"Retour à Philadelphie - Promenade analytique et amoureuse avec Rocky et Stallone"
de Quentin Victory Leydier
de Quentin Victory Leydier
Héros populaire qui a contribué à donner ses lettres de noblesse à son mémorable interprète, symbole de la ténacité et de la réussite, Rocky a, si pas fasciné, intrigué une bonne partie des spectateurs qui se sont plongés dans une saga qui, année après année, a brossé le portrait d’un homme ordinaire et su vendre une petite part de rêve éphémère a qui s’est intéressé à l’histoire de ce boxeur italo-américain issu des quartiers modestes de Philadelphie. Parmi ses aficionados, Quentin Victory Leydier, un professeur de lettres modernes convaincu que Rocky mérite d’être apprécié à sa juste valeur et pour ses nombreuses qualités qu’il va peu à peu nous présenter.
En nous proposant son essai « Retour à Philadelphie : promenade analytique et amoureuse avec Rocky et Stallone », l’auteur nous offre quelques clés de lecture et avis personnels sur les destins et particularités des différents protagonistes qui ont donné vie à cette fresque humaine que beaucoup ont pu apprécier. Un travail qui, une fois terminé, nous donne une double envie : celle d’enclencher le célèbre « Eye of the tiger » de Survivor et de nous replonger dans les six opus qui ont ponctué les sorties cinématographiques durant presque 30 années. Présentation du livre : Ce texte est un essai car il essaie. Il essaie de démontrer ce qu’est Rocky. Il opte alors pour une vision tantôt personnelle tantôt analytique. Sa seule ambition est de faire partager un point de vue sur des films et, parfois, d’éclairer leurs enjeux par une interprétation subjective, empreinte de mon histoire, de mon expérience, de la relation intime et privilégiée que j’ai développée avec cette œuvre. |
Ce texte n’a pas la prétention d’apporter des analyses indiscutables, au contraire, il voudrait pouvoir ouvrir une voie que l’on est libre de suivre et de poursuivre ou non.
C’est un regard amoureux qui est posé sur cette œuvre, un regard bienveillant aussi. Les jugements à l’emporte-pièce n’ont pas leur place dans ces lignes.
La nécessité de ce texte vient de ce que, aujourd’hui encore, la saga Rocky est encore bien trop souvent déconsidérée par commodité. Il y a encore un très grand vide dans la littérature cinématographique en ce qui concerne cette série et l’intention de ce texte est de, modestement, tenter d’en combler une part.
L’auteur : Quentin Victory Leydier est professeur de Lettres modernes. Il est par ailleurs passionné de cinéma et tâche de l’enseigner à ses élèves.
Avis : Largement introduit par une mise en contexte de sa réalisation, « Retour à Philadelphie : promenade analytique et amoureuse avec Rocky et Stallone » est une analyse cinématographique, sociétale et psychologique d’une saga qui a passionné son auteur depuis de nombreuses années. En effet, au fil des deux cent pages que constitue la publication consacrée à Rocky, Quentin Victory Leydier a voulu évoquer, avec ses lecteurs, l’analyse qu’il a faite de cette série de films au centre duquel évolue un homme qui est toujours resté debout.
Si les a priori sont nombreux sur ces longs-métrages péjorativement qualifiés de « populaires », les micro-chapitres qui ponctuent cet essai tentent de démontrer que derrière cette saga parfois dénigrée par la critique se cache une série de thématiques, de métaphores et de reflets de notre société qui ont jalonnés les différents opus au centre duquel on retrouve un Rocky dont les traits se confondent avec ceux de son interprète : Sylvester Stallone.
Si les trente années qui séparent le premier volet de Rocky Balboa sont l’occasion de constater l’évolution esthétique opérée dans le cinéma, le travail de Quentin Victory Leydier est aussi l’opportunité de regarder certains points ou personnages sous un angle différent, de se remémorer quelques scènes marquantes, de mesurer la filiation qui opère au sein de l’histoire de notre héros comme dans celle de la réalisation des métrages. Qu’il s’agisse de l’importance des métalepses musicales, des miroirs (et reflets dans lequel se scrutent les personnages), de la relation père (spirituel ou non)/fils, de la passation ou encore de l’amour, de l’importance considérable qu’a eu l’entourage de Rocky sur son évolution personnelle (possible grâce aux adjuvants que sont Adrian, Apollo, Mickey ou Clubber), Quentin Victory Leydier évoque avec une passion évidente tout ce qui fait, pour lui, le sel d’un phénomène parfois incompris.
