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Interview de Frédéric Diefenthal
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Dans le cadre du FIFCL
- 7 décembre 2017-
A peine arrivé sur les lieux du Festival International de la Comédie de Liège où il était membre du jury long métrage durant quelques jours, Frédéric Diefenthal s’est assis confortablement dans un siège du cinéma Palace pour nous parler de ses projets, de sa carrière, de ses influences et de son amitié avec Samy Naceri. 
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Véronique : Vous voici à Liège en tant que membre du jury de la compétition long métrage d’un festival du film de comédie. C’est un rôle que vous tenez souvent ?
 
Frédéric Diefenthal : Pas pour la comédie non mais j’ai déjà fait d’autres festivals et notamment en Belgique où j’ai participé au Festival de Namur il y a quelques années. Je le fais très occasionnellement car j’ai envie de le faire bien. J’aime aussi varier les genres et participer par exemple à un festival de courts métrages. Il n’y a pas longtemps, j’ai été Président d’un festival où les productions étaient diffusées sur Youtube. J’ai trouvé ça très intéressant car ça me sortait du confort bourgeois du cinéma et j’ai pu voir un traitement plus moderne de l’avenir, le travail de personnes qui se démènent dans leur coin pour faire aboutir leur projet, sans appeler des producteurs pour aller de l’avant. Ce sont ceux là qui feront nos films demain… Je suis allé voir ce que les gens étaient capables de faire en quarante huit heures et ça m’a épaté !

​
Véronique : Avec peu de moyens j’imagine…

Frédéric Diefenthal : Oui et je peux vous dire que c’est bluffant ! Avec peu de moyens, ils parviennent à faire des films bien meilleurs que certains qui ont de gros budgets. Je ne peux pas vous donner d’exemple comme cela, mais par contre, j’ai vu un court métrage qui s’appelle « 48 heures » et je peux vous dire que ça vous la peine de le voir !
Ils ont quarante huit heures pour tout faire : écrire le scénario, monter, insérer les musiques et ils y parviennent. Le principe vient de Californie et j’ai été époustouflé par le résultat final. Je peux vous dire qu’il y en a pas mal qui ont du souci à se faire (rires).

Véronique : Vous avez fait énormément de choses dans votre vie, vous avez suivi des formations d’hôtellerie, coiffure avant de venir dans le monde du théâtre. Quel a été votre déclic ?
 
Frédéric Diefenthal : (Il réfléchit). Je ne sais pas s’il n’y a eu qu’un seul déclic, j’ai l’impression qu’il y en a eu plusieurs. J’ai très vite arrêté l’école pour me lancer dans des apprentissages très différents qui m’ont permis de venir sur Paris. J’ai appris divers métiers après mon CAP de coiffure et ça m’a amené, par des coïncidences à des cours de théâtre. Je changeais tout le temps de patron, parce que je ne me sentais jamais vraiment bien dans ce que je faisais, je sortais beaucoup, j’avais énormément d’amis aux quatre coins de Paris. Je connaissais la ville mais y vivre, c’était très différent. Ce chemin que j’ai fait en si peu de temps, je dirais entre mes 15 et 17 ans, m’a emmené vers des cours de théâtre. En réalité, j’y accompagnais un copain, ce n’était pas mon idée. Je pense que c’était de toute façon inscrit au fond de moi et il faut être fier de nos vocations endormies.
 
Je me suis rendu compte bien plus tard, que c’était déjà en moi. Ma mère donnait des ateliers de théâtre en sixième auxquels je ne voulais pas participer. J’y allais parce que j’étais un peu obligé de le faire. (Rires). Là, il y avait une copine que j’aimais bien et je pensais que c’était un bon moyen de l’approcher, moi qui était toujours en primaire : je la regardais, je me faisais engueuler par ma mère parce que je n’y faisais rien mais l’attention était portée sur moi et c’était le principal.
 
Un autre déclic qui aurait pu me faire aller vers le théâtre, c’est que lorsque je vivais à Paris, je sortais souvent avec ma grand-mère. Elle aimait beaucoup le cinéma et on avait un rituel d’y  aller le dimanche. On allait voir tout ce qui se faisait. Et puis, on allait aussi de temps en temps au théâtre, à la Comédie française : elle essayait d’avoir des places pas chères, parce qu’elle n’avait pas beaucoup de sous. Une fois, je suis allé avec elle voir « Le malade imaginaire » avec Jean le Poulain, un grand acteur français de l’époque. J’étais tout petit, c’était ma première fois au théâtre et j’ai été scotché. C’était extraordinaire ! J’ai fait le lien après car dans les ateliers de ma mère, ils jouaient « Le médecin malgré lui ». Au fil des années, j’ai compris que c’était à ce moment là que j’ai aimé le théâtre, tant la mise en scène était belle et les acteurs impressionnants. Des années plus tard, j’ai fait de l’improvisation et j’ai retrouvé une sensation de jeu très agréable, alors que je stagnais, je ne m’amusais plus jusque là.  Tout cela mis ensemble, je pense pouvoir dire à présent qu’au fond de moi, j’étais fait pour cela. J’aime les textes, j’aime les livres et surtout, j’aime le cinéma.

