Première belge - Compétition 7e Parallèle ET de la critique Résumé du film : Nous sommes en 1945 dans le camp de concentration de Gross-Rosen. La débâcle allemande se fait dans le sang et de manière chaotique. Un groupe d’adolescents parvient à survivre dans cet enfer et seront libérés par les russes. S’installant non loin de là au milieu des bois dans un manoir en ruine, les adolescents seront tiraillés par la faim et encerclés par une bande de bergers allemands affamés qui gardaient le camp… Avis : D’emblée, le film d’Adrian Panek plonge le spectateur dans une barbarie filmée avec maestria. C’est que la débâcle des nazis se fera dans le sang et le camp est plongé dans l’horreur dès les premières secondes du film. Une fois la scène d’ouverture choc passée, nous suivons un groupe d’adolescents dirigés par Hanka (très convaincante Sonia Mietielica) tout juste âgée de 20 ans. Mais il ne faudrait pas croire que l’enfer que ces adolescents ont vécu s’achève avec la libération du camp. Très vite, la nourriture manque dans ce nouveau refuge et les bergers allemands qui les encerclent sont affamés. Pour une raison inconnue, les jeunes se font attaquer par les bergers allemands du camp et ils n’auront d’autre alternative que de s’organiser pour la nourriture bien sûr, mais aussi pour survivre une nouvelle fois. Portant toujours leurs vêtements du camp, ils ne savent pas utiliserune fourchette et ont du mal à partager le peu de nourriture qu’ils possèdent. La musique, à la fois sublime et angoissante, vient créer une atmosphère de peur constante que la réalisation sans faille accompagne à chaque instant. « Werewolf » offre aux spectateurs de belles scènes grâce à la caméra efficace de son réalisateur et aux belles valeurs que l’on trouve dans le récit. Véritable plaidoyer pour le vivre ensemble plutôt que la division, le groupe sera éprouvé par la nature profonde de ses membres mis à mal par la triste réalité. On trouvera par moment le temps un peu long dans les moments d’accalmie qui ne dureront (heureusement ?) pas longtemps. Evidemment, cela n’est possible que grâce à la solide performance des jeunes acteurs du film. Ces garçons et filles parfois très jeunes jouent naturellement et sans en faire trop. Toujours dans la mesure, ils parviennent à coexister harmonieusement à l’écran pour insuffler au film une très belle énergie. À travers cette histoire effrayante, il pose des questions simples mais cruciales sur la survie de l’Homme et de ce qu’il pourrait être amené à faire pour y parvenir. Véritable fable d’une noirceur angoissante, « Werewolf » se regarde comme on regarderait en face le miroir de notre propre humanité. Ce qu’on y verrait serait complexe, ambigu et pas toujours très joli… Date de projection: Cine 2 - 20/04/19 - 19:00 Durée du film : 1h28 Genre : Thriller/survie Bifffomètre : 3 BIFFF (par François)
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BIFFF Première – Hors compétition Résumé du film : Une policière en proie à des crises de panique sur les scènes de crime n’a d’autre choix que d’affronter ses angoisses pour enquêter sur des suicides « suspects ». Très vite convaincue que quelque chose ne tourne pas rond, elle découvre alors une affaire de meurtres en série et devra affronter son passé qui semble revenir. Avis : Décidément le BIFFF nous offre, une fois de plus, une très belle édition ! Le réalisateur hongrois Károly Ujj Mészáros propose un thriller à l’atmosphère sombre avec son jeu de fausses pistes terriblement efficaces ! De prime abord, « X-The eXploited » fait penser aux « Enquêtes du département V ». En effet, nous retrouvons ici une enquête policière à tiroirs dans une ambiance tendue et où la dimension politique est extrêmement prégnante. Bien sûr, nous retrouvons les éléments indissociables au genre : Une héroïne tourmentée au passé difficile, une hiérarchie bornée et pas mal de faux semblants…Il n’empêche ; le tout fonctionne très bien et nous emmène dans une intrigue faussement simple aux nombreuses ramifications complexes. Au niveau du casting, le film peut compter sur de solides acteurs. L’héroïne Eva (Mónika Balsai) souffre toujours du suicide de son mari quinze ans plus tôt et refuse de se rendre sur les scènes de crime. En épluchant des affaires déjà classées par ses collègues sur photos, Eva se rend compte que les suicides évoqués ne tiennent pas la route et souhaite rouvrir les enquêtes. Alors que ses collègues lui tournent le dos, elle pourra compter sur Peter, nouveau policier venu de la campagne (Zoltán Schmied). A deux, ils se lanceront sur les traces d’un serial killer qui sévit à Budapest au moment où la colère de la population gronde dans les rues. C’est dans ce contexte particulier que les corps inanimés se succèdent et les faux semblants s’accumulent. En définitive, « X -The