Note du film : 08/10 (par Sally) Envie d’une bouffée d’air frais, d’un joli film familial ? « Mr. Holmes » vous offrira un beau moment ciné en toute simplicité. Et à l’affiche, l’excellentissime Ian McKellen qui n’a pas fini de nous étonner ! Suivez le guide. Résumé du film : Sherlock Holmes a quitté le 221b Baker Street depuis 35 ans. Installé dans la campagne anglaise, il lie une amitié avec le fils de sa gouvernante, le jeune Roger. Au travers cette rencontre et les divers échanges entre les deux protagonistes, on suivra la dernière enquête du célèbre détective et on comprendra les raisons qui l’ont poussé à raccrocher sa « Deerstalker » et vivre une vie paisible. Avis : Mr Holmes est un film qui sent bon l’été. Gentil, bien réalisé, coloré et efficace, il vaut réellement le détour pour qui veut se divertir sans trop d’excentricités. Pour se faire, exit le Sherlock Holmes des années 1880 enquêtant sur des affaires les plus intrigantes les unes que les autres. C’est un Sherlock de 93 ans qui évolue sous nos yeux ! Et pour incarner le plus grand des détectives, la mission a été confiée au fameux Ian McKellen. Ian McKellen est connu de tous. Revêtant tantôt le costume de Magnéto, tantôt celui de Gandalf, l’acteur britannique de 76 ans garde sous le coude quelques jolies interprétations comme celle qu’il nous offre ici. Vieilli pour les circonstances du film, le résultat est bluffant ! Son personnage a la mémoire qui flanche, l’esprit moins vif, le corps marqué par le poids des années. Sa voix tressaille, son regard se perd, sa démarche est hésitante…on aurait presque de la peine de voir comment a évolué celui qui nous à fait rêver enfant. Preuve que le comédien incarne à merveille son rôle. Son jeune compagnon de jeu, Milo Parker n’est pas en reste. Incarnant Roger, son jeune apprenti apiculteur, il touche le spectateur et évolue dans le film aussi à l’aise que dans la vie réelle. Pour couronner le tout, Laura Linney (La vie de David Gale, La prophétie des ombres, The Big C) rejoint l’affiche et incarne la gouvernante un peu stricte de l’extravagant Sherlock. Il n’y a pas à dire, Hollywood compte de nombreux comédiens de talents et nous propose ici un joli panel. Le trio fonctionne pour le plus grand bonheur de tous. L’histoire a proprement parlé est constituée d’un triptyque scénaristique. En effet, le film présente la retraite de Sherlock Holmes, sa dernière enquête ainsi que son récent voyage au Japon. Tout s’entremêle avec délicatesse, sans rature et avec un dynamisme plaisant. A cela, ajoutez des décors d’époque sublimes, des costumes magnifiques et une atmosphère détendue et vous obtenez le dernier film de Bill Condon (Twilight, Le cinquième pouvoir). Chapeau Monsieur le réalisateur, vous avez su nous faire rêver l’espace d’un instant ! De plus, basé sur le roman de Mitch Cullin (A sight of the Mind), l’histoire démonte quelques idées reçues sur le célèbre Londonien: non, Sherlock ne fumait pas la pipe, non il ne portait pas la casquette... Tout cela, sir Conan Doyle ne l’a jamais écrit et le réalisateur a pris soin de le rappeler aux spectateurs avec tact. De nombreux autres clins d’œil sont aussi là pour faire sourire le lecteur aguerrit qui reconnaîtra aisément les allusions aux aventures écrites par SACD. A voir en famille, « Mr. Holmes » plaira aux petits comme aux grands. C’est le « good movie » du moment ! Date de sortie en Belgique : 22 juillet 2015 Durée du film : 1h44
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Note du film : 06/10 (par Sally) Résumé du film: « While We’re young » raconte l’histoire d’un couple quarantenaire qui vit ses habitudes casanières sans problème. Par contre, ils se rendent compte que ne pas avoir d’enfant les isole des autres amis de leur âge. Alors, quand ils rencontrent Jamie et Darby, jeunes mariés de 25 ans, excentriques et inspirés, ils voient une possibilité de retrouver leur jeunesse oubliée… Avis: Aux commandes du film, Noah Baumbach. Bien qu’ayant réalisé près de 10 films en 20 ans, il n’en reste pas moins presqu’inconnu du grand public. Heureusement pour lui, il a su s’entourer d’un bon casting pour son dernier long métrage qu’est « While We’re young » : Ben Stiller, Naomi Watts, pour ne citer qu’eux, permettent au film d’exister car, il faut l’admettre, le scénario, bien qu’intéressant, n’est sans doute pas exploité au mieux. Mais faisons le point : Josh est un documentariste un peu foireux. Marié à Cornélia (productrice) il mène une vie tout à fait normale jusqu’à ce qu’il rencontre un fan absolu de son travail lors d’un de ses cours. Jamie est intéressant, cultivé et lui-même documentaliste … amateur. Bien vite, il intrigue le couple qui se met à le fréquenter, lui et sa femme Darby. Les côtoyer va leur donner une nouvelle jeunesse et leur permettre de profiter de la vie autrement et pleinement. Mais Jamie est-il vraiment un admirateur de Josh ou simplement intéressé par son univers et ses relations ? Nous l’avons écrit plus haut, le quatuor de l’intrigue principale porte donc le film de façon tout à fait correcte, sans plus. On s’étonne d’ailleurs de voir Ben Stiller dans ce genre de film. Habitués à le voir évoluer dans des comédies soignées, on se demande ce qui l’a poussé à accepter ce rôle. Bien qu’il réalise une bonne prestation, ce ne sera sans doute pas la plus mémorable de sa carrière. Même constat pour Naomi Watts. Bonne comédienne, elle fait le travail sans implication particulière. La surprise vient sans doute des jeunes amis du couple, interprétés par Adam Driver (qui est annoncé à l’affiche du prochain épisode de « Star Wars ») et Amanda Seyfried (vue dans « Le chaperon rouge » et dans la série « Big Love »), peu connus mais efficaces. Pas très drôle, parfois cliché, le film est un peu convenu…Ne faisant qu’une heure trente, il paraît en faire une de plus tant il est parsemé de quelques grosses longueurs dispensables au scénario. Bien interprétée, l’histoire mériterait d’être repensée pour plus inclure le spectateur et dynamiser l’action. C’est d’ailleurs là le gros point faible du film. On notera que les références au parcours du réalisateur et à d’autres de ses compères (Jean-Luc Godard par exemple) s’immiscent et donneront un ton « initiatique » par moment mais ne constituent pas de réelle valeur ajoutée au long métrage. Mettant en exergue les dérives de notre société (la vie virtuelle et Facebook prédominant sur les relations amicales réelles, la société d’hyperconsommation plutôt que le fait main, etc.), Noah Baumbach interpelle et tente de montrer qu’un retour aux choses simples est parfois préférable à l’omniprésence des technologies dans nos vies. En bref, un mélange de discours et de sujets qui s’entremêlent et qui forment un ensemble un peu trop confus. Une petite intrigue (bien que prévisible), un bon casting, un film dont la réalisation n’est pas entièrement maîtrisée, une louche de longueurs font que « While We’re young » ne se distinguera pas des films proposés cet été… dommage ! Date de sortie en Belgique : 22 juillet 2015 Durée du film : 1h37 Note du film : 9,5/10 (par Sally) Cet été, vos vacances vous ont peut-être amenées à vous rendre dans des musées des Beaux-Arts. Si pas « La femme au tableau » vous y emmènera et avec elle, c’est dans un pan de l’Histoire que vous entrerez et autant le dire tout de suite, vous n’en sortirez pas indemnes ! Bouleversant, magistral, le dernier film de Simon Curtis, basé sur une histoire vraie, soulèvera les coeurs ! Résumé du film : Maria Altmann, Autrichienne exilée aux Etats-Unis durant la Seconde Guerre mondiale fait le deuil de sa sœur quand elle découvre dans une correspondance lui appartenant, un courrier stupéfiant. L’ « Adèle », célèbre peinture de Gustav Klimt représentant sa tante, se trouve accrochée aux murs du plus grand musée d’art viennois de façon illégale. Désireuse de récupérer son bien et de défendre son histoire familiale, Maria se lancera dans une quête de justice aux côtés d’un jeune avocat, Randy. Avis : Il existe des films qui vous cloueront sur votre siège jusqu’à ce que le générique prenne fin. « La femme au tableau » est de ceux-là. Non content de présenter une histoire poignante, Simon Curtis parvient à nous tenir en haleine durant plus d’1h30 en remuant en nous de multiples émotions… on tremble, on vibre, on s’émeut, on s’indigne par cette histoire personnelle on