Made in Asia / Heroes Comic Con Belgium 2023
Pendant que notre chroniqueuse d’un jour Lena se baladait à Made in Asia, le plus grand salon dédié à la pop culture asiatique de Belgique, Muriel notre geek de service s’est rendue quant à elle côté Heroes Comic Con, les deux événements occupant simultanément pour la deuxième année consécutive les palais de Brussels Expo.
Le salon Made In Asia, le rendez-vous semi-annuel pour les fans de manga, d'animes et de jeux vidéo de Belgique, était de retour. Cela doit faire quinze ans que je m'y rends et le salon a bien évolué depuis ses débuts. Plus grand, plus d'invités, plus d'activités, plus d'exposants, plus de stands… bien plus de tout. Mais est-ce mieux ? Il y a de plus en plus d'exposants, et même s’ils sont très répétitifs, pour cette édition j'ai eu l'impression qu'il y avait un petit peu plus de diversité par rapport à l'année dernière. Déjà la boutique Manga Café était de retour avec un stand dédié aux manga, qui était le seul de tout le salon (sans compter les shops yaoi) et rien que pour ça, j'étais contente.
Pareil du côté de la diversité des stands de nourriture, alors qu'au début le choix n'était limité qu'à un stand d'onigiris, maintenant deux beaux espaces ne sont réservés qu'à la restauration. Du salé, du sucré, du piquant, il y en a pour tous les goûts et ça fait plaisir aux papilles gustatives. Mais les prix ! L'inflation n'est pas une excuse pour tout, les exposants en profitent clairement, surtout que la portion n'est pas adaptée au prix, on a encore faim après un poulet frit à 14.50€ et une boisson à 3€ alors on craque pour un taiyaki (spécialité japonaise garnie de pâte de haricot rouge) à 5€ en dessert. Bref, prévoyez un budget dédié si vous voulez absolument goûter les différentes spécialités.
Question divertissement, vous y trouverez votre bonheur. La partie gaming, consoles ou PC, la partie jeux de société, les cours de combat, les activités manuelles traditionnelles, les quiz à gogo, les concours de cosplay mais aussi les châteaux gonflables géants (plus adaptés pour les enfants), vous trouverez de quoi vous occuper toute la journée.
J'ai été quelque peu déçue cette année par la Korean Alley. Elle a débuté il y a trois ou quatre ans et avait pris en ampleur chaque année pour le plus grand plaisir des fans comme moi de k-pop et de produits de beauté coréens. Pourtant cette année, je l'ai sentie un peu délaissée, plus petite, de même pour l'habituel stand où on pouvait se faire maquiller et qui était absent, ou encore l'école de danse de k-pop ne proposait pas le traditionnel « Random k-pop dance challenge ». Un choix de l'organisation ? Ou bien des exposants ? Une question de place ? Je ne sais pas mais j'espère les retrouver la prochaine fois.
La présence des Youtubeurs est toujours très appréciée par celles et ceux que ça intéresse. Parmi eux : Azz l’épouvantail, Arkeo Toys, DHM, Poisson Fécond... Personnellement, je n'en connaissais aucun, suis-je déjà trop vieille pour ce phénomène ?
Pour finir sur une note positive, j'adore le coin des artistes, acheter les œuvres de celles et ceux qu'on soutient, pouvoir les rencontrer, découvrir des nouvelles·aux artistes chaque année, etc. Je crois que c'est le coin où je passe le plus de temps et je suis très contente que le salon leur dédie un hall et donne de la visibilité à tous ces artistes amateurs. On trouvera toujours à redire mais je suis ressortie heureuse de ma petite journée au salon Made In Asia et j'y retournerai l'année prochaine si mon budget me le permet !
Le salon Made In Asia, le rendez-vous semi-annuel pour les fans de manga, d'animes et de jeux vidéo de Belgique, était de retour. Cela doit faire quinze ans que je m'y rends et le salon a bien évolué depuis ses débuts. Plus grand, plus d'invités, plus d'activités, plus d'exposants, plus de stands… bien plus de tout. Mais est-ce mieux ? Il y a de plus en plus d'exposants, et même s’ils sont très répétitifs, pour cette édition j'ai eu l'impression qu'il y avait un petit peu plus de diversité par rapport à l'année dernière. Déjà la boutique Manga Café était de retour avec un stand dédié aux manga, qui était le seul de tout le salon (sans compter les shops yaoi) et rien que pour ça, j'étais contente.
Pareil du côté de la diversité des stands de nourriture, alors qu'au début le choix n'était limité qu'à un stand d'onigiris, maintenant deux beaux espaces ne sont réservés qu'à la restauration. Du salé, du sucré, du piquant, il y en a pour tous les goûts et ça fait plaisir aux papilles gustatives. Mais les prix ! L'inflation n'est pas une excuse pour tout, les exposants en profitent clairement, surtout que la portion n'est pas adaptée au prix, on a encore faim après un poulet frit à 14.50€ et une boisson à 3€ alors on craque pour un taiyaki (spécialité japonaise garnie de pâte de haricot rouge) à 5€ en dessert. Bref, prévoyez un budget dédié si vous voulez absolument goûter les différentes spécialités.
