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Interview de Alexis Ducord et Arthur de Pins​
​

Dans le cadre de l’avant première de « Zombillenium »
08 octobre 2017


De passage au Quai10 pour une avant-première de leur film « Zombillenium », Arthur de Pins et Alexis Ducord ont évoqué avec nous la réalisation de leur film d’animation, des planches de bandes dessinées au long-métrage achevé.  Sur les bords de Sambre, à quelques minutes de la sortie de son public cinéphile, l'équipe de "Zombillénium" nous dit tout sur leur formidable aventure...
 
Véronique : Comment la collaboration entre Arthur de Pins et vous-même s’est mise en place ? Il est l’auteur de la bande dessinée « Zombillenium » mais vous, comment vous êtes-vous greffé à ce beau projet d’adaptation ciné ?
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Alexis Ducord : Arthur et moi nous avons le même âge et nous avons fait nos études en même temps, bien qu’à des endroits différents. Nous avions présenté tous les deux nos films de fin d’étude au Festival d’Annecy en 1999 ou 2000. On s’est rencontré là-bas et on s’est ensuite revu sur d’autres festivals. A force, nous sommes devenus amis mais nous n’avions jamais travaillé ensemble. Je sais qu’Arthur (de Pins, le dessinateur de la bande dessinée originale, ndlr) avait déjà travaillé avec un scénariste, parce que l’exercice est très différent de celui d’un scénario de bande dessinée et qu’il avait déjà sa petite idée sur la direction qu’il voulait prendre. Ils ont étoffé l’histoire ensemble, page après page, ils ont abordé des thèmes et se sont laissés porter par le projet. Finalement, l’idée n’a pas été concrétisée et Arthur a voulu écrire son scénario tout seul tout en me le soumettant pour que je lui donne mon point de vue. J’avais du temps devant moi, j’avais lu le scénario, j’avais rédigé des annotations de quatre ou cinq pages et puisque Arthur a été très enthousiaste sur les remarques que j’avais formulée, il m’a proposé d’écrire le film avec lui, même si je ne suis pas scénariste moi-même. Je me suis donc retrouvé sur « Zombillenium » pour aider Arthur à écrire son scénario.

​
Ensuite, j’ai rencontré Henri (Magalon, ndlr), le producteur du film, avec qui Arthur avait commencé à développer le film. C’est son premier film d’animation et je l’ai aidé à faire une partie production.
 Puisqu’il était seul et qu’il était le producteur délégué, je l’ai assisté dans le recrutement du monde et dans le lancement des équipes. De fil en aiguille et après ces différentes participations, ils m’ont demandé si je ne voulais pas faire le film avec eux, ce que j’ai accepté.
 
Véronique : Henri Magalon a co-produit « Ernest et Célestine » et « Tout en haut du monde », il avait une série de contacts dans le monde de l’animation…
 
Alexis Ducord : Il est en effet co-producteur délégué dans ces films mais comme il arrivait toujours en cours de projet, il n’avait jamais lancé les équipes. De mon côté, j’avais déjà réalisé une série télé d’animation, et j’avais aussi travaillé sur un long-métrage : « Avril et le monde truqué », ce qui fait que j’étais heureux d’apporter mon expérience sur « Zombillenium ». Ensemble, on a monté ce film. C’était un plaisir parce que, pour la première fois, je n’avais pas l’impression de travailler. Comme Arthur est un copain, on s’est amusé tout au long du travail sur « Zombillenium » et c’était d’autant plus agréable qu’on avait les moyens de faire ce qu’on voulait faire.

 
Véronique : Dans toute l’équipe qui s’est mise en place, il y a un studio, qui est basé ici, à Charleroi, « Dreamwall ». Comment en êtes-vous arrivés à travailler avec eux ?
 
Alexis Ducord : Mon réseau à moi concernait plutôt la pré production, c'est-à-dire les recherches graphiques, les story-boards, toutes ces étapes qui constituent le tronc commun de tous les films d’animation. Mais jusqu’ici, je travaillais toujours la 2D, comme pour «Avril et le monde truqué » et je ne connaissais pas du tout le monde de la 3D. On s’est rendu compte assez vite que c’était la méthode la plus adaptée aux dessins d’Arthur car il y a énormément de détails, une profondeur, un univers finalement très cinématographique. On a eu très peur au début, mais les équipes qu’on a trouvées sont parvenues à nous sortir des images qui correspondaient à nos attentes. Arthur donnait des indications pour des ambiances, des lumières et le résultat qu’ils nous proposaient ressemblait vraiment à ses dessins.
 