ne peut plus étonnante que celle de Maria. Comment une Autrichienne vivant à Los Angeles peut-elle concevoir une seule seconde qu’un tableau aussi réputé qu’ « Adèle » puisse un jour lui être restitué ? Pour nous emmener dans cette folle danse allant des tribunaux au Vienne du passé, un casting remarquable incarné par Helen Mirren et Ryan Reynolds. Derrière ces allures de duo à la « Philomena » (film remarquable de Stephen Frears), on trouve deux acteurs magistraux, concernés par leur rôle et investis à en oublier qui ils sont vraiment… Helen Mirren tout d’abord, sexagénaire britannique dont la carrière est impressionnante ! Excessivement touchante, incarnant la classe à la viennoise, maniant l’allemand avec presqu’autant d’aisance que sa langue maternelle, la « petite » dame nous donne une claque tant son interprétation est monumentale ! Elle a la lourde tâche de convaincre le spectateur que l’histoire présentée est sienne et le fait avec une aisance remarquable ! Ryan Reynolds (vu dernièrement dans « The Voices » où il interprète un tueur en série schizophrène) n’a rien à lui envier. Détaché par l’affaire dont il a la charge dans un premier temps, il fera de ce cas une bataille personnelle au point de mettre de côté sa vie privée et professionnelle. L’acteur montre une fois de plus qu’il a tout des grands et qu’il n’a pas à rougir devant le panthéon hollywoodien ! Dans cette quête de justice, nos deux protagonistes seront aidés par un journaliste autrichien, incarné par Daniel Brühl. Allemand d’origine, le comédien porte régulièrement de gros rôles sur ses épaules : « Le cinquième pouvoir » ou « Rush » en sont deux bels exemples. Ici, bien que discret, il détient un rôle majeur dans l’histoire de Maria Altmann et prouvera une fois de plus que l’avenir du cinéma est largement assuré par une génération de comédiens de sa trempe. Le casting secondaire est tel qu’il est difficile d’évoquer tous les comédiens qui le constituent. Notons cependant que chacun d’eux interprète son rôle d’une justesse remarquable, sans surjeu, avec une simplicité efficace, réaliste et désarmante. Les images du Vienne sous l’occupation nazie prennent au ventre. On ne peut que se révolter de voir combien, on le sait pourtant, les soldats d’Hitler avaient peu de respect pour la condition juive, leurs avoirs, leurs vies… Certes on a présenté ce sujet maintes fois au cinéma, c’est vrai, mais ce choix de flash back dans les années 40 est on ne peut plus judicieux et indispensable pour comprendre la volonté de Maria que justice lui soit faite. Rien n’est laissé au hasard, tout est pensé ! Les transitions sont fines, on va et on vient dans le XXIème avec aisance. Aucune longueur, aucun moment de flottement… tout s’enchaîne et le temps du film se suspend. Pour parfaire la découverte du long métrage, il va de soi qu’il faut assister à une projection en version originale… Impossible de comprendre toutes les subtilités des langues utilisées (à savoir l’anglais et l’allemand), impossible aussi d’entendre Helen Mirren s’exprimer dans la langue de Freud avec aisance et difficile de ressentir toutes les émotions liées aux choix de la nature du langage. Voir le film en VF gâcherait à coup sûr une bonne partie du film ! Adeptes des VO en règle générale, il est impératif ici de faire ce choix, vous l’aurez compris ! Et que dire de la BO, tout aussi sublime que les images présentées ? Signée Martin Phipps et Hans Zimmer, elle porte réellement le film ! Elle est le guide des émotions, la finesse, la discrétion, la pudeur qui nous aidera à ouvrir nos cœurs. Là aussi le choix est impeccable et sans fausse note.. preuve en est que tout est soigné dans cette perle du 7ème art. Simon Curtis nous présente ici un petit bijou cinématographique comme on les aime. Il démontre qu’à côté des blockbusters, des films d’animation ou d’épouvante, l’été peut encore nous réserver de jolies surprises et nous procurer de belles émotions ! Date de sortie en Belgique : 15 juillet 2015 Durée du film : 1h49 Titre original : Woman in Gold Note du film : 05/10 (par Sally) « Insidious chapitre 3 » est le préquel des deux autres opus sortis il y a 5 et 2 ans. Dans ce nouveau volet