Séries Mania à Lille
Le festival de toutes les séries - édition 2024
Du 15 au 22 mars a eu lieu le festival des séries de Lille, la 14e édition confirme le statut d’événement immanquable aussi bien pour le public que pour les professionnels. Chronique à quatre mains par les correspondantes d’Écran et Toile, Lena et Muriel.
Le week-end des 16 et 17 mars, nous avons assisté - pour la deuxième fois pour Lena - à Séries Mania et c’est toujours aussi bien, voire de mieux en mieux. Dispersé un peu partout dans la ville de Lille pendant une semaine, le festival alterne les projections de séries en avant-première mondiale, des rencontres avec des acteurs.trices, des masterclasses parfois drôles et souvent intéressantes avec les professionnels, une exposition interactive et passionnante, ce sont aussi des soirées folles. C’est tout ça et c’est gratuit ! Tant que vous réservez votre place et que vous arrivez à l’avance pour être sûr.e d’avoir une place, vous pouvez assister à tout ce que vous voulez. Cette année, l’exposition intitulée L'envers du décor présentait des métiers cachés des séries. On pouvait y découvrir le travail des personnes qui continuent de faire les bruitages manuellement, les maquilleurs.euses d’effets spéciaux (faux membres, lentilles de contact...), les costumiers.ères, mais aussi les marionnettistes qui arrivent à créer des monstres sortis d’un lointain imaginaire, les linguistes qui créent de nouvelles langues telles que le Dothraki de Game Of Thrones ou l’Elfique du Seigneur des Anneaux, ainsi que les techniciens.ennes dentaires qui façonnent les dents pointues d’effroyables monstres, les crieurs.euses professionnels.lles, les stylistes culinaires qui inventent les plats cultes de nos séries, les chorégraphes, les dresseurs.euses animaliers.ères et tant d’autres. Ici, tous ces artistes de l’ombre décrivent les raisons de leur choix de carrière, les challenges par lesquels ils.elles sont passé.e.s et les joies du métier. L’exposition tenue au Village Festival au Tripostal, déjà très captivante, nous permettait de mettre en pratique certains de ces métiers, Lena a ainsi pu bruiter une scène de série avec les accessoires mis à disposition, faire battre un faux cœur et tester son cri le plus puissant (avec 120 décibels, je crois qu'elle pourrait y faire carrière si elle souhaite se reconvertir).
Nous avons aussi assisté à une conférence très intéressante : Le soft-power des comédies romantiques. Les invitées, Shirine Boutella (actrice interprète de Lila dans la série Christmas Flow disponible sur Disney Plus), Marianne Lévy (romancière et scénariste de comédies romantiques) et Clémence Madeleine-Perdrillat (auteure, scénariste et réalisatrice) ont débattu du genre culte que sont les comédies romantiques. Animées par Benoît Lagane, journaliste et critique spécialisé en séries (notamment pour Télématin sur France 2), les discussions étaient aussi passionnées qu’attrayantes. Ce que Lena a appris, c’est que les rom-coms sont bien plus complexes qu’elles n’y paraissent. Complexes dans leur écriture qui doit respecter des codes de dramaturgie bien précis, personnages principaux que tout oppose, lieux clichés (aéroport, quai de gare), les premières fois, les personnages secondaires en tant que confidents, les accidents de rencontre, les bandes originales, etc. Le tout sans ennuyer ou lasser les spectateurs. Ceux-ci étant, d’après Marianne Lévy, plus critiques envers les comédies romantiques qu’envers d’autres genres car l’amour nous touche tous.toutes, d’une quelconque manière que ce soit. Complexes aussi dans le rythme qui y est très important, faire rire au bon moment, semer le doute auprès des personnages, porter l’intérêt sur les personnages secondaires, etc. D’ailleurs, parlons-en des personnages secondaires qui sont un des principaux piliers dans les rom-coms. Clémence Madeleine-Perdrillat dit qu’une histoire d’amour existe par ce qu’on en raconte et c’est la place des personnages secondaires de faire office de réceptacles. Les amitiés, surtout féminines, y sont très importantes. C’est grâce à elles que les comédies romantiques existent. Le terme de sororité est revenu plusieurs fois dans la conversation. Les deux scénaristes présentes au panel précisent qu’il faut avoir une réelle sincérité dans l’écriture d’une rom-com, surtout pas de cynisme car c’est grâce à cette sincérité que le public est sensible et continuera de regarder et d’apprécier les comédies romantiques. Malgré tout ce qu’on peut en dire, on peut la trouver mièvre ou trop légère, la comédie romantique est pourtant bien un médium politique, créé dans les années 1930 à Hollywood pour détourner la censure du code Hays, qui avait pour but de réguler le contenu de la production des films en donnant des recommandations sur ce qu’il est convenable ou pas de montrer à l’écran. La comédie romantique est de plus diverse et peut être présente dans tous les genres. Et celle-ci n’est pas près de s’éteindre.
