Offscreen film festival 2023
La 16e édition de l’Offscreen Film Festival a eu lieu à Bruxelles du 8 au 26 mars, trois semaines riches de projections et d’événements autour du cinéma bis et culte de tous les genres, de toutes les époques et issus de plusieurs pays. Cette année, le thème principal en était « Machines like us : Robots in science fiction cinema » (Des machines comme nous : Les robots dans le cinéma de science-fiction). Plus de 60 films récents, inédits, classiques ou anciens étaient à voir au cinéma Nova et à la Cinematek, mais aussi des conférences et rencontres. Condensé de la programmation vue pour vous : |
Samedi 11 mars 2023, Cinéma Nova, Bruxelles
Conférence internationale ALWAYS WATCHING - THE ROBOT, ANDROID & CYBORG ON SCREEN donnée par 4 universitaires spécialisés en cinéma et en intelligence artificielle.
Dans l’inconscient collectif, le thème des robots dans les médias relève automatiquement de la science-fiction. Mais en fait, ils ont toujours été des monstres de cinéma. Tel un monstre, le robot réveille notre peur d’être remplacés en tant qu’êtres humains.
Quelques dates clés au cinéma :
D’autres exemples de films qui présentent une variation sur ce thème : The Creation of the Humanoids (1962), 2001 l’odyssée de l’espace (1968), Génération Protéus (1977), Terminator (1984), I, Robot (2004), M3gan (2023), etc.
« Le jour où la terre s’arrêta » (1951), « Robot Monster » (1953), « Kronos » (1957) traitent d’une menace extra-terrestre où les aliens sont aidés de robots pour faire le sale travail au moment de l’invasion.
A contrario, les deux films « Le Maître du Monde » (1954) et « Le Colosse de New York » (1959) voient l’homme créer un robot qui va semer le chaos.
« Le Cerveau d’acier » (1970) est ancré dans ce réalisme, une intelligence artificielle veut régner sur le monde car il juge l’homme dangereux pour la planète. L'I.A. créée à la base comme arme de défense échappe très vite à son inventeur.
On peut voir dans « War Games » (1983) un thème proche avec une arme militaire qui ressemble fort à un jeu vidéo. « Terminator » (1984) et « Hardware » (1990) présentent des robots utilisés comme soldats / armes de destruction massive. De nos jours, on pousse encore le thème avec les drones dans « Kill Command » (2016), par exemple.
« Les Femmes de Stepford » (1975) : une banlieue parfaite, des familles heureuses... sauf que les femmes sont des androïdes dociles, mettant en avant la misogynie en pleine libération de la femme.
Conférence internationale ALWAYS WATCHING - THE ROBOT, ANDROID & CYBORG ON SCREEN donnée par 4 universitaires spécialisés en cinéma et en intelligence artificielle.
- Rise of the Machines : A cultural history of the robotic monster – Dr. Craig Ian Mann de l’université Sheffield Hallam (UK)
Dans l’inconscient collectif, le thème des robots dans les médias relève automatiquement de la science-fiction. Mais en fait, ils ont toujours été des monstres de cinéma. Tel un monstre, le robot réveille notre peur d’être remplacés en tant qu’êtres humains.
Quelques dates clés au cinéma :
- 1921 : « The Mechanical Man », le film muet réalisé en Italie par le Français André Deed présente le tout premier robot de cinéma, il ressemble un peu à l’homme en fer blanc du « Magicien d’Oz », mais déjà à l’époque il passe du statut de gentil à celui de méchant au cours du film, et seul un autre robot peut l’arrêter. Un thème récurrent de la science-fiction : la technophobie, lorsque le génie est sorti de la bouteille, impossible de l’arrêter !
D’autres exemples de films qui présentent une variation sur ce thème : The Creation of the Humanoids (1962), 2001 l’odyssée de l’espace (1968), Génération Protéus (1977), Terminator (1984), I, Robot (2004), M3gan (2023), etc.
