons pas notre plaisir vis-à-vis de ce spin-off respectueux des spectateurs. Cela devient rare par les temps qui courent ! ► Avis technique
► Bonus Archives du secteur 7 +/- 10’: Guidé par l’acteur John Cena, une histoire nous est contée sous la forme d’une bande dessinée animée. 9 Scènes coupées et versions longues pour prolonger le plaisir. 19’ Un bêtiser classique car irrévérencieux. Mention spéciale à l’acteur John Cena 9’ La vision de Bee : les Robots transformers de Cybertron (seulement en anglais): Relecture du combat d’ouverture avec la présentation des principaux Autobots et Decepticons. 3’ Bumblebee sur grand écran +/- 40’
Genre: Action/Science fiction Durée du film: 1h55 Bonus: Une grosse heure quinze de bonus parmi lequel, le très intéressant "Bumblebee sur grand écran" Résumé du film : « Aquaman » retrace les origines d’un héros malgré lui, dont le destin est d’unir deux mondes opposés, la terre et la mer. Cette histoire épique est celle d’un homme ordinaire destiné à devenir le roi des Sept Mers. Avis : Repêché pour rejoindre la Justice League après un clin d’œil furtif dans le médiocre « Batman v Superman », Aquaman est un super-héros sympathique, rock and roll et… décalé. Pop corn movie par excellence, le film de James Wan est peut-être l’adaptation comics la plus fun que l’on ait vu ces derniers temps Avec le combo Blu ray/4K, « Aquaman » revêt ses plus beaux atouts. L’image, ultra léchée jouit d’une transposition technique sans faille qui sublime le film de DC Comics et ravit par ses effets spéciaux assumés et son show proposé. Un homme à la mer… ou presque Très loin de l’image de l’Aquaman blond vu dans les encyclopédies de DC ou dans les comics, Jason Momoa incarne pourtant avec conviction cet homme mi- amphibien, mi- humain. D’une force incroyable, le héros tatoué et solidement basé nous fait vivre des aventures terrestres et aquatiques étonnantes. Nous faisant parcourir les mers ou voyager dans quelques régions méditerranéennes, cet esthète impressionnant aux lentilles dorées déstabilisantes mouille sa combi pour sauver les deux royaumes dont il est issu. Fils de Atlanna(Nicole Kidman) et d’un gardien de phare (Temuera Morrison), le jeune Arthur a toujours été un être à part. Formé par Vulko (toujours génial Willem Dafoe) aux règles d’Atlantide, le futur héros n’a jamais aspiré à reprendre le trône qui lui était dû que du contraire. Se la coulant douce sur les rivages, Aquaman n’a d’autre choix que de sauver les surfaciens d’une guerre menée par ses semblables aquatiques, conflit dont les origines sont troubles mais certainement fondées… Essentiellement situé dans les profondeurs des mers et des océans, le film n’a pourtant pas été tourné sous l’eau. Le défi était de taille pour nous faire croire à ces immersions aquatiques et le résultat est plutôt réussi. Créés par les célèbres studios ILM (de George Lucas), les effets spéciaux sont nombreux mais plutôt réussis, pour peu que l’on aime le numérique et l’abondance de couleurs, rayons laser et autres joyeusetés du genre. Impressionnant les plus jeunes, les artifices numériques donnent une ampleur considérable aux scènes du long-métrage dynamique et efficace sur la durée. Long mais loin d’être lassant, « Aquaman » apporte bien évidemment sa petite morale écologique, sensibilisant son public à la pollution marine et à l’invasion humaine dans les environnements naturels fragiles et menacés. Arthur, un nom, une prédestination Appelé Arthur en hommage à la tempête ayant déferlé sur les côtes du Massachussetts en 1985, notre Aquaman a beau ne pas se préoccuper de son destin, difficile de faire autrement lorsqu’on porte un tel prénom. A défaut d’épée et de roc, la panoplie de scénaristes se sont penchés sur un artefact bien plus adapté : un trident doré appartenant autrefois au Roi Atlande. Planqué dans la mer cachée dont peu de personnes ont entendu parler, le précieux sceptre permettra à son détenteur de régner sur les Sept Mers et de ce fait, donner une belle fessée au prétendu maître des océans, Orm, le petit frère … d’Arthur. Enigmes, rebondissements, combats et flash back agrémentent ainsi une histoire cousue d’écailles blanches mais divertissante en soi. Mêlant des références à la Indiana Jones, Star Wars et autres blockbusters testostéronés, « Aquaman » remplit sa part du contrat et ne déçoit presque pas (au contraire d’autres sorties de cette semaine). Mené tambours battants par Jason Momoa et Amber Heard (charmante en tous points), le film d’action de James Wan (« Insidious », « Conjuring » ou encore « Fast and Furious 7 ») trouve une belle figure de méchant en la personne de Orm (Patrick Wilson), au contraire de celle de la risible Black Manta, dont on suppose que la vengeance sera plus terrible que celle intentée dans ce premier opus. Distrayant, le nouveau pop corn movie issu des studios DC Comics plaira très certainement à ses inconditionnels et nous fera apprécier la carrure de Jason Momoa, acteur hawaïen décontracté dont la carrière a déjà décollé il y a quelques années mais qui semble avoir depuis trouvé un rythme de croisière confortable. Amateurs de comics, « Aquaman » est fait pour vous… ► Les bonus Attention les yeux ! « Aquaman » se montre très généreux en bonus (près d’une heure trente de cadeaux) et ceux-ci sont souvent très instructifs, jugez plutôt !
