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Interview de Nicolas Bedos et Doria Tillier

​
Dans le cadre du gala d’ouverture du  FIFA de Mons

 Véronique et François – 10 février 2017

​Le vendredi 10 février dernier, le Festival du Film d’Amour de Mons lançait sa 33ème édition depuis le Théâtre Royal. L’occasion pour Nicolas Bedos et Doria Tillier de présenter leur film « Monsieur et Madame Adelman ». Après une ovation du tonnerre et quelques échanges avec les spectateurs enthousiastes, le duo de scénaristes et comédiens nous accordaient le privilège de partager quelques minutes en leur compagnie pour notre plus grand plaisir. Une jolie occasion de leur poser quelques questions improvisées sur le parcours du film, sur leur travail de scénaristes et de comédiens en toute décontraction.
Entrevue avec Doria Tillier.
Photo

​Véronique : Doria Tillier, vous connaissez plutôt bien le monde de la télévision pour y avoir travaillé quelques années. Comment avez-vous abordé ce rapport au grand écran ?
 
Doria Tillier : A priori, ce sont deux univers sont différents mais il y a tout de même des points communs. Avant, je jouais déjà la comédie, je voulais être actrice et j’ai pris des cours de théâtre durant quatre ans avant de faire la météo. J’adore les nouvelles aventures! A la télé aussi, même si c’était très différent de ce que j’avais fait avant avec les cours de théâtre, il y a une base commune qui est le plaisir de jouer la comédie, d’amuser les autres, de les divertir même si le média est différent. Mais à partir du moment où on aime ce qu’on fait et qu’on est très impliqué -ce qui était le cas dans le film - on y va, d’autant plus que c’est excitant de faire quelque chose qu’on ne sait pas faire ou qu’on n’a jamais fait. C’est effrayant mais j’étais galvanisée par ce trac. Je me suis vraiment passionnée par cet exercice de comédienne, sans doute plus que je ne l’aurais imaginé. Je voulais être actrice mais je ne pensais pas que j’allais autant m’y épanouir.  
François : Vous avez eu des appréhensions face à cet exercice de style ?
 
Doria Tillier : Oui, j’avais de très grosses appréhensions au point que quelques mois avant le tournage, je voulais abandonner le projet, même si je ne l’ai pas dit sur le moment. Au fond de moi, je savais que je n’allais pas l’abandonner mais je regrettais, je me disais « Olala, si je pouvais me faire remplacer, ce serait génial ». Je suis retournée dans mon cours de théâtre, j’ai pris un coach privé en parallèle pour me préparer au rôle, j’ai fait du sport… bref, tout ce que je pouvais pour m’occuper et ne pas avoir le temps de stresser et aussi pour me dire que je m’étais préparée au maximum. J’étais paniquée oui, d’autant que j’aimais vraiment le film, le scénario et je ne voulais pas être le grain de sable qui allait faire foirer le délire. Avec la préparation que j’ai faite et en arrivant sur le plateau, ça allait, je me sentais à ma place.
 
Véronique : L’équipe vous a portée finalement…
 
Doria Tillier : Beaucoup ! C’est mon premier film et je ne peux pas comparer mais même les techniciens nous ont dit qu’ils n’avaient jamais vu ça. Ils étaient très, très, très impliqués, surtout les chefs de poste, ceux de la déco et tous les autres. On les avait rencontré et on voulait prendre des gens qu’on sentait impliqué dans le projet, qui avaient aimé le scénario. C'est merveilleux parce que Nicolas et moi on est très sérieux dans le travail et comme ils étaient comme nous, c’était super de travailler avec eux.
 
Véronique : Nous avons déjà pu croiser Nicolas Bedos tout à l’heure pour le féliciter et il nous a dit que ça avait mis presque trois ans pour voir aboutir votre projet ?
 
Doria Tillier : Oui, je dirais deux ans. Enfin, entre le premier soir où on a commencé à écrire le film et le jour de la sortie, il y aura eu deux ans et trois mois exactement.
 