Qui dit festival de séries dit bien entendu projections d'épisodes, la plupart en avant-première française mais aussi des exclusivités internationales, avec la présence des équipes (réalisation, interprétation, production). Certaines faisant partie de la compétition internationale, le public était invité à voter après chaque visionnage et un jury professionnel assistait également aux projections. Au cours du week-end, nous avons pu découvrir les deux premiers épisodes de l’excellente production Arte Rematch qui revient sur le palpitant duel aux échecs entre le champion incontesté Garry Kasparov et le super ordinateur de IBM Deep Blue. Un suspense haletant basé sur des faits réels et dont on attend la suite avec impatience. Autres coups de cœur découverts lors de la Nuit des Comédies :
- La série belge Chameleon vue en présence du casting de jeunes comédiens accueillis avec clameur, il faut dire que la série - qui raconte le quotidien de jeunes Flamands d’origine africaine dans la banlieue anversoise - est drôle et mordante, le travail sur le montage en fait une série très moderne et fun malgré le propos parfois dur qui reflète la réalité de cette jeunesse.
- La très courte série australienne Videoland (8 minutes par épisode), pour laquelle la réalisatrice Jessica Smith et l’actrice principale Emmanuelle Mattana avaient fait le déplacement, nous donne à rencontrer une adolescente travaillant dans un vidéoclub dans les années 1990 et bien décidée à vivre son homosexualité. Beaucoup d’humour, c’est bourré de références aux films que tout cinéphile appréciera, portée par un duo d’actrices attachantes.
Passons à l’autre pan du festival qui génère beaucoup de ferveur auprès des visiteurs : les rencontres fan clubs et les masterclasses qui permettent aux fans de croiser leurs vedettes préférées de la télévision (et du cinéma puisque les deux média se mélangent de plus en plus). Nous avons pu voir en passant la foule réunie autour du panel avec les acteurs du soap français Plus belle la vie, encore plus belle, série dérivée de Plus belle la vie migrée de France 3 vers TF1 depuis peu. Et nous avons assisté aux interviews publiques avec les actrices Audrey Fleurot et Kelly Rutherland, toutes deux accueillies par plusieurs générations de fans pour leurs rôles dans des séries aussi cultes que HPI pour l’une et Gossip Girl pour l’autre. Morceaux choisis des deux rencontres :
- Audrey Fleurot : venue du théâtre subventionné, Audrey a tout d’abord douté de sa capacité, voire de son désir, à passer devant la caméra, c’est grâce à Kaamelott où Alexandre Astier l’a appelée pour jouer la Dame du Lac qu’elle y a pris goût. Et c’est finalement à la télévision qu’elle a trouvé sa niche, devenant l’actrice française la plus appréciée du paysage audiovisuel de l’Hexagone. Elle enchaîne depuis les grandes séries populaires : Engrenages, Un village français, HPI, Le Bazar de la charité, Les Combattantes. Longtemps remisée aux rôles de rousses incendiaires – qualificatif qu’elle n’a jamais compris et qui ne la met pas à l’aise car la femme fatale est une image très loin d’elle - elle est maintenant très contente de ne plus avoir besoin d’être seulement définie par sa couleur de cheveux. La série HPI qui en est à 4 saisons (dont deux épisodes ont été montré en exclusivité pendant le festival cette année) lui donne une liberté, un champ de possibles en même temps qu’aux scénaristes et aux réalisateurs de la série, ils ont la possibilité de tenter tous les genres au sein des épisodes individuels. À la question posée par une fan dans la salle qui demandait des conseils sur le métier de comédien.ne, elle a répondu très franchement que dans sa promo au Conservatoire, elles ne sont que trois filles à avoir fait carrière. Elle ne cache pas que c’est un métier difficile et qu’il faut s’accrocher, mais il faut faire ses propres choix, tracer son propre chemin. Cash et sans langue de bois, Audrey Fleurot a ainsi passé en revue avec humour et autocritique sa carrière pour cette rencontre animée par le journaliste Charles Martin (magazine Première).