eXploited » est un solide thriller avec peu de fausses notes à déplorer. Le seul défaut que nous pouvons épingler est la volonté du réalisateur de nous témoigner de sa maitrise technique. Il aime cadrer l’image à l’envers afin de rendre les panoramas plus ambigus, plus atypiques et surtout plus spectaculaires. Le problème est qu’il use et abuse de cette technique au risque de nous lasser ; au contraire de l’intrigue tout bonnement fascinante. Date de projection : Cine 2 - 15/04/19 - 14:00 Durée du film : 1h54 Genre : Thriller Bifffomètre : 3 BIFFF (par François) BIFFF Première – Hors compétition Résumé du film : Après avoir fini d'exploiter la Terre, ce qui reste de la population humaine lance plusieurs vaisseaux dans l'espace pour transporter des colons vers leur nouvelle maison : Mars. Un de ces vaisseaux s'appelle Aniara. L'engin, qui ressemble à un immense centre commercial, offre tous les services nécessaires à satisfaire notre soif de consommation. Tout semble bien se passer jusqu'à ce qu'un accident le fasse dévier de sa trajectoire. Avis : Nous ne le répéterons jamais assez, le BIFFF est unique en son genre car lui seul permet de voir des pépites issues du cinéma mondial. Beaucoup de genres sont représentés avec du thriller, de l’horreur, du fantastique et de la science fiction. Souvent, ces films ne seront pas visibles ailleurs et le festival leur donne un éclairage méritoire. « Aniara » a, cependant, de bonnes chances de sortir en salles et c’est tant mieux ! Plus qu’un film de science fiction, « Aniara » dépeint surtout le comportement humain dès que les épreuves déferlent et impactent négativement la vie de l’Homme. Même les réfractaires au genre peuvent s’y retrouver tant l’humain est mis en avant. Au fond, l’espace n’est qu’un prétexte pour en apprendre un peu plus sur nous… Imaginez un immense Titanic spatial navigant vers Mars pour fuir notre Terre désormais inhospitalière. A son bord, un nombre incroyable de passagers, de membres de l’équipage, de restaurants, d’amphithéâtres, de bars, de discothèques et même une salle de détente où une intelligence artificielle projette des souvenirs de la vie d’autrefois sur terre… Et puis, une avarie à bord oblige les membres du vaisseau à lâcher le carburant. Flottant à la dérive, ils n’auront d’autre espoir que de trouver, sur leur trajectoire, un astre afin de se réorienter dans la bonne direction grâce à la gravité de ce dernier. Décidément le souffle nouveau vient du nord et plus précisément de Suède ! C’est que le cinéma scandinave est en train de s’affranchir et fais tomber une à une les barrières liées aux genres. Excellents pour nous faire découvrir de solides thrillers et s’essayant avec plus ou moins de réussite aux films catastrophes, la science fiction est désormais adaptée avec beaucoup de succès ! Pella Kågerman et Hugo Lilja sont les réalisateurs d’ « Aniara » et nous proposent une vraie réflexion sur notre mode de vie profondément consumériste. Les qualités du film sont nombreuses à commencer par le choix des comédiens, Emelie Jonsson en tête. Très vite, nous faisons le lien avec nos croisières sur des paquebots démesurés. L’intérêt ici est d’assister, impuissant, à la réaction des protagonistes lorsqu’ils apprennent que le voyage qui est censé durer plusieurs mois risque de durer…plusieurs années ! Et cette réflexion psychologique est formidablement retranscrite à l’écran ! Car dès lors il faudra s’organiser et surtout accepter ce nouveau destin. Cela passe par quelques rationnements et travaux nécessaires à bord pour améliorer le vivre ensemble. D’ailleurs, il est intéressant de voir la manière dont s’organisent la vie et la mort dans un vaisseau flottant dernier cri ! Cependant, très vite, les dérives liées à la nature humaine vont apparaitre. La force du récit filmé est de montrer l’incompréhension, les scènes d’hystérie, des nouveaux comportements ou les nouvelles croyances auxquelles les passagers s’accrocheront pour survivre mentalement. « Aniara » montre avec beaucoup de réalisme les tréfonds les plus sombres de notre humanité. Beaucoup de qualités animent ce film à commencer par les effets spéciaux ultra-convaincants réalisés avec beaucoup de minutie. C’est bien simple, nous avons eu véritablement l’impression d’assister au décollage du vaisseau spatial ! De plus, le film est porté par des comédiens convaincus et convaincants. Véritable réflexion sur notre mode de vie, « Aniara » nous emmènera loin dans un voyage de l’espace aux confins de notre propre nature. Eclairant et éprouvant ! Date de projection : Cine 2 - 14/04/19 - 21:30 Durée du film : 1h46 Genre : science fiction Bifffomètre : 4 BIFFF (par François) Première européenne – Compétition Méliès Résumé du film : Comédie chorale espagnole taclant bon nombre de dérives de notre société moderne, « 