Véronique : Comment s’est justement passé ce travail d’écriture ? Vous cosignez le scénario, lui a fait les dialogues mais concrètement, comment avez-vous fait ?
 
Doria Tillier : C’était vraiment un travail en commun. Ce n’était pas j’apporte mes idées et lui les siennes pour les scènes. Puisque comme on était tout le temps ensemble, on était immergé dans le scénario. Ce n’est pas comme si on se retrouvait au bureau et qu’on écrivait de 10 à 16h, on n’avait pas d’horaire. On pouvait être le soir dans un bar et on imaginait des scènes, ou on réinventait des trucs sur des scènes déjà écrites. On était parfois en plein délire et j’enregistrais même des trucs qu’on se disait au bar pour ne pas qu’on les perde et le lendemain, on le retranscrivait. Ensuite, une fois qu’on avait tout écrit, j’ai repris toutes les notes qu’on avait, parce qu’on en avait beaucoup, j’ai tout restructuré et j’ai envoyé ça à Nicolas pour qu'il écrive les dialogues. C’est vrai qu’on peut se dire que le scénario est co-écrit mais pas en ce qui concerne les dialogues.
 
François : En voyant le film, on sent qu’il y a une belle alchimie entre vous deux, beaucoup de partage…
 
Doria Tillier : C’est marrant parce que sur l’écriture oui, on était en osmose. Sur le tournage, franchement, pas du tout, on s’est souvent très mal entendu. Parfois, il aurait peut-être mieux valu qu’on s’engueule parce qu’il arrivait qu’on ne se parle pas… C’était une guerre froide, parce qu’il y a avait quelques fois une grosse tension. Mais quand ça tournait, il y avait une sorte de magie qui opérait. Sans doute que le fait de bien se connaître a joué dans l’alchimie qui transparaît peut-être à l’écran mais sur le moment, il y a des fois on se tirait la tronche…
 
François : … A cause de la pression ?
 
Doria Tillier : Oui et puis parce que Nicolas était très exigeant en tant que réalisateur et que l’exigence passe parfois par un manque de délicatesse. Il y a des jours où c’était dur !
 
François : C’était facile de trouver votre place ? C’est votre premier rôle et il fallait exister face à un Nicolas Bedos…
 
Doria Tillier : Ca n’a pas vraiment été un problème parce que le rôle existe déjà à l’écriture. Et puis, Nicolas est très généreux en tant qu’acteur. Il ne tire pas la couverture à lui, que du contraire, il est généreux et il n’y a pas eu beaucoup d’improvisation sur le tournage du coup, je me suis vraiment sentie à ma place sur le tournage, pas écrasée du tout.
 
François : Vous avez pris du plaisir sur le tournage ? Car on sent vraiment la folie dans votre film.
 
Doria Tillier : J’ai vraiment pris énormément de plaisir ! Pas sur les scènes où Sarah est plus jeune parce que c’était difficile de jouer des moments où elle est plus proche de moi. En revanche j’ai pris du plaisir sur tout le reste, à partir du moment où elle s’embourgeoise, qu’elle devient blonde ou quand elle vieillit. Pareil pour cette période où lui s’aigrit et elle revit et prend confiance, tout ça j’ai adoré tourner. J’adore les rôles de composition. Déjà à la météo, j’étais plus à l’aise sur des personnages qui sont à l’opposé de moi. J’ai plus de mal à interpréter des personnages plus proches de moi.
 
Véronique : Puisque vous évoquez justement la météo du « Grand Journal », Nicolas nous disait tout à l’heure qu’il redoutait que les gens n’aillent pas en salles. Or, vous êtes deux personnes très populaires et vous pourriez toucher un large public, d’autant plus que vous êtes tous les deux en tête d’affiche.
 
Doria Tillier : Je n’ai pas trop d’avis là-dessus parce que je n’ai pas de recul par rapport à cela ou alors je n’y pense pas. Peut-être que Nicolas le mesure mais moi, je ne sais pas trop ce que je représente. Je ne suis pas très connue non plus et la popularité, c’est une notion qui me dépasse un peu. On a fait ce film, j’en suis hyper contente, je le trouve super, c’est ce que je retiens.
 
