Le Comte de Monte-Cristo
Résumé du film: Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.
Note : François : ★★★ Avis : Adapté de nombreuses fois à l’écran- souvent pour le meilleur-, le célèbre roman d’Alexandre Dumas s’ancre dans une modernité bienvenue pour nous parler une fois de plus de justice. A moins que ça ne soit de la pure et simple vengeance ? A la fois co-écrit et co-réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière « (Le Prénom »), « Le Comte de Monte-Cristo » suit les mésaventures du jeune Edmond Dantès. Victime d’une sombre machination poussée par la jalousie, le jeune homme est arrêté le jour même de son mariage pour être incarcéré quatorze ans au château d’If. |
Pendant ce laps de temps, il n’aura d’autre loisir que de ressasser en boucle les événements passés pour essayer de faire la lumière sur le mystère de son emprisonnement. Lorsqu’il parvient à s’évader, ce n’est plus le même homme. En effet, sa rencontre avec son voisin de geôle, l’abbé Faria va changer sa vie. Désormais seul détenteur du secret des Templiers et de leur incroyable richesse, Edmond s’apprête à assouvir sa terrible vengeance sur ceux qu’ils croyaient être ses amis.
D’emblée, on ressent que les scénaristes ont bien sûr « joués » avec le matériau d’origine mais dans le seul but pour nous livrer une bonne adaptation qui cherche, en multipliant les personnages montrés à l’écran, à rendre l’intrigue peut-être plus compréhensible ou en tout cas originale…
Tout comme les films qui l’ont précédé, cette mouture est découpée en plusieurs parties que l’on pourrait résumer de cette manière : des débuts rythmés, centrés sur le bonheur d’Edmond et de Mercedes, la trahison envers ce dernier par des amis proches et la recherche d’une vengeance pour arriver tout naturellement à son exécution. Pour y arriver, le Comte utilise des artifices basés sur le maquillage, les faux visages et les accessoires. Et à ce petit jeu, on se rappelle, amusé, que ce stratagème est fréquemment utilisé dans la saga « Mission Impossible » à fort bon escient. Edmond Dantès, Ethan Hunt.. Il y a comme un petit air de famille ! Mais rassurez-vous, ces artifices ne sont pas nouveaux et existaient déjà précédemment. D’ailleurs, il est assez plaisant de remarquer que personne justement ne semble faire le lien (pourtant évident !) avec ledit Dantès.
Une des grandes forces du film ?Pierre Niney qui tient formidablement bien son personnage même si les scènes de colère ne nous ont pas autant convaincues que nous l’espérions...A ses côtés, la révélation vient de la formidable Anaïs Demoustier dont le jeu très inspiré force et confirme l’admiration.
Evidemment, tout le sel de ce célèbre personnage vient de ses motivations. Voulant se faire justice, le personnage confond cette notion fondamentale avec une autre commençant par la lettre V. Entre les deux, des intentions floues et des points de vue intéressant émergent. A ce propos, les autres protagonistes imaginés pour l’occasion ont une place centrale puisque Haydée (interprétée par l’hypnotisante Anamaria Vartolomei) et Andréa (Julien de Saint Jean) agissent comme le petit ange et le démon sur les épaules de Dantès, tous prenant une place prépondérante dans le ballet orchestré par l-ses deux réalisateurs
Alors que les décors sont somptueux (la maison des Villefort, le château de Monte-Cristo ou la beauté naturelle de l’île), les mouvements de caméra ne sont pas en reste ! C’est bien simple, le recours aux drones est de toute beauté ! Saluons également la musique à la fois très inspirée et harmonieuse de Jérôme Rebotier qui confère à l’ensemble une belle dimension épique. Enfin, comment ne pas évoquer le trio d’antagonistes du film qui sont tous exquis ! Laurent Lafitte est parfait dans le rôle du procureur de Villefort alors que Bastien bouillon et Patrick Mille crèvent eux-aussi l’écran ! Alors que le premier joue la jalousie destructrice de Fernand de Morcef à la perfection, le second tient parfaitement le rôle fourbe et malicieux de Danglar.
Finalement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce très beau film de cape et d’épée si ce n’est peut-être l’intensité dramatique de ses ainés qui fait ici défaut (mention spéciale à la version de Claude Autant-Lara avec Louis Jourdan dans le rôle titre !). Pour le reste, la vengeance s’annonce salée et jouissive à l’écran. A voir pour ses nombreux beaux arguments !
