"Le tueur"
de Matz et Jacamon
de Matz et Jacamon
Présentation du livre : Le Tueur est l’autobiographie d’un tueur professionnel. Un homme solitaire et froid, méthodique et consciencieux, qui ne s’embarrasse pas de scrupules ni de regrets. Alors qu’il guette sa prochaine victime, nous partageons ses pensées, nous apprenons à le connaître, nous découvrons sa vie à travers de nombreux flash-back. Plus l’attente dure et plus il s’énerve, il nous entraîne dans des abîmes de violence, jusqu’à l'explosion finale. Mais les cartes seraient-elles truquées ? Gare aux éclaboussures... Les auteurs : Scénariste, traducteur, consultant pour le jeu vidéo, Matz publie son premier album, Bayou Joey, avec Jean-Christophe Chauzy au dessin. Trois ans plus tard, Peines perdues est nommé dans la catégorie Meilleur album à Angoulême. En 1998, il lance Le Tueur, avec Luc Jacamon. Toujours chez Casterman, il publie encore Du Plomb dans la tête avec Colin Wilson et Le Dahlia noir, d’après Ellroy dessiné par Miles Hyman. |
Après un passage aux Arts appliqués, Luc Jacamon fait ses premières armes dans la publicité. C’est en 1998 qu’il créé avec Matz, le personnage du Tueur. Le premier opus de la série, Long feu impose cet univers radical, dans lequel le lecteur entre de plein pied dans le quotidien d’un tueur professionnel, méthodique et consciencieux.
Avis : Si le film « The Killer » de David Fincher n’était pas sorti sur nos plateformes (après un petit passage dans nos salles), nous serions très probablement passés à côté de ce petit bijou qu’est la série « Le tueur » de Matz et Jacamon. Edité depuis plus de 10 ans chez Casterman, cet ensemble de cycles et de tomes consacrés à un héros sans nom est un must have pour tous les amateurs de bandes dessinées policières.
Dès les premières pages, nous sommes happés, hypnotisés par ce tueur à gages sans scrupule qui ne veut rien savoir de ses contrats. Evoquant son parcours, son mode de vie, ses souhaits et ses limites, dans une « voix off » qui contextualise à la perfection son présent ou ses futures actions, ce tueur pour qui on finit par éprouver de la sympathie impressionne par sa méthode, son évolution fantomatique dans un mutisme qui étonne. Croisant la route d’autres compagnons de fortune devenus ses intimes au fil des tomes (sa compagne, elle-même jamais identifiée par son prénom, ou Mariano), ce tueur solitaire se livre peu à peu, évolue mais garde une ligne de conduite que rien, ou presque, ne semble pouvoir ébranler.
On apprécie grandement la qualité des dessins, des descriptions, des courts dialogues, on aime ce principe que chaque tome présente une histoire reliée à un tout, à un cycle de plusieurs volumes dépassant lui-aussi cette limite pour déteindre sur ses suites. Bref, on est conquis par l’univers artistique et scénaristique de cette saga dans laquelle on continuera de se plonger avec plaisir. Alors oui, les différences avec le film de Fincher sont grandes et le matériau d’origine n’est qu’un prétexte au long-métrage de celui-ci… Mais qu’importe. Les deux supports se répondent merveilleusement bien et valent le coup d’œil sur chacun
Informations techniques:
Editeur : Casterman
ISBN : 978-2-20-338916-8
Prix : 12,95€
Nombre de pages : 64 pages
Date de parution du premier tome : 17 septembre 2014
Avis : Si le film « The Killer » de David Fincher n’était pas sorti sur nos plateformes (après un petit passage dans nos salles), nous serions très probablement passés à côté de ce petit bijou qu’est la série « Le tueur » de Matz et Jacamon. Edité depuis plus de 10 ans chez Casterman, cet ensemble de cycles et de tomes consacrés à un héros sans nom est un must have pour tous les amateurs de bandes dessinées policières.
Dès les premières pages, nous sommes happés, hypnotisés par ce tueur à gages sans scrupule qui ne veut rien savoir de ses contrats. Evoquant son parcours, son mode de vie, ses souhaits et ses limites, dans une « voix off » qui contextualise à la perfection son présent ou ses futures actions, ce tueur pour qui on finit par éprouver de la sympathie impressionne par sa méthode, son évolution fantomatique dans un mutisme qui étonne. Croisant la route d’autres compagnons de fortune devenus ses intimes au fil des tomes (sa compagne, elle-même jamais identifiée par son prénom, ou Mariano), ce tueur solitaire se livre peu à peu, évolue mais garde une ligne de conduite que rien, ou presque, ne semble pouvoir ébranler.
On apprécie grandement la qualité des dessins, des descriptions, des courts dialogues, on aime ce principe que chaque tome présente une histoire reliée à un tout, à un cycle de plusieurs volumes dépassant lui-aussi cette limite pour déteindre sur ses suites. Bref, on est conquis par l’univers artistique et scénaristique de cette saga dans laquelle on continuera de se plonger avec plaisir. Alors oui, les différences avec le film de Fincher sont grandes et le matériau d’origine n’est qu’un prétexte au long-métrage de celui-ci… Mais qu’importe. Les deux supports se répondent merveilleusement bien et valent le coup d’œil sur chacun
Informations techniques:
Editeur : Casterman
ISBN : 978-2-20-338916-8
Prix : 12,95€
Nombre de pages : 64 pages
Date de parution du premier tome : 17 septembre 2014