Parmi les autres joyeusetés, on y voit la préparation physique de l’acteur et des extraits du tournage avec de belles surprises qui lui ont été adressées. Amusant ! « Une plongée dans le monde d’Aquaman » : Au travers des différentes réunions techniques et artistiques qui ont eu lieu avant et pendant le tournage, nous découvrons l’ensemble des préparatifs nécessaires à développer la pensée du réalisateur. L’accent est mis sur les difficultés à rendre compte des mouvements nécessaires aux combats aquatiques avec l’utilisation des fonds verts. Mais aussi sur les différents décors très ambitieux construits spécialement pour les besoins du film. Ce bonus permet de se rendre compte du travail de titan qu’ont abattu les équipes techniques. Incroyable ! Assez proche du bonus précédent « James Wan : fondateur d’un univers » nous fait découvrir la vision du réalisateur et ses influences, mais aussi les différents défis techniques qui attendaient l’ensemble des équipes créatives.
« Un entrainement terrible ». Comme son titre le suggère, les « méchants » témoignent de la préparation physique nécessaire pour affronter Aquaman tout en restant crédibles. Mais place au triptyque de l’Atlantique. « Une rencontre en Atlantide », courte mais amusante, nous propose les interviews de Jason Momoa et d’Amber Heard et permettent de se rendre compte de leur bonne entente sur le plateau. « La Guerre de l’Atlantide » laisse la place à l’équipe artistique et évoque les caractéristiques des armes et des équipements utilisés dans le film. Tout est dans le détail, tout comme on peut le percevoir aussi dans « Donner vie aux créatures sous-marines » où l’imaginaire de l’univers d’Aquaman est expliqué ici avec la découverte du bestiaire, des créatures des différents royaumes et de l’aspect visuel de ceux-ci.
« L’aqua-technique » quant à lui nous explique qu’une part importante du film repose sur la technologie et les techniques employées ont été spécialement crées pour les besoins du film. Les effets liés à l’eau et à la lumières ont dû être spécialement pensés afin de rendre réaliste la cité engloutie. Et tant qu’à rester dans les profondeurs, passons en revue « Les royaumes des Sept Mers » : Atlantis, Xebel, les Fishermen, Brine, les Déserteurs, la Fosse et la Nation Perdue constituent les Sept Royaumes qui peuplent les océans. Aux côtés de l’acteur Dolph Lundgren, nous découvrons l’histoire de ces civilisations ! Passionnant ! Enfin, terminons par les deux bonus plus promotionnels du disque. « Un aperçu de Shazam ! » le nouveau (anti-) héros de la licence et « Etude de scène détaillée » qui présente trois scènes sont passées au crible par l’équipe technique et les comédiens. Les anecdotes pleuvent pour notre plus grand plaisir ! Genre : Action/aventure Durée du film : 2h24 Bonus : presque 1h30 de bonus funs et instructifs Résumé du film : Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… Dans « Mission : impossible – Fallout » Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF –Impossible Mission Force - et de quelques fidèles alliés sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission… Note du film : 8/10 (par Véronique) Avis: Avec son casting familier, son histoire abracadabrantesque et ses ficelles qu’on aime tant tirer, « Mission : impossible – Fallout » a tout pour vous passionner. Depuis le début de la saga, le personnage de Hunt et Tom Cruise ne font qu’un. Ici encore, l’acteur (de 56 ans !) assure dans ses scènes d’action, donnant de sa personne et réalisant comme