Aventure– 1h58 – De Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Pierre Niney, Laurent Lafitte, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier et Patrick Mille - Bande annonce
D’emblée, on ressent que les scénaristes ont bien sûr « joués » avec le matériau d’origine mais dans le seul but pour nous livrer une bonne adaptation qui cherche, en multipliant les personnages montrés à l’écran, à rendre l’intrigue peut-être plus compréhensible ou en tout cas originale…
Tout comme les films qui l’ont précédé, cette mouture est découpée en plusieurs parties que l’on pourrait résumer de cette manière : des débuts rythmés, centrés sur le bonheur d’Edmond et de Mercedes, la trahison envers ce dernier par des amis proches et la recherche d’une vengeance pour arriver tout naturellement à son exécution. Pour y arriver, le Comte utilise des artifices basés sur le maquillage, les faux visages et les accessoires. Et à ce petit jeu, on se rappelle, amusé, que ce stratagème est fréquemment utilisé dans la saga « Mission Impossible » à fort bon escient. Edmond Dantès, Ethan Hunt.. Il y a comme un petit air de famille ! Mais rassurez-vous, ces artifices ne sont pas nouveaux et existaient déjà précédemment. D’ailleurs, il est assez plaisant de remarquer que personne justement ne semble faire le lien (pourtant évident !) avec ledit Dantès.
Une des grandes forces du film ?Pierre Niney qui tient formidablement bien son personnage même si les scènes de colère ne nous ont pas autant convaincues que nous l’espérions...A ses côtés, la révélation vient de la formidable Anaïs Demoustier dont le jeu très inspiré force et confirme l’admiration.
Evidemment, tout le sel de ce célèbre personnage vient de ses motivations. Voulant se faire justice, le personnage confond cette notion fondamentale avec une autre commençant par la lettre V. Entre les deux, des intentions floues et des points de vue intéressant émergent. A ce propos, les autres protagonistes imaginés pour l’occasion ont une place centrale puisque Haydée (interprétée par l’hypnotisante Anamaria Vartolomei) et Andréa (Julien de Saint Jean) agissent comme le petit ange et le démon sur les épaules de Dantès, tous prenant une place prépondérante dans le ballet orchestré par l-ses deux réalisateurs
Alors que les décors sont somptueux (la maison des Villefort, le château de Monte-Cristo ou la beauté naturelle de l’île), les mouvements de caméra ne sont pas en reste ! C’est bien simple, le recours aux drones est de toute beauté ! Saluons également la musique à la fois très inspirée et harmonieuse de Jérôme Rebotier qui confère à l’ensemble une belle dimension épique. Enfin, comment ne pas évoquer le trio d’antagonistes du film qui sont tous exquis ! Laurent Lafitte est parfait dans le rôle du procureur de Villefort alors que Bastien bouillon et Patrick Mille crèvent eux-aussi l’écran ! Alors que le premier joue la jalousie destructrice de Fernand de Morcef à la perfection, le second tient parfaitement le rôle fourbe et malicieux de Danglar.
Finalement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce très beau film de cape et d’épée si ce n’est peut-être l’intensité dramatique de ses ainés qui fait ici défaut (mention spéciale à la version de Claude Autant-Lara avec Louis Jourdan dans le rôle titre !). Pour le reste, la vengeance s’annonce salée et jouissive à l’écran. A voir pour ses nombreux beaux arguments !
Aventure– 1h58 – De Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière avec Pierre Niney, Laurent Lafitte, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier et Patrick Mille - Bande annonce
Sans un bruit: jour 1
Résumé du film : Cet été, découvrez comment notre monde est devenu silencieux.
Note du film : Véronique ★★ Avis : Nous avions adoré le dyptique originel porté par John Krasinski et tout autant le film « Pig » du réalisateur Michael Sarnoski… Imaginez donc la « hipe » que suscitait le croisement de ces deux univers, joli présage du meilleur concernant le préquel de ces « Sans un bruit » de génie. Mais que vaut, finalement, ce « Jour 1 » ? Et bien, s’il n’est ni bon, ni mauvais, nous ne pouvons nous empêcher de nous poser cette sempiternelle question : « Pourquoi ? » |
Pourquoi John Krasinski, aux manettes du prochain volet annoncé pour 2025 a-t-il cédé la main ? Pourquoi ce prequel nous montre frontalement et sans détour les envahisseurs si parfaitement suggérés dans le premier film de la licence ? Pourquoi le scénario nécessite-t-il la présence d’un chat (allusion/hommage à d’autres chats « secondaires » de films horrifiques » ? Pourquoi cette histoire tout simplement ?
Stand alone, le film boucle la boucle et le fait plutôt brillamment dans son action et l’exploitation du silence inhérent au sujet mais à quoi sert-il ? Aucun lien n’est fait avec les deux longs-métrages de Krasinski ou ses personnages emblématiques, aucune explication n’est donnée à la présence de ces envahisseurs, aucun réel enjeu n’est avancé… Si on ne s’est pas (trop) ennuyé devant ce pop corn movie détonnant, on en sort pourtant un chouïa déçu.