- Les années 1950 : les robots sont cette fois créés par des aliens / êtres venus d’ailleurs pour attaquer la Terre. Dans « Objectif Terre » (1954), on a l’équation, très dans l’air du temps de l’après-guerre, invasion soviétique + menace nucléaire.
« Le jour où la terre s’arrêta » (1951), « Robot Monster » (1953), « Kronos » (1957) traitent d’une menace extra-terrestre où les aliens sont aidés de robots pour faire le sale travail au moment de l’invasion.
A contrario, les deux films « Le Maître du Monde » (1954) et « Le Colosse de New York » (1959) voient l’homme créer un robot qui va semer le chaos.
- HAL 9000 (2001, l’odyssée de l’espace) annonce les années 1970 : on va vers plus de réalisme dans les histoires.
« Le Cerveau d’acier » (1970) est ancré dans ce réalisme, une intelligence artificielle veut régner sur le monde car il juge l’homme dangereux pour la planète. L'I.A. créée à la base comme arme de défense échappe très vite à son inventeur.
On peut voir dans « War Games » (1983) un thème proche avec une arme militaire qui ressemble fort à un jeu vidéo. « Terminator » (1984) et « Hardware » (1990) présentent des robots utilisés comme soldats / armes de destruction massive. De nos jours, on pousse encore le thème avec les drones dans « Kill Command » (2016), par exemple.
« Les Femmes de Stepford » (1975) : une banlieue parfaite, des familles heureuses... sauf que les femmes sont des androïdes dociles, mettant en avant la misogynie en pleine libération de la femme.
« Westworld » (Mondwest, 1973) : des travailleurs non salariés (des robots) dans un parc de loisirs et qui se rebellent. Le mot robot provient d’ailleurs du tchèque “robota” = besogne, corvée.
« Metropolis » (1927) de Fritz Lang n’est pas le premier mais reste le plus marquant des films mettant en scène un robot (et ici représenté par un corps de femme, le sous-texte est clair). Anticapitaliste dans son discours, on retrouve le même propos des décennies plus tard dans « Westworld » (le film et la série). « Robocop » (1987) : un homme est recréé avec des parties robotisées. De nouveau, l’homme/robot se rebelle contre la servitude et le capitalisme. « Chopping Mall » (1986) : des robots-serviteurs sont programmés pour ne pas attaquer les employés du centre commercial où ils sont assignés, ils se mettent à dysfonctionner et massacrent tout le monde sur leur passage, employés et clients y compris. |
Jeu de mot dans le titre du film : shopping mall = centre commercial et chopping = découper, hacher. Le message du film : les USA des années 80 (période reaganienne) se sont transformés en société qui donne plus de valeur à l’argent qu’à l’humain.
Les aspects religieux et mythiques des intelligences artificielles dans les films. Les I.A. sont toutes puissantes comme Dieu (voir Hal 9000, le Colosse, le MCP de Tron, Skynet dans Terminator).
Notion de “TechGnosis” (d’après le livre de Erik Davis) : Mythe, Magie et Mysticisme à l'ère de l'information. La technologie que nous continuons à développer de nos jours est encore influencée par les mythes et religions, même si on s’est détachés de leurs dogmes.
La singularité de l’I.A. prédit que l’intelligence artificielle va indéniablement dépasser l’homme et même pousser l’homme à se greffer à la machine vers sa prochaine évolution, avec des membres améliorés ou en téléchargeant la conscience humaine dans le Cloud afin d’abandonner son corps physique.
Voir les trois règles de la robotique de Asimov (I, Robot). Robby le robot de « Planète Interdite » (1956) est un exemple de machine qui ne peut porter préjudice à l’homme, même pour sa propre survie, car il a été programmé ainsi.
Le « Metropolis » de Lang contient beaucoup de motifs tirés des mythes (Moloch le dévoreur, Maria la tentatrice...).
Avec « Westworld » (le film et la série) et « Ex Machina » (Alex Garland, 2014), les robots se rebellent contre leurs créateurs car ils prennent conscience d’être des esclaves.
