The fall guy
Résumé du film : C'est l’histoire d’un cascadeur, et comme tous les cascadeurs, il se fait tirer dessus, exploser, écraser, jeter par les fenêtres et tombe toujours de plus en plus haut… pour le plus grand plaisir du public. Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros anonyme du cinéma va devoir retrouver une star portée disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort tous les jours sur les plateaux. Que pourrait-il lui arriver de pire ? Note du film : François ★★★ Avis : Feel good movie par excellence, The Fall Guy est assurément une bonne surprise pour qui souhaite découvrir sur grand écran un film décomplexé, visuellement très impressionnant mais aussi très drôle par moments. Et soyons franc, un tel concentré de générosité fait plaisir ! |
When a Nice Guy…
Réalisé par David Leitch (John Wick c’est lui, mais aussi le déjanté Bullet Train), "The Fall Guy" est une adaptation de la série "L'Homme qui tombe à pic" et met logiquement en première ligne un cascadeur joué de main de maître par un Ryan Gosling parfait dans le rôle ! En effet, qui mieux que lui pouvait jouer la carte du beau gosse à la fois cool et sûr de lui ? Après une sacrée mésaventure, voilà que son personnage est chargé de retrouver une star portée disparu. C’est ici qu’entre en jeu Aaron Taylor-Johnson dans le rôle de Tom Rider ! Oui, les amateurs de Lara Croft, vous avez bien lu l’allusion absolument pas déguisée et très drôle au jeu vidéo Tomb Raider ! Et comme si cela ne suffisait pas, le cascadeur souhaite également reconquérir le cœur de la femme de sa vie (convaincante Emily Blunt) devenue entre-temps réalisatrice.
Become the Fall Guy !
Et si le film est aussi plaisant, c’est en grande partie grâce à un humour bien senti qui touche souvent dans le mille, mais pas seulement ! Par ce film, le réalisateur rend un vrai hommage au dangereux métier de l’ombre que représente le métier de cascadeur. Et à ce titre, David Leitch et son équipe de cascadeurs ont conçu les cascades du film avec un vraie vision qui prolonge la vie des personnages à l’écran ! Le plaisir est brut, régressif et sans aucune fioriture grâce à une très ambitieuse mise en scène. Bon sang, ce que ça fait du bien !
Véritable comédie romantique tonitruante portée par un séduisant duo, The Fall Guy coche plusieurs cases avec une certaine dextérité même si, quelques fois, un sentiment de trop plein pourrait se faire ressentir tant la surenchère est présente.
Au final, une vraie sincérité saupoudrée d’une belle générosité se dégage de l’ensemble. Merci à Ryan Gosling d’allumer la mèche de ce feu d’artifice grandiose.
Action/Comédie – 2h05 - De David Leitch avec Ryan Gosling, Emily Blunt, Aaron Taylor-Johnson – Bande annonce
Réalisé par David Leitch (John Wick c’est lui, mais aussi le déjanté Bullet Train), "The Fall Guy" est une adaptation de la série "L'Homme qui tombe à pic" et met logiquement en première ligne un cascadeur joué de main de maître par un Ryan Gosling parfait dans le rôle ! En effet, qui mieux que lui pouvait jouer la carte du beau gosse à la fois cool et sûr de lui ? Après une sacrée mésaventure, voilà que son personnage est chargé de retrouver une star portée disparu. C’est ici qu’entre en jeu Aaron Taylor-Johnson dans le rôle de Tom Rider ! Oui, les amateurs de Lara Croft, vous avez bien lu l’allusion absolument pas déguisée et très drôle au jeu vidéo Tomb Raider ! Et comme si cela ne suffisait pas, le cascadeur souhaite également reconquérir le cœur de la femme de sa vie (convaincante Emily Blunt) devenue entre-temps réalisatrice.
Become the Fall Guy !
Et si le film est aussi plaisant, c’est en grande partie grâce à un humour bien senti qui touche souvent dans le mille, mais pas seulement ! Par ce film, le réalisateur rend un vrai hommage au dangereux métier de l’ombre que représente le métier de cascadeur. Et à ce titre, David Leitch et son équipe de cascadeurs ont conçu les cascades du film avec un vraie vision qui prolonge la vie des personnages à l’écran ! Le plaisir est brut, régressif et sans aucune fioriture grâce à une très ambitieuse mise en scène. Bon sang, ce que ça fait du bien !
