Interview de Pauline Lefèvre
Dans le cadre du FIFCL
- 7 décembre 2017-
Dans le cadre du FIFCL
- 7 décembre 2017-
Elle a été Eté, la fille de Johnny Hallyday dans « Salaud on t’aime » de Claude Lelouch. Miss Meteo dans le Grand Journal et actrice récompensée par un Swann d’Or pour « Voir la mer » de Patrice Leconte, Pauline Lefèvre aime la fantaisie, le théâtre et nous en parle avec beaucoup plaisir.
Véronique : Actrice de théâtre et de cinéma, vous avez fait vos débuts à la télévision, en présentant, notamment, la météo du Grand Journal après Louise Bourgoin. On peut dire que c’était une sorte de bon présage, non ? Pauline Lefèvre : Oui c’est vrai. Avec le recul, on peut le dire mais je ne pouvais pas le savoir à l’époque. En fait, rien n’est jamais prévu dans ma vie. J’ai toujours eu de belles surprises sans que je n’aie à avoir trop de réflexions sur ce que j’allais faire. Anticiper les choses, ce n’est pas ma spécialité. C’était deux années assez incroyables durant lesquelles il fallait raconter une nouvelle histoire chaque jour… Véronique : À la base, vous avez suivi une formation dans la communication… |
Pauline Lefèvre : J’ai en effet suivi des études de communication et j’ai travaillé quelques années dans le marketing. Ensuite, je suis arrivée à la télévision, sur Direct 8, un peu par hasard. J’ai appris ce métier sur le tas et puis j’ai changé de chaînes. J’ai eu beaucoup de chance parce que c’était à chaque fois pour vivre une belle expérience.
Véronique : Petite, vous vouliez faire du théâtre ?
Pauline Lefèvre : Oui ! J’ai fait beaucoup de théâtre quand j’étais plus jeune. Au début, ça restait une envie pas complètement assumée. Un jour, je me suis dit qu’il fallait que j’assume et que j’y aille. Il suffisait que je trouve le courage pour tenter de vivre de ça et c’est sans doute pour cela que j’ai un peu tardé à le faire. Encore aujourd’hui, il m’arrive de me demander pourquoi je ne suis pas restée dans la communication (rires).
Véronique : La comédie est un métier de communication. Vous ne vous êtes pas vraiment éloignée de vos aspirations premières.
Pauline Lefèvre : Carrément ! C’est une des choses les plus joyeuses du métier d’ailleurs ! A côté de cela, il y a malgré tout beaucoup d’incertitudes et il faut sans cesse se remettre en question…
Véronique : Petite, vous vouliez faire du théâtre ?
Pauline Lefèvre : Oui ! J’ai fait beaucoup de théâtre quand j’étais plus jeune. Au début, ça restait une envie pas complètement assumée. Un jour, je me suis dit qu’il fallait que j’assume et que j’y aille. Il suffisait que je trouve le courage pour tenter de vivre de ça et c’est sans doute pour cela que j’ai un peu tardé à le faire. Encore aujourd’hui, il m’arrive de me demander pourquoi je ne suis pas restée dans la communication (rires).
Véronique : La comédie est un métier de communication. Vous ne vous êtes pas vraiment éloignée de vos aspirations premières.
Pauline Lefèvre : Carrément ! C’est une des choses les plus joyeuses du métier d’ailleurs ! A côté de cela, il y a malgré tout beaucoup d’incertitudes et il faut sans cesse se remettre en question…
Véronique : On vous a découverte au cinéma dans « Voir la mer », le film de Patrice Leconte. Comment êtes-vous arrivée devant sa caméra ?
Pauline Lefèvre : Je l’ai rencontré pendant que j’étais encore au Grand Journal. On s’est vu en dehors du plateau car il voulait découvrir qui se cachait derrière la Miss météo, en tout cas, c’est ce qu’il m’avait dit à l’époque. On s’est plu et comme il n’était pas déçu, il m’a fait lire son scénario. Son film a été compliqué à monter car il n’avait qu’un petit budget et ça s’est finalement fait juste à la sortie du Grand Journal. Il m’a offert un rôle magnifique et je l’en remercie. Véronique : Ce n’est pas n’importe qui, c’est un maître en la matière… Pauline Lefèvre : Oui ! C’est un grand nom mais c’est surtout un homme fabuleux. Il m’a offert le premier et un de mes plus jolis rôles. Il m’a amené avec tellement de bienveillance et de tendresse… C’est un peu mon papa de cinéma. Quand je ne parvenais à pas à tourner une scène comme il l’a voulait, il avait toujours la manière de me dire qu’on la refaisait sans me remettre en cause. |
On travaillait avec une petite équipe mais quand même, j’avais vite la pression car je ne voulais pas tout faire foirer. Je me souviens de la patience qu’il a eu avec moi… Il n’a pas changé, il est toujours comme ça, à la fois rempli de tendresse et très taquin ou fantaisiste. C’est un chouette mélange !