Question divertissement, vous y trouverez votre bonheur. La partie gaming, consoles ou PC, la partie jeux de société, les cours de combat, les activités manuelles traditionnelles, les quiz à gogo, les concours de cosplay mais aussi les châteaux gonflables géants (plus adaptés pour les enfants), vous trouverez de quoi vous occuper toute la journée.
J'ai été quelque peu déçue cette année par la Korean Alley. Elle a débuté il y a trois ou quatre ans et avait pris en ampleur chaque année pour le plus grand plaisir des fans comme moi de k-pop et de produits de beauté coréens. Pourtant cette année, je l'ai sentie un peu délaissée, plus petite, de même pour l'habituel stand où on pouvait se faire maquiller et qui était absent, ou encore l'école de danse de k-pop ne proposait pas le traditionnel « Random k-pop dance challenge ». Un choix de l'organisation ? Ou bien des exposants ? Une question de place ? Je ne sais pas mais j'espère les retrouver la prochaine fois.
La présence des Youtubeurs est toujours très appréciée par celles et ceux que ça intéresse. Parmi eux : Azz l’épouvantail, Arkeo Toys, DHM, Poisson Fécond... Personnellement, je n'en connaissais aucun, suis-je déjà trop vieille pour ce phénomène ?
Pour finir sur une note positive, j'adore le coin des artistes, acheter les œuvres de celles et ceux qu'on soutient, pouvoir les rencontrer, découvrir des nouvelles·aux artistes chaque année, etc. Je crois que c'est le coin où je passe le plus de temps et je suis très contente que le salon leur dédie un hall et donne de la visibilité à tous ces artistes amateurs. On trouvera toujours à redire mais je suis ressortie heureuse de ma petite journée au salon Made In Asia et j'y retournerai l'année prochaine si mon budget me le permet !
À l’autre bout du complexe du Heysel, ce sont les mordus de films, séries et comics qui s’étaient donné rendez-vous avec leurs héros et héroïnes préféré.e.s. Pour la deuxième fois, la convention Heroes Comic Con atterrissait à Bruxelles dans sa déclinaison belge (le concept nous vient des Pays-Bas) avec dans ses rangs une belle brochette d’actrices et acteurs de séries à succès, de Lucifer en personne à Willow, en passant par Brienne de Torth et Dwalin. Ces noms ne vous disent rien ? Petite présentation :
Si Gwendoline Christie (« Game of Thrones », « Mercredi », « Star Wars », « Sandman ») était présente uniquement le samedi pour rencontrer ses nombreux fans, j’ai pu par contre assister le dimanche aux sessions de questions-réponses (les fameux Q&A de ce genre d’événement) avec une partie des autres invités. Un modérateur s’entretenait d’abord avec eux avant de faire circuler un micro dans la salle pour que les spectateurs puissent poser leurs questions directement aux stars.
Petit florilège :
Si Gwendoline Christie (« Game of Thrones », « Mercredi », « Star Wars », « Sandman ») était présente uniquement le samedi pour rencontrer ses nombreux fans, j’ai pu par contre assister le dimanche aux sessions de questions-réponses (les fameux Q&A de ce genre d’événement) avec une partie des autres invités. Un modérateur s’entretenait d’abord avec eux avant de faire circuler un micro dans la salle pour que les spectateurs puissent poser leurs questions directement aux stars.
Petit florilège :
Graham McTavish
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Tom Ellis
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- L’acteur Graham McTavish promène son imposante stature de série en série, le plus souvent en costume d’époque, on l’a ainsi aperçu dans des rôles réguliers dans « Lost », « 24 Heures Chrono », « Ghost Whisperer » avant d’incarner le nain Dwalin dans la trilogie « Le Hobbit », et ces dernières années il a marqué le petit écran par ses rôles dans « Outlander », « The Witcher » et « House of the Dragon ». Il est par ailleurs à l’affiche de la série documentaire « Men in Kilts » en duo avec son comparse de la série « Outlander », Sam Heughan, dans laquelle les deux Écossais partent en roadtrip dans leur pays natal. McTavish s’est souvenu de la première fois qu’il était venu en Belgique, dans le but de partir sur les traces de ses ancêtres morts dans les tranchées pendant la Première guerre mondiale.