Véritable comédie romantique tonitruante portée par un séduisant duo, The Fall Guy coche plusieurs cases avec une certaine dextérité même si, quelques fois, un sentiment de trop plein pourrait se faire ressentir tant la surenchère est présente.
Au final, une vraie sincérité saupoudrée d’une belle générosité se dégage de l’ensemble. Merci à Ryan Gosling d’allumer la mèche de ce feu d’artifice grandiose.
Action/Comédie – 2h05 - De David Leitch avec Ryan Gosling, Emily Blunt, Aaron Taylor-Johnson – Bande annonce
Back to black
Résumé du film : Biopic sur la chanteuse Amy Winehouse, lauréate d'un Grammy. Elle s'est éteinte en 2011, à l'âge de 27 ans, après un long combat contre l'alcool et la drogue
Note du film : Véronique ★★★ Avis : En 2016, cinq ans après son décès, Asif Kapadia nous offrait un documentaire magistral (jamais égalé) sobrement intitulé « Amy ». Mètre étalon dans ce domaine, nous avons depuis, gardé dans notre 5 des films vérité ce magnifique travail cinématographique où images d’archives, interviews, chansons et tranches de vie se succédaient dans un rythme effréné pendant plus de deux heures. Alors, quand l’annonce de « Back to black » s’est faite au grand jour, nous étions un peu sceptiques sur la démarche : qu’allait-il offrir de plus à ses spectateurs fascinés par la jeune chanteuse britannique disparue à l’âge de 27 ans ? Et bien, une petite brochette d’émotions et un joli complément à ce que nous avions déjà pu découvrir il y a 8 ans. |
En effet, dans son long-métrage, Sam Taylor-Johnson s’intéresse davantage à la vie familiale et amoureuse d’Amy Winehouse, capture avec force ses moments d’ivresse, qu’ils soient amoureux et/ou alcoolisés, évoque son histoire d’Amour avec Blake Fielder-Civil (Jack O'Connell) et la relation forte que Amy entretenait avec son père ou sa « Nan’ » Cynthia.
Tourné vers l’intime, « Back to black » fait également la part belle à la force créatrice de l’interprète-compositrice de génie qu’était Amy Winehouse, contextualise ses textes et les faits coller à des reconstitutions de belle qualité. Et si ce travail semble si abouti, c’est probablement grâce aux costumes et aux décors (parfois réels) mais aussi et surtout à l’implication totale de Marisa Abela qui calque sa voix sur celle de la célèbre chanteuse et rend plus appréciable ce spectacle à la fois lumineux et sombre. Biopic clair-obscur, « Back to black » est certes un peu classique dans sa mise en scène mais parviendra sans trop d’efforts à séduire les fans de la chanteuse où toutes celles et tous ceux qui ont de la fascination pour cette artiste remarquable et remarquée. Un film imparfait, à l'image de son héroïne, mais qui reste en tête, comme sa bande originale qu'on prendra grand plaisir à réécouter!
Biopic – 2h02- De Sam Taylor-Johnson avec Marisa Abela, Jack O’Connell, Eddie Marsan et Lesley Manville – Bande annonce
Tourné vers l’intime, « Back to black » fait également la part belle à la force créatrice de l’interprète-compositrice de génie qu’était Amy Winehouse, contextualise ses textes et les faits coller à des reconstitutions de belle qualité. Et si ce travail semble si abouti, c’est probablement grâce aux costumes et aux décors (parfois réels) mais aussi et surtout à l’implication totale de Marisa Abela qui calque sa voix sur celle de la célèbre chanteuse et rend plus appréciable ce spectacle à la fois lumineux et sombre. Biopic clair-obscur, « Back to black » est certes un peu classique dans sa mise en scène mais parviendra sans trop d’efforts à séduire les fans de la chanteuse où toutes celles et tous ceux qui ont de la fascination pour cette artiste remarquable et remarquée. Un film imparfait, à l'image de son héroïne, mais qui reste en tête, comme sa bande originale qu'on prendra grand plaisir à réécouter!