de la saga, on se situe quelques années avant les apparitions survenues chez les Lambert. Aux commandes de l’acte III, Leight Whannell qui avait déjà joué le rôle de « specks » dans les épisodes précédents. Etonnant de le voir de l’autre côté de la caméra, bien qu’il ne résistera pas à reprendre son rôle pour le plus grand plaisir de fans de l’univers « Insidious ». La réalisation n’est pas mauvaise, loin de là, mais elle ne peut convaincre que si le scénario est bien pensé et c’est là le point faible du film. Résumé du film: Quinn a perdu sa maman récemment. Désireuse de prendre contact avec elle pour échanger quelques derniers mots, elle se rend chez Elise, célèbre médium à la retraire. Décidée à ne pas reprendre du service, celle-ci lui conseille de ne pas entrer seule en contact avec les esprits car lorsqu’on le fait sans expérience, il arrive que certaines entités s’engouffrent dans la brèche et s’accrochent à nous, pour le pire bien évidemment ! Quinn ne résiste pas à l’envie de parler à sa maman… et c’est là que les ennuis commencent ! Avis: « Insidious chapitre 3 » se présente comme un film d’épouvante impressionnant dans la même lignée que les deux précédents. Un conseil ? Ne dépensez pas votre argent inutilement et passez votre tour car ce long métrage n’a rien d’innovant. On a vu ce genre d’histoire des dizaines de fois. En résumé ? Une tentative de parler avec un défunt qui nous est cher, un gros vilain méchant qui en profite et veut vous emmener dans son univers d’ombre, un combat contre l’entité maléfique en question et une bande d’experts en la matière pour remettre les choses quasiment à leur place. Quand on vous dit que niveau originalité, on est lésé. Pour interpréter ce scénario, il fallait quelques bons comédiens. Là aussi on doit nuancer car bien qu’ils remplissent leur rôle, on ne peut pas dire que les films d’épouvante leur permettent de montrer l’étendue de le prétendu talent. Parmi eux, Dermot Mulroney qui tient le rôle du père de famille. Vu dans « Un été à Osage County », « The Rambler » ou dans « Griffin and Pheonix », il réalise une prestation correcte. Pour interpréter sa fille (et donc le rôle principal), Stefanie Scott, jeune américaine de 18 ans, vue notamment dans « Amiennemies », une série de Disney. Impliquée dans son rôle, elle a la lourde tâche de créer un suspense autour de ses visions et agressions démoniaques. Comme pour « Poltergeist », les membres de la famille font appel à une bande de « spécialistes » en fantômes de tout gabarit et qui, par chance, ont une émission télé qui révèle leurs plus grands exploits. Nul besoin de dire que ces « Ghostbusters » de pacotille débarquent avec tout leur matériel ultra sophistiqué… mais n’ont aucun talent pour combattre les esprits quels qu’ils soient. Leight Wannell (Specks) et Angus Sampson (Tuck) remettent donc le couvert et nous reviennent pour créer le tandem que les amateurs d’Insidious connaissent déjà. Du coup, heureusement que notre gentille médium Elise Rainier vient à leur rescousse. Interprété par Lin Shaye, elle est sans doute le personnage le plus charismatique de l’histoire. Habituée des films du genre, elle continue son rôle de façon très professionnelle. Au terme de cet épisode, on comprendra d’ailleurs comment celle-ci a rejoint le duo pour la suite des aventures « Insidious »… la boucle est bouclée. Comme à chaque fois, la séance de spiritisme tourne mal et le vilain démon prend le dessus avant de se prendre une belle rouste et se retrouver KO. Tout revient alors à la normale… jusqu’au twist final qui n’offre à nouveau pas de surprise puisqu’il s’inscrit dans la suite logique des films de cet acabit. Scénario attendu, scènes vues et revues dans d’autres longs métrages du genre…on attend encore et toujours un film d’épouvante intelligent, innovant et prenant. Vous l’aurez compris, ce n’est pas dans cette histoire qu’on le trouvera. Les ados, public cible de ce genre de production, frissonneront-ils dans leur siège de cinéma ? Pas sûr puisque grands consommateurs de ce genre de films, ils seront sans doute eux aussi blasés et plus amusés que terrifiés. Le seul intérêt du film réside peut-être à comprendre comment des