Pour la fabrication à proprement parler, il a fallut trouver des co-productions comme la boîte « 2 minutes », qui débute en France sur l’animation 3D ou « Dreamwall» ici en Belgique.  Et puis, on a eu la chance de pouvoir travailler avec David Nasser.
 
Véronique : David Nasser, un grand nom de l’animation, qui a travaillé sur de grosses productions, comme celles d’Illumination Film(« Les minions », « Tous en scène », ndlr)…
 
Alexis Ducord : On a eu beaucoup de mal à trouver la bonne personne car Illumination travaillait déjà sur « Moi Moche et Méchant 3 » et on a souffert de cela. A côté de telles productions, « Zombillenium » passait pour le petit film qui allait se faire dans un garage, malgré son beau budget. Les trois quarts des artistes qu’on voulait embaucher sur notre film allaient déjà travailler sur le projet d’Illumination, qui forcément, payait bien mieux que nous. Notre chance, c’est que David Nasser appréciait vraiment notre projet et qu’il a accepté de venir travailler avec nous, même s’il ne parlait pas français et qu’Arthur et moi, on ne parlait ni allemand, ni anglais couramment. On a fait 30% de l’animation ici en Belgique et les 70% restants se sont faits à la Réunion. David lui, était présent là-bas sur place et lorsqu’on débriefait notre travail sur Skype, c’était dans un anglais approximatif… (rires) mais malgré cela, on a trouvé notre rythme et le résultat nous convenait.  
Véronique : Derrière votre récit, il y a énormément de sujets abordés. « Zombillenium » s’adresse à un large public, des enfants aux adultes en passant par les adolescents, avec un ton, une histoire qui tient la route. Vous avez eu de belles libertés pour créer ce que vous vouliez ?
 
Alexis Ducord : L’avantage quand on a un petit budget de 13 millions d’euros, ce qui est tout de même bien plus que pour un film d’animation en 2D, c’est qu’on est moins surveillé que les grosses productions ou les investisseurs regardent à récupérer chaque somme injectée. Notre producteur, qui croyait véritablement à l’univers d’Arthur, nous a laissé carte blanche pour faire ce que nous voulions. 
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Nous n’avons eu aucune pression et au contraire, il nous a même suggéré de très bonnes idées, ce qui fait qu’on avait vraiment les mains libres pour donner le sens que l’on voulait à notre « Zombillenium ». On s’est amusé avec l’univers qui existait déjà dans la BD sans jamais penser à qui il allait s’adresser. Par contre, on savait qu’on voulait aborder en toile de fond certaines thématiques comme les luttes sociales mais l’idée générale était de faire un film d’aventure avec des personnages attachants. On est reparti de zéro, en ayant une matière première, sans avoir aucun bâton dans nos roues. 

Véronique : Il y a eu une belle phase test avec la présentation du film à Cannes. Les premiers retours vont ont sans doute encouragé ? 

​
Alexis Ducord : Cannes c’était une vraie phase test parce que c’était la première fois que je le voyais de bout en bout, avec le son mixé. Trois jours avant, on travaillait encore sur certaines séquences du film. Je le voyais de quart en quart, en fonction des moments où je travaillais dessus mais lorsqu’on est parti à Cannes avec le film, je n’avais pas encore eu de vue globale de « Zombillenium ».
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(c) Le Figaro
En le voyant, on s’est rendu compte qu’il y avait du travail de montage à faire dessus et j’étais presque à prendre des notes durant la projection pour en discuter durant la séance de travail qui suivait. Tout n’était pas fini lorsque nous sommes allés au Festival mais ça été une belle opportunité pour nous et surtout pour le producteur de trouver des distributeurs et des acheteurs internationaux. Par contre, on n’a pas voulu mettre la Palme sur les affiches pour ne pas donner une fausse idée aux spectateurs. Cannes, c’est super mais ça parait parfois un peu sélectif. On croit souvent que ce sont des films face auxquels on va devoir réfléchir, qui entrent dans une catégorie de cinéma plus intellectuel alors que pas du tout. Et comme nous voulions faire un film tout public, nous n’avons pas voulu la faire apparaître sur nos visuels.
Véronique : Autre choix totalement assumé, celui de ne pas prendre des voix « bancables » mais des experts en matière de doublage…
 