Biopic – 2h02- De Sam Taylor-Johnson avec Marisa Abela, Jack O’Connell, Eddie Marsan et Lesley Manville – Bande annonce
La malédiction : l'origine
Résumé du film : Lorsqu'une jeune Américaine est envoyée à Rome pour consacrer sa vie au service de l'Église, elle se retrouve confrontée aux ténèbres qui l'amènent à remettre en question sa foi et à découvrir une terrifiante conspiration qui espère donner naissance au mal incarné.
Note du film : Muriel ★★ Avis : Une préquelle inattendue qui vient réveiller une franchise d’épouvante que l’on croyait éteinte, après une trilogie de films et un remake. Encore un film d’horreur avec une nonne, me direz-vous ? Oui, c’est vrai, ça commence à faire beaucoup. Mais cette nouvelle malédiction revient sur les événements ayant précédé la naissance de Damien, l’enfant du diable qui a traumatisé pas mal de spectateurs depuis le premier film réalisé en 1976 par Richard Donner (on peut encore ajouter un téléfilm et une série au compteur). |
Comment a été conçu cet enfant destiné à être l’antéchrist ? Le film ne va rien vous épargner si vous souhaitez vraiment le savoir ! Viscéral et assez frontal dans le genre, l’horreur de la situation est autant psychologique que physique dans une première réalisation pour le grand écran de Arkasha Stevenson (qui avait réalisé la saison 3 de la série horrifique Channel Zero). Ce qui fonctionne très bien ici, c’est la recréation de Rome au début des années 1970 : décors, costumes, comportements, ambiance générale nous plongent directement dans une époque où la religion avait de moins en moins sa place, c’est vraiment une introduction efficace au film original, aussi bien visuellement que thématiquement. Le film fonctionne non seulement pour les novices dont ce serait la première rencontre avec cette histoire mais aussi pour ceux qui savent où ils mettent les pieds, et c’est assez rare pour le souligner dans cette mode de tout refaire, de tout dépoussiérer au cinéma.
Dans le rôle de la nonne qui va être confrontée à l’horreur, Nell Tiger Free (la trouble nounou de la série "Servant" de M. Night Shyamalan) passe de la jeune femme docile à celle de mère courage sans démériter, nous emmenant avec elle sur les chemins tortueux de l’évolution bouleversante de son personnage. Plusieurs séquences citent allègrement le premier film qui reste un classique du genre et lorsque les notes entêtantes de la musique originale de Jerry Goldsmith (le fameux Ave Satani du tout premier opus) résonnent à la fin, on a un sentiment satisfaisant d’avoir vu une introduction pas si inutile finalement, et puis une sérieuse envie de revoir la trilogie afin de relier tous les points entre eux.
Horreur - 1h59 - De Arkasha Stevenson avec Nell Tiger Free, Bill Nighy, Sonia Braga, Tawfeek Barhom, Ralph Ineson, Maria Caballero, Charles Dance - Bande annonce
Dans le rôle de la nonne qui va être confrontée à l’horreur, Nell Tiger Free (la trouble nounou de la série "Servant" de M. Night Shyamalan) passe de la jeune femme docile à celle de mère courage sans démériter, nous emmenant avec elle sur les chemins tortueux de l’évolution bouleversante de son personnage. Plusieurs séquences citent allègrement le premier film qui reste un classique du genre et lorsque les notes entêtantes de la musique originale de Jerry Goldsmith (le fameux Ave Satani du tout premier opus) résonnent à la fin, on a un sentiment satisfaisant d’avoir vu une introduction pas si inutile finalement, et puis une sérieuse envie de revoir la trilogie afin de relier tous les points entre eux.