7 reasons to run away » réunit des acteurs espagnols confirmés pour nous livrer sept histoires synonymes d’électrochocs. Avis : Assurément une des belles surprises de cette édition 2019 du BIFFF, « 7 reasons to run away (from the society) » est LA comédie noire à ne pas louper ! Cruelle, terriblement bien écrite et mêlant des genres différents, elle a le mérite de réveiller nos consciences en enfonçant toujours plus loin le clou des travers de notre société bien pensante ! Véritable mosaïque de thèmes abordés, cette dénonciation filmée avec beaucoup de talent est due à l’effort conjugué de trois hommes : Gerard Quinto, David Torras et Esteve Soler. Réalisant les sept histoires à la manière de saynètes filmées, les acteurs issus du paysage cinématographique espagnol s’en donnent à cœur joie! Sergi Lopez, Lola Duenas, Emma Suarez et Francesc Orella sont quelques unes des personnalités qui se retrouvent souvent « piégées » dans des histoires qui les dépassent !Un formidable travail d’écriture a été réalisé pour happer le spectateur dès la première histoire. Notons tout de même que bien que tous les chapitres présentés dépeignent une critique de notre société, ceux-ci demeurent qualitativement inégaux. Après une première histoire trash où l’humour noir est poussé « à fond les ballons », à la manière d’une revisite malsaine du film « Tanguy » ! La suite se veut plus sage avant de reprendre de plus belle ! Il est à noter que le genre fantastique s’invite harmonieusement au programme. Nous en voulons pour preuve cette histoire où un enfant africain issu d’une publicité télévisuelle pour le don surgit de l’écran ! Mais le plus dérangeant sera d’assister à la réaction monstrueuse des téléspectateurs incrédules. Et que dire de cette histoire surprenante dans laquelle Sergi Lopez ne parvient pas à se rappeler des chiffres qui suivent le six ? Son incompréhension devant le phénomène sera partagée avec un couple habitant l’immeuble dans lequel il se réfugie. Vous l’aurez compris, les surprises déferlent à l’écran ! Véritables punchs successifs adressés aux spectateurs, chacune de ces histoires a le mérite de nous divertir bien sûr mais surtout d’empêcher nos consciences de s’endormir. Nous, on ne s’en remet toujours pas ! Date de projection : Cine 2 - 14/04/19 - 19:00 Durée du film : 1h15 Genre : comédie noire/drame Bifffomètre : 3 BIFFF (par François) Première belge – Hors compétition Résumé du film : Une mère et son fils viennent d'emménager dans une nouvelle maison près des bois. Au cours d'une balade en forêt, le fils disparaît un petit moment. La mère parvient à remettre la main sur lui et découvre, en même temps, un énorme gouffre au coeur du bois. Quelques temps après, elle remarque que son petit garçon a un comportement étrange. Est-ce bien son fils qui est revenu vers elle ? Avis : Film de clôture du BIFFF, présenté parallèlement à « Greta » de Neil Jordan, « The hole in the ground » est un film d’horreur en bonne et due forme dans tout ce qu’il peut avoir de classique. Prenez une maison isolée dans les bois, à mille lieues de toute civilisation, une mère célibataire et son petit garçon inquiétant, un intérieur pur bois qui craque et grince de toutes parts (et même dans le sous-sol où l’électricité n’est pas tout à fait conforme) et vous détenez le lieu parfait pour faire démarrer une intrigue où d’étranges événements surviennent la nuit. A cela, ajoutez une voisine au bord de la folie (qui aurait tué son fils, ou du moins le sosie de son fils puisqu’elle clame haut et fort que ce n’était plus lui) et un cratère géant où souffle le vent et on peut dire que tous les ingrédients sont réunis pour faire du film de Lee Cronin un premier essai presque réussi. Promenons-nous dans les bois A la sortie de la vision du film, on se dit que « Christopher » ou « Chris », aurait été un titre plus approprié (bien que moins suggestif) car le sujet du film c’est lui. Petit garçon âgé d’environ 10 ans, Christ(opher) a toutes les qualités pour devenir un mini être diabolique. Sous ses apparences bien sages et sa politesse excessive, le petit sweetie à sa mummy ne lésine pas sur les caprices de son âge. Déçu par les mensonges de sa maman (ancienne femme battue en quête de nouveau départ ?) et triste de devoir se construire une nouvelle vie, Christopher (James Quinn Markey) va peu à peu se (ren)fermer et s’éloigner de la complicité qui le reliait à la douce Sarah (Seána Kerslake). Après un petit tour dans les bois environnants de jour et de nuit, le garçonnet semble avoir changé mais ce n’est qu’après les avertissements de Noreen, une vieille voisine un peu folle, que la mère de famille semble être persuadée que son fils n’est plus ce qu’il a été. Son changement d’attitude, ses agissements étranges lui mettent la puce à l’oreille mais ce n’est