Alors oui, on retrouve le chef de la colonie du premier opus (seul réel clin d’œil à sa « suite » imaginée et portée à l’écran il y a 6 ans déjà), Lupita Nyong'o (Formidable dans « Us » de Jordan Peele) et Joseph Quinn (Eddy de « Stranger Things ») forment un joli duo et apportent de belles émotions, l’action ne perd pas de temps et on est directement plongé dans le vif du sujet mais il manque une âme, une trame, un objectif identifiable à ce long-métrage honorable. Fans de « Sans un bruit » 1 et 2, novices dans cet univers ? Chacun y trouvera probablement son compte. Mais autant l’écrire tout de suite, si le film n’avait jamais existé, nous n’aurions rien manqué et la franchise n’aurait pas moins de valeur ajoutée. A voir (ou non) dans une bonne salle climatisée.
Thriller, épouvante, drame– 1h39 – De Michael Sarnoski avec Lupita Nyong'o, Joseph Quinn, Alex Wolff et Djimon Hounsou– Bande annonce
Stand alone, le film boucle la boucle et le fait plutôt brillamment dans son action et l’exploitation du silence inhérent au sujet mais à quoi sert-il ? Aucun lien n’est fait avec les deux longs-métrages de Krasinski ou ses personnages emblématiques, aucune explication n’est donnée à la présence de ces envahisseurs, aucun réel enjeu n’est avancé… Si on ne s’est pas (trop) ennuyé devant ce pop corn movie détonnant, on en sort pourtant un chouïa déçu.
Alors oui, on retrouve le chef de la colonie du premier opus (seul réel clin d’œil à sa « suite » imaginée et portée à l’écran il y a 6 ans déjà), Lupita Nyong'o (Formidable dans « Us » de Jordan Peele) et Joseph Quinn (Eddy de « Stranger Things ») forment un joli duo et apportent de belles émotions, l’action ne perd pas de temps et on est directement plongé dans le vif du sujet mais il manque une âme, une trame, un objectif identifiable à ce long-métrage honorable. Fans de « Sans un bruit » 1 et 2, novices dans cet univers ? Chacun y trouvera probablement son compte. Mais autant l’écrire tout de suite, si le film n’avait jamais existé, nous n’aurions rien manqué et la franchise n’aurait pas moins de valeur ajoutée. A voir (ou non) dans une bonne salle climatisée.
Thriller, épouvante, drame– 1h39 – De Michael Sarnoski avec Lupita Nyong'o, Joseph Quinn, Alex Wolff et Djimon Hounsou– Bande annonce
Love lies bleeding
Résumé du film : Lou gère une salle de sport où elle rencontre et tombe amoureuse de Jackie, une culturiste ambitieuse qui traverse la ville pour se rendre à Las Vegas à la poursuite de son rêve. Mais leur amour déclenche une succession d'événements violents.
Note du film : Muriel ★★
Avis: La jeune réalisatrice et scénariste anglaise Rose Glass nous présente son second long métrage (après « Saint Maud » en 2019) avec Kristen Stewart et l’impressionnante Katy O’Brian (vue dans les séries « Z Nation », « The Mandalorian » et au cinéma dans « Ant-Man 3 ») prises dans une romance maudite dans la droite lignée d’un « True Romance » teinté d’une bonne dose de « Thelma et Louise ».
Note du film : Muriel ★★
Avis: La jeune réalisatrice et scénariste anglaise Rose Glass nous présente son second long métrage (après « Saint Maud » en 2019) avec Kristen Stewart et l’impressionnante Katy O’Brian (vue dans les séries « Z Nation », « The Mandalorian » et au cinéma dans « Ant-Man 3 ») prises dans une romance maudite dans la droite lignée d’un « True Romance » teinté d’une bonne dose de « Thelma et Louise ».
Queer et féministe, l’histoire ne manque pas de piquant et joue à fond la carte de la nostalgie eighties – l'action du film se passe en 1989 - à grand renfort de mini-shorts, de coiffures laquées, de couleurs fluos et d’une bande son du meilleur goût (l’entêtant titre « Whisper » de Martin Rev sur le générique de fin).
Ajoutez à ce duo détonant les mines patibulaires de Ed Harris dans le rôle du père de Lou (Stewart) et de Dave Franco dans le rôle du beau-frère, deux parfaits exemples de masculinité hyper toxique, plus l’usage de drogues sous toutes leurs formes, vous obtenez un ovni à l'esthétique unique et aux images graphiques qui ne nous épargnent rien. Le coup de foudre très physique entre les deux héroïnes glisse rapidement vers une explosion de violence et de délires psychédéliques - les stéroïdes, c’est mal !
On peut ne pas aimer la direction que prend le scénario, mais on ne peut nier que, visuellement parlant, le film a de vrais beaux arguments, faisant l’apologie du culte du corps et matérialisant de façon très inventive les visions induites par l’utilisation des stéroïdes. Une conception jouissive du “American Dream” auto-destructeur. Glass nous propose en tout cas une nouvelle fois des personnages féminins originaux qui nous dérangent autant qu’ils nous fascinent.
