Interview de Elie Semoun
Dans le cadre du Festival International de la Comédie de Liège
06 novembre 2019
Dans le cadre du Festival International de la Comédie de Liège
06 novembre 2019
Entre deux étapes de son tour de France dans lequel Elie Semoun nous présente « ses monstres » et quelques mois après son passage chez nous pour le tournage de « Ducobu 3.0 », le comédien, humoriste, chanteur et réalisateur nous a fait l’immense plaisir de nous rencontrer peu avant la cérémonie d’hommage que le Festival International de la Comédie de Liège lui a consacré. Le temps d’un instant suspendu, l’artiste aux multiples facettes a évoqué avec nous son amour pour le cinéma, le jardin, la pudeur de ses textes chantés et les projets humoristiques qui continuent de l’enchanter… comme nous !
Véronique : Si nous vous rencontrons à Liège aujourd’hui, c’est parce que le FIFCL vous remet ce soir un prix d’honneur dans le cadre de sa cérémonie d’ouverture. J’imagine que cela doit être un exercice particulier voire perturbant…
Elie Semoun : Carrément ! Je vous avoue que je suis un peu gêné de recevoir ce prix. Le hasard fait que je viens de terminer un film et c’est peut-être la seule chose pour laquelle je me sens légitime… J’avais accepté de venir ici parce que j’avais des attaches et même si elles se sont détachées, je prends plaisir à être ici.
Véronique : Vous avez fait tellement de choses dans l’univers de la comédie qu’il est difficile de résumer votre carrière à quelques exemples. Si vous aviez pu faire une sorte de petite rétrospective de votre vie, vous auriez choisi certaines choses plus que d’autres ?
Elie Semoun : J’aurais peut-être choisi de pas faire certains films et j’en aurais accepté d’autres. Je n’aurais sans doute pas fait « Charité Biz'ness » avec Smaïn parce qu'au final, le film n’est pas terrible du tout. Mais en revanche, j’aurais dû accepter « La vérité si je mens ! ». On me l’avait proposé à l’époque mais vous voyez, on n’a pas toujours du nez (rires).
Je crois que tous les acteurs ont la frustration de ne pas avoir tourné dans assez de films et surtout dans ceux qui comptent. Moi qui suis un grand cinéphile, j’adore le cinéma français. J’aurais aimé tourner avec Truffaut, Sautet… j’allais dire Godard mais pas du tout (rires)… J’aime surtout le cinéma italien des années 50 et 60, j’ai une passion pour certains acteurs comme Jean Gabin … Je suis un microbe à côté de tous ces gens-là. J’aurais voulu rentrer dans l’histoire du cinéma comme Depardieu l’a fait. Il aurait pu s’arrêter à quelques films mais il a continué: « La femme d’à côté », « Préparez vos mouchoirs », « Le retour de Martin Guerre », ... c’est fou !
Véronique : Vous avez commencé votre carrière très jeune dans une série télévisée mais aussi des courts métrages et des pubs. Que diriez-vous à ce petit Elie qui commençait son long chemin à cette époque ?
Elie Semoun : Je lui dirais de faire confiance à l’autre Elie, plus grand, et de suivre le même chemin que lui. Si je me souviens bien, il y a une phrase qui dit « il vaut mieux avoir des remords que des regrets ». Je ne regrette rien et je suis fier de ma carrière d’humoriste. Au cinéma je me sens parfois illégitime mais en tant qu’homme de scène, que créateur des petites annonces, qu’humoriste, j’ai de quoi être satisfait de moi-même.
Véronique : Et puis vous l’évoquiez tout à l’heure, vous êtes aussi passé derrière la caméra et êtes devenu réalisateur pour « Ducobu 3.0 ». Ça doit être grisant de porter cette casquette-là ?
Elie Semoun : Carrément ! Je vous avoue que je suis un peu gêné de recevoir ce prix. Le hasard fait que je viens de terminer un film et c’est peut-être la seule chose pour laquelle je me sens légitime… J’avais accepté de venir ici parce que j’avais des attaches et même si elles se sont détachées, je prends plaisir à être ici.