Véronique : Le film est bon mais il est beau aussi…
François : … Il est dense et puis, il y a de la folie à tel point qu’on dirait l’adaptation d’un écrivain fou. Avez-vous éprouvé des difficultés à adapter cette « folie » à l’écran ?
 
Doria Tillier : Non parce que le film a été écrit par son réalisateur et par les comédiens. On l’a écrit en le jouant en quelque sorte : on n’était pas assis derrière une table, il a été écrit de façon animée et le résultat ressemble beaucoup à ce qu’on avait imaginé, vraiment ! Il y a des gens qui avaient déjà lu le scénario et qui ont été surpris de voir à quel point ce qu’on avait écrit est proche du résultat. Souvent, on me disait : « tu vas voir, entre ce que tu as écrit et le résultat final, y’a de la marge » et ici, pas tant que ça en ce qui nous concerne. Ça ressemble à ce qu’on avait pensé et écrit.
 
Véronique : Vos producteurs vous ont suivis tout de suite ? Ils vous ont soutenus dès le départ ?
 
Doria Tillier : Ca oui ! L’un des deux producteurs, François (Kraus, présent à l’avant première, ndlr) est un ami de Nicolas. On lui a parlé du film deux jours après avoir eu l’idée et il a tout de suite été emballé. Il n’avait rien vu et on lui avait parlé de quelques idées en l’air mais comme on était sûr qu’on allait aller au bout, il nous a fait confiance. Après, on a écrit dans notre coin et on lui a envoyé notre projet… il a dit oui tout de suite ! Il faut dire que François connaît bien Nicolas et qu’il y a longtemps qu’il voulait faire un film avec lui et comme il était conquis par le scénario, il a accepté tout de suite de produire le film. C’est un mec sensible, amoureux, une histoire d’amour ça lui parle forcément et puis ça lui plait. On n’était pas sûr qu’il dise oui mais c’était son style, il adore Nicolas et il sait qu’il est très professionnel, qu’il n’allait pas bâcler son film. Trouver un producteur, ça n’a pas été difficile mais par contre, ce n’est pas parce qu’on l’a que le film se fait, les financements doivent suivre derrière. Ce n’est plus comme à l’ancienne où c’est le producteur qui paie. Non, il a fallu convaincre des gens de financer le film. Nicolas et moi ont allaient à tous les rendez-vous ensemble, avec les producteurs et ça s’est passé en un claquement de doigt. Je ne sais pas comment ça se passe en général : Nicolas dit qu’on a galéré, moi je ne pense pas, je trouvais que ça se passait plutôt bien.
 
Véronique : Vous avez pu faire d’autres avant-premières ou d’autres festivals avec votre film ?
 
Doria Tillier : Pas de festival mais on a fait pas mal d’avant-premières en France. On a fait la projection « équipe » et là, on est en tournée « province ». On a déjà fait trois projections, là on n’arrête plus mais l’accueil est super.
 
Véronique : Ce soir encore, le public a été conquis. Les applaudissements étaient nourris et les retours positifs…
 
Doria Tillier : Oui c’est vrai. Et vous, on sent que vous avez vraiment aimé. Moi je ne sais jamais même si Nicolas et le producteur trouvaient que c’était super, moi je ne le mesure pas même si c’est très positif !
 
François : Et puis, vous avez tourné avec Pierre Arditi et d’autres comédiens reconnus…
 
Doria Tillier : Ca franchement, c’était super ! En plus, on a eu tous ceux qu’on voulait. C’était merveilleux! Je n’ai pas tourné avec Denis Podalydès mais il a été super. C’était exceptionnel de tourner avec des acteurs que j’admire, que j’adore. Christiane Millet, qui fait la mère de Victor, c’était tout simplement génial. C’était un peu impressionnant pour moi la veille ou avant de tourner mais sur le moment non, parce que ça reste des comédiens qui aiment leur métier et ils ne sont pas en train de se la péter.
 