Autres exemples, l’androïde bouddhiste du film sud-coréen « Doomsday Book » (segment Heavenly Creature de Jee-woon Kim, 2012). « Her » de Spike Jonze (2013) raconte une histoire d’amour entre un homme et une intelligence artificielle à la voix féminine.
« Blade Runner » (Ridley Scott, 1981) : un couple humain/androïde. Elon Musk et son “Neuralink” nous rapprochent dangereusement du thème du film.
« Génération Protéus » (1977) : une I.A. emprisonne la femme de son créateur et la viole pour donner naissance à sa descendance, un bébé mi-humain, mi-machine. Une version moderne de l’Antéchrist !
Dans l’espace, personne ne vous entend crier... mais on entend la musique !
Le son (répétitif, mécanique, électronique) qui accompagne généralement l’apparition des robots à l’écran est né avec « Metropolis » (1927) qui avait besoin d’un son faisant penser à une pulsation marquant le rythme des machines. Le film est muet, la musique est donc là pour plonger le spectateur dans ce monde mécanique. Les films muets – “silent films“ en anglais(films silencieux) - n’ont en réalité jamais été silencieux puisqu’ils étaient accompagnés de musique composée pour l’occasion.
Cyborg : Manfred Clynes et Nathan S. Kline inventent en 1960 le terme en partant des mots anglais “cybernetic” et “organism”.
Oppositions binaires : homme / machine, authentique / artificiel, nous / eux, masculin / féminin.
Le cyborg vient bousculer cette idée ancrée en nous de binarité puisqu’il n’est ni l’un ni l’autre, ou plutôt, il est un peu des deux.
« Génération Protéus » bouscule les genres avec son cyborg féminin à la voix métallique masculine.
« Titane » (Julia Ducourneau, 2021) repousse aussi le thème du cyborg alors que son héroïne se morphe avec une voiture et donne naissance à un nouvel hybride.
À la fin de cette conférence passionnante sur le cinéma de science-fiction qui banalise au passage les théories complexes de la science moderne, place fut laissée au public pour poser des questions aux quatre professeurs dans un échange improvisé, et le constat glaçant est qu’aucun d’entre eux n’est optimiste sur l’avenir de l’homme face à l’intelligence artificielle. Dans nos sociétés capitalistes, la course à l’innovation brûle déjà les étapes de la prudence, et à la vitesse où les avancées technologiques se font de nos jours, la machine échappera forcément à l’homme, tôt ou tard.
- God in the Machine – Dr. Amir Vudka de l’université d’Amsterdam
Les aspects religieux et mythiques des intelligences artificielles dans les films. Les I.A. sont toutes puissantes comme Dieu (voir Hal 9000, le Colosse, le MCP de Tron, Skynet dans Terminator).
Notion de “TechGnosis” (d’après le livre de Erik Davis) : Mythe, Magie et Mysticisme à l'ère de l'information. La technologie que nous continuons à développer de nos jours est encore influencée par les mythes et religions, même si on s’est détachés de leurs dogmes.
La singularité de l’I.A. prédit que l’intelligence artificielle va indéniablement dépasser l’homme et même pousser l’homme à se greffer à la machine vers sa prochaine évolution, avec des membres améliorés ou en téléchargeant la conscience humaine dans le Cloud afin d’abandonner son corps physique.
Voir les trois règles de la robotique de Asimov (I, Robot). Robby le robot de « Planète Interdite » (1956) est un exemple de machine qui ne peut porter préjudice à l’homme, même pour sa propre survie, car il a été programmé ainsi.
- « Le Golem » (Paul Wegener et Carl Boese, 1920) : le film muet allemand s’inspire du folklore juif et brouille la ligne entre Dieu, homme et machine. De la même façon que dans la Genèse, Adam est créé à l’image de Dieu (il est donc une sorte de golem) et se rebelle contre son créateur.
Le « Metropolis » de Lang contient beaucoup de motifs tirés des mythes (Moloch le dévoreur, Maria la tentatrice...).
Avec « Westworld » (le film et la série) et « Ex Machina » (Alex Garland, 2014), les robots se rebellent contre leurs créateurs car ils prennent conscience d’être des esclaves.
