Note du film: 07/10 (par Sally) Résumé du film:Tommy Egan, ancien pilote de F16 reconverti en tireur radio télécommandé est en proie à de sérieuses prises de conscience relatives à son métier. Basé en plein désert du Nevada, il commande à distance les missiles destinés aux Talibans. Combattre semble aussi facile que de jouer à « Counter Strike » ou « Ace Combat » installé confortablement derrière un écran, mais la réalité est toute autre puisque lorsqu’il appuie sur la commande, ce sont des vies humaines qui sont ôtées de la carte instantanément. Lorsque la CIA commanditera une série de missions, Tommy remettra en cause son job et constatera, avec impuissance, que les vies de nombreux civils ne représentent pas grand-chose aux yeux des autorités compétentes. Comment peut-il rentrer chez lui, retrouver sa femme et ses enfants après avoir réalisé tant de crimes de guerre ? Quel choix peut avoir un subordonné face aux ordres de sa hiérarchie ? Comment affronter la dure réalité de sa propre vie lorsque son esprit est obnubilé par des images de destructions ? « Good Kill » entrouvre la porte de ce débat et apporte quelques réponses Avis: Si le sujet de l’utilisation des drônes par l’armée américaine lors de ses combats en Moyen-Orient semble être au cœur de l’histoire, la véritable intrigue réside dans l’histoire personnelle de Tommy Egan, interprété avec justesse par Ethan Hawke. Renouant avec ses premières amours, Andrew Niccol (« Time out », « Le terminal », « Lord of War ») a en effet confié la délicate mission d’interprétation du Major Egan a celui qu’il a déjà fait tourner près de 20 ans auparavant dans son film de Sciences-fiction, « Bienvenue à Gattaca ». Mais avec « Good Kill », le réalisateur néo-zélandais soulève quelques questions d’actualité relatives à l’utilisation des drônes, à la position des USA dans son combat sans fin contre le terrorisme, à l’impact d’un travail oppressant sur un père de famille un tant soit peu équilibré, et tente semble-t-il d’attirer notre regard sur ces nouvelles méthodes de guerre. Ethan Hawke signe un sans faute et est extrêmement persuasif dans son rôle de gradé. Les traits tirés, il n’a plus rien du jeune premier que l’on a pu apprécier dans « Le Cercle des poètes disparus », « De grandes espérances » ou encore « Before Sunrise ». Non, le quadragénaire opte pour un jeu bien plus grave, en adéquation avec la mission dont est instiguée son personnage. A ses côtés, January Jones ("X Men", "Mad Men"), sa femme, assiste incrédule à la descente en enfer de son époux. Elle incarne à la fois la délicatesse, l’inquiétude, l’abandon et la fuite avec une sincérité non feinte. Dans l’équipe de Egan, on retrouvera également Bruce Greenwood (« I Robot », « Déjà vu », « Super 8 ») et Zoé Kravitz (la fille de Lenny) qui fait son entrée dans le monde du film « de guerre » après être passée par la case « Divergente » ou encore « Mad Max : Fury Road » Tous ont trouvé leur marque sans faire de l’ombre aux autres et offre un casting équilibré et de qualité. Le point faible du film reste le scénario. Même si l’idée d’exploiter ce sujet est plus qu’intéressante, il subsiste néanmoins quelques longueurs. Les scènes de « huit-clos » sont redondantes, le protocole entamé lors de chaque combat est répétitif, l’intrigue logique et sans surprise. C’est sans cette exploitation en demi-teinte qui nuit au film car, pour ce qui est du reste, il n’y a rien à redire. Ajoutons cependant pour les amateurs de musique que la BO est sublime ! De nombreux groupes se succèdent durant le long métrage et le générique de fin, interprété par le talentueux groupe « The National » en est la preuve. Les « Black Moutain » ou encore « Nada Surf », dont les sonorités sont reconnaissables, signent d’autres titres de la soundtrack. Si le film n’est pas un incontournable, sa BO, elle, l’est pour tous les amateurs de bonne pop-rock par contre ! De manière générale, « Good kill » est un bon film. Il manque certes un peu de profondeur mais vaut tout de même la peine d’être vu pour les amateurs du genre ou pour les curieux. Le film trouvera-t-il son public cible ? On ne peut que le souhaiter à Andrew Niccol Date de sortie en Belgique: 29 avril 2015 Durée du film: 1h42