Alexis Ducord : Notre promotion, nous voulions vraiment la faire autour du groupe « Skip the use », qui s’est malheureusement séparé depuis même si on a continué à travailler avec Matt, le chanteur du groupe. A côté de cela, on a fait le choix de ne pas prendre des noms connus mais des personnes très talentueuses du domaine du doublage. Il ne faut pas oublier que c’est notre premier film. On ne voulait pas non plus travailler avec des gens qui ont des ego surdimensionnés ou qui ne voudraient pas aller là où on souhaite les emmener. On a travaillé avec des habitués du doublage qu’on connaissait peu mais aussi avec d’autres que l’on connaissait déjà et qui ont fait les voix témoins. Je pense notamment à Fily Keita, qui prête sa voix à la maîtresse et avec qui j’avais travaillé sur deux projets précédents. Comme on se connaît bien et qu’elle est très douée, c’est plus facile de créer une composition ensemble. Elle s’est investie énormément.
 
Véronique : « Zombillenium » donne vraiment l’impression d’être un film familial, dans le sens où tout semble artisanal et fait de concert…
 
Alexis Ducord : On a en effet travaillé avec de nombreux copains mais aussi des artistes qu’on nous a présentés. En Belgique, on ne connaissait pas grand monde mais on s’est retrouvé à travailler avec des personnes très douées. Elles avaient peut-être moins d’expérience mais elles sont passées de la série ‘Yakari’ à notre projet avec Dreamwall en travaillant avec des vrais leaders.
 

- Arthur des Pins nous rejoint et nous évoquons à présent avec lui, le travail d’adaptation de sa bande dessinée et son univers « Zombillenium » - 
Véronique : « Zombillenium » le film reprend bien évidemment des éléments de votre univers graphique mais vous avez aussi pris des libertés par rapport à l’histoire initiale. Pour quelles raisons ?
 
Arthur de Pins : Avec le film « Zombillenium », il y a en effet beaucoup d’éléments communs avec la bande dessinée initiale : les personnages, les décors, il fallait que ce soit pareil. Par contre, l’histoire est différente car on ne trouvait pas très pertinent ou très intéressant de raconter la même chose que dans le tome 1. Le scénario n’aurait pas été suffisamment long et en plus, il y a des choses qui marchent dans des bandes dessinées mais qui ne fonctionneraient pas à l’écran. En terme de récit, çà n’est pas vraiment pareil et pour le film et on s’est rendu compte qu’il fallait que le héros principal soit beaucoup plus volontaire, qu’il ait plus de caractère. 
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Aurélien, de la bande dessinée, se fait un peu ballotter dans tous les sens. Ici, on voulait que ce soit lui, Hector, qui prenne les choses en main, qui décide de faire peur aux visiteurs du parc et qui veuille revoir sa fille. On a changé pas mal de choses à ce niveau-là mais par contre, l’univers est resté le même.  

Véronique : On retrouve d’ailleurs certaines répliques et certaines scènes identiques à la bande dessinée…
 
Arthur de Pins : On a gardé certaines références c’est vrai. Au début, on était vraiment proche du tome 1 et on reprenait certains dialogues qui marchaient. Mais comme après, on a changé pas mal d’éléments, on ne pouvait plus tout garder même si certaines répliques de la BD sont restées.
 
François : On a été très surpris par la liberté de ton que vous utilisez. Vous vous adressez à tout le monde, petits comme grands et ne rentrez pas dans des cases…
 
Arthur de Pins : C’était vraiment notre but: faire un film pour tous. Enfant, j’aimais les monstres et je suppose qu’aujourd’hui encore, ils fascinent les plus jeunes. On a bien sûr écrits des vannes pour les adultes mais globalement, on a voulu faire un film tout public. Notre souhait était aussi de faire une histoire pour le film, qui ne nécessite pas une connaissance de la BD pour y entrer. Il commence d’ailleurs par raconter l’embauche d’Hector parce que c’est le meilleur moyen qu’on ait pour faire découvrir le parc à travers un personnage.
 