Thriller/romance - 1h44 - De Rose Glass avec Kristen Stewart, Katy O'Brian, Ed Harris, Jena Malone, Dave Franco et Anna Baryshnikov - Bande annonce
Ajoutez à ce duo détonant les mines patibulaires de Ed Harris dans le rôle du père de Lou (Stewart) et de Dave Franco dans le rôle du beau-frère, deux parfaits exemples de masculinité hyper toxique, plus l’usage de drogues sous toutes leurs formes, vous obtenez un ovni à l'esthétique unique et aux images graphiques qui ne nous épargnent rien. Le coup de foudre très physique entre les deux héroïnes glisse rapidement vers une explosion de violence et de délires psychédéliques - les stéroïdes, c’est mal !
On peut ne pas aimer la direction que prend le scénario, mais on ne peut nier que, visuellement parlant, le film a de vrais beaux arguments, faisant l’apologie du culte du corps et matérialisant de façon très inventive les visions induites par l’utilisation des stéroïdes. Une conception jouissive du “American Dream” auto-destructeur. Glass nous propose en tout cas une nouvelle fois des personnages féminins originaux qui nous dérangent autant qu’ils nous fascinent.
Thriller/romance - 1h44 - De Rose Glass avec Kristen Stewart, Katy O'Brian, Ed Harris, Jena Malone, Dave Franco et Anna Baryshnikov - Bande annonce
The New Boy
Résumé du film: Dans un monastère isolé de l'Australie des années 1940, une mission pour les enfants aborigènes est dirigée par une nonne rebelle, Sœur Eileen (Cate Blanchett). Une nouvelle recrue (Aswan Reid) est livrée au milieu de la nuit - un garçon qui semble avoir des pouvoirs spéciaux. Lorsque le monastère prend possession d'une précieuse relique, une grande sculpture du Christ sur la croix, le nouveau garçon rencontre Jésus pour la première fois et est fasciné. Cependant, la vie spirituelle indigène du garçon ne correspond pas au christianisme de la mission et son pouvoir mystérieux devient une menace. Sœur Eileen est confrontée à un choix entre les traditions de sa foi et la vérité incarnée par le garçon, dans cette histoire de lutte spirituelle et du coût de la survie.
Note du film : Muriel ★★★
Note du film : Muriel ★★★
Avis: Présentée au 76e Festival de Cannes en 2023, cette œuvre australienne nous présente une fable mystique décrivant le clash culturel entre Aborigènes et Blancs dans l’Outback aride. L’action se passe pendant la Seconde guerre mondiale dans un orphelinat géré par deux nonnes où l’on emmène un jeune garçon indigène - le "nouveau garçon" du titre – afin de le christianiser, comprenez afin de le rendre docile à la civilisation dominante. Cate Blanchett incarne la nonne en chef, Sœur Eileen, qui règne sur ce petit microcosme perdu au milieu de nulle part, à la suite d’un mensonge pas très catholique qui lui permet de se libérer du patriarcat à l’abri des regards. Elle va créer une relation de méfiance-fascination avec celui dont elle va doucement effacer l’héritage indigène pour l’amener vers la chrétienté.
Le garçon qui ne parle pas un mot d’anglais est joué de manière fort convaincante par le débutant Aswan Reid qui parvient à faire vivre naturellement son personnage perdu au milieu d’inconnus, arraché à sa nature (dans tous les sens du terme) et confronté à des règles de vie complètement étrangères à ses habitudes. Curieux, mutique et libre, il va s’affirmer malgré les entraves et s’acclimater à son nouvel environnement. Pour une fois, le carcan religieux ne cache pas une violence extrême - morale ou physique – et la bienveillance est au centre des enseignements des deux nonnes envers la petite dizaine de garçons dont elles ont la charge. Leur quotidien est rythmé par les prières, repas et travaux manuels qui ne manquent pas entre la moisson des champs et la cueillette des olives qui assurent un revenu et une certaine indépendance à l’orphelinat. Lorsqu’un Christ crucifié en bois sculpté est livré à la chapelle, le garçon est intrigué par cette figure, et alors qu’il démontrait des talents de “medicine man” matérialisés à l’écran par une source de lumière, telle un feu follet, symbolisant son appartenance, il va peu à peu perdre ses repères, sa singularité et même son identité finalement, comme si deux fois différentes ne pouvaient pas coexister.