toujours toutes ses cascades sans doublure. Forçant notre respect, le comédien prouve une fois de plus que « Mission : impossible » est sa cour de récré et que rien ne semble pouvoir l’arrêter. Si son personnage recèle quelques failles et que son honneur lui dicte certaines règles parfois incompatibles avec son rôle d’agent secret, cela n’en donne que plus de profondeur à un Ethan Hunt parfois arrogant, parfois lisse mais ici, plus que jamais marqué par son passé et sa fidèle amitié. Mais il n’est pas le seul à articuler ce spectacle minutieux. L’équipe qui lui est adjointe depuis quelques épisodes déjà reprend du service pour notre plus grand bonheur. ’historique Ving Rhames (Luther est présent dès le premier épisode) et Simon Pegg (Benji) le suivent dans ses aventures parisiennes, londoniennes ou indiennes sans rechigner et avec la bonhomie, appréciable, qu’on leur connaît. On retrouve également Alec Baldwin (toujours ministre de l'IMF), Rebecca Fergusson (Ilsa Faust) et quelques autres figures bien connues de tous mais dont nous préférons taire les apparitions afin que la surprise, si l’en est, soit totale. Dans les petits nouveaux au casting, on trouve, entre autres, Angela Bassett et Henry Superman Cavill. Avec sa barbe de plusieurs jours, l’acteur troque son dandysme de Napoléon Solo (« Agents très spéciaux : Code UNCLE ») et sa gomina de super- héros kryptonien pour un rôle plus ambigu, celui de l’agent August Walker, chaperon d’Ethan Hunt en qui la CIA ne semble pas faire une totale confiance. S’il ne parvient pas à la cheville de Cruise et peine à imposer son petit charisme face à la star, il entre dans le sixième épisode avec efficacité et joue la carte de l’action avec intensité. Avec « Mission : impossible – Fallout », Christopher McQuarrie signe son deuxième long-métrage estampillé MI, une première dans l’histoire de la saga puisque chaque film invitait un nouveau réalisateur à mettre en scène les péripéties de Hunt. A la croisée des chemins de la tradition et de la dramatisation, son « Fallout » est du tout grand spectacle, de ceux que l’on aime voir sur grand, très grand écran et qu’on prendra plaisir à revoir encore et encore. Comme toujours, on virevolte dans tous les sens, on serre les dents à chaque action entreprise Ethan Hunt, on s’amuse des taquineries de la bande autant que des exagérations scénaristiques mais après tout, n’est-ce pas là tout ce qu’on aime dans ces « Mission : impossible ? » Vous aimez la saga ? « Fallout » vous ravira. En plus de vous divertir, il vous fera prendre conscience que la lignée des épisodes n’est pas prête de s’interrompre et que malgré les années, show must go on… ► Les bonus Un disque c’est bien, deux, c’est mieux.. Avec sa version Blu-Ray, « Mission : impossible - fallout » a décidé de vous gâter. Sur le premier disque, on trouve bien sûr le film et ses trois versions commentées mais aussi la bande originale du film. Sur l’autre, une série de bonus riches en enseignement. Ainsi, « Les coulisses de fallout », se lisant en sept chapitres ou en enchainement balaient de façon complète les préparatifs et le tournage du film à travers différentes thématiques. Pendant près de 50 minutes, on en apprend plus sur le voyage émotionnel dans le passé de Ethan Hunt, les enjeux de cette nouvelle mission, on nous représente les acteurs emblématiques de ce nouveau volet, on peut ressentir la complicité réelle qui unit l’équipe toute entière, et l’envie de Tom Cruise de ne pas tromper le public et de tout faire lui-même.
