"John Wayne"
de Anton Giulio Mancino
de Anton Giulio Mancino
Il est l’incarnation de l’Amérique, l’illustration même du concept de héros, l’icône masculine d’une période cinématographique dans laquelle se sont enchaînés les succès, permettant aux films de guerre et aux westerns de toucher un large public fan de sa figure de proue. Lui, c’est John Wayne. Si on ne doit probablement plus présenter cet acteur reconnaissable entre tous sous ses chapeaux de cowboy et avec ses yeux clairs perçants, Anton Giulio Mancino nous emmène pourtant dans une relecture passionnante de son parcours, jalonné de grands succès internationaux, des films qui ont à jamais marqué la mémoire collective. Mais qui était Marion Mitchell Morrison ? Comment a-t-il gravi les échelons de l’industrie cinématographique pour passer du travail d’accessoiriste/cascadeur pour devenir un emblématique acteur ? La réponse se trouve dans 200 pages copieusement illustrées et dans des chapitres qui s’enchaînent pour notre plaisir cinéphile. |
Présentation du livre : Fort, déterminé, taciturne, parfois rude, John Wayne a personnifié le parfait héros américain, et avec environ 200 films tournés en 50 ans de carrière, il a été l'un des plus durables porte-drapeaux cinématographiques des États-Unis. Pourtant, malgré sa renommée mondiale, l'Academy l'a toujours écarté pour ses idées farouchement conservatrices, ne lui décernant qu'un seul Oscar en 1970 pour Cent dollars pour un shérif.
Dans cet ouvrage, Mancino reconstruit une large biographie artistique de l'acteur, qui se confond avec une fresque grandiose de l'Amérique du XXe siècle. De ses débuts à l'époque du cinéma muet (Tom, champion du stade, 1926) à La Chevauchée fantastique (1939), film décisif pour sa carrière, suivi de la Trilogie sur la cavalerie (Le Massacre de Fort Apache, La Charge héroïque et Rio Grande), La Prisonnière du désert (1956) et L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), jusqu'aux rôles plus « modernes » comme dans Brannigan (1975), le récit de cette filmographie immense accompagne celui d'un pays divisé entre élans idéalistes et tradition conflictuelle, désirs de liberté et chasses aux sorcières névrotiques. Il en émerge le portrait d'un acteur qui, peut-être mieux que tout autre, a incarné avec tant de conviction les parts d'ombre et de lumière du mythe américain.
Complété d'un très riche catalogue d'images tiré directement des photogrammes des films, cet ouvrage retrace l'aventure artistique légendaire du « Duc » d'Hollywood, la star bourrue et réactionnaire qui aimait dire au sujet de son travail : « Dans les films je joue John Wayne à chaque scène, peu importe le personnage, et je m'en sors bien, non ? ».
L’auteur : (Bari, 1968), professeur agrégé de cinéma à l'Université de Macerata, essayiste et critique de cinéma, il collabore avec des revues spécialiséss («Bianco e Nero», «Cinecritica», «Cineforum», «Fata Morgana») et avec le quotidien «La Gazzetta del Mezzogiorno». Il a publié des ouvrages sur Martin Scorsese et Jonathan Demme ( Wild Angels , 1995, préface de Roger Corman); Francesco Rosi, Jerry Lewis, Sergio Rubini, Richard Lester, Giancarlo Giannini et particulièrement sur des films italiens qui retracent des enquêtes et procès concernant le monde politique ( Le procès de la vérité , 2008, et Schermi di enquête , 2012).
Avec La récitation de l'histoire. L'affaire Moro au cinéma de Marco Bellocchio (2014, préface de Giorgio Galli) il a remporté le prix Diego Fabbri décerné par la «Rivista del Cinematografo». Il a fait partie, durant 8 ans, du comité de sélection de la Semaine internationale de la critique au Festival du film de Venise. Il a réalisé le documentaire Giancarlo Santi: faevo er cinema et le court métrage All'alba , présentés respectivement en 2005 et 2007 hors compétition et en compétition au Festival du film de la jeunesse de Turin.
