Résumé du film : Au cœur de l’océan Pacifique, le sous-marin d’une équipe de chercheurs a été attaqué par une créature gigantesque qu’on croyait disparue : le Megalodon, un requin préhistorique de 23 mètres de long. Le sauveteur-plongeur Jonas Taylor doit risquer sa vie pour sauver les hommes et les femmes prisonniers de l'embarcation… et affronter le prédateur le plus terrible de tous les temps. Note du film : 6/10 (par Véronique) Avis : Pop corn movie par excellence « En eaux troubles » est le petit plaisir coupable de ce milieu de cet été. S’il remplira le job et les salles auprès des adulescents amateurs de film de survie en milieu balnéaire, est-ce pour autant l’incontournable du moment ? Pas vraiment. S’il met en scène l’increvable Jason Statham et son équipe de choc de façon sympathique, le film de Jon Turteltaub (« Benjamin Gates », « Instinct », « Rasta Rocket ») est bien loin de réinventer le genre et surfe même par moment sur la vague nanar décomplexé et totalement assumé. Envie d’une sortie sans prise de tête ? « En eaux troubles » est fait pour vous ! Statham vs Megalodon S’inscrivant dans la lignée des films où squales et autres bêtes aquatiques viennent perturber la tranquillité des humains dominant les mers et les océans, « En eaux troubles » est pourtant loin d’égaler quelques-uns de ses mythiques prédécesseurs parmi lesquels on recense les emblématiques « Dents de la mer » ou encore le divertissant « Instinct de survie » sorti plus récemment. Mais comment refuser un film d’action saupoudré de science fiction avec Jason Statham en tête d’affiche ? Sa bande annonce lorgnant légèrement sur la comédie laissait penser que nous en aurions pour notre argent. Oui… et non. Bien moins comique qu’on ne l’espérait (on garde encore en tête le rôle à contre-emploi de Statham dans « Spy »), notre héros au crâne rasé fait ici montre de bravoure et se lance à la poursuite d’un mégalodon de près de 25 mètres, vicieux et destructeur. Risible ? Bien sûr ! Mais n’est-ce pas ce que nous espérions ? Voir un seul homme, sous entraîné et ravagé par l’alcool, reprendre du service et fighter un méchant requin capable d’anéantir à lui seul trois paquebots en pleine mer, ça ne se refuse pas. Adapté du roman de Steve Alten (« Meg : a novel of deep terror »), le film de Jon Turteltaub a les défauts de ses qualités. Créer un climax inquiétant sur lequel sont venus se greffer des dialogues improbables et des initiatives impensables, c’était plutôt osé… mais tout aussi raté. Totalement prévisible, l’intrigue n’a rien d’originale en soi (si ce n’est la présence d’un requin préhistorique d’une taille totalement démesurée) et se noie dans des rebondissements qui n’en sont pas. Néanmoins, nous nous amusons de ce spectacle tantôt ridicule, tantôt prenant qu’on est en droit d’attendre. Barbotage en eaux troubles Projet avorté à diverses reprises « The meg » en version originale est l’occasion toute trouvée pour se déconnecter et gagner nos salles obscures pour assister à un divertissement de grande envergure. Car si le fond atteint bien vite des fosses abyssales aberrantes où est parti se perdre un équipage de scientifiques audacieux, la forme elle ne se refuse rien et intègre relativement bien les effets spéciaux hors norme. Ancré dans les zones maritimes asiatiques, le film rencontrera assurément son petit succès dans la partie Est de notre planète d’autant qu’au casting US sont venus s’ajouter des vedettes chinoises et taïwanaises comme la très jolie et fraîche Li Bingbing et Winston Chao, acteur méconnu à la carrière impressionnante. Et tant qu’à évoquer les noms qui composent le générique de « En eaux troubles », notons la présence des néo-zélandais Cliff Curtis et la charismatique Ruby Rose preuve que l’intrigue n’est pas la seule à évoluer dans les eaux internationales de notre planète. Tantôt drôle, tantôt prenant, « En eaux troubles » est donc un petit film d’action sans prétention, mais aux gros moyens techniques, qui fera chavirer les cœurs des amateurs du genre ou donnera le mal de mer aux cinéphiles venus chercher un peu d’air frais dans un domaine déjà fort exploité. Ludique, le film de Jon Turteltaub se laissera apprécier pour ce qu’il vaut sans nos plus marquer les esprits. Envie d’un petit film oscillant entre tension et décontraction ? « The meg » remplira cette mission mais finira bien vite ses jours dans les eaux troubles des nanars qui n’auront fait des remous que le temps de leur sortie en salles… Tout est dit, non ? Date de sortie en Belgique : 15 août 2018 Date de sortie en France : 22 août 2018 Durée du film : 1h52 Genre : Science-fiction Titre original : The meg
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