- Le charmant Tom Ellis (« Lucifer » dans la série homonyme, la sitcom de la BBC « Miranda » ou encore la série « Rush ») est venu, armé d’une canette de Maes (!), discuter formation dramatique et grève SAG-AFTRA, en effet un sujet récurrent de cette année était évidemment les raisons de la grève qui paralyse actuellement toutes les productions américaines. D’ailleurs l’organisateur de la convention avait très bien prévu le coup en informant d’emblée le public que les questions touchant aux projets passés et futurs ne pourraient pas être directement abordés. Les invités pouvaient dès lors uniquement parler de leur métier et de sentiments généraux, sans pouvoir discuter de rôles en particulier. Tom Ellis a ainsi expliqué que l’enjeu principal de la grève était, comme dans tout corps de métier, d’être payé à sa juste valeur pour le travail fourni. Lui-même pour la série à succès susmentionnée où il joue le Diable en personne n’ayant touché que des droits résiduels très faibles lorsque la série a migré du network Fox vers la plateforme Netflix. Les géants du streaming ne dédommageant pas de façon réglementaire tous les talents créatifs à l’œuvre devant et derrière la caméra (non seulement les comédiens, mais aussi les scénaristes, décorateurs, maquilleurs, techniciens...), tandis que les grands patrons de ces sociétés récoltent tout le bénéfice des productions qu’ils diffusent.
Lana Parrilla
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Rebecca Mader et Lana Parrilla
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- Même discours chez Rebecca Mader, ex-mannequin qui a réussi sa reconversion et que l’on a pu voir dans les séries très populaires « Lost » et « Once upon a Time » où elle joue dans les deux cas la méchante de service, elle qui rêve pourtant de jouer la bonne copine dans une comédie, pour changer ! Effectivement très enjouée et dotée d’un sens de l'humour évident, l’actrice anglaise part souvent en fous rires et a bien eu du mal à respecter la règle de la grève qu’elle soutient totalement, allant d’ailleurs jusqu’à intervenir pendant le Q&A de Tom Ellis qui a lui aussi joué dans un épisode de « Once upon a Time » avant de partir pour Hollywood.
- Rebecca Mader a ensuite été rejointe sur scène par sa comparse de la série susnommée, Lana Parrilla (depuis vue dans les séries « Why Women Kill » et « La Défense Lincoln ») pour un sympathique entretien en duo, pour le plus grand plaisir des fans de la série fantastique présents en masse dans la salle. Elles incarnent en effet à l’écran les sœurs ennemies inspirées des contes, la méchante reine issue de Blanche-Neige pour l’une et la vilaine sorcière à la peau verte du Magicien d’Oz pour l’autre, alors qu’en vérité les deux comédiennes sont amies dans la vie, leur relation fusionnelle étant évidente.
Mais Heroes Comic Con ne se limite pas à se faire signer un autographe ou à être pris.e en photo avec son actrice ou son acteur favori.te contre monnaie sonnante et trébuchante. Une place importante était laissée aux créateurs de comics américains en la présence des artistes Ivan Reis, Jill Thompson, George Pratt ou encore Cian Tormey qui font les beaux jours de Marvel ou de DC Comics. Cian Tormey (photos ci-dessus) a encré en direct un dessin de Batman en expliquant chaque étape de son travail. Ils étaient disponibles pour dédicacer un dessin personnalisé et ont participé à des conversations autour de leur métier. Les dessinateurs en devenir avaient même l’opportunité incroyable de montrer leur portfolio à l’éditeur Paul Kaminski de l’écurie DC Comics, chance assez rare pour la signaler !
Dans la partie activités du salon, on pouvait retrouver les inévitables stands de revendeurs de goodies liés au cinéma et aux jeux vidéo, à côté des offres des artistes amateurs (dessin, impression 3D, etc.) et des fan clubs « Star Wars » et autres franchises hyper célébrées. J’étais pour ma part à deux doigts de m’offrir un lightsaber de Jedi, les modèles exposés étant de toute beauté. Ce n’est que partie remise, foi de rebelle de l’Alliance ! Les plus gourmands pouvaient en outre faire leur petit marché en bonbons et sodas asiatiques ou américains en tous genres, la surdose de sucre étant garantie 😉
On ressort les yeux remplis d’étoiles et on peut féliciter l’organisation impeccable de l’événement, vivement l’année prochaine !
Dans la partie activités du salon, on pouvait retrouver les inévitables stands de revendeurs de goodies liés au cinéma et aux jeux vidéo, à côté des offres des artistes amateurs (dessin, impression 3D, etc.) et des fan clubs « Star Wars » et autres franchises hyper célébrées. J’étais pour ma part à deux doigts de m’offrir un lightsaber de Jedi, les modèles exposés étant de toute beauté. Ce n’est que partie remise, foi de rebelle de l’Alliance ! Les plus gourmands pouvaient en outre faire leur petit marché en bonbons et sodas asiatiques ou américains en tous genres, la surdose de sucre étant garantie 😉
On ressort les yeux remplis d’étoiles et on peut féliciter l’organisation impeccable de l’événement, vivement l’année prochaine !
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Jérôme Alquié dédicace sa bande dessinée des Chevaliers du Zodiaque
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