Véronique : Vous avez fait tellement de choses dans l’univers de la comédie qu’il est difficile de résumer votre carrière à quelques exemples. Si vous aviez pu faire une sorte de petite rétrospective de votre vie, vous auriez choisi certaines choses plus que d’autres ?
Elie Semoun : J’aurais peut-être choisi de pas faire certains films et j’en aurais accepté d’autres. Je n’aurais sans doute pas fait « Charité Biz'ness » avec Smaïn parce qu'au final, le film n’est pas terrible du tout. Mais en revanche, j’aurais dû accepter « La vérité si je mens ! ». On me l’avait proposé à l’époque mais vous voyez, on n’a pas toujours du nez (rires).
Je crois que tous les acteurs ont la frustration de ne pas avoir tourné dans assez de films et surtout dans ceux qui comptent. Moi qui suis un grand cinéphile, j’adore le cinéma français. J’aurais aimé tourner avec Truffaut, Sautet… j’allais dire Godard mais pas du tout (rires)… J’aime surtout le cinéma italien des années 50 et 60, j’ai une passion pour certains acteurs comme Jean Gabin … Je suis un microbe à côté de tous ces gens-là. J’aurais voulu rentrer dans l’histoire du cinéma comme Depardieu l’a fait. Il aurait pu s’arrêter à quelques films mais il a continué: « La femme d’à côté », « Préparez vos mouchoirs », « Le retour de Martin Guerre », ... c’est fou !
Véronique : Vous avez commencé votre carrière très jeune dans une série télévisée mais aussi des courts métrages et des pubs. Que diriez-vous à ce petit Elie qui commençait son long chemin à cette époque ?
Elie Semoun : Je lui dirais de faire confiance à l’autre Elie, plus grand, et de suivre le même chemin que lui. Si je me souviens bien, il y a une phrase qui dit « il vaut mieux avoir des remords que des regrets ». Je ne regrette rien et je suis fier de ma carrière d’humoriste. Au cinéma je me sens parfois illégitime mais en tant qu’homme de scène, que créateur des petites annonces, qu’humoriste, j’ai de quoi être satisfait de moi-même.
Véronique : Et puis vous l’évoquiez tout à l’heure, vous êtes aussi passé derrière la caméra et êtes devenu réalisateur pour « Ducobu 3.0 ». Ça doit être grisant de porter cette casquette-là ?
Elie Semoun : C’était extraordinaire ! D’abord parce qu’en tant que comédien, on sait comment fonctionne les autres et il n’y a rien de mieux pour les diriger. Je sais comment flatter les acteurs et combien ils ont besoin d’être aimés pour bien jouer, les filles surtout ! J’ai dirigé Emilie Caen qui se sentait sur le fil, un peu perdue et qui avait besoin d’être en confiance puisqu’elle reprenait le rôle de Mademoiselle Rateaux tenu jusqu’ici par Joséphine de Meaux. Je l’ai rassurée et ça s’est bien passé. J’ai reçu des compliments des autres comédiens parce qu’ils trouvaient super que je sois à leur écoute mais c’est parce que je suis comme eux ! J’étais serein sur le tournage, je savais ce que je voulais, je n’avais pas de stress, je dormais bien... tout s’est passé à merveille, vraiment.
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Véronique : Vous n’êtes pas un metteur en scène conventionnel. A la fin du tournage, vous avez partagé une journée dans un parc d’attraction de chez nous avec la jeune équipe… C’est génial parce que ça va les marquer à vie !
Elie Semoun : (Rires) On est devenu très proches, très copains, on s’écrit souvent, on s'envoie des textos. J’aime les enfants ! J’ai beaucoup pensé à François Truffaut et à ses films comme « L’enfant sauvage », « L’argent de poche », « Les quatre cents coups »… Je l’adore, pas vous ?