Autres exemples, l’androïde bouddhiste du film sud-coréen « Doomsday Book » (segment Heavenly Creature de Jee-woon Kim, 2012). « Her » de Spike Jonze (2013) raconte une histoire d’amour entre un homme et une intelligence artificielle à la voix féminine.
« Blade Runner » (Ridley Scott, 1981) : un couple humain/androïde. Elon Musk et son “Neuralink” nous rapprochent dangereusement du thème du film.
« Génération Protéus » (1977) : une I.A. emprisonne la femme de son créateur et la viole pour donner naissance à sa descendance, un bébé mi-humain, mi-machine. Une version moderne de l’Antéchrist !
- Sonic DNA of A.I. gigolos and sexy cyborgs – Prof. Frank Mehring de l’université Radboud (Pays-Bas)
Dans l’espace, personne ne vous entend crier... mais on entend la musique !
Le son (répétitif, mécanique, électronique) qui accompagne généralement l’apparition des robots à l’écran est né avec « Metropolis » (1927) qui avait besoin d’un son faisant penser à une pulsation marquant le rythme des machines. Le film est muet, la musique est donc là pour plonger le spectateur dans ce monde mécanique. Les films muets – “silent films“ en anglais(films silencieux) - n’ont en réalité jamais été silencieux puisqu’ils étaient accompagnés de musique composée pour l’occasion.
- Dans « La Fiancée de Frankenstein » (James Whale, 1935), l’utilisation du thérémine change la donne. On retrouve cet instrument étrange au son très unique et reconnaissable dans « Planète Interdite » 20 ans plus tard.
- « 2001, l’Odyssée de l’espace » (1968) et sa musique classique et avant-gardiste se voient opposés à « Alien » (Ridley Scott, 1979) pour lequel le compositeur Jerry Goldsmith voulait un “anti-2001”. Il utilise pour ce faire des dissonances dans sa musique.
- Le lien émotionnel entre l’humain et la machine est “mis en sons” dans des films comme « Blade Runner » (Rachel au piano) ou « Her » (Joaquin Phoenix au ukulélé). Même David (Michael Fassbender) dans « Alien: Covenant » (Ridley Scott, 2017) joue du piano, d’une certaine façon cela permet d’humaniser la machine par la musique, le fait de jouer un instrument crée le lien avec l’émotionnel et l’humain. Le piano du thème de la série « Westworld » (2016) par Ramin Djawadi le montre d’ailleurs clairement avec ces mains synthétiques qui jouent quelques notes au piano
- Gender and the Cyborg – Prof. Christine Cornea, East Anglia (UK)
Cyborg : Manfred Clynes et Nathan S. Kline inventent en 1960 le terme en partant des mots anglais “cybernetic” et “organism”.
Oppositions binaires : homme / machine, authentique / artificiel, nous / eux, masculin / féminin.
Le cyborg vient bousculer cette idée ancrée en nous de binarité puisqu’il n’est ni l’un ni l’autre, ou plutôt, il est un peu des deux.
« Génération Protéus » bouscule les genres avec son cyborg féminin à la voix métallique masculine.
« Titane » (Julia Ducourneau, 2021) repousse aussi le thème du cyborg alors que son héroïne se morphe avec une voiture et donne naissance à un nouvel hybride.
À la fin de cette conférence passionnante sur le cinéma de science-fiction qui banalise au passage les théories complexes de la science moderne, place fut laissée au public pour poser des questions aux quatre professeurs dans un échange improvisé, et le constat glaçant est qu’aucun d’entre eux n’est optimiste sur l’avenir de l’homme face à l’intelligence artificielle. Dans nos sociétés capitalistes, la course à l’innovation brûle déjà les étapes de la prudence, et à la vitesse où les avancées technologiques se font de nos jours, la machine échappera forcément à l’homme, tôt ou tard.
Pour illustrer ce thème, le Cinéma Nova proposait le même jour la projection d’un film rare dont une copie fut difficile à obtenir : "The Creation of the Humanoids".