François : Vous avez des envies, des projets ou vous vivez plutôt au jour le jour ?
 
Doria Tillier : Ma tendance, c’est de vivre au jour le jour mais oui, j’ai très envie de tourner à nouveau. J’ai trop aimé ça pour ne plus en avoir envie mais après, je n’ai pas d’envie précise. J’ai envie d’essayer des choses qui se rapprochent de moi. Honnêtement, j’ai juste envie de tourner des choses qui me plaisent mais peu importe dans quel registre, il n’y en a pas un qui me tente plus qu’un autre.

François : Dans le film, il y a aussi des vérités sur le couple, il y a de la profondeur. On passe de la densité au rire, ce qui est assez rare.
 
Doria Tillier : Dans le film, il y a une phase qui dit « tout sauf l’ennui ». Ca, c’est le credo de Nicolas et je trouve que c’est une phrase qui résume bien le film tant dans son propos que dans sa forme. Il a vraiment voulu qu’on ne s’ennuie jamais, d’être surprenant à chaque scène.
 
Véronique: C’est une comédie sans l’être non plus…
 
Doria Tillier : C’est vrai qu’à la base, ce n’est pas une comédie. Avant qu’on projette le film, ce n’était pas une comédie pour moi, même si je trouvais que c’était drôle et on l’avait voulu. Mais je ne pensais pas que les gens riraient autant. En projection, on a vu que le public se marrait vachement et les spectateurs sortent en disant que c’était très drôle. C’est génial mais c’était vraiment une surprise ! 
Entretien avec Nicolas Bedos
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Véronique: Nous venons de rencontrer Doria Tillier qui nous a expliqué que, bien que vous ayez réécrit les dialogues, l’écriture du scénario était très complémentaire et le reflet d’un travail quotidien…
 
Nicolas Bedos : Ah non, elle exagère, les dialogues c’est moi qui les ai fait (il sourit).
 
Véronique: Le scénario s’est vraiment écrit au jour le jour par des anecdotes qui vous sont venues et ont été mises bout à bout ? Ou, au contraire, vous saviez quelle direction lui donner, quelle trame générale vous vouliez obtenir du début à la fin ?
 
Nicolas Bedos : Toutes les idées sont tombées dans une escarcelle de façon quasiment divine et puis après, je me suis emparé de tout ça pour essayer d’assembler le tout et de le dialoguer. Il fallait en effet faire un travail pour trouver la pertinence de l’histoire, faire des liens entre les différentes idées qu’on avait et ce n’était pas évident. On en a abandonnées beaucoup car il se trouve qu’on en avait assez pour faire un film et puis on en a trouvées d’autres. Au final, il y a eu un travail de structure qui a duré au moins quatre mois !

​
François: Comment avez-vous pu articuler le film autour d’une structure aussi rigoureuse et à la fois y faire transparaître une certaine folie ?
 
Nicolas Bedos : Tout est travaillé. J’ai improvisé un peu alors que Doria pas du tout, il y a eu quelques petits moments de liberté mais vraiment très peu. C’est un film qui a été fou dans l’écriture, en tout cas au départ et qui, après, a été extrêmement sérieux à la limite même de l’obsession. J’avais envie que le film colle au rêve qu’on avait fait et j’ai tout fait pour le retrouver. On a eu une formidable équipe de décors, de costumes, on a fait venir le chef opérateur du Québec après l’avoir attendu six mois… Je suis un peu geek sur les bords et j’ai un rapport à l’image particulier. Du coup, j’avais envie de faire un film un peu américain.
 
François: Ca se sent dans le résultat avec une structure en chapitres à la Tarantino…
 
Nicolas Bedos : Tout à fait oui !
 
Véronique: On sent que vous possédez une certaine sérénité maintenant. Elle était nécessaire pour vous lancer dans la réalisation d’un film ?
 