Horreur - 1h59 - De Arkasha Stevenson avec Nell Tiger Free, Bill Nighy, Sonia Braga, Tawfeek Barhom, Ralph Ineson, Maria Caballero, Charles Dance - Bande annonce
Maria Montessori - La nouvelle femme
Résumé du film : En 1900, Lili d’Alengy, célèbre courtisane parisienne, a un secret honteux - sa fille Tina, née avec un handicap. Peu disposée à s’occuper d’une enfant qui menace sa carrière, elle décide de quitter Paris pour Rome. Elle y fait la connaissance de Maria Montessori, une femme médecin qui développe une méthode d’apprentissage révolutionnaire pour les enfants qu’on appelle alors « déficients ». Mais Maria cache elle aussi un secret : un enfant né hors mariage. Ensemble, les deux femmes vont s’entraider pour gagner leur place dans ce monde d’hommes et écrire l’Histoire.
Note du film : Véronique ★★ Avis : A l’heure où tout semble être estampillé « Montessori » pour séduire les jeunes parents soucieux de donner le meilleur à leurs enfants, Léa Todorov nous livre un biopic étonnant sur une femme dont on connaît le nom, la méthode mais beaucoup moins l’histoire. |
En effet, dans « Maria Montessori – la nouvelle femme », la réalisatrice, issue du monde du documentaire, nous présente cette grande figure italienne au tout début du XXème siècle, celui qui verra la révolution des droits des femmes, l’émancipation, l’épanouissement personnel et professionnel. Dans son film, il n’est pas vraiment (ou totalement) question de cela puisque Maria Montessori, à l’origine d’une pédagogie par le jeu et le développement autonome, jouit certes d’un bel emploi (non rémunéré il faut l’écrire) lui permettant de mettre en pratique tout ce qui l’a inspirée, d’une petite notoriété (volée ou peu appréciée à sa juste valeur) et d’un lieu d’apprentissage où s’épanouissent des enfants handicapés ou inadaptés mais reste cantonnée dans un rôle minimisé et sous-estimé. Fort heureusement, on sait que si les débuts ont été difficiles, la suite aboutira vers un succès fulgurant que personne ne peut nier à présent.
Evoquant en substance toutes les idées, tout l’accompagnement et tout l’amour mobilisés pour permettre à des enfants « différents » de développer leurs connaissances et leurs capacités, le film met aussi (et surtout) en avant le combat d’une femme, DE femmeS, dans une société où rien n’était acquis ou gagné par avance. Par l’entremise d’un personnage fictif (Lily d’Alengy interprété par Leila Bekhti) nous découvrons le petit monde merveilleux de Maria Montessori (Jasmine Trinca) et un épisode de sa vie : celui-ci qui précédera son âge d’or.
Instructif, tendre et plutôt efficace, le film se veut toutefois un peu trop classique que pour sortir des sentiers battus. Mais cela n’enlève rien au plaisir que nous avons eu de nous plonger dans l’Italie des années 1900 aux côtés d’une femme remarquable qui ne peut qu’inspirer et forcer le respect. « Maria Montessori – la nouvelle femme » est un feel good movie girl power qui ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas et c’est déjà très bien comme cela !
Biopic – 1h39- De Léa Todorov avec Jasmine Trinca, Leïla Bekhti – Bande annonce
Evoquant en substance toutes les idées, tout l’accompagnement et tout l’amour mobilisés pour permettre à des enfants « différents » de développer leurs connaissances et leurs capacités, le film met aussi (et surtout) en avant le combat d’une femme, DE femmeS, dans une société où rien n’était acquis ou gagné par avance. Par l’entremise d’un personnage fictif (Lily d’Alengy interprété par Leila Bekhti) nous découvrons le petit monde merveilleux de Maria Montessori (Jasmine Trinca) et un épisode de sa vie : celui-ci qui précédera son âge d’or.
Instructif, tendre et plutôt efficace, le film se veut toutefois un peu trop classique que pour sortir des sentiers battus. Mais cela n’enlève rien au plaisir que nous avons eu de nous plonger dans l’Italie des années 1900 aux côtés d’une femme remarquable qui ne peut qu’inspirer et forcer le respect. « Maria Montessori – la nouvelle femme » est un feel good movie girl power qui ne se prend pas pour ce qu’il n’est pas et c’est déjà très bien comme cela !