Avis : Traduit de l’italien et paru aux éditions Gremese, « John Wayne » de Anton Giulio Mancino est un condensé de qualité de la longue carrière de John Wayne, présenté à travers le prisme de sa filmographie, ses tournages et ses rencontres. Si l’ouvrage semble parler d’un temps que les moins de vingt ans ne pourraient pas connaître, il s’adresse à une large sélection de lecteurs : amateurs ou fans de l’acteur, cinéphiles ou simples curieux cerneront, au fil de ces 200 pages (tellement denses qu’elles paraissent en faire le double), les contours de l’homme public et controversé qu’était John Wayne.
C’est que, celui qui a longtemps été considéré comme la star masculine la plus populaire d’Hollywood a parfois été renié pour ses orientations politiques, son franc parler ou ses films parfois trop « commerciaux ». Passe-temps primordial pour ce jeune étudiant brillant, le cinéma a toujours été perçu comme un divertissement et qu’importe si ses choix plaisaient ou non, si les relations avec les metteurs en scène n’étaient pas toujours très amicales, John Wayne vendait du rêve et il le savait !
Au fil des différents chapitres que lui consacre Anton Giulio Mancino, on découvre comment Marion Mitchell Morrison a transformé son enfance précaire en un combat pour la réussite, que ce soit en brillant dans ses études, s’investissant auprès des pompiers de son village (qui, pour l’anecdote lui ont donné son surnom célèbre : « Duke ») ou en se faisant remarquer sur les plateaux de cinéma. Doublure cascadeur et accessoiriste, Marion Mitchell Morrison s’est peu à peu fait un nom, a pris la lumière des caméras du cinéma muet (en 1929 avec John Ford, grand cinéaste qui a donné un coup d’accélérateur à sa carrière) pour enfin trouver sa place dans le cinéma parlant où chacun de ses métrages le présentait comme un héros.
Présentations de films, explications de ses rôles, anecdotes de tournage, contextualisation, prises de position parfois critiquées, Anton Giulio Mancino balaie large, évoquant des petites indiscrétions ou des informations plus classiques mais restant toujours fidèle à sa démarche : démontrer combien les choix des personnages de John Wayne révélaient une part de ce qu’il était, combien la frontière entre sa vie et la fiction était si mince qu’il était difficile de ne pas faire d’amalgames entre les personnages incarnés par l’acteur et qui il était vraiment.
Couchées sur d’épaisses pages de papier glacé, les différentes facettes de John Wayne évoquées par le maître de conférence italien valent véritablement le détour et nous permettent d'obtenir un aperçu complet de près de 50 ans de carrière, de balayer une multitude de films (John Wayne en a tourné près de 180 !) et de redécouvrir le cinéma d’antan, celui qui ont fait de « The Duke » un acteur et réalisateur incontournable et mémorable !
Informations techniques:
Editeur : Gremese
ISBN : 978-23-667-7201-2
Prix : 27€
Nombre de pages : 188
Date de parution : 19 novembre 2020
Dans cet ouvrage, Mancino reconstruit une large biographie artistique de l'acteur, qui se confond avec une fresque grandiose de l'Amérique du XXe siècle. De ses débuts à l'époque du cinéma muet (Tom, champion du stade, 1926) à La Chevauchée fantastique (1939), film décisif pour sa carrière, suivi de la Trilogie sur la cavalerie (Le Massacre de Fort Apache, La Charge héroïque et Rio Grande), La Prisonnière du désert (1956) et L'Homme qui tua Liberty Valance (1962), jusqu'aux rôles plus « modernes » comme dans Brannigan (1975), le récit de cette filmographie immense accompagne celui d'un pays divisé entre élans idéalistes et tradition conflictuelle, désirs de liberté et chasses aux sorcières névrotiques. Il en émerge le portrait d'un acteur qui, peut-être mieux que tout autre, a incarné avec tant de conviction les parts d'ombre et de lumière du mythe américain.
Complété d'un très riche catalogue d'images tiré directement des photogrammes des films, cet ouvrage retrace l'aventure artistique légendaire du « Duc » d'Hollywood, la star bourrue et réactionnaire qui aimait dire au sujet de son travail : « Dans les films je joue John Wayne à chaque scène, peu importe le personnage, et je m'en sors bien, non ? ».