- Kelly Rutherford : l’interprète de rôles marquants de “séries de luxe” très populaires a été accueillie comme une superstar par un public de tous les âges, certain.es n’étant même pas né.es au moment de la diffusion de la série Melrose Place où elle est apparue au cours de la saison 5 dans le rôle de Megan Lewis. C’est surtout à la série originale Gossip Girl qu’elle doit son image d’icône de la télévision, le rôle de Lily Van Der Woodsen ayant fortement marqué les téléspectateurs. Ensuite on a pu la voir dans le remake de Dynastie et dans la série dérivée Pretty Little Liars: The Perfectionists. Cette année c’est dans une série française diffusée sur Prime Video qu’on a pu la découvrir : Escort Boys. Au cinéma, son rôle le plus marquant est Scream 3 de Wes Craven dans lequel elle apparaît lors de la scène d'ouverture. Elle a révélé être une fan assidue de Star Wars et qu’elle aurait adoré jouer dans ce type de productions de science-fiction, encore maintenant elle se verrait bien jouer une Jedi. C’est devant un public conquis d’avance que la très sympathique et lucide Kelly Rutherford a donc parcouru les jalons de sa longue carrière dans l’univers du soap, sous la conduite éclairée de Perrine Quennesson (coanimatrice de l’émission Le Cercle séries sur Canal+, animatrice du podcast 7e Science).
Palmarès des séries et interprètes ayant remporté un prix cette année :
- Le Grand Prix de la Compétition internationale : « Rematch » (biopic, suspense, France/Hongrie)
- Le Prix du meilleur scénario : Thomas Wendrich pour « Herrhausen – The Banker and the Bomb » (thriller politique, biopic, Allemagne)
- Le Prix de la meilleure actrice : Annette Bening pour « Apples Never Fall » (familial, suspense, Australie/Etats-Unis)
- Le Prix du meilleur acteur : Kamel El Basha pour « House of Gods » (familial, société, Australie)
- Le Prix de la meilleure série : « Dates in Real Life » (romance, société, Norvège)
- Le Prix des Étudiants à la série « La Mesías » (drame, familial, Espagne)
- Le Prix de la meilleure musique originale pour une série française : Julie Roué pour « Le Monde n’existe pas » (drame, enquête, France)
- Compétition Comédies : « Videoland » (comédie romantique, LGBTQ+, Australie)
- Le Prix du public : « Soviet Jeans » (drame, romance, Lettonie)
Le festival de toutes les séries - édition 2023
Pour ceux qui l’ignorent encore, les séries ont droit à leur propre festival depuis quelques années et après des débuts confidentiels à Paris, c’est à Lille que cela se passe depuis 2018. Toute la ville des Hauts-de-France se pare des couleurs de l’événement le temps d’une semaine riche en programmations diverses et en rencontres avec le public toujours plus grand.
Cerise sur le gâteau ? Tout est gratuit !
Cerise sur le gâteau ? Tout est gratuit !