rien à côté de ce que Sarah va découvrir dans les jours à venir… Un garçon qui n’est plus que le reflet de lui-même Contrairement à d’autres films du genre où les changements de comportement se font de façon grossière, « The hole in the ground » prend le temps de créer le malaise et distille peu à peu des éléments troublants autant pour l’héroïne du film que pour ses spectateurs. Peu impressionnants, les effets sont surtout là pour semer le doute : Sarah devient-elle folle ou son petit garçon a-t-il réellement changé ? Cette question nous taraude longuement avant de livrer sa réponse dans un dernier quart d’heure presque foutraque. Planté dans le décor d’une campagne irlandaise sombre et humide, le premier long-métrage de Lee Cronin n’est pas dénué d’intérêts mais risque fort de se présenter comme un condensé de tout ce qui se fait en la matière. Fort heureusement, le réalisateur a préféré opter pour une atmosphère pesante plutôt que pour un enchainement de traditionnels jump scare, inscrivant son film dans la lignée des films d’horreur plus « psychologiques ». En effet, plus que les actions, c’est le questionnement de Sarah face à son étrange enfant qui est au centre du sujet et cela fonctionne sur la durée sans tomber dans les traditionnels clichés. Présenté à Sundance en janvier dernier, le film s’en sort avec les honneurs et fera très probablement frémir les amateurs de film d’horreur. Mais ne vous attendez cependant pas à un métrage révolutionnaire. Net, précis et concis, « The hole in the ground » ne risque pas non plus de marquer les esprits. Date de projection : Cine 2 - 21/04/19 – 21 :00 Durée du film : 1h30 Genre : Horreur Bifffomètre : 2 BIFFF (par Véronique Première belge – Compétitions thriller ET de la Critique Résumé du film : Deux frères projettent d’orchestrer le crime parfait dans la maison familiale ! Un meurtre que ne pourra résoudre la police et qui impliquerait en plus le beau père ! Avis : Véritable petite surprise qui cueille le spectateur dès les premières images, « Brothers’ nest » étonne dans une programmation du BIFFF décidément très surprenante ! La première force du film tient dans la qualité de ses dialogues ! C’est que les deux frères (Clayton Jacobson et Shane Jacobson réellement frères dans la vie), véritables bras cassés, n’ont rien de meurtriers froids et sanguinaires ! Les situations filmées et les répliques seront souvent drôles mais laissent peu à peu la place à une tension progressive qui transforme le récit. Afin que le spectateur comprenne les motivations des personnages, le réalisateur Clayton Jacobson (et un des deux acteurs principaux) prend le temps de développer les enjeux de la situation. Nous y apprenons que la mère de nos deux lascars se meurt et que la maison familiale reviendra bientôt au beau père. Mais puisque celui-ci ne s’est pas vraiment occupé d’eux, il n’y a aucune raison d’accepter qu’il reçoive l’héritage ! D’apparence drôle puisqu’on imagine aisément qu’il est difficile de s’improviser tueur, le film développe un humour bienvenu avant de laisser la place à une noirceur arrivant avec les complications et autres imprévus que subiront nos (z)héros. Drôle en apparence, « Brothers’ nest » cache une véritable part sombre qui ne demande qu’à envahir l’écran. Au fil de son heure trente, nous sentons le drame se dessiner pour tendre vers un final renversant d’une extrême violence. Intéressant ! Date de projection : Cine 1 - 11/04/19 - 22:30 Durée du film : 1h37 Genre : comédie noire/drame Bifffomètre : 2 BIFFF (par François) Première belge – Compétition thriller Résumé du film : Depuis un violent tsunami qui dévasta la région, Kristian, géologue de renom, vit retiré au pied des fjords. Lorsqu’il découvre qu’une multitude de micro-séismes frappent Oslo, il n'a d'autre choix que de s’y rendre pour prévenir les autorités. Un tremblement de terre dévastateur est inévitable : une véritable course contre la montre débute. Kristian va tout faire pour sauver sa famille et survivre à cette catastrophe imminente. Avis : Vous aimez les films de catastrophes naturelles ? Les désastres en tous genres vous fascinent ? Le cinéma regorge de possibilités à l’issue dramatique : Catastrophes climatique, épidémiologique, invasions d'insectes, réveil de volcans ou encore tremblements de terre en sont quelques exemples. Avec « The Quake », le réalisateur John Andreas Andersen s’attaque à la suite directe du film « The Wave » qui déferlait sur nos écrans en 2016 et qui mettait en scène une famille s’échappant d’un tsunami. D’ailleurs, il s'agissait du premier film-catastrophe réalisé en Scandinavie. Cette fois, le film met en scène la famille du premier opus, complètement disloquée à la suite du drame qui les a frappés. En effet, le père (Kristoffer Joner) traverse une dépression qui l’empêche