Si l’on peut regretter un petit manque de développement des personnages secondaires pour réellement s’y intéresser (surtout les autres garçons), la performance des acteurs et actrices principaux fait vite oublier ce détail ; Cate Blanchett en nonne fatiguée et blasée semble s’amuser, secondée par l'attachante Deborah Mailman en sœur “maman” et Wayne Blair en homme à tout faire qui est la seule présence masculine parmi les adultes. Et surtout le réalisateur sublime ces paysages, immenses plaines à perte de vue, seulement entrecoupées de champs et de collines dénudées. Les plans larges de toute beauté et la lumière (ah, ces levers et couchers de soleil...) nous plongent en immersion dans le lieu et l’époque somme toute peu vus au cinéma, dans la droite lignée du cinéma de contemplation de Terrence Malick, pour en citer le maître absolu.
Drame/fantastique - 1h36 - De Warwick Thornton avec Cate Blanchett, Aswan Reid, Deborah Mailman, Wayne Blair - Bande annonce
Le garçon qui ne parle pas un mot d’anglais est joué de manière fort convaincante par le débutant Aswan Reid qui parvient à faire vivre naturellement son personnage perdu au milieu d’inconnus, arraché à sa nature (dans tous les sens du terme) et confronté à des règles de vie complètement étrangères à ses habitudes. Curieux, mutique et libre, il va s’affirmer malgré les entraves et s’acclimater à son nouvel environnement. Pour une fois, le carcan religieux ne cache pas une violence extrême - morale ou physique – et la bienveillance est au centre des enseignements des deux nonnes envers la petite dizaine de garçons dont elles ont la charge. Leur quotidien est rythmé par les prières, repas et travaux manuels qui ne manquent pas entre la moisson des champs et la cueillette des olives qui assurent un revenu et une certaine indépendance à l’orphelinat. Lorsqu’un Christ crucifié en bois sculpté est livré à la chapelle, le garçon est intrigué par cette figure, et alors qu’il démontrait des talents de “medicine man” matérialisés à l’écran par une source de lumière, telle un feu follet, symbolisant son appartenance, il va peu à peu perdre ses repères, sa singularité et même son identité finalement, comme si deux fois différentes ne pouvaient pas coexister.
Si l’on peut regretter un petit manque de développement des personnages secondaires pour réellement s’y intéresser (surtout les autres garçons), la performance des acteurs et actrices principaux fait vite oublier ce détail ; Cate Blanchett en nonne fatiguée et blasée semble s’amuser, secondée par l'attachante Deborah Mailman en sœur “maman” et Wayne Blair en homme à tout faire qui est la seule présence masculine parmi les adultes. Et surtout le réalisateur sublime ces paysages, immenses plaines à perte de vue, seulement entrecoupées de champs et de collines dénudées. Les plans larges de toute beauté et la lumière (ah, ces levers et couchers de soleil...) nous plongent en immersion dans le lieu et l’époque somme toute peu vus au cinéma, dans la droite lignée du cinéma de contemplation de Terrence Malick, pour en citer le maître absolu.
Drame/fantastique - 1h36 - De Warwick Thornton avec Cate Blanchett, Aswan Reid, Deborah Mailman, Wayne Blair - Bande annonce
Vice-versa 2
Résumé du film : Fraichement diplômée, Riley est désormais une adolescente, ce qui n’est pas sans déclencher un chamboulement majeur au sein du quartier général qui doit faire face à quelque chose d’inattendu : l’arrivée de nouvelles émotions ! Joie, Tristesse, Colère, Peur et Dégoût - qui ont longtemps fonctionné avec succès - ne savent pas trop comment réagir lorsqu’Anxiété débarque. Et il semble qu'elle ne soit pas la seule...
Note du film : Véronique ★★★ Avis : Il nous avait marqué et surpris lors de sa sortie il y a presque 10 ans de cela. « Vice-versa » de Pete Docter avait réalisé un carton plein auprès des petits et des grands et nous avait donné une occasion unique de nous plonger dans la tête d’une petite « Riley » déjà bien étonnante à l’époque. |
Novateur, drôle, ingénieux et doté de jolies émotions, le premier opus nous avait plutôt convaincu, même si nous regrettions les contours un peu flous de certaines émotions vedettes. Curieux de découvrir la suite donnée à ce coup de maître animé, nous nous sommes rendus dans notre salle de cinéma pleine à craquer et y avons retrouvé la bonne vieille recette mijotée dans les studios Pixar. Une suite réussie ?
Toujours destiné aux 6 ans et plus, le film s’adresse cependant aux enfants un peu plus grands par les thématiques abordées. Evoquant les difficultés de l’adolescence et la gestion des émotions liées à l’arrivée de la puberté, ce deuxième volet reprend tous les codes appréciés précédemment et y ajoute une petite dose de nouveautés bienvenues. Anxiété, Envie, Embarras et Ennui font leur entrée magistrale dans la tête de la jeune joueuse de hockey, déstabilisée par l’arrivée de ces sentiments mais aussi par ce stage d’été improvisé qui pourrait bien bouleverser sa vie. Mais ce n’est pas tout. A l’heure où ses émotions primaires sont menacées par son changement et sa construction psychologiques, les spectateurs sont invités à errer dans les îles et les souvenirs enfuis d’une Riley qui semble décidément bien en peine à faire le tri dans les idées/choix qui viennent la titiller.
