Résumé du film : Billy Batson, un adolescent, devient le super-héros Captain Marvel lorsqu'il prononce ce mot magique : "Shazam!". Ses capacités sont la combinaison des pouvoirs de six dieux et héros de l'ancien monde, dont les initiales forment cette parole magique : la sagesse de Solomon, la force d'Hercule, l'endurance d'Atlas, le pouvoir de Zeus, le courage d'Achille et la vitesse de Mercure. Note du film : 6/10 (par François) Avis : Faites place à « Shazam !», le nouveau super-héros aux collants rouge, à l’insigne d‘éclair et à la cape blanche improbable ! Chez ce personnage, il y a un peu d’un autre héros de l’écurie DC Comics : Flash mais celui des années 90 avec son fameux costume rembourré ! Apparaissant sur l’affiche en faisant une bulle de chewing gum, on se dit que l’ensemble du film sent bon la naïveté de son héros et renvoie à un cinéma au goût sucré qui n’oublie pas de solliciter l’enfant qui sommeille en chacun d’entre nous. Quizz culture : S.h.a.z.a.m ou l’acronyme des dieux et héros antiques Créé par C. C. Beck et Bill Parker, Shazam apparait pour la première fois en 1940. Cependant, il faudra attendre 1972 pour qu’il intègre l’univers DC Comics. Shazam c’est avant tout l’acronyme des six dieux et héros antiques qui ont donné leurs pouvoirs au héros. Dans ce melting pot divin nous retrouvons Salomon, Hercule, Atlas, Zeus, Achille et Mercure. Excusez du peu ! Le film surfe sur une tendance qui semble s’inscrire dans la durée : proposer au public un héros à la fois fun et décomplexé. Une espèce de Deadpool pour jeunes adolescents mais qui, cette fois, développe un bien meilleur goût. « Shazam ! » apporte un vent de fraîcheur à une production ambiante parfois très (trop ?) sérieuse. Avec ce film, DC opère un virage original que ne prend pas encore totalement son concurrent Marvel, celui du « teen movie », même si ce dernier a déjà ouvert la voie avec « Spider-man : Homecoming » plus sage et moins caricatural. D’ailleurs, on retrouve avec ce film les attributs du cinéma des années 90. Ce qui est assez drôle, c’est que même son réalisateur (David F. Sandberg) opère un 180° dans son cinéma. Responsable des films « Annabelle 2 » et « Dans le noir », le réalisateur nous prouve avec « Shazam ! » sa capacité d’adaptation à un genre assez éloigné de ce qu’il a l’habitude de faire. Le résultat à l’écran passe par une surenchère visuelle dans laquelle le héros et son Némésis s’emploient à se battre sur terre et dans les airs mais pas que…Le film est fort plaisant à regarder puisque nous suivons avec plaisir le parcours du héros orphelin dans sa quête pour retrouver un foyer. Une famille formidable Il est de ces héros qui évoluent seuls, sans attache particulière, à l’image de Batman avant qu’il ne rencontre Robin. On pense aussi à Deadpool qui est relativement indépendant. Dans le cas de Billy Batson (formidable Ashter Angel), la vie ne l’a pas épargné. Ayant lâché la main de sa maman en pleine fête foraine, il n’aura de cesse de fuguer pour retrouver sa trace. Balloté de familles d’accueil en foyers temporaires, son aventure le mènera à enfiler le costume du super-héros « Shazam » et peut-être enfin à trouver une famille. Mais avec le costume, c’est toute son apparence qui change pour passer d’un adolescent de quatorze ans à un trentenaire. Il y a un peu de « Big » ici avec ce gosse piégé dans un corps adulte. C’est souvent drôle et ces changements successifs seront l’occasion de faire fonctionner nos zygomatiques. Dans le rôle titre, c’est Zachary Levi, connu pour son rôle dans la série « Chuck » qui s’y colle de façon extrêmement convaincante. Son complice à l’écran, le véritable comique de service, est interprété par Jack Dylan Grazer que l’on a aperçu il y a peu dans le film « Ça » où il interprète le rôle d’Eddie. Mais que serait un film de super-héros sans un grand vilain ? Habitué du genre puisque nous l’avons vu dans « Kingsman », « Green Lantern » et « Kick Ass », Mark Strong se montre toujours aussi glaçant. Bien sûr, on peut toujours lui reprocher de rester dans sa zone de confort, mais les manigance du Dr. Thaddeus Sivana risquent de faire frissonner les spectateurs les plus jeunes et/ou les plus sensibles. D’ailleurs, ses sbires seront les sept péchés capitaux personnifiés par d’étranges gargouilles à l’air