Véronique : Vous avez d’ailleurs été récompensée par un Swann d’Or pour votre premier rôle. C’est une belle reconnaissance, non ?
Pauline Lefèvre : Oui c’est vrai mais en même temps, le film n’a pas du tout marché. Plus qu’un prix, j’aurais préféré qu’il soit plus vu car je pense que c’est le film de Patrice qui a le moins marché. On l’aime beaucoup lui et moi parce que c’est un joli film mais peu de gens l’ont vu. Je n’ai jamais su exactement combien parce que la production ne me l’a jamais dit… Au moins, comme on est peu à l’avoir découvert, on peut dire qu’on partage tous quelque chose en commun (rires).
Véronique : Et puis, il y a un autre grand cinéaste avec qui vous avez tourné : Claude Lelouch…
Pauline Lefèvre : J’ai rencontré Claude dans un festival où j’étais présente en tant que révélation et lui pour un film qu’il avait produit : « Hasta la vista ». J’avais adoré ce film : c’est un de mes préférés même s’il y a beaucoup de films belges dans mes favoris. J’avais eu un énorme coup de cœur et j’en suis sortie en pleurs. Je me souviens être allée le saluer et je l’ai pris dans mes bras, à cause de ce trop plein d’émotions. Je l’ai remercié tellement j’avais été touchée. Je peux donc dire que pour ma première rencontre avec Claude, je n’étais pas du tout dans mon état normal (rires). Après, on s’est revu et il m’a dit qu’il avait peut-être quelque chose pour moi. Il aime les mystères et il ne m’a trop rien dit sur le coup. Je crois que comme beaucoup de cinéastes, il aime entretenir le suspense, raconter des histoires, même en dehors de ses films…
Véronique : C’est quelqu’un dont vous connaissiez le cinéma ?
Pauline Lefèvre : Pas très bien. Je connaissais plus le cinéma de Patrice. Pour Claude, je connaissais quelques grands classiques bien sûr mais il en a tellement que j’en connaissais peu. Je crois que j’avais vu « Il y a des jours et des lunes » et « Un homme et une femme ». Je ne pense pas que j’avais déjà vu « La bonne année » à l’époque. Du coup, avant la tournage et même pendant, on a redécouvert toute sa filmographie. Comme on tournait dans sa maison, au dessus de Megève, avec les filles qui jouaient mes sœurs, on piquait des DVD dans sa collection et on les regardait quand on ne tournait pas trop. On a regardé « Tout ça pour ça » et tout un tas de films dont les titres ne me reviennent pas. Je pense que « Un homme qui me plait » avec Belmondo et Girardot est un de mes préférés. Il aime faire rêver…
Véronique : C’est amusant car parmi ceux que vous avez cité, il y en a deux où on retrouve le Président de votre jury, Gérard Darmon…
Pauline Lefèvre : Exactement ! J’adore ! Claude Lelouch entretient les connexions et il y en a souvent. Dans son dernier film, je pense qu’on est quarante trois comédiens. Il parvient à amener des gens, même des grands noms du cinéma, pour ne tourner que quelques scènes. Il arrive à nous sortir de notre zone de confort tout en nous permettant de rester nous-mêmes. On ne comprend pas toujours où il veut nous emmener mais personne ne rechigne et on le fait.
Véronique : Vous avez d’ailleurs été récompensée par un Swann d’Or pour votre premier rôle. C’est une belle reconnaissance, non ?
Pauline Lefèvre : Oui c’est vrai mais en même temps, le film n’a pas du tout marché. Plus qu’un prix, j’aurais préféré qu’il soit plus vu car je pense que c’est le film de Patrice qui a le moins marché. On l’aime beaucoup lui et moi parce que c’est un joli film mais peu de gens l’ont vu. Je n’ai jamais su exactement combien parce que la production ne me l’a jamais dit… Au moins, comme on est peu à l’avoir découvert, on peut dire qu’on partage tous quelque chose en commun (rires).