Généreux en trouvailles animées et nouveautés scénaristiques, « Vice-versa 2 » amuse toujours autant les familles et offre un divertissement bienvenu aux petits et aux grands. Le casting vocal et dessiné fonctionne plutôt bien mais on regrette que les émotions se côtoient si peu (et que certaines d'entre elles soient sous-exploitées) et que les enjeux de cette suite soient survolés, là où ils auraient pu être plus approfondis et mieux amenés. Le plaisir reste appréciable et le film vaut le déplacement en salle mais on lui préfère néanmoins son premier volet.
Animation – 1h36 – De Kelsey Mann avec Charlotte Lebon, Gilles Lellouche, Mélanie Laurent, Pierre Niney, Marilou Berry et Dorothée Pousséo – Bande annonce
Toujours destiné aux 6 ans et plus, le film s’adresse cependant aux enfants un peu plus grands par les thématiques abordées. Evoquant les difficultés de l’adolescence et la gestion des émotions liées à l’arrivée de la puberté, ce deuxième volet reprend tous les codes appréciés précédemment et y ajoute une petite dose de nouveautés bienvenues. Anxiété, Envie, Embarras et Ennui font leur entrée magistrale dans la tête de la jeune joueuse de hockey, déstabilisée par l’arrivée de ces sentiments mais aussi par ce stage d’été improvisé qui pourrait bien bouleverser sa vie. Mais ce n’est pas tout. A l’heure où ses émotions primaires sont menacées par son changement et sa construction psychologiques, les spectateurs sont invités à errer dans les îles et les souvenirs enfuis d’une Riley qui semble décidément bien en peine à faire le tri dans les idées/choix qui viennent la titiller.
Généreux en trouvailles animées et nouveautés scénaristiques, « Vice-versa 2 » amuse toujours autant les familles et offre un divertissement bienvenu aux petits et aux grands. Le casting vocal et dessiné fonctionne plutôt bien mais on regrette que les émotions se côtoient si peu (et que certaines d'entre elles soient sous-exploitées) et que les enjeux de cette suite soient survolés, là où ils auraient pu être plus approfondis et mieux amenés. Le plaisir reste appréciable et le film vaut le déplacement en salle mais on lui préfère néanmoins son premier volet.
Animation – 1h36 – De Kelsey Mann avec Charlotte Lebon, Gilles Lellouche, Mélanie Laurent, Pierre Niney, Marilou Berry et Dorothée Pousséo – Bande annonce
Bad Boys : Ride or Die
Résumé du film : Les Bad Boys légendaires, Will Smith et Martin Lawrence, sont de retour avec leur mélange iconique d'action explosive et d'humour scandaleux. Mais cette fois-ci, les meilleurs flics de Miami sont en cavale et deviennent les hommes les plus recherchés d'Amérique.
Note du film : Muriel ★★
Avis : Les inspecteurs Mike Lowrey (Will Smith) et Marcus Burnett (Martin Lawrence) sont de retour sous la houlette du duo de réalisateurs Adil et Bilall qui avaient brillamment relancé la série de films en 2020 avec « Bad Boys for Life », et ceci 17 ans après que Michael Bay ait abandonné ses deux super flics qui dégainent plaisanterie et revolver aussi vite l'un que l'autre ! C’est avec grand plaisir que l’on retrouve les deux comparses, passant du “buddy movie” initial à un travail d’équipe en bonne et due forme puisqu’on retrouve autour d’eux les personnages introduits dans le film précédent au sein du AMMO (groupe d’intervention avancée de Miami) : Rita Secada (Paola Núñez), Kelly (Vanessa Hudgens) et Dorn (Alexander Ludwig). Se rapprochant thématiquement de plus en plus du style « Fast & Furious » (cf. la famille !) et améliorant même le style “à la Michael Bay” en le mettant à leur propre sauce, les deux réalisateurs belges démontrent en vrai une belle maîtrise du sujet autant que du cadre, éliminant tous les petits tics visuels de leur prédécesseur pour y amener leur propre patte (couleurs, musique...).