d’aller de l’avant. Pourtant, très vite, il perçoit quelques signes annonciateurs d’une nouvelle catastrophe à venir. Le hic, c’est que personne ne semble disposer à le croire. Vous l’aurez compris, la nouveauté n’est pas à aller chercher du côté du scénario…peut-être au niveau visuel ? Le problème est également du côté du rythme inconstant. Alors que la première partie retrace la déprime du père et la volonté de sa famille de se rapprocher de lui, la seconde donne dans la surenchère visuelle totale faisant fi de tout réalisme ! Ce qui est toujours surprenant, c’est d’entendre certains dialogues un peu décalés par rapport aux situations que vivent les personnages. Ainsi, face à une petite fille qui prépare le petit déjeuner, le père lui répond qu’il n’est pas encore prêt et la ramène au bateau. Certaines séquences prêtent donc à sourire tant elles paraissent peu crédibles dans les interactions qu’entretiennent les personnages. Quant à la suite, nous n’avons eu d’autre choix que d’assister à un film catastrophe totalement invraisemblable ! En voici deux exemples : l’hôtel Radisson qui se brise en deux, se tord mais ne s’effondre pas totalement ou encore cette scène qui montre les personnages vivant une situation critique (car affaissés sur une vitre qui se brise) avant de les voir s’en sortir indemnes sans trop savoir comment d’ailleurs ! Ah ! Magie du cinéma ou facilité paresseuse d’une situation inextricable ? Finalement, « The Quake » a été pour nous une petite déception malgré une première partie réaliste mais qui tarde à nous secouer. Quant à la deuxième partie, mieux vaut accrocher votre ceinture car on fonce vers le nanar catastrophique ! Date de projection : Cine 1 - 10/04/19 – 18h30 Durée du film : 1h46 Genre : Catastrophe Bifffomètre : 1 BIFFF (par François) Première belge – Compétition Méliès Résumé du film : Suite à une guerre nucléaire totale, l’ancienne base lunaire est devenue le dernier refuge de la race humaine. Pour sauver les derniers survivants, des aventuriers embarquent pour une expédition au centre de la Terre et s’apprêtent à révéler le plus grand secret de l’Humanité. Avis : Souvenez-vous de la surprise que représentait « Iron Sky » à sa sortie en 2012 ! Véritable OFNI (objet filmique non identifié), l’action se situait en 2018 et on y voyait des nazis de l’espace bien décidés à envahir la Terre qu’ils ont quitté en 1945 après la défaite allemande ! Très second degré, cette uchronie avait rapidement su faire parler d’elle à tel point que très vite, une large communauté vouait un culte à ce film dément aux effets spéciaux convaincants eu égard à son petit budget ! Sept ans plus tard le BIFFF projette le deuxième volet, toujours avec Timo Vuorensola à la caméra et le très apprécié Ugo Kier devant celle-ci. Mais ce n’est pas tout puisque le casting initial rempile pour la cause avec quelques nouveaux. Ainsi Julia Dietze qui jouait la nazie au grand cœur du premier opus partage l’affiche avec Lara Rossi qui joue sa fille. Quant aux rigolos de service, Vladimir Burlakov et Kit Dale assureront fort bien le spectacle. Pourtant, parler du film nous est difficile tant il est particulier. Excessif en tout, il s’éloigne considérablement des balises posées par son ainé qui avait su créer une tension dramatique et des enjeux bien réels. Ici, le curseur de la « déconne » est poussé à son maximum et même au-delà ! S’affranchissant du genre parodique, il entre dans une nouvelle catégorie hybride mêlant nanar assumé et surenchère visuelle. Et c’est justement là le principal problème : mêler guerre nucléaire, voyage au centre de la terre, dinosaures et personnalités historiques reptiliennes (dont Hitler !) ça fait beaucoup ! Ce mélange tient plus de la bouillabaisse indigeste que du velouté savoureux ! Dans ce film, et contrairement au premier, rien n’est pris au sérieux ; ni les personnages, ni les situations. Tout est prétexte à rire même si le sujet est clairement dramatique. On oscille toujours en permanence entre la quête des personnages à la recherche d’une formidable source d’énergie (appelée « le Graal »- sic) et le caractère loufoque des scènes filmées. Le film s’éloigne du « réalisme » relatif du premier volet pour développer son intrigue nanardesque totalement assumée et souvient bien foutue (mais pas toujours non plus). Truffé de références à la pop culture et aux mythes que nous connaissons pour mieux les tordre, il en devient un pastiche écœurant à force de tirer sur la corde (les références à Apple et à Steve Jobs sont omniprésentes) Alors que le premier volait était ambitieux et bien fichu mais manquait de folie, le second n’est que folie (et aucunement scénaristiquement ambitieux). Pour l’aspect novateur, l’originalité de son postulat et les effets spéciaux mesurés, nous avons largement préféré le