Véronique : Et puis, il y a un autre grand cinéaste avec qui vous avez tourné : Claude Lelouch…
Pauline Lefèvre : J’ai rencontré Claude dans un festival où j’étais présente en tant que révélation et lui pour un film qu’il avait produit : « Hasta la vista ». J’avais adoré ce film : c’est un de mes préférés même s’il y a beaucoup de films belges dans mes favoris. J’avais eu un énorme coup de cœur et j’en suis sortie en pleurs. Je me souviens être allée le saluer et je l’ai pris dans mes bras, à cause de ce trop plein d’émotions. Je l’ai remercié tellement j’avais été touchée. Je peux donc dire que pour ma première rencontre avec Claude, je n’étais pas du tout dans mon état normal (rires). Après, on s’est revu et il m’a dit qu’il avait peut-être quelque chose pour moi. Il aime les mystères et il ne m’a trop rien dit sur le coup. Je crois que comme beaucoup de cinéastes, il aime entretenir le suspense, raconter des histoires, même en dehors de ses films…
Véronique : C’est quelqu’un dont vous connaissiez le cinéma ?
Pauline Lefèvre : Pas très bien. Je connaissais plus le cinéma de Patrice. Pour Claude, je connaissais quelques grands classiques bien sûr mais il en a tellement que j’en connaissais peu. Je crois que j’avais vu « Il y a des jours et des lunes » et « Un homme et une femme ». Je ne pense pas que j’avais déjà vu « La bonne année » à l’époque. Du coup, avant la tournage et même pendant, on a redécouvert toute sa filmographie. Comme on tournait dans sa maison, au dessus de Megève, avec les filles qui jouaient mes sœurs, on piquait des DVD dans sa collection et on les regardait quand on ne tournait pas trop. On a regardé « Tout ça pour ça » et tout un tas de films dont les titres ne me reviennent pas. Je pense que « Un homme qui me plait » avec Belmondo et Girardot est un de mes préférés. Il aime faire rêver…
Véronique : C’est amusant car parmi ceux que vous avez cité, il y en a deux où on retrouve le Président de votre jury, Gérard Darmon…
Pauline Lefèvre : Exactement ! J’adore ! Claude Lelouch entretient les connexions et il y en a souvent. Dans son dernier film, je pense qu’on est quarante trois comédiens. Il parvient à amener des gens, même des grands noms du cinéma, pour ne tourner que quelques scènes. Il arrive à nous sortir de notre zone de confort tout en nous permettant de rester nous-mêmes. On ne comprend pas toujours où il veut nous emmener mais personne ne rechigne et on le fait.
Véronique : C’est quelqu’un qui aime foncièrement ses comédiens. Cela se voit dans la façon de les filmer…
Pauline Lefèvre : Je pense qu’il choisit les comédiens pour ce qu’ils sont vraiment. Il a envie de travailler avec des gens qu’il aime bien. Et puis, il s’amuse ! Je me souviens qu’il nous a dit un jour avant que l’on tourne une scène de « Chacun sa vie » : « on ne va pas travailler, on ne va pas faire de cinéma, on va juste raconter la vie ». On se regarde tous pour se demander ce qu’on fait là… et on y va ! On parle beaucoup de Johnny Hallyday en ce moment mais j’ai vu comment il travaillait avec lui pour « Salaud on t’aime » : il ne le ménageait pas du coup car Claude adore changer le scénario le jour même. Nous, on a appris notre texte sans savoir qu’il s’est levé à 6h, à tout changer, à réécrit le scénario et qu’il en jubile d’avance. Il s’amuse à nous dire que finalement, aujourd’hui, on va se baigner dans une cascade ou faire de la moto alors que ce n’était pas du tout prévu (rires). C’est déstabilisant mais c’est ce qu’il veut. En faisant cela, il parvient à chopper l’homme ou la femme qui se trouve derrière. Avec Johnny, il a fait cela et c’était très dur pour lui car c’était le personnage principal. Il n’était pas rassuré dans son travail de comédien, il n’arrivait jamais en terrain conquis, et c’est sans doute ce qui a fait partie de son immense charme. Ces incertitudes, ces changements, ces revirements de bord de Claude l’ont poussé à trouver d’autres choses, à lâcher prise et à livrer de belles choses. |
Véronique : C’est un film touchant et en même temps une sorte de thriller… On est tenu en haleine jusqu’au bout
Pauline Lefèvre : Ca c’est du grand Claude Lelouch ! Tout l’amuse alors il fait tout en même temps ! C’est un punk ! Je l’ai déjà dit un jour… il fait ce qu’il veut, il change d’univers, il ne se met aucune limite. Il l’a déjà chèrement payé mais il continue. Il aime faire des choix un peu punk et moi, j’aime ça ! On a le droit de ne pas aimer ses films mais il ne faut pas oublier que Claude, il est libre et ça, c’est un grand luxe ! Dans un monde où on aime mettre les gens dans les cases, il déstabilise. Il a cinquante films derrière lui et on ne sait toujours pas où le ranger...