Véronique : Enormément. Il y a aussi « Les quatre cents coups »…
Elie Semoun : Oui ! On sent que c’est quelqu’un qui aimait beaucoup les enfants, il les filmait d’une façon incroyable ! Comme je les aime aussi, ça me parle beaucoup. Vous savez, je ne considère pas les enfants comme des idiots. On est en plein montage du film et souvent j’entends cette petite réflexion « ça va, c’est pour les enfants ! » mais justement, c’est un film pour les enfants et on se doit d’être vigilants. Ce ne sont pas des crétins, loin de là. Ils sentent tout et parfois mieux que nous parce qu’ils sont moins dans le contrôle que nous. C’est ça que j’aime chez eux, leur lâcher-prise total. Ils me faisaient confiance, j’étais leur patron et ça crée un rapport un peu paternel. Comme ils venaient de France, ils étaient tous dans la même maison. J’allais souvent les voir et on faisait les cons ensemble mais je gardais malgré tout un cadre et je leur exprimais mon mécontentement si je devais le faire... comme un père sait le faire.
Véronique : On a parlé tout à l’heure de votre casquette d’humoriste et c’est vrai que vos petites annonces nous manquent terriblement. Sur les réseaux sociaux, on voit que vous distillez quelques petites piqûres de rappel et on s’est dit que peut-être que ce format n’était pas tout à fait mort…
Elie Semoun : Lors de mon dernier spectacle, j’en ai refait une dizaine ou une quinzaine avec Vincent Dedienne, Michael Gregorio, Jonathan Lambert, plein de gens comme ça qui, comme vous, ont été bercés par les petites annonces. Je me dis que c’est peut-être un peu réchauffé, non? Vous en pensez quoi vous?
Véronique : Que ce serait super au contraire !Je suis certaine que votre public fidèle répondrait présent.
Elie Semoun : C'est ce que m'a dit Florence Foresti aussi il n'y a pas longtemps. J'ai peur, de mon côté, que ce ne soit qu'une resucée de ce qui a déjà été fait... Il y a toujours moyen de faire des petites annonces parce que c'est un concept intemporel. Après 15 ans, on se rend compte que c’est toujours d’actualité parce que finalement, elles traitent de l’être humain. Qu’est-ce qui a changé ? Rien. On aurait pu faire la même chose au Moyen-Age qu’on constaterait que les préoccupations sont restées les mêmes. Il y a tellement de thèmes, de solitude, de pathétique, de gens qui veulent de l’amour et qui n’en ont pas, de crétins qui se prennent au sérieux alors qu’ils ne devraient pas… La bêtise est incommensurable et indémodable (rires)
François : C’est l’écho de la société dans ce qu’elle a de pire. Vous illustrez finalement ses travers...
Elie Semoun : Totalement ! La société est aussi violente qu’avant sauf que maintenant, on est au courant de tout. A l’époque napoléonienne, elle l’était déjà mais ça ne s’appelait pas « viol ». La torture existait mais on ne la dénonçait pas. Elle est peut-être devenue moins violente parce qu’on dénonce ces faits. Avant, certaines personnes faisaient des saloperies en toute impunité sans que personne ne soit inquiété.
Véronique : Cela fait à présent quelques jours que vous êtes reparti en tournée avec « Elie Semoun et ses montres ». C’est ressourçant de retrouver régulièrement votre public de cette façon ?
Elie Semoun : (Rires) On est devenu très proches, très copains, on s’écrit souvent, on s'envoie des textos. J’aime les enfants ! J’ai beaucoup pensé à François Truffaut et à ses films comme « L’enfant sauvage », « L’argent de poche », « Les quatre cents coups »… Je l’adore, pas vous ?
Véronique : Enormément. Il y a aussi « Les quatre cents coups »…
Elie Semoun : Oui ! On sent que c’est quelqu’un qui aimait beaucoup les enfants, il les filmait d’une façon incroyable ! Comme je les aime aussi, ça me parle beaucoup. Vous savez, je ne considère pas les enfants comme des idiots. On est en plein montage du film et souvent j’entends cette petite réflexion « ça va, c’est pour les enfants ! » mais justement, c’est un film pour les enfants et on se doit d’être vigilants. Ce ne sont pas des crétins, loin de là. Ils sentent tout et parfois mieux que nous parce qu’ils sont moins dans le contrôle que nous. C’est ça que j’aime chez eux, leur lâcher-prise total. Ils me faisaient confiance, j’étais leur patron et ça crée un rapport un peu paternel. Comme ils venaient de France, ils étaient tous dans la même maison. J’allais souvent les voir et on faisait les cons ensemble mais je gardais malgré tout un cadre et je leur exprimais mon mécontentement si je devais le faire... comme un père sait le faire.