L’auteur : (Bari, 1968), professeur agrégé de cinéma à l'Université de Macerata, essayiste et critique de cinéma, il collabore avec des revues spécialiséss («Bianco e Nero», «Cinecritica», «Cineforum», «Fata Morgana») et avec le quotidien «La Gazzetta del Mezzogiorno». Il a publié des ouvrages sur Martin Scorsese et Jonathan Demme ( Wild Angels , 1995, préface de Roger Corman); Francesco Rosi, Jerry Lewis, Sergio Rubini, Richard Lester, Giancarlo Giannini et particulièrement sur des films italiens qui retracent des enquêtes et procès concernant le monde politique ( Le procès de la vérité , 2008, et Schermi di enquête , 2012).
Avec La récitation de l'histoire. L'affaire Moro au cinéma de Marco Bellocchio (2014, préface de Giorgio Galli) il a remporté le prix Diego Fabbri décerné par la «Rivista del Cinematografo». Il a fait partie, durant 8 ans, du comité de sélection de la Semaine internationale de la critique au Festival du film de Venise. Il a réalisé le documentaire Giancarlo Santi: faevo er cinema et le court métrage All'alba , présentés respectivement en 2005 et 2007 hors compétition et en compétition au Festival du film de la jeunesse de Turin.
Avis : Traduit de l’italien et paru aux éditions Gremese, « John Wayne » de Anton Giulio Mancino est un condensé de qualité de la longue carrière de John Wayne, présenté à travers le prisme de sa filmographie, ses tournages et ses rencontres. Si l’ouvrage semble parler d’un temps que les moins de vingt ans ne pourraient pas connaître, il s’adresse à une large sélection de lecteurs : amateurs ou fans de l’acteur, cinéphiles ou simples curieux cerneront, au fil de ces 200 pages (tellement denses qu’elles paraissent en faire le double), les contours de l’homme public et controversé qu’était John Wayne.
C’est que, celui qui a longtemps été considéré comme la star masculine la plus populaire d’Hollywood a parfois été renié pour ses orientations politiques, son franc parler ou ses films parfois trop « commerciaux ». Passe-temps primordial pour ce jeune étudiant brillant, le cinéma a toujours été perçu comme un divertissement et qu’importe si ses choix plaisaient ou non, si les relations avec les metteurs en scène n’étaient pas toujours très amicales, John Wayne vendait du rêve et il le savait !
Au fil des différents chapitres que lui consacre Anton Giulio Mancino, on découvre comment Marion Mitchell Morrison a transformé son enfance précaire en un combat pour la réussite, que ce soit en brillant dans ses études, s’investissant auprès des pompiers de son village (qui, pour l’anecdote lui ont donné son surnom célèbre : « Duke ») ou en se faisant remarquer sur les plateaux de cinéma. Doublure cascadeur et accessoiriste, Marion Mitchell Morrison s’est peu à peu fait un nom, a pris la lumière des caméras du cinéma muet (en 1929 avec John Ford, grand cinéaste qui a donné un coup d’accélérateur à sa carrière) pour enfin trouver sa place dans le cinéma parlant où chacun de ses métrages le présentait comme un héros.
Présentations de films, explications de ses rôles, anecdotes de tournage, contextualisation, prises de position parfois critiquées, Anton Giulio Mancino balaie large, évoquant des petites indiscrétions ou des informations plus classiques mais restant toujours fidèle à sa démarche : démontrer combien les choix des personnages de John Wayne révélaient une part de ce qu’il était, combien la frontière entre sa vie et la fiction était si mince qu’il était difficile de ne pas faire d’amalgames entre les personnages incarnés par l’acteur et qui il était vraiment.
Couchées sur d’épaisses pages de papier glacé, les différentes facettes de John Wayne évoquées par le maître de conférence italien valent véritablement le détour et nous permettent d'obtenir un aperçu complet de près de 50 ans de carrière, de balayer une multitude de films (John Wayne en a tourné près de 180 !) et de redécouvrir le cinéma d’antan, celui qui ont fait de « The Duke » un acteur et réalisateur incontournable et mémorable !
Informations techniques:
Editeur : Gremese
ISBN : 978-23-667-7201-2
Prix : 27€
Nombre de pages : 188
Date de parution : 19 novembre 2020