C’est un film de série B de 1962 réalisé par Wesley Barry, avec le “second couteau” Don Megowan dans le rôle principal (beaucoup vu dans des séries western et dans quelques longs métrages de SF) et les acteurs de seconde zone Erica Elliot, Don Doolittle, Frances McCann, George Milan et Dudley Manlove. Résumé du film : Après une apocalypse nucléaire ayant anéanti la majeure partie de l'humanité, la population survivante a mis au point des robots pour les aider dans leurs tâches quotidiennes. Avec le temps, les robots se sont perfectionnés, sont devenus intelligents et ressemblent de plus en plus aux humains. |
Alors que certains soupçonnent ces serviteurs mécaniques de vouloir prendre le pouvoir, le Docteur Raven cherche à créer des robots capables d'une pensée et de sentiments pleinement humains...
Avis : Si l’on passe le fait que le budget restreint de la production se voit dans les décors répétitifs en carton-pâte et les maquillages approximatifs (les prothèses oculaires uniquement pour les gros plans alors que l’on voit très bien dans les plans d’ensemble que les acteurs ne les portent plus), on peut noter une belle utilisation d’effets de lumière et une musique électronique alors balbutiante afin de poser le cadre futuriste. Le film propose un sujet bien dans l’air du temps – la période de la guerre froide qui fait voir des ennemis partout - doublé d’un thème qui synthétise la peur de l’homme d'être remplacé par un être qui lui est supérieur en toutes choses.
Qui dit “cinéma bis” dit souvent acteurs peu professionnels et surjeu, ce film n’échappe pas à la règle et les androïdes y sont terriblement raides avec des mouvements qui font souvent sourire. Les dialogues oscillent entre grandiloquence et ridicule (bonjour le sexisme et le racisme), ce qui plongea la salle du Nova dans une ambiance comique digne des meilleurs nanars du BIFFF cousin. Outre la forme qui est perfectible, le fond n’est pourtant pas dénué d’intérêt, présentant une allégorie sur le thème de l’esclavage dans un futur où l’humain serait proche de l’extinction. Le long métrage aurait gagné à être moins bavard et même s’il reste une curiosité à voir 60 ans plus tard (préfigurant même le “métacinéma” dans sa scène finale !), on se demande encore comment il a pu être cité par Andy Warhol comme étant son film préféré !
Avis : Si l’on passe le fait que le budget restreint de la production se voit dans les décors répétitifs en carton-pâte et les maquillages approximatifs (les prothèses oculaires uniquement pour les gros plans alors que l’on voit très bien dans les plans d’ensemble que les acteurs ne les portent plus), on peut noter une belle utilisation d’effets de lumière et une musique électronique alors balbutiante afin de poser le cadre futuriste. Le film propose un sujet bien dans l’air du temps – la période de la guerre froide qui fait voir des ennemis partout - doublé d’un thème qui synthétise la peur de l’homme d'être remplacé par un être qui lui est supérieur en toutes choses.
Qui dit “cinéma bis” dit souvent acteurs peu professionnels et surjeu, ce film n’échappe pas à la règle et les androïdes y sont terriblement raides avec des mouvements qui font souvent sourire. Les dialogues oscillent entre grandiloquence et ridicule (bonjour le sexisme et le racisme), ce qui plongea la salle du Nova dans une ambiance comique digne des meilleurs nanars du BIFFF cousin. Outre la forme qui est perfectible, le fond n’est pourtant pas dénué d’intérêt, présentant une allégorie sur le thème de l’esclavage dans un futur où l’humain serait proche de l’extinction. Le long métrage aurait gagné à être moins bavard et même s’il reste une curiosité à voir 60 ans plus tard (préfigurant même le “métacinéma” dans sa scène finale !), on se demande encore comment il a pu être cité par Andy Warhol comme étant son film préféré !
Pour plus d'informations sur les éditions passées et à venir, ça se passe ici: https://www.offscreen.be/en/offscreen-film-festival-2023