Véronique : On a parlé tout à l’heure de votre casquette d’humoriste et c’est vrai que vos petites annonces nous manquent terriblement. Sur les réseaux sociaux, on voit que vous distillez quelques petites piqûres de rappel et on s’est dit que peut-être que ce format n’était pas tout à fait mort…
Elie Semoun : Lors de mon dernier spectacle, j’en ai refait une dizaine ou une quinzaine avec Vincent Dedienne, Michael Gregorio, Jonathan Lambert, plein de gens comme ça qui, comme vous, ont été bercés par les petites annonces. Je me dis que c’est peut-être un peu réchauffé, non? Vous en pensez quoi vous?
Véronique : Que ce serait super au contraire !Je suis certaine que votre public fidèle répondrait présent.
Elie Semoun : C'est ce que m'a dit Florence Foresti aussi il n'y a pas longtemps. J'ai peur, de mon côté, que ce ne soit qu'une resucée de ce qui a déjà été fait... Il y a toujours moyen de faire des petites annonces parce que c'est un concept intemporel. Après 15 ans, on se rend compte que c’est toujours d’actualité parce que finalement, elles traitent de l’être humain. Qu’est-ce qui a changé ? Rien. On aurait pu faire la même chose au Moyen-Age qu’on constaterait que les préoccupations sont restées les mêmes. Il y a tellement de thèmes, de solitude, de pathétique, de gens qui veulent de l’amour et qui n’en ont pas, de crétins qui se prennent au sérieux alors qu’ils ne devraient pas… La bêtise est incommensurable et indémodable (rires)
François : C’est l’écho de la société dans ce qu’elle a de pire. Vous illustrez finalement ses travers...
Elie Semoun : Totalement ! La société est aussi violente qu’avant sauf que maintenant, on est au courant de tout. A l’époque napoléonienne, elle l’était déjà mais ça ne s’appelait pas « viol ». La torture existait mais on ne la dénonçait pas. Elle est peut-être devenue moins violente parce qu’on dénonce ces faits. Avant, certaines personnes faisaient des saloperies en toute impunité sans que personne ne soit inquiété.
Véronique : Cela fait à présent quelques jours que vous êtes reparti en tournée avec « Elie Semoun et ses montres ». C’est ressourçant de retrouver régulièrement votre public de cette façon ?
Elie Semoun : Enormément. Je n’ai jamais trop quitté la scène, si ce n’est durant les trois ou quatre mois où j’ai tourné « Ducobu » et où je me disais naïvement que je pouvais faire mon spectacle le soir dans une petite salle de Bruxelles… (rires). Non, plus sérieusement, à ce moment-là, je n’avais que « Ducobu » en tête. Dans ce spectacle, j’essaie de mettre tout ce que j’aime : du triste et du drôle. C’est ma formule. J’ai un sketch où je parle de ma mère qui est morte quand j’avais 11 ans. J’amène une urne sur scène et je raconte ma vie. Je lui dit « tu vois maman, quand j’étais petit, je voulais être vétérinaire. J’ai été capitaine et astronaute, je suis même allé sur une autre planète… mais tu es morte quand j’avais 11 ans alors je suis devenu comique » et blablabla, je lui raconte ma vie. Il y a surtout plein de monstres comme vous et moi, enfin... pas vraiment comme vous et pas vraiment comme moi, c’est une façon de parler (rires) mais des monstres particuliers : il y a un djihadiste qui vient faire un « explosé » en classe dans le cadre de sa déradicalisation, un type qui rit de sa colonoscopie alors qu’il a plein de soucis, un couple échangiste dont le mari se plaint de sa femme qui aime trop le sexe ou alors un Tinder de racistes qui les repère à moins de 300 mètres pour qu’ils puissent se rencontrer,… plein de bêtises de cet ordre-là.