premier…Reste quelques sourires devant cette farce énoooooorme. Date de projection : Cine 1 - 10/04/19 - 20:30 Durée du film : 92 minutes Genre : science fiction/comédie noire Bifffomètre : 1 BIFFF (par François) Première belge – Hors compétition Résumé du film : Harris est un taximan qui, nuit après nuit, conduit inlassablement des personnes qui ne font que passer dans sa vie. Par une nuit orageuse, il fera un bout de chemin avec Penny avant qu’elle ne disparaisse soudainement. Surpris et choqué, Harry tentera d’expliquer la situation au dispatcher avant d’actionner la commande indiquant que son taxi est désormais vacant. Et alors, tout recommence sans qu’il s’en rende compte : l’émission radio, sa rencontre avec Penny qui reprend le taxi une deuxième fois, puis une troisième… Jusqu’à ce que des bribes de souvenirs refassent surface. Pourquoi sont-ils emprisonnés dans ce voyage sans fin ? Comment sortir de cette boucle temporelle ? Avis : « La quatrième dimension » présentée par Rod Serling n’a plus de secret pour vous? Vous vous êtes enthousiasmé par le film « Edge of Tomorrow » et ne jurez que par « Un jour sans fin » ? Ça tombe bien car le film « The Fare » suis leurs traces et en plus, il le fait bien ! Ce qui est chouette avec le BIFFF c’est que tout le monde y trouve son compte. Et cela s’applique également aux amateurs du genre fantastique qui se régalent par une programmation riche dont « The Fare » fait partie. Pour commencer, ce film est la preuve éclatante qu’une belle idée peut naître et prendre vie à l’écran malgré un petit budget. Ensuite, parce que les deux comédiens principaux portent le film et nous tiennent en haleine pendant 1h20 à peine. La relation qui les unit fonctionne et nous sommes les témoins de la magie qui s’installe entre eux. Elle, c’est Brinna Kelly (Penny) à la beauté renversante et au charme fou. Lui, c’est Gino Anthony Pesi (Harris) au charisme certain et à la conscience professionnelle sans faille. Bien sûr, il succombera au charme de Penny et leurs rencontres successives feront l’intérêt de ce film. La nuit orageuse, les routes désertiques droites et interminables et la perte de mémoire du héros permettent à la dimension fantastique de se développer avec beaucoup d’efficacité. D.C Hamilton, le réalisateur pose sa caméra presque exclusivement dans le taxi de Harris. Hormis quelques flashbacks bien sentis, l’action sera rythmée par les conversations des deux personnages principaux piégés dans le véhicule. Point d’extravagance dans la réalisation, uniquement une simplicité technique au service d’un récit classique au twist final renversant ! En définitive, « The Fare » nous apparaît comme étant un petit film efficace et porté par de brillants comédiens. Aucunement démonstratif, il repose uniquement sur la relation qu’entretiennent ceux-ci et sur une idée que ne renierait pas Rod Serling himself. Date de projection : Cine 2 - 19/04/19 - 16:30 Durée du film : 1h20 Genre : Fantastique Bifffomètre : 2 BIFFF (par François) Première belge – Compétition Méliès Résumé du film : La vie conjugale de Karen et John a volé en éclats le jour où ils ont appris qu’ils ne pouvaient pas avoir d’enfants. Ils vivent depuis comme des zombies, emprisonnés dans la routine de leur quotidien et au bord de la rupture. Lorsque le monde est frappé par une pandémie qui transforme la population en morts-vivants, le couple s'enferme à double tour dans leur appartement en attendant les secours. Alors que le monde extérieur s'effondre, la promiscuité va les rapprocher et leur amour perdu renaître.. Avis : « Dans la brume » de Daniel Roby isolait les Parisiens dans leurs appartements haussmanniens alors qu’un brouillard épais tuait toute forme de vie. « Zoo » opte pour le même démarrage en trombe et nous emmène dans un huis-clos claustrophobe où chaque sortie est gage de survie en milieu hostile. Mais ici, point de brume, ce sont bel et bien des zombies qui sèment la zizanie. Nous voilà donc transporté dans une ville du Nord de l’Europe où une étrange épidémie, une de celle dont on ne sait rien si ce n’est qu’elle peut s’avérer mortelle, frappe les résidents. C’est dans cette atmosphère anxiogène que l’on fait la connaissance de Karen et John, un jeune couple au bord de la crise matrimoniale. A deux doigts du divorce, les ex-tourtereaux se verront obligés de cohabiter 24h sur 24 en attendant un retour à la normale ou un sauvetage en bonne et due forme. Sauf qu’après à peine 48 heures de réclusion dans leur appartement, aucune lueur d’espoir ne se pointe à l’horizon. Pire, des voisins s’invitent chez eux, demandant gentiment le gîte et le couvert, leur appartement étant envahie de morts-vivants. Débute alors une ambiance proche de « Carnages » de Polanski où chacun testera les limites des autres. Entre trouvailles scénaristiques, humour