Véronique : Vous avez pourtant commencé votre carrière dans des clips et des publicités…
 
Frédéric Diefenthal : J’ai commencé jeune alors que je suivais encore les cours de théâtre. Les pubs me permettaient d’avoir une rentrée d’argent et à côté de cela, je faisais plein de petits boulots. De 15 à 21 ans, j’ai toujours travaillé, en apprentissage ou non, j’ai fait des choses agréables mais aussi très ingrates. J’ai appris la vie comme cela. Je n’avais pas ma mère près de moi et je devais me débrouiller pour payer mes cours de théâtre. Je logeais chez ma grand-mère et je n’avais pas de loyer à payer mais je devais payer mes cours de théâtre et ce n’était pas donné à l’époque. En fait, je pense que c’est comme les séances chez le psy, c’est important de payer soi-même ses cours de théâtre (rires).
 
Ca m’arrivait de passer devant une boulangerie et de ne plus avoir un rond. Je bavais devant une pâtisserie alors que je n’avais pas les moyens de me la payer. J’aurais pu avoir un coup de main si je l’avais demandé mais par orgueil, je ne l’ai pas fait. Ca a nourri une niaque aussi. Je me suis toujours dit que j’y arriverais et que j’aurais ma place.

Véronique : L’ascension que vous avez connue ensuite a fait que tout est allé vite. Vous vous êtes retrouvé dans la série « Le juge est une femme » et après tout s’est enchaîné. On peut dire que c’est le tremplin de votre carrière ?
 
Frédéric Diefenthal : C’est vrai que tout est allé très vite. J’ai bossé dans les pubs jusqu’à ce que j’arrête après l’une d’entre elles qui avait bien marché. Comme beaucoup d’acteurs, j’ai eu la chance d’avoir cette publicité qui m’a révélé et permis d’accéder aux castings de cinéma. Je faisais aussi des courts-métrages, je me retrouvais dans des festivals et en sept ans, j’ai atteint un sommet en montant échelon par échelon mais surtout grâce au gros carton qu’a été « Taxi ». Il y a des films qui changent une vie mais celui-là, il a tout bouleversé parce qu’en plus, c’était un film populaire.
  
​​Véronique : C’est une grosse machinerie ce « Taxi ». Personne ne l’a vu venir et il a tout ravagé sur son passage... 
 
Frédéric Diefenthal : Personne ne l’a vu venir, pas même la presse, qui me l’a d’ailleurs fait souvent payer derrière. Je m’en foutais car finalement, c’est le public qui te fait… ce succès a vraiment surpris tout le monde.
 
Je pense que c’est surtout grâce à la télé que j’ai pu me révéler. Les critiques télé ont toujours eu de bonnes intentions à mon égard.
 
Véronique : Pour beaucoup, vous restez Emilien de « Taxi ».  On vous identifie souvent à lui ou à d’autres de vos personnages ?
 
Frédéric Diefenthal : Inévitablement, on me rappelle en permanence à Emilien. Vous savez, Jean Dujardin a beau avoir fait des tas de films, des choses comme « The artist », je suis persuadé qu’on continue à lui lancer des « Cassééééé ». 
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Dès qu’on touche à la jeunesse ou au public qui va de 7 à 77 ans, on marque des générations de personnes par un rôle, c’est inévitable. On les a créé, on les a fait exister, ces personnages restent ancrés mais après, c’est à vous de vous nourrir pour les faire disparaître ou en tout cas, les faire oublier un peu.
 
Véronique : C’est difficile de négocier l’après d’un si grand succès ?
 
Frédéric Diefenthal : Pour moi, ça a été compliqué pour le cinéma parce que je n’ai pas trouvé les scénarios et je n’ai pas non plus suscité les envies de l’autre côté. Par contre, pour la télé, c’était différent. Ce que je faisais à la télévision, les gens du cinéma ne le faisaient pas ou ne le voulaient pas. Le cinéma ne faisait pas spécialement attention à moi, je ne vois pas pourquoi je devais moi, faire spécialement attention à ce monde là. En plus, je reste persuadé que c’est à la télé que tout se passera demain, on va tous y aller.  La saga « Taxi » continuait mais je restais toujours présent à la télévision, avec « Clara Sheller » ou « David Nolande ». C’est une fierté d’avoir joué dans ces séries à ces moments-là, d’avoir pris ce risque là. 
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​« Clara Sheller » a douze ans et pourtant, je n’ai jamais rien vu à la télévision française qui est parvenu à la remplacer. Il n’y a jamais eu de pendant de cette série. Il y a de chouettes trucs qui se font mais pas de vraies comédies sociétales… Mis à part « Fais pas ci fais pas ça ». C’est fou parce qu’on ne parvient pas à faire aussi bien que les anglo-saxons ou les nordiques, alors qu’on pourrait en avoir les moyens.
 