Biopic – 1h39- De Léa Todorov avec Jasmine Trinca, Leïla Bekhti – Bande annonce
Drive-Away Dolls
Résumé du film : Écrite par Ethan Coen et Tricia Cooke, cette comédie captivante suit Jamie, un esprit libre et désinhibé qui déplore une nouvelle rupture avec sa petite amie, et son amie Marian, qui a désespérément besoin de se détendre. À la recherche d'un nouveau départ, elles se lancent dans un road trip improvisé à Tallahassee, mais les choses dérapent rapidement lorsqu'elles croisent en chemin un groupe de criminels ineptes.
Note du film : Muriel ★ Avis : La bande annonce donnait l’espoir de voir une comédie complètement barrée à la « Arizona Junior » avec une pincée de « Big Lebowski », deux des plus grandes comédies des frères Coen... mais l’illusion ne dure que le temps de l’introduction pourtant correcte - où apparaît Pedro Pascal dans un mini rôle amusant. |
Malheureusement le reste du film va osciller entre moments réussis de comédie et scènes faussement racoleuses, assez difficilement pardonnable de la part du scénariste qui nous a donné - en duo avec son frère Joel – les deux films précités et les petites pépites que sont « Fargo », « True Grit » ou « A Serious Man », dans des genres et avec des tons très différents les uns des autres. Coécrite avec son épouse monteuse pour le cinéma Tricia Cooke et réalisée en solo par Ethan Coen, le film se laisse suivre sans ennui grâce aux actrices Margaret Qualley (« Once upon a time in Hollywood », « Pauvres créatures ») qui compose un vrai personnage crédible, enjouée et fun, avec un fort accent texan, et Geraldine Viswanathan (la série « Miracle Workers ») plus réservée en contraste avec son amie, qui forment un duo de type “buddy movie” le temps d’un road trip qui finit en romance. On se demande par contre ce que Matt Damon est venu faire là-dedans...
Maladroit, surtout dans le traitement de ses personnages féminins secondaires, et même si on devine que les scénaristes ont voulu donner une représentation légère et positive de l’homosexualité féminine au tournant du 21e siècle - l’action se passe en 1999 - on frôle trop souvent la caricature et l’exposition gratuite. Ce qui est particulièrement dommage car l’aspect course-poursuite absurde où des criminels veulent récupérer une mallette que les filles transportent à leur insu dans le coffre de la voiture qu’elles doivent livrer en Floride, eh bien cette partie fonctionne plutôt bien, même si elle n’invente rien de nouveau dans le genre.
Venant d’un débutant livrant son premier long métrage, je dirais bravo, mais venant d’un vétéran, je dis peut mieux faire.
Maladroit, surtout dans le traitement de ses personnages féminins secondaires, et même si on devine que les scénaristes ont voulu donner une représentation légère et positive de l’homosexualité féminine au tournant du 21e siècle - l’action se passe en 1999 - on frôle trop souvent la caricature et l’exposition gratuite. Ce qui est particulièrement dommage car l’aspect course-poursuite absurde où des criminels veulent récupérer une mallette que les filles transportent à leur insu dans le coffre de la voiture qu’elles doivent livrer en Floride, eh bien cette partie fonctionne plutôt bien, même si elle n’invente rien de nouveau dans le genre.
Venant d’un débutant livrant son premier long métrage, je dirais bravo, mais venant d’un vétéran, je dis peut mieux faire.
Comédie – 1h24 – De Ethan Coen – Avec Margaret Qualley, Geraldine Viswanathan, Beanie Feldstein, Colman Domingo, Pedro Pascal, Matt Damon et Miley Cyrus – Bande annonce
Godzilla X Kong: le nouvel empire Résumé du film : Le tout-puissant Kong et le redoutable Godzilla unissent leurs forces contre une terrible menace encore secrète qui risque de les anéantir et qui met en danger la survie même de l’espèce humaine. Cet opus remonte à l’origine des deux titans et aux mystères de Skull Island, tout en révélant le combat mythique qui a contribué à façonner ces deux créatures hors du commun et lié leur sort à celui de l’homme pour toujours..