« Scènes coupées ». Comme dans tous les bons bonus, on découvre (avec ou sans commentaire du réalisateur), quelques scènes coupées. On peut ainsi voir une scène impressionnante dans laquelle Tom Cruise et Henry Cavill se balancent pendu à un fil au-dessus du grand palais, des scènes de bagarre, des rencontres, des découvertes stupéfiantes ou encore des moments plus tendres. Dans « l’analyse de la musique de la course-poursuite », le compositeur Lorne Balfe nous explique, durant près de 5 minutes, comment il a pensé et structuré ce morceau complet. Rare et néanmoins intéressant, ce type de contenu additionnel est passionnant et permet de mesurer l’importance de la musique dans des films tels que celui-ci. « La mission finale », elle, est l’occasion de faire un joli condensé de ce qui plait dans la saga « Mission : impossible » et tout ce qui a été entrepris pour faire de celui-ci l’un des meilleurs de la série. Enfin, des storyboards et la bande annonce du film viennent finalement compléter ces bonus déjà bien étoffés. Genre : Action Durée du film : 2h28 Bonus : Plus d’une heure quart de bonus regroupé sur un disque complet Résumé du film : Considérée comme illégale, « La Course à la Mort » se pratique toujours dans une prison fédérale. Après une attaque avortée contre le légendaire pilote Frankenstein, Connor Gibson, membre d’une unité d’élite doit infiltrer la prison avec un objectif : stopper « La Course à la Mort » ! Il devra alors apprendre à se battre dans un monde sans foi ni loi ! Note du film : 3,5/10 (par François) Avis : Nous pensions avoir tout vu concernant la fameuse licence de la « Course à la mort »…et nous nous trompions ! Car ici nous touchons le fond du fond ! C’est pire que ce que nous redoutions le plus, c’est peu dire ! Retour sur un quatrième volet qui n’aurait jamais dû voir le jour. On prend les mêmes et on recommence (en moins bien !) Au début figurait « La course à la mort de l’an 2000 » de Paul Bartel réalisé en 1975. Produit par le fameux Roger Corman, cet ovni, plus proche de la série b que du film d’auteur, avait vu les débuts de Sylvester Stallone et surtout avait su proposer une véritable critique de la société du spectacle et des médias. On y percevait avec délectation la dérive future des émissions de télé-réalité en se référant au principe déjà vu dans les « fous du volant » version sanglante ; tout un programme ! Plus récemment, un remake a vu le jour en 2016 et était sobrement intitulé « La course à la mort 2050 ». C’est que l’an 2000 n’a pas représenté le cataclysme annoncé alors Roger Corman (à plus de nonante ans) s’est sûrement dit : « rabattons nous sur cette bonne année 2050 ! » Bien que forcément moins novateur que son illustre aîné, le film était assez plaisant à suivre. Parallèlement à ces films, d’autres ont vu le jour mais cette fois, la course ne traversait plus les Etats-Unis afin de faire un maximum de victimes écrasées (gloups). Ici, ce sont les prisonniers du pénitencier qui doivent gagner leur liberté en remportant plusieurs fois la course de la mort. Menée par un homme masqué appelé Frankenstein (car rafistolé de nombreuses fois), celui-ci est désormais incontrôlable et les hautes instances souhaitent le voir disparaître pour de bon ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que depuis la version de 2008 avec Statham en tête d’affiche, la franchise tombe toujours plus bas dans la médiocrité et ce n’est pas cette nouvelle itération qui viendra changer la donne ! Tout d’abord, parce qu’ici la course de la mort ne vient qu’une demi-heure avant la fin, après une course de motos, des mises à mort en combats et autres joyeusetés sur fond de gunfights grotesques. Tout cela pour avoir le privilège de concourir dans la course et affronter Frankenstein… on a déjà vu mieux, nous vous le concédons ! Réalisation en berne et hémoglobine en hausse Dès les premières minutes, nous sommes les témoins impuissants d’une très très (mais alors très) mauvaise série Z. La réalisation et les effets gores sont dignes d’un nanar cheap. On se demande ce que vient faire Danny Glover là dedans (même si nous avons bien notre petite idée sur le sujet). Quant à l’autre Danny (Trejo), nous n’avons toujours pas compris l’intérêt de son rôle. Le bateau coule et tant qu’une refonte totale ne sera pas envisagée, nous ne pensons pas que les suites éventuelles augurent quelque chose de bon. Cela devra nécessairement passer par un scénario (même minime) et davantage de moyens pour rendre le tout plus digeste. La durée du film (1h51) nous a paru interminable et nous avons dû attendre les dernières trente minutes pour ressentir un petit regain d’intérêt avec la fameuse course justement. En définitive le film de Don Michael Paul ne présente pas grand intérêt sauf aux férus de la première heure qui risquent eux-mêmes d’être déçus ! Circulez, il n’y a (plus) rien à voir ! ► Les bonus : Assez sommaires, ils sont surtout l’occasion de remplir la galette du dvd…
Genre : Action Durée du film : 1h51 Bonus : Trois petits bonus formant au total une dizaine de minutes |
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