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Véronique : On devine aussi que derrière le comique se cache aussi une personne très sensible. On peut largement le mesurer en écoutant vos albums. « Femme actuelle » , « Vous », il y a tant de textes qui parlent pour vous mais avec beaucoup de pudeur…
Elie Semoun : J’espère ! J’essaie de mettre de la finesse et de la subtilité dans mes textes. Quand on est un artiste, on a envie de s’exprimer dans différents domaines. Moi j’ai besoin de le faire dans le jardinage ou dans la chanson. J’ai besoin d’émouvoir les gens de quelque façon que ce soit. Les faire rire, c’est déjà susciter une grosse émotion. Être romantique comme je pense l’être, ça en est une autre...
Véronique : Lorsque vous chantez, vous vous livrez beaucoup plus, vous vous cachez forcément moins.
Elie Semoun : Oui, tout à fait ! Quand on chante, on ne se cache plus, on se présente presque nu. Les spécialistes de la voix doivent le dire d’ailleurs. A ce moment-là, on ne triche pas. Quand je fais des personnages je change de voix mais là je suis moi. Totalement mis à nu. C’est comme si j’allais en pyjama à l’école (rires).
Véronique : Vous évoquiez le jardinage tout à l’heure et je voulais finir par ce sujet-là. Vous avez un jardin extraordinaire. C’est un havre de paix enchanteur…
Elie Semoun : J’espère ! J’essaie de mettre de la finesse et de la subtilité dans mes textes. Quand on est un artiste, on a envie de s’exprimer dans différents domaines. Moi j’ai besoin de le faire dans le jardinage ou dans la chanson. J’ai besoin d’émouvoir les gens de quelque façon que ce soit. Les faire rire, c’est déjà susciter une grosse émotion. Être romantique comme je pense l’être, ça en est une autre...
Véronique : Lorsque vous chantez, vous vous livrez beaucoup plus, vous vous cachez forcément moins.
Elie Semoun : Oui, tout à fait ! Quand on chante, on ne se cache plus, on se présente presque nu. Les spécialistes de la voix doivent le dire d’ailleurs. A ce moment-là, on ne triche pas. Quand je fais des personnages je change de voix mais là je suis moi. Totalement mis à nu. C’est comme si j’allais en pyjama à l’école (rires).
Véronique : Vous évoquiez le jardinage tout à l’heure et je voulais finir par ce sujet-là. Vous avez un jardin extraordinaire. C’est un havre de paix enchanteur…
Elie Semoun : Complètement ! Je l’ai un peu délaissé pour une histoire d’amour qui a foiré mais ce n’est pas grave, ça arrive à tous… J’étais tellement dans cette histoire que je l’ai délaissé… mais là c’est sûr, je vais y retourner. Je ne sais pas comment vous dire ce qu’il représente pour moi… Mon jardin, c’est une bonne amie : je m’en occupe, je le nettoie, j’arrose, je plante, je déplante. C’est comme un vrai travail d’artiste quelque part mais aussi un travail d’amoureux. Véronique : On peut s’en rendre compte dans votre ouvrage « Pelouse interdite », une autre magnifique idée... Elie Semoun : Merci beaucoup ! Dans le livre, on trouve aussi les conseils d’un spécialiste des plantes… Le jardin c’est important. Vous en avez-un vous ? |
Véronique : Oui ! Il n’est pas aussi grand et aussi joli que le vôtre mais on y travaille petit à petit. Travailler la terre, s’en occuper, c’est une belle façon de se vider l’esprit …
Elie Semoun : Je trouve aussi. C’est très agréable. Et puis ça grandit, ça prend de la place dans nos vies, dans nos esprits, c’est comme tout.
Elie Semoun : Je trouve aussi. C’est très agréable. Et puis ça grandit, ça prend de la place dans nos vies, dans nos esprits, c’est comme tout.