Nicolas Bedos : J’avais surtout envie de m’exprimer. Le fait d’avoir voulu faire un film depuis l’âge de vingt ans, d’avoir attendu des dizaines d’années avant de passer à l’acte, ça m’a permis de réfléchir énormément à ce que j’aimais, de préciser mes goûts, mes choix. J’ai mis du temps avant de comprendre le cinéma qui me plaisait. Je pense que si j’avais fait un film vingt ans plus tôt, j’aurais été dans une pause, j’aurais été plus « bobo français », plus intello. J’avais des goûts très différents. J’ai fait le film que je rêvais de voir, pour lequel j’achète un billet et le voir en salles. J’aime beaucoup le cinéma indépendant américain…
 
Véronique: … Et dans ce genre, il y a un film qui vous a inspiré ou touché récemment ?
 
Nicolas Bedos : Oui. J’ai adoré « Neruda » par exemple. C’est ce genre de cinéma là qui m’inspire le plus, le cinéma expérimental. C’est celui qui réconcilie divertissement et expérimentation. Un cinéma extrêmement structuré, à la fois rythmé et inventif. C’est celui qui me touche…
 
François: Vous avez dû faire un deuil par rapport à toute votre créativité, à ce que vous vouliez mettre dans le film ?
 
Nicolas Bedos : Oui, il y a eu quelques deuils. Il y a eu des choix à faire parce qu’on doit raconter une histoire, préserver un rythme qui, comme vous l’avez vu, est quelque chose d’essentiel pendant toute la fabrication du projet. J’ai tourné à peu près trois heures de film pour en garder deux. Je suis très content d’avoir tourné une heure de plus car ça m’a permis de tout concentrer après pour faire un film plus dense, plus généreux, qui puisse donner quelque chose de virevoltant. On a fait sept mois de montage pour arriver à ce résultat, une sorte de cocktail extrêmement dense.
 
Véronique: Vous nous confiez tout à l’heure, après la projection, que vous espérez que les gens iront voir le film en salles. Comme vous êtes très populaire auprès des jeunes, des trentenaires et même des générations plus âgées que nous, que vous brassez un large public, vous ne pensez pas que tout ce monde aura envie de vous voir autrement ?
 
Nicolas Bedos : Si mais en même temps, les gens ont du mal à faire la scission entre le cinéma et la télévision. Parfois, ça les effraie un peu. Il faut que j’arrive à me départir de mon image un peu arrogante, extrêmement clivante. Il faut leur donner envie de croire en ce personnage plus tendre, plus sentimental. C’est vrai que ce ne sont pas les adjectifs qu’on m’appose habituellement. Ceux qui lisent mes livres ou voient mes pièces le savent mais ceux qui m’ont vu trois ou quatre fois à la télévision ou dans des « buzz », ne peuvent pas imaginer un type comme celui-ci.
 
Véronique: Vous pouvez compter sur nous en tout cas, car même si nous ne sommes qu’un petit média, on relaiera votre savoir-faire et on espère donner l’impulsion à quelques personnes d’aller voir votre film en salles.
 
Nicolas Bedos : Vous savez, tout est important aujourd’hui. Ce qui compte, c’est de parler du film. J’ai peur parfois d’être plus connu que lui. Là, j’aimerais que mon film soit plus connu que moi et il faut du bouche à oreille pour ça. Nous, on voulait faire un film qui soit à notre goût, c’est le principal. Est-ce qu’on va pouvoir combattre la concurrence des comédies traditionnelles françaises ? Ca, je ne sais pas.
 
Véronique: En tout cas, pour un premier long-métrage, le résultat y est !
 
Nicolas Bedos : Parce qu’il y en a eu sept de frustrés, d’interrompus, pour un abouti. Ce n’est pas vraiment un premier film, c’est l’aboutissement de vingt ans de réflexion sur le cinéma, peut-être que c’est ça… Il est plus ambitieux parce que j’avais le sentiment d’en avoir fait trois et de ne les avoir jamais montrés…
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