Véronique : Dans « Salaud on t’aime », vous partagez l’affiche avec deux grandes comédiennes françaises : Irène Jacob et Sandrine Bonnaire.
Pauline Lefèvre : C’était un casting improbable, n’ayons pas peur de le dire ! Johnny, Irène, Sandrine, Gena, Rufus, Isabelle de Hertogh, on venait tous d’univers très différents mais Claude, c’est comme un chef de famille, il parvient à mettre tout le monde d’accord. Il réunit toutes les générations, tous les univers. C’est lui le patron et il fédère énormément. D’ailleurs, même sa propre famille s’y met : il y avait sa petite fille qui tournait dans le film mais aussi son fils qui assumait le rôle de régisseur. On est chez lui et on est heureux d’avoir une place dans sa famille du cinéma.
Véronique : Dans cette famille du cinéma justement, vous avez trouvé des actrices qui vous inspirent ?
Pauline Lefèvre : Non, pas vraiment. Je pense qu’on a chacun une personnalité, une technique de travail, une image qu’on renvoie. Je ne m’inspire pas vraiment des comédiennes que j’aime beaucoup. Gena Rowlands pourrait être une sorte de modèle ou une icône mais au jour le jour j’essaie de me démarquer des autres actrices. Je pense qu’il faut rester soi-même et se faire confiance.
Véronique : Vous êtes ici en tant que membre du jury. Comment allez-vous « juger » les films que vous allez découvrir ?
Pauline Lefèvre : Ce n’est pas évident. Qu’est-ce qui fait qu’un film est meilleur qu’un autre ? Certains ont eu plus de moyens que d’autres et il faut en tenir compte mais je pense qu’il faut se laisser porter par les émotions et ne pas trop réfléchir. Ce qui est important, c’est le plaisir qu’on a ressenti en voyant un film. On est bien évidemment dans un festival de comédie mais est-ce qu’on choisit forcément un film devant lequel on a le plus rigolé ? Je ne sais pas. Le grand patron (Gérard Darmon, ndlr) va nous donner ses recommandations et après, je pense qu’on va beaucoup s’écouter. C’est génial d’être dans un jury et de ne parler que de cinéma tout le temps.
Véronique : Justement, si on veut cerner un peu votre cinéphilie, vous pouvez nous donner quelques films qui vous ont marqué ces dernières années ?
Pauline Lefèvre : Récemment, je dirais « Patients » de Grand Corps Malade, qui a été un de mes gros coups de cœur. Pablo Pauly est génial, je suis une grande fan ! Je n’en ai pas d’autres qui me viennent comme ça…
Pauline Lefèvre : Ca c’est du grand Claude Lelouch ! Tout l’amuse alors il fait tout en même temps ! C’est un punk ! Je l’ai déjà dit un jour… il fait ce qu’il veut, il change d’univers, il ne se met aucune limite. Il l’a déjà chèrement payé mais il continue. Il aime faire des choix un peu punk et moi, j’aime ça ! On a le droit de ne pas aimer ses films mais il ne faut pas oublier que Claude, il est libre et ça, c’est un grand luxe ! Dans un monde où on aime mettre les gens dans les cases, il déstabilise. Il a cinquante films derrière lui et on ne sait toujours pas où le ranger...
Véronique : Dans « Salaud on t’aime », vous partagez l’affiche avec deux grandes comédiennes françaises : Irène Jacob et Sandrine Bonnaire.
Pauline Lefèvre : C’était un casting improbable, n’ayons pas peur de le dire ! Johnny, Irène, Sandrine, Gena, Rufus, Isabelle de Hertogh, on venait tous d’univers très différents mais Claude, c’est comme un chef de famille, il parvient à mettre tout le monde d’accord. Il réunit toutes les générations, tous les univers. C’est lui le patron et il fédère énormément. D’ailleurs, même sa propre famille s’y met : il y avait sa petite fille qui tournait dans le film mais aussi son fils qui assumait le rôle de régisseur. On est chez lui et on est heureux d’avoir une place dans sa famille du cinéma.
Véronique : Dans cette famille du cinéma justement, vous avez trouvé des actrices qui vous inspirent ?