Note du film : Muriel ★★ Avis : "Godzilla x Kong: le nouvel empire" fait directement suite à l'opus précédent qui faisait se rencontrer les deux titans pour la première fois à l'écran en 2021. L'un règne sur le monde du dessus et l'autre sur le monde du dessous et à la fin de ce Godzilla vs Kong, chacun rentrait chez soi. |
Le "versus" du titre est donc ici remplacé par un "x" qui veut dire qu'ils ne vont plus se battre l'un contre l'autre pour leur territoire respectif, mais bien ensemble pour faire face à une nouvelle menace. Sous la houlette du réalisateur Adam Wingard qui complète ainsi son diptyque consacré au duo de kaijū, on prend les mêmes et on recommence !
Pas de surprise sur le ton du film, et il faut bien avouer que la fameuse menace annoncée fait un peu office de pétard mouillé car même si combat de titans il y a, à deux contre deux, l'issue est connue d'avance. En effet le nouveau primate, qui vient prouver que Kong n'est pas le seul de son espèce encore en vie, ne fait pas illusion longtemps même s'il est très vindicatif. Au casting, pas de Millie Bobby Brown mais retour de Rebecca Hall et de la dernière survivante de "Skull Island" qu'elle avait adoptée dans l'opus précédent, et ajout du toujours efficace Dan Stevens dans le rôle du baroudeur cool de service. On sait que les personnages humains ont peu de place pour être développés, coincés qu'ils sont entre les monstres géants qui prennent forcément beaucoup de place, ce n'est vraiment pas là que réside la force de la franchise. Ce qu'on demande à voir, c'est ce monde souterrain mystérieux inspiré de Jules Verne et de la théorie de la terre creuse, et surtout des combats de titans, littéralement ! Et là, on est bien servi. Visuellement époustouflant, le film flatte la rétine. Kong apparaît plus vrai que jamais, la moindre émotion passant par un geste, un regard ou un grognement, c'est un très beau personnage qui a toute la place nécessaire dans ce long métrage, faisant un peu injustement passer Godzilla en second couteau dans cette aventure, on peut quand même le regretter.
Un divertissement honnête à voir en salle sur le plus grand écran possible avec le meilleur son, un sac de popcorn entre les mains. Du cinéma d'exploitation qui n'a pas à avoir honte de lui-même, même si pour moi l'histoire devrait s'arrêter avec ce cinquième chapitre du MonsterVerse, avant de n'avoir plus rien d'intéressant à raconter.
Action, aventure – 1h55 – De Adam Wingard – Avec Rebecca Hall , Brian Tyree Henry et Dan Stevens – Bande annonce
Pas de surprise sur le ton du film, et il faut bien avouer que la fameuse menace annoncée fait un peu office de pétard mouillé car même si combat de titans il y a, à deux contre deux, l'issue est connue d'avance. En effet le nouveau primate, qui vient prouver que Kong n'est pas le seul de son espèce encore en vie, ne fait pas illusion longtemps même s'il est très vindicatif. Au casting, pas de Millie Bobby Brown mais retour de Rebecca Hall et de la dernière survivante de "Skull Island" qu'elle avait adoptée dans l'opus précédent, et ajout du toujours efficace Dan Stevens dans le rôle du baroudeur cool de service. On sait que les personnages humains ont peu de place pour être développés, coincés qu'ils sont entre les monstres géants qui prennent forcément beaucoup de place, ce n'est vraiment pas là que réside la force de la franchise. Ce qu'on demande à voir, c'est ce monde souterrain mystérieux inspiré de Jules Verne et de la théorie de la terre creuse, et surtout des combats de titans, littéralement ! Et là, on est bien servi. Visuellement époustouflant, le film flatte la rétine. Kong apparaît plus vrai que jamais, la moindre émotion passant par un geste, un regard ou un grognement, c'est un très beau personnage qui a toute la place nécessaire dans ce long métrage, faisant un peu injustement passer Godzilla en second couteau dans cette aventure, on peut quand même le regretter.
Un divertissement honnête à voir en salle sur le plus grand écran possible avec le meilleur son, un sac de popcorn entre les mains. Du cinéma d'exploitation qui n'a pas à avoir honte de lui-même, même si pour moi l'histoire devrait s'arrêter avec ce cinquième chapitre du MonsterVerse, avant de n'avoir plus rien d'intéressant à raconter.