et tensions, « Zoo » oscille en permanence entre trois genres bien distincts mais facilement synchronisables : la comédie, la romance et le thriller psychologique. La bonne nouvelle, c’est que cela fonctionne à merveille et tient sur la durée. Parfaitement mis en scène et interprété avec brio par ses comédiens (Zoë Trapper et Ed Speelers), le troisième long-métrage de Antonio Tublen remplit largement sa part du contrat, celle de divertir sur fond de situation post apocalyptique. Osé et maîtrisé, « Zoo » fait partie des bonnes pioches du cinéma de genre qui, malgré ses petites longueurs et scènes au goût de guimauve, vous est chaudement recommandé. Date de projection : Jeudi 11 avril – 18h30 – Ciné 2 Durée du film : 1h33 Genre : Comédie post apocalyptique Bifffomètre : 3 BIFFF ( par Véronique ) Première belge – Hors compétition Résumé du film : Lors de l'éclosion d'un fléau mortel, une femme mystique doit sauver sa communauté très soudée des envahisseurs étrangers, mais l'entité qu'elle évoque pour la protéger est un mal beaucoup plus important encore. Avis : Votre dernier séjour à Prague vous a emmené dans les rues pavées du quartier juif où les synagogues et sites historiques vous ont initié à sa culture ? Vous êtes tombé sur la légende du Golem et vous vous êtes dit que le bonhomme de terre savait y faire pour défendre sa communauté ? « The Golem » de Doron et Yoan Paz s’est inspiré de cette mythologie mais n’ancre pas ses caméras dans la Maiselova. Lui préférant nettement la campagne ukrainienne, l’intrigue s’installe au cœur d’une communauté paysage du XVIIème siècle. Point de vague colosse d’argile à l’horizon, le Golem du film n’est autre qu’un petit garçon au visage angélique qui, dès que l’on touche à sa créatrice, la belle Hannah (Hani Furstenberg), déchaine sa fougue, arrache les cœurs et dépècent ses détracteurs. Efficace bien que peu impressionnant, davantage gore que réellement flippant, ce « Golem » revisité prend le temps d’installer son décor, son atmosphère et la psychologie de ses personnages avant de nous entrainer dans une histoire de vengeance plutôt téléphonée. On ne peut plus correcte, la version 2018 du mythe populaire de la culture juive succède avec efficacité à « Jéruzalem », travail entamé il y a quelques années par les frères et réalisateurs israéliens, Doron et Yoan Paz et qui, à en croire notre invité, trouverait bien une petite suite horrifique. Date de projection : Jeudi 11 avril – 16h30 – Ciné 2 Durée du film : 1h35 Genre : Horreur Bifffomètre : 2 BIFFF ( par Véronique ) Première BIFFF – Hors compétition Résumé du film : DeadTectives suit une équipe de malheureux enquêteurs paranormaux de télé-réalité partie à la recherche de la meilleure maison hantée du Mexique et ainsi obtenir une meilleure audience. Cependant, lorsque les véritables secrets du manoir commencent à se révéler, les présentateurs découvrent rapidement que cette maison n’est pas un canular. N'ayant aucune compétence en matière de chasse aux fantômes (ni aucune autre compétence applicable), l'équipe doit trouver un moyen d'éliminer les fantômes et de fuir la maison en sauvant leur vie. Avis : Steven Specs et Tucker d’« Insidious » avaient déjà un beau potentiel comique. Mais Sam Whitner, Lloyd et Javier leur volent clairement la vedette dans cette comédie loufoque qu’est « Deadtectives ». La recette du dernier film de Tony West est plutôt simple mais efficace. Prenez une pincée de « Fantômes contre fantômes », une larme d’ « Insidious », un zeste de « Malevolent » et une rasade de « SOS Fantômes » et vous obtenez un cocktail délirant proche de ce que « Deadtectives » a à vous offrir. Intentionnellement drôle et excessif, improbable autant que jouissif, le film de Tony West désacralise les films d’horreur avec douceur. Si Chris Geere surjoue de façon presque déplaisante, Tina Ivlev, David Newman et José Maria de Tavira rattrapent largement le coup et arrondissent les contours d’un jeu parfois grossier mais sans doute nécessaire pour porter la dérision à son paroxysme. Cliché au possible, le long métrage assume son ton et son univers déjantés de bout en bout, surprend ses spectateurs et les fait rire sans (presque) discontinuer. Comédie d’horreur, « Deadtectives » est à l’image de son affiche et vous promet 1h30 de déconnade sans prise de tête ! Date de projection : Mercredi 10 avril – 22h30 – Ciné 1 Durée du film : 1h32 Genre : Comédie noire Bifffomètre : 2 BIFFF ( par Véronique ) Première européenne – Compétition internationale Résumé du film : Une communauté de banlieue typiquement calme sombre dans le chaos et la paranoïa après la remise de mystérieuses lettres rouges contenant des instructions mortelles.