Pauline Lefèvre : Non, pas vraiment. Je pense qu’on a chacun une personnalité, une technique de travail, une image qu’on renvoie. Je ne m’inspire pas vraiment des comédiennes que j’aime beaucoup. Gena Rowlands pourrait être une sorte de modèle ou une icône mais au jour le jour j’essaie de me démarquer des autres actrices. Je pense qu’il faut rester soi-même et se faire confiance.
Véronique : Vous êtes ici en tant que membre du jury. Comment allez-vous « juger » les films que vous allez découvrir ?
Pauline Lefèvre : Ce n’est pas évident. Qu’est-ce qui fait qu’un film est meilleur qu’un autre ? Certains ont eu plus de moyens que d’autres et il faut en tenir compte mais je pense qu’il faut se laisser porter par les émotions et ne pas trop réfléchir. Ce qui est important, c’est le plaisir qu’on a ressenti en voyant un film. On est bien évidemment dans un festival de comédie mais est-ce qu’on choisit forcément un film devant lequel on a le plus rigolé ? Je ne sais pas. Le grand patron (Gérard Darmon, ndlr) va nous donner ses recommandations et après, je pense qu’on va beaucoup s’écouter. C’est génial d’être dans un jury et de ne parler que de cinéma tout le temps.
Véronique : Justement, si on veut cerner un peu votre cinéphilie, vous pouvez nous donner quelques films qui vous ont marqué ces dernières années ?
Pauline Lefèvre : Récemment, je dirais « Patients » de Grand Corps Malade, qui a été un de mes gros coups de cœur. Pablo Pauly est génial, je suis une grande fan ! Je n’en ai pas d’autres qui me viennent comme ça…
Véronique : On a beaucoup parlé de cinéma mais vous êtes aussi très présente au théâtre et notamment aux côtés de Daniel Auteuil pour « L’envers du décor »… Comment vous vivez ce rapport aux planches ?
Pauline Lefèvre : Pour l’instant, je dirais que c’est un mélange de joie, de stress, et de boulot par rapport aux répétitions. Une fois qu’on est lancé, on prend plaisir à être sur scène surtout quand on parvient à se réinventer. Ce qui est particulier dans cette pièce, c’est que chaque jour est différent : Daniel s’ennuie si il joue toujours pareil. Tous les soirs, il nous emmène dans une autre folie et du coup, on s’autorise à amener des couleurs ou des rythmes différents. On n’est pas dans la même énergie chaque soir et on se demande même parfois où on va. C’est une belle leçon de devoir à chaque fois se réinventer. Dans ce métier, il ne faut jamais s’ennuyer. Je trouve qu’on a une chance incroyable de pouvoir retrouver une fantaisie, rien que le mot me plait. |
Véronique : Vous avez d’autres projets de pièces ou de films ?
Pauline Lefèvre : Pour l’instant, c’est plutôt au théâtre que j’ai des projets. J’en ai deux qui, je l’espère, me permettront de retrouver les planches. Sinon, j’aimerais bien retourner un peu plus dans le cinéma mais ça demande beaucoup de temps et aussi de l’argent…
Véronique : Vous parliez de fantaisie tout à l’heure. Il y a un rêve qui vous titille ?
Pauline Lefèvre : Tourner dans un western ! (Rires). Un truc dans les Ardennes, à cheval, avec des close up dans les regards, des fusils qui tirent partout. Faire un film d’aventure ou de cape et d’épée, quelque chose qui permettrait aux spectateurs de voir le monde en plus grand. J’aime aussi les films intimistes mais j’ai envie de faire rêver tout en rêvant.. Bigger than life quoi ! (Rires)
Pauline Lefèvre : Pour l’instant, c’est plutôt au théâtre que j’ai des projets. J’en ai deux qui, je l’espère, me permettront de retrouver les planches. Sinon, j’aimerais bien retourner un peu plus dans le cinéma mais ça demande beaucoup de temps et aussi de l’argent…
Véronique : Vous parliez de fantaisie tout à l’heure. Il y a un rêve qui vous titille ?
Pauline Lefèvre : Tourner dans un western ! (Rires). Un truc dans les Ardennes, à cheval, avec des close up dans les regards, des fusils qui tirent partout. Faire un film d’aventure ou de cape et d’épée, quelque chose qui permettrait aux spectateurs de voir le monde en plus grand. J’aime aussi les films intimistes mais j’ai envie de faire rêver tout en rêvant.. Bigger than life quoi ! (Rires)