Petit tour d’horizon du weekend d’ouverture les 18 et 19 mars 2023
Comme souvent en festival, le plus difficile est de choisir parmi tout ce que la programmation a à offrir : séries en avant-première, exposition, jeux, masterclasses... C’est donc vers le Village Festival que j’ai décidé de me diriger pour débuter les festivités. Chaque année, une exposition différente est proposée autour des séries et cette fois, ce sont les génériques qui étaient mis à l’honneur à travers des images (statiques ou mobiles), des décors et des analyses passionnantes sur ce qui est finalement la carte d’identité d’une série. Intitulée Don’t skip (ne zappez pas, pourrait-on traduire), chaque période y était couverte, de la naissance du format “sitcom” avec « I Love Lucy » dans les années 1950, en passant par les images psychédéliques des séries fantastiques des années 1960 « La Quatrième Dimension » et « Au-Delà du Réel », sans oublier la célèbre silhouette du réalisateur Alfred Hitchcock se découpant au début des épisodes de « Alfred Hitchcock Présente ». C’est ainsi que l’on pouvait suivre l’évolution des styles et des genres – le style MTV (« Miami Vice » en étant le meilleur représentant), les années pop colorées (« Sauvés par le Gong »), jusqu’à l’arrivée de HBO et de ses œuvres complexes (« Six Feet Under », « Mad Men », « Game of Thrones », etc.). |
Des masterclasses
Direction ensuite le Théâtre du Nord pour une première masterclass avec un invité de marque : Cédric Klapisch est venu présenter sa nouvelle série à voir en ce moment sur Prime Video. Il s’agit d’une série dérivée de son univers cinématographique lancé avec « L’Auberge Espagnole » en 2002, cette fois ce sont les enfants de Xavier (Romain Duris) qui sont les héros de « Salade Grecque » dont l’action prend place à Athènes en pleine crise migratoire. Le réalisateur a longuement parlé de sa trilogie de films, mais également d’une autre série très populaire qu’il a aidé à porter à l’écran : « Dix pour Cent », en effet il était directeur artistique sur la première saison et en a réalisé deux épisodes. Une rencontre très éclairante sur les inspirations et la méthode de travail du réalisateur français qui célèbre les héros du quotidien dans ses films et qui prend également plaisir à passer au format sériel avec la même qualité d’écriture.
Direction ensuite le Théâtre du Nord pour une première masterclass avec un invité de marque : Cédric Klapisch est venu présenter sa nouvelle série à voir en ce moment sur Prime Video. Il s’agit d’une série dérivée de son univers cinématographique lancé avec « L’Auberge Espagnole » en 2002, cette fois ce sont les enfants de Xavier (Romain Duris) qui sont les héros de « Salade Grecque » dont l’action prend place à Athènes en pleine crise migratoire. Le réalisateur a longuement parlé de sa trilogie de films, mais également d’une autre série très populaire qu’il a aidé à porter à l’écran : « Dix pour Cent », en effet il était directeur artistique sur la première saison et en a réalisé deux épisodes. Une rencontre très éclairante sur les inspirations et la méthode de travail du réalisateur français qui célèbre les héros du quotidien dans ses films et qui prend également plaisir à passer au format sériel avec la même qualité d’écriture.
Même lieu, autre ambiance, c’est avec le grand acteur écossais Brian Cox que le public de Séries Mania avait ensuite rendez-vous. Le comédien septuagénaire a construit sa carrière en parallèle au théâtre, à la télévision et au cinéma, ce qui représente une filmographie très dense qu’il aurait été impossible de couvrir en une seule masterclass. Des œuvres de Shakespeare aux séries, l’acteur s’implique avec la même passion, il suffit de revoir ses apparitions dans les séries « Deadwood » ou « Penny Dreadful » ; il a par ailleurs marqué le grand écran en incarnant le terrible Hannibal Lecter dans « Le Sixième Sens » (Manhunt, 1986) de Michael Mann, plusieurs années avant que Anthony
Hopkins n’en donne sa propre version. On l’a depuis vu dans de grands films, « Rob Roy » et « Braveheart », « X-Men 2 », « Troie », « Zodiac », « La Mémoire dans la Peau » et sa suite, mais aussi dans des films d’auteurs, chez Spike Lee (« La 25e Heure »), Spike Jonze (« Adaptation ») ou Woody Allen (« Match Point »). Et surtout, depuis 2018 il incarne Logan Roy, le patriarche de la série « Succession » sur HBO. L’entretien était entrecoupé d’extraits diffusés sur le grand écran du Théâtre du Nord alors que Monsieur Cox passait en revue pour notre plus grand plaisir son immense carrière toujours menée avec la même passion.
Hopkins n’en donne sa propre version. On l’a depuis vu dans de grands films, « Rob Roy » et « Braveheart », « X-Men 2 », « Troie », « Zodiac », « La Mémoire dans la Peau » et sa suite, mais aussi dans des films d’auteurs, chez Spike Lee (« La 25e Heure »), Spike Jonze (« Adaptation ») ou Woody Allen (« Match Point »). Et surtout, depuis 2018 il incarne Logan Roy, le patriarche de la série « Succession » sur HBO. L’entretien était entrecoupé d’extraits diffusés sur le grand écran du Théâtre du Nord alors que Monsieur Cox passait en revue pour notre plus grand plaisir son immense carrière toujours menée avec la même passion.