Note du film : Muriel ★★
Avis : Les inspecteurs Mike Lowrey (Will Smith) et Marcus Burnett (Martin Lawrence) sont de retour sous la houlette du duo de réalisateurs Adil et Bilall qui avaient brillamment relancé la série de films en 2020 avec « Bad Boys for Life », et ceci 17 ans après que Michael Bay ait abandonné ses deux super flics qui dégainent plaisanterie et revolver aussi vite l'un que l'autre ! C’est avec grand plaisir que l’on retrouve les deux comparses, passant du “buddy movie” initial à un travail d’équipe en bonne et due forme puisqu’on retrouve autour d’eux les personnages introduits dans le film précédent au sein du AMMO (groupe d’intervention avancée de Miami) : Rita Secada (Paola Núñez), Kelly (Vanessa Hudgens) et Dorn (Alexander Ludwig). Se rapprochant thématiquement de plus en plus du style « Fast & Furious » (cf. la famille !) et améliorant même le style “à la Michael Bay” en le mettant à leur propre sauce, les deux réalisateurs belges démontrent en vrai une belle maîtrise du sujet autant que du cadre, éliminant tous les petits tics visuels de leur prédécesseur pour y amener leur propre patte (couleurs, musique...).
L’histoire est dans la même lignée que pour le troisième film et reprend d’ailleurs quelque temps après de façon naturelle, il s’agit vraiment d’une suite qui ne manque pas de moments de bravoure et laisse malgré tout la place au développement des personnages. Martin Lawrence s’en tire très bien dans une relation mi-professionnelle mi-amicale qui n’est pas sans rappeler un autre fameux duo de flics : Martin Riggs et Roger Murtaugh de « L’ Arme Fatale » ! Will Smith, par contre, semble fatigué ici, en petite forme, heureusement secondé à l’écran par les autres personnages qui, comme dit plus haut, prennent de plus en plus de place dans l’intrigue.
Parlons-en d’ailleurs, de l’intrigue. Un souffle de conspiration vient mettre en doute le travail de l’équipe des suites du décès du capitaine Howard (Joe Pantoliano) dans l’opus précédent, et la team doit prouver l’innocence de ce dernier dont la mémoire est salie, tout en se protégeant d’un nouveau venu ne laissant aucune trace derrière lui. Manipulations, trahisons, corruption, tout y passe en poncifs du genre policier urbain, sans que l’on ne s’ennuie un instant, action et humour étant les deux atouts majeurs de cette franchise de films depuis ses débuts. Les scènes de bagarre à mains nues ou de fusillades se suivent sans se ressembler, rythmant idéalement le film. Efficace dans le genre.
Action, comédie – 1h55 – De Adil El Arbi et Bilall Fallah avec Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens, Alexander Ludwig, Paola Nuñez, Eric Dane et Jacob Scipio – Bande annonce
Parlons-en d’ailleurs, de l’intrigue. Un souffle de conspiration vient mettre en doute le travail de l’équipe des suites du décès du capitaine Howard (Joe Pantoliano) dans l’opus précédent, et la team doit prouver l’innocence de ce dernier dont la mémoire est salie, tout en se protégeant d’un nouveau venu ne laissant aucune trace derrière lui. Manipulations, trahisons, corruption, tout y passe en poncifs du genre policier urbain, sans que l’on ne s’ennuie un instant, action et humour étant les deux atouts majeurs de cette franchise de films depuis ses débuts. Les scènes de bagarre à mains nues ou de fusillades se suivent sans se ressembler, rythmant idéalement le film. Efficace dans le genre.
Action, comédie – 1h55 – De Adil El Arbi et Bilall Fallah avec Will Smith, Martin Lawrence, Vanessa Hudgens, Alexander Ludwig, Paola Nuñez, Eric Dane et Jacob Scipio – Bande annonce
Les guetteurs
Résumé du film : Perdue dans une forêt, Mina trouve refuge dans une maison déjà occupée par trois personnes. Elle va alors découvrir les règles de ce lieu très secret : chaque nuit, les habitants doivent se laisser observer par les mystérieux occupants de cette forêt. Ils ne peuvent pas les voir, mais eux regardent tout.
Note du film : Véronique ★★ Avis : Être « fils ou fille de » n’a jamais été facile dans quelques domaines comme celui du septième art, et encore moins lorsqu’on évolue dans le monde de la réalisation similaire à celle de son paternel... C’est le cas de Ishana Shyamalan ! Marchant dans les pas de son père, la jeune réalisatrice de 25 ans, use des mêmes mécaniques scénaristiques, du même savoir faire technique… mais aussi des mêmes récentes erreurs qui gâchent une histoire qui avait tout pour crever l’écran. |
Si les deux premiers tiers du film « Les guetteurs » évoluent dans un climax tendu et captivant, sa dernière demi-heure sonne la fin de la récré et fait retomber un soufflé qui avait pourtant de belles couleurs et un petit côté alléchant.