Véronique : La psychologie de chacun, très travaillée dans la bande dessinée, se retrouve d’ailleurs dans le film, de façon peut-être plus accentuée encore…
 
Arthur de Pins : Tout à fait ! Gretchen est la même mais surtout vers la fin. Je dirais que au début du film, c’est une vraie peste, qui n’est pas très sympa. C’est l’histoire et les autres personnages qui la font changer à tel point qu’elle finira par se rebeller contre son père. Je trouve que c’est beaucoup plus intéressant quand les personnages ont une trajectoire. C’est une habitude qu’on a, nous, les dessinateurs franco-belges : on travaille sur des personnages qui veulent toujours faire le bien, qui ont un petit côté boy-scout. Ici, on voulait faire une histoire qui se suffit à elle-même et c’était donc plus intéressant de faire évoluer des personnages qui ne sont plus les mêmes à la fin des aventures. L’histoire les a un peu cabossé mais au final, ils ont changé en bien. 
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Véronique : Dans la bande dessinée, on découvre qui est véritablement Gretchen à la toute fin, quand on assiste à une sorte de twist. Ici, on le sait d’emblée. C’est un choix que vous avez fait pour les besoins du film ?
 
Arthur de Pins : Oui parce qu’on n’a pas cherché à ce que tout se rapproche de la bande dessinée. On a voulu garder un petit suspense mais c’est vrai que savoir que Gretchen est la fille du diable n’influe pas sur l’histoire à proprement parler. Au début, il y a des petits ragots, elle tente de le démentir et on finit tout de même par le découvrir. On a donc utilisé cet élément pour appuyer son côté « fille à papa » et un peu peste des débuts et la faire évoluer durant tout le film.
 
Alexis Ducord : On parle beaucoup des rapports familiaux dans le film…
 
Arthur de Pins : D’autant plus qu’il y a deux rapports père/fille 

Véronique : Il y a une dramatisation importante dans votre film. On voit que les employés du parc sont prisonniers dans des cellules, ce qui n’est pas le cas dans la BD…
 
Arthur de Pins : C’est vrai que je n’y avais pas vraiment réfléchi lorsque j’ai réalisé la bande dessinée, sans doute parce qu’elle a un côté plus absurde. Quand je l’ai commencée, je voulais faire « The office » avec des monstres, où chacun rentre après sa journée, se réveillerait le matin pour retourner au boulot. Là, pour le film, il fallait que ce soit plus cohérent ou en tout cas plus terre à terre. On s’est très vite dit que pour que cela marche, il fallait que ce soit un univers plus carcéral et que les personnages soient enfermés dans le parc. L’idée est plus intéressante puisque le héros cherche durant tout le film à s’en échapper mais il se rend aussi vite compte qu’il ne peut pas vivre une « vie normale » et qu’il est obligé de rentrer dans le parc. Ecrire un scénario de film, ça demande beaucoup plus de rigueur, il faut que rien ne soit laissé au hasard.

Véronique : On parle ici de monstres mais vous avez aussi un univers féerique avec « Magic » de Disney Chanel.  Pourquoi développez-vous des personnages extraordinaires ?
 
Arthur de Pins : J’ai travaillé sur « Magic » bien avant de faire « Zombillenium » mais là, c’était une commande. Un producteur avait acheté les droits d’une histoire de famille féerique et avait fait appel à moi pour dessiner les personnages. A l’époque, je n’en dessinais plus beaucoup. J’en ai fait lorsque j’étais ado mais c’est un univers que j’ai laissé de côté. Avec le magazine « Spirou », ça m’a permis de me replonger dedans.

​
Véronique : Dans ces deux univers, il y a une constante : celle de l’intégration de personnages « hors normes » dans une société « normale »...
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Arthur de Pins : C’est tout à fait cela. Dans les deux cas, on fait évoluer des personnages fantastiques dans un quotidien ordinaire et banal. Dans « Magic », c’est une histoire de famille alors qu’ici, c’est le monde du bureau. Dans « Zombillenium », on a écrit des scènes où il se passe des choses incroyables et la minute d’après, on revient à un univers plus administratif, corporate avant de repartir de plus belle. Il y a une espèce de ping pong en permanence pour surprendre le lecteur ou le spectateur.
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Véronique : « Zombillenium », c’est votre bande dessinée, votre univers. Ce n’est pas trop difficile de livrer ainsi un monde que vous vous êtes construits à d’autres collaborateurs ?
 
Arthur de Pins : En réalité, je ne me suis jamais senti dépossédé puisque j’étais toujours là pour suivre l’évolution des choses. L’un des storyborder, Nicolas Pavlovski a un jour employé cette expression assez juste : « c’est comme si tu nous laissais jouer avec tes jouets ». C’est vraiment cela. J’étais le garant, celui qui connaissait le mieux les personnages mais libre à eux de proposer des idées... Pour moi, c’est un beau prolongement de la bande dessinée.