Et des séries
Après avoir fait l’impasse sur la Nuit des Comédies qui mettait en lumière les futures séries comiques qui feront les succès de demain, c’est le lendemain que j’ai repris le chemin du festival pour assister à la diffusion en première mondiale de la série consacrée à la jeunesse de Brigitte Bardot, jouée pour l’occasion par la débutante Julia de Nunez dont la ressemblance avec l’actrice est tout à fait bluffante. Les deux premiers épisodes de « Bardot » étaient diffusés au Nouveau Siècle, on doit la minisérie en 6 épisodes à Danièle et Christopher Thomson et elle sera diffusée tout prochainement sur France Télévisions. Elle donne à voir les débuts de celle qui deviendra B.B. depuis sa rencontre avec Roger Vadim (interprété par Victor Belmondo) jusqu’à ses derniers films, traversant ainsi les années 1950 à 60, et donnant de l’épaisseur à une femme que l’on cantonna aux rôles de bimbo. Un beau portrait de femme, avec de très belles images et une musique soignée, même si l’on peut regretter que ses amours prennent autant de place à l’écran, dans ce qui a sans doute été pensé pour plaire au grand public pour une diffusion en “prime time”. |
Dernière masterclass suivie dans la foulée, celle de l’acteur-chanteur japonais Tomohita Yamashita, dans la salle du Théâtre du Nord bondée de jeunes femmes fans de J-pop (la musique pop japonaise), les amateurs de séries le connaissent grâce à « Code Blue » et dernièrement à la saison 2 de « Alice in Wonderland » sur Netflix. On a pu le voir à l’œuvre également dans les films « Terra Formars » et « The Man from Toronto ». Il venait présenter à Lille sa nouvelle série tirée d’un manga à succès : « Les Gouttes de Dieu » est actuellement visible sur AppleTV+.
Parmi les autres visages à suivre que le festival donnait l’opportunité de croiser, d’autres rencontres ayant eu lieu pendant toute la semaine, se trouvaient Cécile de France, Marcia Cross, Tomer Sisley et Lisa Joy, notamment.
Le rendez-vous annuel est en effet rapidement devenu un immanquable pour les amateurs d’histoires à épisodes de tous genres et venus de tous les horizons, voyez un peu une partie du palmarès des titres qui étaient en compétition cette année et qui animeront à n’en pas douter les discussions entre “sérievores” en 2023 :
Parmi les autres visages à suivre que le festival donnait l’opportunité de croiser, d’autres rencontres ayant eu lieu pendant toute la semaine, se trouvaient Cécile de France, Marcia Cross, Tomer Sisley et Lisa Joy, notamment.
Le rendez-vous annuel est en effet rapidement devenu un immanquable pour les amateurs d’histoires à épisodes de tous genres et venus de tous les horizons, voyez un peu une partie du palmarès des titres qui étaient en compétition cette année et qui animeront à n’en pas douter les discussions entre “sérievores” en 2023 :
- Le Grand Prix de la Compétition internationale : « The Actor » (dramédie, Iran)
- Le Prix du meilleur scénario : John Kåre Raake et Linn-Jeanethe Kyed pour « The Fortress » (thriller, Norvège)
- Le Prix de la meilleure actrice : Margot Bancilhon pour « De Grâce » (thriller, France/Belgique)
- Le Prix du meilleur acteur : Michael Sheen pour « Best Interests » (drame, Royaume-Uni)
- Le Prix de la meilleure série : « Blackwater » (thriller, Suède)
- Le Prix des Étudiants à la série « Funny Woman » (dramédie, Royaume-Uni)
- Le Prix de la meilleure musique originale pour une série française : Rebeka Warrior et Maud Geffray pour « Split » (drame, France)
- Le prix de la Meilleure série par le Jury Lycéen de la Région Hauts-de-France : « Rictus » (anticipation, France)
- Le Prix du public : « Little Bird » (drame, Canada)