Etayant son essai de (contre-)analyses qui ont pu être dites/écrites sur la saga, de références à d’autres ouvrages dans lesquels ce sujet a été survolé, son auteur ne revêt pas seulement la toge de l’avocat d’une défense qui n’est peut-être pas à faire. Il porte aussi fièrement son amour pour les films qu’il décortique et redore à force de faire la présentation vigoureuse d’un destin hors du commun, celui d’un Rocky qui est loin d’être un self-made robuste et éternel mais plutôt un homme rempli de doutes et terriblement humain, un combattant fragile qui encaisse mais veut continuer d’avancer, de gravir les marches de sa destinée à l’image de tous les spectateurs venus rejoindre celles du désormais mythique musée de Philadelphie dans un générique de fin qui révèle à lui-seul combien cette histoire peut aussi être celle de chacun d’entre eux.
C’est un regard amoureux qui est posé sur cette œuvre, un regard bienveillant aussi. Les jugements à l’emporte-pièce n’ont pas leur place dans ces lignes.
La nécessité de ce texte vient de ce que, aujourd’hui encore, la saga Rocky est encore bien trop souvent déconsidérée par commodité. Il y a encore un très grand vide dans la littérature cinématographique en ce qui concerne cette série et l’intention de ce texte est de, modestement, tenter d’en combler une part.
L’auteur : Quentin Victory Leydier est professeur de Lettres modernes. Il est par ailleurs passionné de cinéma et tâche de l’enseigner à ses élèves.
Avis : Largement introduit par une mise en contexte de sa réalisation, « Retour à Philadelphie : promenade analytique et amoureuse avec Rocky et Stallone » est une analyse cinématographique, sociétale et psychologique d’une saga qui a passionné son auteur depuis de nombreuses années. En effet, au fil des deux cent pages que constitue la publication consacrée à Rocky, Quentin Victory Leydier a voulu évoquer, avec ses lecteurs, l’analyse qu’il a faite de cette série de films au centre duquel évolue un homme qui est toujours resté debout.
Si les a priori sont nombreux sur ces longs-métrages péjorativement qualifiés de « populaires », les micro-chapitres qui ponctuent cet essai tentent de démontrer que derrière cette saga parfois dénigrée par la critique se cache une série de thématiques, de métaphores et de reflets de notre société qui ont jalonnés les différents opus au centre duquel on retrouve un Rocky dont les traits se confondent avec ceux de son interprète : Sylvester Stallone.
Si les trente années qui séparent le premier volet de Rocky Balboa sont l’occasion de constater l’évolution esthétique opérée dans le cinéma, le travail de Quentin Victory Leydier est aussi l’opportunité de regarder certains points ou personnages sous un angle différent, de se remémorer quelques scènes marquantes, de mesurer la filiation qui opère au sein de l’histoire de notre héros comme dans celle de la réalisation des métrages. Qu’il s’agisse de l’importance des métalepses musicales, des miroirs (et reflets dans lequel se scrutent les personnages), de la relation père (spirituel ou non)/fils, de la passation ou encore de l’amour, de l’importance considérable qu’a eu l’entourage de Rocky sur son évolution personnelle (possible grâce aux adjuvants que sont Adrian, Apollo, Mickey ou Clubber), Quentin Victory Leydier évoque avec une passion évidente tout ce qui fait, pour lui, le sel d’un phénomène parfois incompris.
Etayant son essai de (contre-)analyses qui ont pu être dites/écrites sur la saga, de références à d’autres ouvrages dans lesquels ce sujet a été survolé, son auteur ne revêt pas seulement la toge de l’avocat d’une défense qui n’est peut-être pas à faire. Il porte aussi fièrement son amour pour les films qu’il décortique et redore à force de faire la présentation vigoureuse d’un destin hors du commun, celui d’un Rocky qui est loin d’être un self-made robuste et éternel mais plutôt un homme rempli de doutes et terriblement humain, un combattant fragile qui encaisse mais veut continuer d’avancer, de gravir les marches de sa destinée à l’image de tous les spectateurs venus rejoindre celles du désormais mythique musée de Philadelphie dans un générique de fin qui révèle à lui-seul combien cette histoire peut aussi être celle de chacun d’entre eux.
Précis et documenté, personnel tout en étant minutieux, l’ouvrage de Quentin Victory Leydier se veut être le miroir et le regard portés sur des films qui ont parfois été injustement clivés, une série de films taillés sur mesure de son acteur principal auquel Rocky est indéniablement associé.
Informations pratiques: Editeur : Editions Lettmotif ISBN : 978-23-671-6306-2 Prix : 18 € (9 € en version numérique) Nombre de pages : 200 Date de parution : 12 août 2020 |