Avis : Comédie gore déjantée totalement assumée, « Red letter day » est l’un des films marquants de cette première fournée du BIFFF. Tournée avec deux francs six sous, cet OFNI canadien n’a pas démérité sa double place dans la programmation du célèbre festival. Mais que nous raconte le film du jeune Cameron MacGowan et pourquoi est-il si fun à découvrir? Pour la petite anecdote, un « Red letter day » est un jour à entourer en rouge dans son calendrier, un de ceux durant lequel on a quelque chose à fêter ou dont on se souviendra longtemps… Comme ce vendredi presque comme tous les autres qui marquera durablement la famille Edwards. Mais place au film: Après une ouverture des plus cocasse, on s’installe sur les tabourets hauts de la cuisine des Edwards où déjeunent Mélanie, mère hypercool et ses deux rejetons : Maddie et Tim. Cette famille moyenne habite dans une belle banlieue à la Wisteria Lane où les intérieurs sont cosy, les voisins sympas, les pelouses tondues de près, bref, tout y est. Mais l’arrivée d’étranges enveloppes rouges va très vite semer la zizanie dans ces familles bien sous tous rapports, du moins, dans les apparences. A l’intérieur de ce contenant de papier pourpre, un mystérieux courrier où se trouvent le nom d’un proche ainsi que son adresse. Le but de la manœuvre ? Informer les honnêtes citoyens qu’ils doivent tuer le candidat désigné s’ils ne veulent pas eux-mêmes être assassinés par leurs Némésis improvisés. Les règles du jeu sont plantées, le petit jeu macabre peut commencer. A bien y réfléchir, il suffirait de jeter la mauvaise plaisanterie dans les déchets en carton mais le film, aussi court soit-il, n’aurait alors pas existé. Injures, paranoïa et biens indélicates vérités vont peu à peu gagner du terrain et la petite communauté complètement bouleversée. Les objets ménagers vont ainsi devenir des armes improvisées et votre gentil voisin un bien vilain assassin. En poussant la porte de ce long-métrage, on entre dans un univers rock and roll, où Mélanie (excellente Dawn van den Schoot), mère de famille presque modèle, devient une super-héroïne sanguinaire. On rit, on s’amuse, on s’offusque et on s’écœure devant cette absence totale de filtre et cette profusion de sang en veux-tu en voilà… Grinçant, drôle et méchant, « Red Letter Day » revisite le principe des « American Nightmare » pour notre plus grand plaisir coupable… Date de projection : Mercredi 10 avril – 19h – Ciné 2 et Vendredi 19 avril – 14h – Ciné 2 Durée du film : 1h16 Genre : Horreur Bifffomètre : 3 BIFFF ( par Véronique ) Première belge – Compétition 7ème parallèle Résumé du film : La santé mentale d'un psychiatre en milieu hospitalier est mise à rude épreuve lorsqu'un patient amnésique et apeuré insiste sur le fait qu'il est décédé et qu'il a ramené quelque chose de terrible de l'autre côté… Avis : Vous aimez les films de zombie, les atmosphères à la « The Walking Dead », « The authopsy of Jane Doe » ou d’autres films/séries où les morts ne le sont plus tellement, où leurs regards sont vides, leurs corps décrépis et leurs gestes ralentis ? Dommage, vous ne trouverez rien de cela dans « The dead center ». Le film du producteur et réalisateur Billy Senese se trouve plutôt à mi-chemin entre un épisode de « X Files » et « La ligne verte » où John Coffee ne prendrait pas la maladie des gens mais leur vie pour nourrir l’entité qui s’est emparée de lui… Dans « The dead center », le professeur Forrester (Shane Carruth) se trouve face à un nouveau patient pour le moins déconcertant. Arrivé on ne sait comment dans son service psychiatrique, un homme catatonique ne se souvient de rien si ce n’est qu’il revient d’entre les morts… Pas très convaincant, le bonhomme aurait peut-être eu toutes ses chances s’il avait choisi de se glisser dans sous les draps d’un tout autre service mais le voilà à présent confiner dans une chambre sans vue où ses seules visites sont celles d’un personnel en blouse blanche. Parallèlement à cette histoire, le médecin légiste Andrews ne comprend pas comment un de ses futurs patients a pu lui passer sous le nez et disparaitre d’une chambre froide pour ne jamais atterrir sur sa table métallisée. Les histoires se croisent, les morts s’accumulent et tout semble être relié à un seul et même individu : notre étrange macchabée. Lent et convenu, « The dead center » ne nous laissera pas un souvenir impérissable, son heure trente s’étirant dans une histoire faussement originale où seules les scènes de face à face apportent une vraie valeur ajoutée. On déplore les multiples longueurs, les maladresses et les cassure de rythme et, bien que l’on apprécie l’enquête du Dr Andrews (seul héros à vouloir associer les pièces de ce puzzle morbide), on suit las et anesthésié, l’histoire de ce zombie beaucoup trop « humanisé »… Date de projection : Mercredi 10 avril – 16h30 – Ciné 2 Durée du film : 1h33 Genre : Horreur Bifffomètre : 1 BIFFF ( par Véronique ) |