personnages d’univers différents se sont associés pour lutter contre les forces du mal des chapitres 1 et 2… Date de sortie en Belgique: 15 juillet 2015 Durée du film: 1h37 Titre original: Insidious: Chapter 3 Note du film : 06,5/10 (par Sally) Le mois de juillet a été fortement imprégné du marketing « Minions » suite à la sortie du long-métrage évoquant les aventures de ces petits héros jaunes. Puisqu’il était impossible de passer à côté, nous nous sommes invités à une séance de rattrapage… non sans scepticisme. En effet, alors que d’aucun criait au génie, force est de constater que le film ne tient pas toutes ses promesses. Film familial agréable, il ne mérite cependant pas tout le déballage médiatique et commercial qui l’entoure. Résumé du film : Les Minions ont toujours existé. De la Préhistoire à nos jours, ils ont toujours tenté de satisfaire au mieux les besoins de leurs différents boss, plus méchants les uns que les autres. Mais lorsqu’ils ne se mettent pas au service de la malveillance, ces petites têtes jaunes dépriment. Pour sauver son peuple en perdition, Kevin propose à ses camarades de partir à la recherche d’un nouveau super méchant à combler… De New York à Londres, nos vedettes en salopette de jeans vont vivre des aventures.. rebondissantes. Avis : Comme nous l’avons écrit précédemment, « Les Minions » ont largement été médiatisés et ont marqué de leur empreinte de nombreux produits dérivés. Succès justifié ? La réponse devra être nuancée car si le film offre de bons moments de distraction, il n’en reste pas moins un peu trop écoeurant par moment. L’originalité du film réside essentiellement dans l’univers des petits personnages. Leur langage (savant mixage de plusieurs langues universelles), leurs bêtises, leurs grimaces, leurs faciès facilement identifiables, sont là pour agrémenter l’heure trente de gags amusants. Ils sont drôles, ils sont touchants et çà marche ! A côté de cela, de nombreux clins d’œil aux standards des années 60 : le hippisme, les Beatles, des personnages de film de l’époque, les extraits musicaux donnent le ton. Et en parlant de son, il faut admettre que la bande originale est top et ravira vos oreilles : The Who, Donovan, The Turtles, the Kinks,etc. côtoient les compositions originales de Heitor Pereira pour le plus grand bonheur des mélomanes. A côté de cela, un scénario… attendu, convenu, déjà vu. C’est là qu’est toute la déception. Les premières minutes du film partaient d’un bon pied : une fresque historique montrant comment les Minions se sont mis au service des plus grands méchants de tous les temps… Présentée dans la bande annonce, cette idée tombe vite à l’eau lorsque Bob se jette dans l’Atlantique pour rejoindre l’Amérique des années 60. Là, commence la véritable action du film, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Nos trois comparses décident de se rendre à Orlando où se tient un rassemblement de méchants. Là, ils espèrent trouver leur nouveau maître, ce qu’ils feront bien évidemment… C’est Scarlet Overkill qui obtiendra leur service. Folle dingue munie de super armes fabriquées dans son antre, elle n’a qu’un seul projet : devenir la nouvelle reine d’Angleterre, rien que çà ! Nos petits gentils vont bien sûr la suivre dans ce projet de grande ampleur pour notre plus grand malheur. Nous tairons la suite pour vous laisser un peu de surprise (s’il en est) mais notons que bien évidemment, la fin du film nous permet de comprendre comment ces petites pastilles jaunes et bleues ont rencontré leur prochain méchant maître : Gru… La boucle est bouclée, sans que cela nous ait réellement emballé. N’évoquons plus la trame scénaristique, qui, vous l’avez compris, n’est pas terrible terrible. Gardons en tête les images sacrément bien réalisées par Pierre Coffin ( qui prête d'ailleurs sa voix à nos trois héros )et Kyle Balda. Les gags de nos héros et la bonne humeur qu’ils dégagent obscurcissent notre opinion quant à l’angle choisi. Hopela y karméla mais bido, no es loco loco, muchacho !* *Vas-y et dépêche-toi mais désolé, ce n'est pas fou fou… Date de sortie en Belgique : 8 juillet 2015 Durée du film : 1h34 |
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