menaçant. Malgré ses 2h12, « Shazam ! » ne nous a jamais semblé trop long, trop poussif ou encore de mauvais goût. Divertissant, il saura amuser les petits et les plus grands, de ceux qui ont su garder leur âme d’enfant. Certes convenu dans son traitement et pas vraiment surprenant, il possède en lui les caractéristiques d’un spectacle plaisant. ► Les bonus On ne l’écrit peut-être pas assez souvent mais qui dit version matérialisée d’un film que l’on a apprécié dit aussi bonus et continuité. Comme toujours, les DVD et Blu-Ray issus de l’univers DC Comics regorgent de petits trésors qu’il serait dommage de négliger. Pour « Shazam ! », les distributeurs ont fait fort une fois encore. Après une petite mise en bouche gentillette (on pense au contenu additionnel « Le superhéros fait l’école buissonnière » où on assiste à l’animation d’une aventure originale créée sur mesure par Henry Gayden et Jason Badower), place aux copieux plats de résistances. Le premier, « Le monde magique de Shazam ! » est un large bonus super attractif et plaisant à suivre, 25 minutes de pur plaisir incontournable. Durant cette petite demi-heure, on erre dans les coulisses du tournage, des entrainements et répétitions de Zachary Levi au final numérisé mais on assiste aussi à la confession David Sandberg, le réalisateur, de coller au plus près au souhait de New Line de mettre en forme une histoire à la croisée de « Big » et de « Superman ». Les motivations de chacun, l’amusement de jouer avec les émotions des spectateurs, le travail fait en amont pour donner vie à cette aventure inédite, tout est passé au crible et est livré de façon ludique. Les auditions (hilarantes) de Zachary Levi, aussi drôle dans la vie que dans son rôle, sa transformation physique du début du projet au tournage en plein hiver à Toronto, l’installation des décors, les déconvenues, son pendant maléfique incarné par Mark Strong, la conception monstrueuses des péchés capitaux, voilà autant de sujets qui alimentent ce making of attrayant, se terminant avec l’avant-première démentielle organisée à Hollywood Boulevard deux ans après le début de sa conception.
« Qui est Shazam ? » par exemple, nous présente les protagonistes du film de façon originale. Inconnu de son interprète principal, Shazam est pourtant un super héros populaire, présent depuis plus de 70 ans dans les comics américains. Si ses caractéristiques ont changé, son état d’esprit est resté le même. Adapté en séries puis en dessin animé, Shazam a ensuite été pensé pour une adaptation pour grand écran. Du choix de l’histoire à l’évocation de Dr Sivana, le Lex Luthor de Shazam, présent depuis le début dans les aventures de Shazam, ce contenu additionnel fait aussi la part belle aux multiples pouvoirs du super anti-héros, l’utilisation de sa magie, son super-costume et son histoire… rendant ce super héros complet, drôle et attachant. Impressionnant, « La scène du carnaval expliquée » (parlons plutôt de « fête foraine ») permet quant à lui d’expliquer les difficultés rencontrées par les équipes pour filmer cette scène avec plusieurs caméras, de multiples actions, de nombreux acteurs et diverses interventions numériques ou réelles. On y montre également comment les techniciens ont mis en place l’effondrement de la grand roue (de 18m de haut) et l’importance d’apporter de l’émotion dans la constitution de la « Shazam Family ». Une scène qui résume à elle-seule le travail pluriel effectué sur le long-métrage et l’esprit du film tout entier. Et qui dit « Shazam family », dit bonus centré sur cette nouvelle fratrie. « Les valeurs de la Shazam Family », celles de Billy et sa famille d’accueil, est l’occasion idéale de présenter les binômes choisis pour interpréter les mêmes personnages enfants et super-héroïques, leur gestuelle propre, leur ressemblance, leur pouvoir, la préparation et la connivence qui les unit. Bref, un petit aperçu d’un final qui laisse présager d’une suite aussi loufoque que son premier opus. Vous avez aimé « Shazam ! » ? N’hésitez pas à vous plonger dans ses bonus et sa bonne heure additionnelle, une heure rapide comme l’éclair, qui offre de nombreux moments truculents ! Genre : Action/Fantastique Durée du film : 2h12 Bonus: Plus d'une heure de bonus variés mais tous intéressants
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