Véronique : Ca aurait pu aussi aboutir sur un film live. Comment le choix de l’animation a-t-il eu lieu ?
Arthur de Pins : C’était bien avant que Henri Magalon, notre producteur, me propose de travailler avec lui. C’est le producteur de Magic, qui fait aussi des longs-métrages, qui m’avait proposé d’acheter les droits et d’en faire un film live. Ca m’a étonné et j’étais sceptique sur la faisabilité d’adapter ce tome 1, qui était le seul à exister par ailleurs. L’adapté ainsi, ça aurait soit coûté assez cher, soit été fait sur des fonds verts permanents. Je ne pense pas qu’il aurait pu lever un gros budget pour un tel projet et de mon côté, je ne voyais pas comment cela aurait pu se faire. Après cette proposition, j’en ai eu une autre venant des Etats-Unis qui m’a elle aussi étonnée. Ils voulaient tout changer et transposer l’histoire aux USA, ils voulaient remplacer les zombies par des sorcières, bref, ils voulaient faire quelque chose de radicalement différent et auraient eu tout intérêt à le faire par eux-mêmes (rires). Après, en y réfléchissant un peu, je me suis dit qu’ils voulaient peut-être tout simplement bloquer les droits et laisser la voie livre à « Hotel Transylvania » qui sortait peu de temps après… Je leur ai donc également dit non. Et puis, Henri qui est un ami et en qui j’ai pleine confiance m’a proposé de faire « Zombillenium » et là, j’ai accepté
Véronique : Il y a de très beaux « à côté » de votre film. Je pense au clip « Nameless World » de Skip the use ou encore au site Internet de Zombillenium. Vous gérez cela aussi ?

Arthur de Pins : Concernant le site, il n’a malheureusement plus été mis à jour depuis sept ans. Il avait été créé à l’époque du tome 1 et il était très bien. Après, je pense qu’ils avaient fait un jeu sur le tome 2 à l’occasion de sa sortie mais en toute honnêteté, cela fait des années qu’il est en friche. Le clip, lui, est en réalité le pilote du film mais je dirais pas qu'il s'agit vraiment d’un univers étendu. Peut-être qu’un jour, il y aura aussi un jeu vidéo, qui sait ? (rires)
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Pour le clip, il fallait qu’on réalise une sorte de carte de visite de trois minutes pour montrer à quoi ça allait ressembler mais aussi pour que l’on puisse tester les techniques. Comme Skip the use, qui devait faire les musiques du film, sortait un album, on s’est dit qu’on allait faire une pierre deux coups : un clip qui serait aussi un pilote. Cette petite vidéo montre donc l’arrivée de Sirius, le personnage de Matt (le chanteur du groupe, ndlr) dans le parc.
 
Pour ce qui est de la bande originale, Matt s’en est en partie chargé. On voulait une bande son un peu rock et elle prend d’ailleurs une place importante grâce à la scène du concert. Toute la partie instrumentale a été composée par Eric Neveux, qui est compositeur de musiques de film. Et puis, il y a « les corons » qui me tenait à cœur. On a puisé dans le budget pour acheter les droits et j’étais heureux qu’elle soit là.

Véronique : Ma toute dernière question concerne l’univers de la bande dessinée en général. Nous sommes ici à Charleroi, où les éditions Dupuis sont nées et chez qui vous avez été édité. Quelles ont été vos influences ou références dans ce domaine ?
 
Arthur de Pins : Enfant, je n’étais pas un grand lecteur de bandes dessinées. A part « Gaston » ou « Astérix », je n’en lisais pas beaucoup. Bizarrement, j’ai un peu fait l’impasse sur « Spirou » quand j’étais gamin. Après, j’ai adoré « Broussaille » aussi, qui m’avait marqué et évoluait malgré qu’il y ait peu d’albums. Et plus tard, j’ai découvert les « Largo Winch » … Le jour où j’ai commencé à travailler pour Spirou, c’était tout simplement génial. Je suis devenu copains avec beaucoup d’autres dessinateurs du magazine et je peux même dire qu’on forme une vraie famille. Avant, j’étais chez « Fluide Glacial » mais je n’y ai pas vraiment trouvé ma place alors que là, ça été beaucoup plus facile. Peut-être parce qu’on fait tous des bandes dessinées d’aventures et qu’on est tous sur la même longueur d’ondes ? 

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