Adapté d’un roman éponyme sorti en 2021, l’histoire de cette sorte de sous « Village » (si on veut faire un clin d’œil à l’univers familial) ne nous dit pas si Ishana a pris des libertés malheureuses ou si le matériel de base donnait déjà cette tournure ridicule (n’ayant pas peur des mots) à un thriller fantastique qui ne semble pas savoir comment finir. Car au-delà des révélations (qui n’en sont pas tant on sent venir les « twists »), ce sont les choix surprenants des héros et leur manque d’initiative qui peuvent agacer, des actions qui auraient pu donner une toute autre tournure à un scénario faiblard pourtant bien amené visuellement parlant. Dakota Fanning et son trio du jour semble parfois aussi perdus que leur personnage mais donnent le change face à ces « guetteurs » qu’on voit peu et qui sèment le trouble dans la forêt irlandaise comme dans nos salles.
Si vous n’attendiez pas grand-chose de ces « guetteurs » et si votre curiosité vous titille, allez-vous faire votre petit avis. Autrement, il nous faut rester honnête et reconnaître que la promesse était belle mais le résultat plutôt moyen… Qui sait, Ishana trouvera peut-être sa propre voie et proposera d’autres projets plus convaincants à l’avenir ? Try again…
Fantastique, épouvante, thriller – 1h42 – De Ishana Shyamalan avec Dakota Fanning, Georgina Campbell, Olwen Fouéré et Oliver Finnegan – Bande annonce
Adapté d’un roman éponyme sorti en 2021, l’histoire de cette sorte de sous « Village » (si on veut faire un clin d’œil à l’univers familial) ne nous dit pas si Ishana a pris des libertés malheureuses ou si le matériel de base donnait déjà cette tournure ridicule (n’ayant pas peur des mots) à un thriller fantastique qui ne semble pas savoir comment finir. Car au-delà des révélations (qui n’en sont pas tant on sent venir les « twists »), ce sont les choix surprenants des héros et leur manque d’initiative qui peuvent agacer, des actions qui auraient pu donner une toute autre tournure à un scénario faiblard pourtant bien amené visuellement parlant. Dakota Fanning et son trio du jour semble parfois aussi perdus que leur personnage mais donnent le change face à ces « guetteurs » qu’on voit peu et qui sèment le trouble dans la forêt irlandaise comme dans nos salles.
Si vous n’attendiez pas grand-chose de ces « guetteurs » et si votre curiosité vous titille, allez-vous faire votre petit avis. Autrement, il nous faut rester honnête et reconnaître que la promesse était belle mais le résultat plutôt moyen… Qui sait, Ishana trouvera peut-être sa propre voie et proposera d’autres projets plus convaincants à l’avenir ? Try again…
Fantastique, épouvante, thriller – 1h42 – De Ishana Shyamalan avec Dakota Fanning, Georgina Campbell, Olwen Fouéré et Oliver Finnegan – Bande annonce
La fille de son père
Résumé du film: Étienne a 20 ans à peine lorsqu'il tombe amoureux de Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour où Valérie les abandonne, il décide de se construire une vie heureuse avec Rosa. Seize ans plus tard, lorsque Rosa part étudier et qu'ils doivent se séparer pour vivre chacun leur vie, le passé ressurgit.
Note du film : Véronique ★★★ Combinant le talent d’interprétation de Nahuel Pérez Biscayart (découvert dans l’excellent « 120 battements par minute » et de la jeune Céleste Brunnquell à celui du réalisateur Erwan Le Duc, « La fille de son père » est un très joli petit film sur le lien fusionnel qui anime un père célibataire et sa fille, un jeune homme qui a tout sacrifié pour élever seul sa fille. Partageant tout sans aucun tabou, Etienne et sa fille Rosa vont voir leur vie radicalement changer lorsque cette dernière est admise à l’école des Beaux Arts de Metz et s’apprête à quitter le nid... |
Classique, l'histoire va chercher ses grandes qualités dans la mise en scène très poétique et solaire, ses interactions parfaitement écrites et toujours en accord avec les sentiments qui animent ses différents protagonistes. D'une belle humanité, sensible, artistiquement irréprochable, « La fille de son père » est une magnifique fable, un long-métrage tantôt drôle tantôt touchant, un film discret qui vaut néanmoins le coup d’œil (ou le coup de cœur) tant il dépeint avec justesse les bouleversements d’une famille monoparentale attachante. Sa poésie et la beauté de ses images (et des ses lieux magnifiquement filmés), la tendresse qu’il porte à ses personnages font du métrage de Erwan Le Duc (qui nous avait déjà séduit avec "Perdrix") une sortie ciné appréciable !
Comédie dramatique- 1h31 – De Erwan Le Duc avec Nahuel Pérez Biscayart, Céleste Brunnquell, Maud Wyler, Mohammed Louridi, et Mercedes Dassy - Bande annonce
Comédie dramatique- 1h31 – De Erwan Le Duc avec Nahuel Pérez Biscayart, Céleste Brunnquell, Maud Wyler, Mohammed Louridi, et Mercedes Dassy - Bande annonce
♥ : Coup de coeur - ★★★★: Excellent film - ★★★: Très bon film - ★★: Bon film - ★: Passable - ○: On en parle?