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Note du film: 05/10 (par Sally) Résumé du film: Une légende associée au passage de la comète raconte qu’un monstre ferait son apparition, et serait à l’origine d’une catastrophe destructrice sans précédent. « Grognon » serait-il le premier signe de l’apocalypse à venir ? Avis: Le « trailer » de pré-générique donne le ton. « Clochette et la créature légendraire » est un film dynamique où animaux en toute genre et fées se côtoient dans un univers fantastique saupoudré d’un peu de suspense. Le film fait grosso modo une bonne heure mais il n’en fallait pas plus. L’histoire, concise et néanmoins riche, tient aisément dans ce laps de temps et le jeune public auquel il s’adresse ne détournera pas son attention par des longueurs éventuelles. On plante le décor, on embarque rapidement dans l’aventure et on assiste à un happy end attendu. Les effets spéciaux sont sans conteste l’atout majeur du film. Les studios Disney n’ont plus à prouver leur savoir-faire et continuent à servir des réalisations de qualité. Les mouvements, les expressions, les couleurs et les matières sont détaillées et offrent des images léchées et impressionnantes de « réalisme ». A côté de cela, il faut reconnaître que les dialogues ne sont pas très sophistiqués, que les héroïnes paraissent un peu « tartes » mais n’oublions pas que ce long-métrage s’adresse aux plus jeunes et qu’en poussant la porte de notre salle, nous ne nous attendions pas à découvrir un chef d’œuvre du genre. Les thèmes musicaux sont peu marquant et les chansons, un peu « légères », ne risquent pas de voler la vedette à la Reine des Neiges et son « libérée ». En conclusion, les petites filles de moins de 8 ans devraient apprécier le dernier Disney. Leurs parents ou frères et sœurs un peu moins car il faut reconnaître que derrière l’univers coloré et la technique maîtrisée, on trouve un scénario mielleux et convenu. Point de second degré, on reste dans une histoire banale et sans réelle surprise Faut-il dépenser nos précieux deniers dans cette sortie ? Pas vraiment… mais les meilleurs juges sont finalement les enfants et qui mieux qu’eux répondront à cette question ? Date de sortie en Belgique: 8 avril 2015 Durée du film:1h16 Titre original: Tinker Bell- Legend of the Neverbeast Note du film: 07/10 (par Sally) Résumé du film: Avec ce nouvel épisode de la Saga « Fast and Furious » nous retrouverons la « team » habituelle après quelques années de répits. En effet, Dom, Brian, Tej, Letty et Roman reprennent du service et veulent venger la mort de leur ami “Han”. Mais sur leur route, ils croiseront Deckard Shaw, (incarné par Jason Statham) vengeur impitoyable et increvable. Une vraie chasse à l’Homme, démarre : mais qui traque et qui est traqué ? Les rôles se confondent et laissent place à quelques rebondissements dans le réalisateur James Wam (« Insidious », « Annabelle », « Saw ») a le secret. Des USA à Abou Dhabi, les voitures vrombissent et nous entraînent dans une quête multitâche sur fond de technologie et de baston. Avis: Fast and Furious 7 reprend tous les bons vieux mécanismes des épisodes précédents : corps sculptés, micro-shorts (même dans les pays arabes, si si si !), voitures ronronnantes, boîtiers de vitesse qui craquent, cascades faramineuses, vitesse folle, vengeance, répliques cinglantes, voix graves et viriles, tout y est. On est servi à la pelle bien que l’on regrette cependant les clichés qui y sont associés et qui pourraient faire basculer le film à la limite du « pastiche ». Quelques scènes hallucinantes viennent compléter la série : voitures (programmées par GPS) sautant d’un avion, bastons à rallonge, voitures hyper « pimpées » et ultra solides voire indestructibles.. il n’y a que dans « Fast and Furious » que l’on peut voir çà sans que cela ne devienne risible La tension est maximale et les nombreuses cascades tiennent une fois de plus le spectateur en haleine. Vous en reprendrez bien encore un peu ? Avec plaisir ! Nous ne reviendrons pas sur la performance du casting habituel, incarné par Vin Diesel, Michelle Rodriguez, Tyrese Gibson, Ludacris, Jordana Brewster... mais noterons la présence de petits nouveaux, à savoir Kurt Russel (« The Thing », « Tequila Sunrise », « Vanilla Sky », « Poséidon ») et Nathalie Emmanuel qui tiennent des rôles prépondérants dans l’histoire. Jason Statham, lui, est charismatique à souhait et incarne comme à son habitude un personnage strict et rigide sans concession. Mais nous n’en dévoilerons pas plus sur ces trois rôles et préférons laisser la surprise aux futurs spectateurs. Notons tout de même que Paul Walker, présent jusqu’à la dernière minute, signe, on le sait, son dernier film et termine sa (trop) courte carrière dans ce rôle qu’on lui a taillé sur mesure. Fidèle à ses valeurs d’ex flic en quête de justice, on le retrouve à présent en bon père de famille n’hésitant pas à mettre sa vie en danger pour préserver celle des siens. Son personnage n’a rien perdu durant toutes ces années et s’est au contraire enrichit au fil des aventures qu’il a vécues. Les images de fin reprenant quelques extraits des différents opus mettent d’ailleurs à l’honneur ce comédien parti trop tôt… Fast and Furious 7 est une bonne suite, dans la mouvance des autres films de la saga. Les amateurs du genre se régaleront et retrouveront avec grand plaisir la bande de potes en quête de nouvelles aventures. Une suite logique bien réalisée malgré les quelques scènes un peu « too much ». Date de sortie en Belgique: 01 avril 2015 Durée du film: 2h17 Titre original: Furious 7 |
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