On a tendance en France à nous mettre dans des cases. On dirait que les producteurs ont peur. C’est marrant parce qu’on vit dans un pays qui a connu trois révolutions et on ne révolutionne plus rien. Depuis mai 68 ou les années 1970 qui ont permis de vraies libertés, on n’a plus pris de risques. Je trouve ça très étrange… Les gens pensent que ça bouge mais je n’ai pas vraiment l’impression que c’est le cas. En revanche, une chaîne comme France Télévisions accepte parfois de bousculer les grilles mais on est loin des succès de HBO… Canal + propose parfois des séries moins conventionnelles mais elles ne sont pas si regardées que cela. Elles s’adressent peut-être trop à un public d’initiés. J’espère vraiment que notre service public osera davantage de choses, il a tout a y gagner…
Véronique : Des chaînes de vidéos à la demande comme Netflix ou Amazon permettent pourtant cela. Des réalisateurs et des acteurs américains changent sans problème de « cases ». Vous qui évoluez beaucoup dans le monde des séries, comment expliquez-vous qu’on ait une guerre de retard ?
 
Frédéric Diefenthal : Je ne le comprends pas. Ca fait longtemps qu’ils fonctionnent comme cela là-bas et nous on attend. Les Américains ont compris depuis longtemps qu’Internet allait tout révolutionner. Et concernant le clivage télé/ciné, c’est moins ressenti là-bas. Brad Pitt, il vient d’où ? De la télé ! Steve McQueen… il y en a plein !
 
Véronique : Johnny Depp par exemple...
 
Frédéric Diefenthal : Mais oui, Johnny Depp ! Ou encore George Clooney ! Je suis sûr qu’un acteur sur deux vient du monde de la télé. Même les « fils de », personne n’est épargné, il suffit de prendre l’exemple de Michael Douglas… Je pourrais vous en parler des heures parce que je regarde tout, je m’intéresse à tout mais je ne voudrais pas vous lasser (rires).
 
Véronique : Vous avez vous-même des projets de réalisation. Ca induit tout de même l’implication d’une maison de production. Comment rester maître de son projet lorsque vient se greffer des spécialistes financiers qui veulent du rendement ?
 
Frédéric Diefenthal : Je ne prétends pas être au dessus de tout le monde et en cela, je ne sais pas si on peut vraiment être maître d’un projet. Par contre, j’ai envie de mener jusqu’au bout ce que j’ai dans le cœur. Si je le fais, ce n’est pas pour réussir un pari parce que je ne vois pas cela comme un défi. Il y a une volonté créative, une envie de mettre dans un film tout ce que je ne peux pas mettre quand je suis acteur. Je veux balayer cette frustration et faire quelque chose qui me plait. Je fais de la musique, de l’architecture, je voyage, je fais plein de choses que j’aime… ce sont des exutoires mais comment je peux avoir tout cela au même endroit ? En faisant mon propre film !
 
Véronique : Film dans lequel vous tiendrez un rôle ?
 
Frédéric Diefenthal : Ah oui, je veux jouer dedans ! J’ai une écriture très particulière, j’aime la comédie noire, je laisse libre cours à celui que je suis, et ce n’est pas forcément celui qu’on connaît. Quand on joue, on dépend d’un réalisateur, d’une histoire. On ne sait pas toujours venir nous chercher. Ici, je ne peux pas me mentir à moi-même, ni à ceux qui me connaissent le mieux et ce sera fidèle à celui que je suis. Ce sera un film assez barré car dans mon écriture, je mets ce que je suis foncièrement et ça, ça va sans doute surprendre. Ce sera peut-être rédhibitoire car je suis quelqu’un qui est toujours dans l’excès, même si ça ne se voit pas forcément. En y repensant, je me dis qu’ils ne voudront peut-être pas que je le fasse (rires).


​Véronique : Quelles sont vos influences ?
 