Action, aventure – 1h55 – De Adam Wingard – Avec Rebecca Hall , Brian Tyree Henry et Dan Stevens – Bande annonce
Little girl blue
Résumé du film: A la mort de sa mère, Mona Achache découvre des milliers de photos, de lettres et d’enregistrements, mais ces secrets enfouis résistent à l’énigme de sa disparition. Alors par la puissance du cinéma et la grâce de l’incarnation, elle décide de la ressusciter pour rejouer sa vie et la comprendre.
Note du film : Véronique ★★ Avis : Documentaire ou fiction ? La question se pose lorsque nous nous plongeons dans « Little girl blue », le film de Mona Achache. Film étonnant et déstabilisant, il nous permet de découvrir la vie de Carole Achache, que Marion Cotillard incarne et habite durant plus d’une heure trente, mais aussi de celle de Monique Lange, deux femmes qui se sont aussi intéressées à l’histoire de leur propre mère et en ont laissé une trace par des images, des sons, des photographies ou des écrits. |
Film sur le deuil, sur l'art ou sur le besoin de revivre une partie de la vie des êtres aimés et disparus, "Little girl blue" n'est pas un film comme les autres, ce qui le rend fascinant ou distant.
De la transformation de Marion Cotillard a la disparition des souvenirs collectés pour réaliser ce travail « auto »biographique, « Little girl blue » ne cesse de nous interroger sur l’histoire de ces femmes, leur combat, leurs victoires, la construction de leur travail qu’il soit littéraire ou cinématographique. Reconstitutions ou réinterprétations? Difficile de se positionner car si le film est étrange, il est aussi d’une grande originalité. L’ombre de Carole Achache plane en permanence dans ce film par les gestes, la voix, les doublages, les archives ou les playbacks de Marion Cotillard qui se fond de plus en plus dans ce rôle fantomatique au point de disparaître totalement derrière son rôle.
A réserver à un public renseigné sur l’expérience cinématographique qu’il va vivre, "Little girl blue" est un film déstabilisant à un point tel qu'on ne sait pas dire si on l’a ou non aimé, s’il nous a semblé long ou au contraire vite installé… C’est un instant à vivre, à tenter, un film qui mérite de proposer autre chose et de l’assumer ! Nous, si on reconnait que le principe est plutôt osé, on est plutôt passé à côté. Ce qui ne nous empêche pas de reconnaître l'énorme travail d'interprétation réalisé par Marion Cotillard et de vous conseiller de vous faire votre propre idée.
Drame– 1h35 – De Mona Achache – Avec Marion Cotillard et Marie Bunel – Bande annonce
De la transformation de Marion Cotillard a la disparition des souvenirs collectés pour réaliser ce travail « auto »biographique, « Little girl blue » ne cesse de nous interroger sur l’histoire de ces femmes, leur combat, leurs victoires, la construction de leur travail qu’il soit littéraire ou cinématographique. Reconstitutions ou réinterprétations? Difficile de se positionner car si le film est étrange, il est aussi d’une grande originalité. L’ombre de Carole Achache plane en permanence dans ce film par les gestes, la voix, les doublages, les archives ou les playbacks de Marion Cotillard qui se fond de plus en plus dans ce rôle fantomatique au point de disparaître totalement derrière son rôle.
A réserver à un public renseigné sur l’expérience cinématographique qu’il va vivre, "Little girl blue" est un film déstabilisant à un point tel qu'on ne sait pas dire si on l’a ou non aimé, s’il nous a semblé long ou au contraire vite installé… C’est un instant à vivre, à tenter, un film qui mérite de proposer autre chose et de l’assumer ! Nous, si on reconnait que le principe est plutôt osé, on est plutôt passé à côté. Ce qui ne nous empêche pas de reconnaître l'énorme travail d'interprétation réalisé par Marion Cotillard et de vous conseiller de vous faire votre propre idée.
Drame– 1h35 – De Mona Achache – Avec Marion Cotillard et Marie Bunel – Bande annonce
♥ : Coup de coeur - ★★★★: Excellent film - ★★★: Très bon film - ★★: Bon film - ★: Passable - ○: On en parle?