Frédéric Diefenthal : Je dirais que mes influences sont essentiellement anglo-saxonnes, même si elles viennent de partout. J’aime l’Amérique ou l’Angleterre, dans sa musique électro ou rock. Le cinéma, c’est pareil. J’ai plutôt tendance à regarder ce qui se passe outre-Atlantique ou de l’autre côté de la Manche. 
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​Si je devais donner un ou deux noms de chez nous, ce serait Klapisch ou Audiard. Je regarde aussi des films de Sautet, qui sont des cartes postales de l’époque, les anciens films de Lelouch. J’aime beaucoup « Les enfants du paradis » que je trouve intemporel. Les sujets les plus libres, on les a finalement fait dans les années 60 ou 70. La culture d’avant-guerre était profonde. Je pense à l’écriture de Prévert, qui a fait de très grandes fresques. Après, dans le cinéma américain, j’aime beaucoup Billy Wilder. Dans les réalisateurs plus récents, j’aime énormément le cinéma des Coen, Danny Boyle ou Nolan. J’aime aussi Soderbergh, qui mélange les univers. J’aime la comédie tragique plus que la comédie noire. Je prends deux exemples : « Fargo » et « Burn after reading » qui sont tous deux excessifs dans la comédie et dans la tragédie et ça, c’est ce que j’aime plus que tout ! On peut vite basculer dans la caricature mais on ne donne jamais le coup de cutter dans la pellicule et ça, c’est très intelligent ! J’espère que j’arriverai à faire quelque chose comme cela.

​Véronique : C’est peut-être une question qui fâche mais vous avez fait le choix de ne pas participer au « Taxi 5 » de Franck Gastambide. Parce que c’était le « Taxi » de trop ?
 
Frédéric Diefenthal : Je vous rassure, ce n’est pas une question qui fâche. (Il réfléchit) Il y a deux raisons à ce choix. Pour moi, c’est en effet le « Taxi » de trop parce que je suis ailleurs comme je vous le disais tout à l’heure. Aller là, ce serait me tromper, ce serait tromper le public et ça n’aurait pas été sincère. Je suis vraiment passé à autre chose et j’ai redémarré une nouvelle carrière. Je me suis reconstruit dans ma vie professionnelle et personnelle et je la savoure chaque jour. C’est une chance de pouvoir faire cela car j’ai retrouvé des sensations que j’avais perdues. Il y a cinq ans, j’ai même failli changer de métier, c’est pour vous dire que c’était important de reconstruire quelque chose.
 
La deuxième raison, c’est que même pour un joke, sans Samy ça n’aurait eu aucun intérêt. Emilien sans Daniel, c’est impossible, ça aurait trahi l’ADN des « Taxis ». Je n’ai aucune animosité par rapport à cela : on est venu me le proposer, on en a discuté et j’ai très vite expliqué pourquoi je ne voulais pas le faire. Avec Samy, on a créé nos personnages, on s’est identifié, on s’est construit…

Véronique : Ce serait comme Starsky sans Hutch finalement…
​
​Frédéric Diefenthal : Mais oui ! Dans « Taxi », ce n’est pas un mais deux personnages que l’on suit. Si on avait été dans une saga avec un héros solitaire, comme James Bond, ça aurait pu le faire : il suffit de changer de méchants à chaque fois, de modifier un peu l’équipe mais là, on est un tandem et c’est pour cela d’ailleurs qu’il aurait mieux valu qu’ils créent un nouveau tandem pour continuer… Vous savez, quand on s’est lancé dans l’aventure de « Taxi » avec Samy, on était tous les deux très insouciants. Vous le disiez tout à l’heure, personne n’avait vu la chose arriver, même pas nous. 
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Il n’y avait que l’envie de Besson de faire quelque chose qu’il aimait, un film ludique qu’il offrait à un réalisateur qui l’avait fasciné quand il était plus jeune. C’était une démarche très sincère, sans calcul, sans recette et ça a fonctionné !

Véronique : Vous nous avez parlé de changement et avoir envisagé ne plus faire ce métier à un moment donné. Où vous voyez-vous dans les dix ou vingt prochaines années ? 
 
Frédéric Diefenthal : Je préfère peut-être ne pas me voir car je m’ennuierais déjà (rires). J’ai appris à vivre le temps présent, à profiter du moment… Je suis ici avec vous et nous avons un peu regardé en arrière mais je ne le fais pas souvent. Je pratique l’autodérision mais quant à me projeter dans l’avenir, c’est difficile pour moi.
 
Je pense au futur sur les prochains mois mais aux vingt prochaines années, quelle horreur (rires) ! J’aurais trop peur de ne profiter de rien : j’ai des enfants super, je suis éperdument amoureux de ma femme, j’ai des amis extraordinaires, j’aime à nouveau mon métier, j’ai retrouvé de belles saveurs… J’ai 49 ans et je suis dans une nouvelle vie qui a commencé il y a cinq ans… S’il doit y avoir un troisième cycle, ça ne sera pas maintenant, du moins je l’espère. J’ai envie de profiter de celui-ci dans la bonne santé et dans la passion. Ce ne serait déjà pas si mal…
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