Résumé du film : Les meilleures intentions finissent souvent par se retourner contre vous… Dans « Mission : impossible – Fallout » Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF –Impossible Mission Force - et de quelques fidèles alliés sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission… Note du film : 8/10 (par Véronique) Avis : On l’attendait impatiemment depuis un bon bout de temps. « Mission : impossible – fallout » s’annonçait comme LE film d’action à ne pas manquer. A la sortie de la projection, force est de constater que Christopher McQuarrie a tenu toutes ses promesses : ajouter un épisode de grande qualité à la belle lignée entamée en 1996 et permettre à Tom Cruise (et sa troupe) de nous en mettre plein les yeux une fois encore. Vous aimez les MI ? Vous allez adorer son « Fallout » ! Démonstration : On prend les mêmes et on recommence Le danger avec de telles sagas ciné, c’est que chaque nouvelle sortie attise les espérances et stimule ses futurs spectateurs dès les premières images du tournage. Mais attiser ainsi la curiosité de son public et le faire aussi longtemps saliver peut aussi être le risque de le décevoir… Rassurez-vous, « Mission : impossible – Fallout » est à la hauteur de toute l’attente qu’il a engendrée et est, assurément, l’un des films qui marquera notre été ! Avec son casting familier, son histoire abracadabrantesque et ses ficelles qu’on aime tant tirer, la nouvelle aventure d’Ethan Hunt a tout pour vous passionner. Si sa scène introductive et sa première mission sont quelque peu risibles, on ne rit plus du tout durant les deux heures restantes, si ce n’est aux traits d’humour bienvenus de notre équipe de choc. Comme à chaque nouvel opus, l’action se met très vite en place, les cascades s’enchaînent et nous retenons notre souffle encore et encore, ne le reprenant que lors de petites scènes plus calmes où l’on découvre un peu plus les failles qui animent le plus célèbre des agents du IMF : Ethan Hunt. Depuis le début de la saga, le personnage de Hunt et Tom Cruise ne font qu’un. Ici encore, l’acteur (de 56 ans !) assure dans ses scènes d’action, donnant de sa personne et réalisant comme toujours toutes ses cascades sans doublure. Forçant notre respect, le comédien prouve une fois de plus que « Mission : impossible » est sa cour de récré et que rien ne semble pouvoir l’arrêter. Si son personnage recèle quelques failles et que son honneur lui dicte certaines règles parfois incompatibles avec son rôle d’agent secret, cela n’en donne que plus de profondeur à un Ethan Hunt parfois arrogant, parfois lisse mais ici, plus que jamais marqué par son passé et sa fidèle amitié. Evoluant dans chaque épisode, son rôle tient ici une place centrale dans la saga et se hisse aisément à la hauteur du Hunt de « Protocole Fantôme », c’est dire. Mais il n’est pas le seul à articuler ce spectacle minutieux. L’équipe qui lui est adjointe depuis quelques épisodes déjà reprend du service pour notre plus grand bonheur. L’historique Ving Rhames (Luther est présent dès le premier épisode) et Simon Pegg (Benji) le suivent dans ses aventures parisiennes, londoniennes ou indiennes sans rechigner et avec la bonhomie, appréciable, qu’on leur connaît. On retrouve également Alec Baldwin (toujours ministre de l'IMF), Rebecca Fergusson (Ilsa Faust) et quelques autres figures bien connues de tous mais dont nous préférons taire les apparitions afin que la surprise, si l’en est, soit totale. Dans les petits nouveaux au casting, on trouve, entre autres, Angela Bassett et Henry Superman Cavill. Avec sa barbe de plusieurs jours, l’acteur troque son dandysme de Napoléon Solo (« Agents très spéciaux : Code UNCLE ») et sa gomina de super- héros kryptonien pour un rôle plus ambigu, celui de l’agent August Walker, chaperon d’Ethan Hunt en qui la CIA ne semble pas faire une totale confiance. S’il ne parvient pas à la cheville de Cruise et peine à imposer son petit charisme face à la star, il entre dans le sixième épisode avec efficacité et joue la carte de l’action avec intensité. Grand absent dans les rangs, Jeremy Renner, qui semble avoir déserté l’IMF pour d’autres missions plus Marveliennes… Peut-être nous reviendra-t-il dans le septième épisode que l’on espère aussi excitant que ce dernier. Une suite à la hauteur des espérances. Avec « Mission : impossible – Fallout », Christopher McQuarrie signe son deuxième long-métrage estampillé MI, une première dans l’histoire de la saga puisque chaque film invitait un nouveau réalisateur à mettre en scène les péripéties de Hunt. Et la force du réalisateur n’est pas tant de surenchérir et inscrire doublement son nom sur les jolies affiches mais de parvenir à renouveler le genre et à nous livrer une histoire bien différente de celle qu’il nous avait présentée trois ans plus tôt : « Mission : impossible Rogue Nation ». Nourri de son expérience avec Tom Cruise dans « Jack Reacher » et le précédent « Mission Impossible », l’Américain pousse un peu plus loin le curseur et offre à Ethan Hunt l’un de ses plus beaux exercices de style. A la croisée des chemins de la tradition et de la dramatisation, son « Fallout » est du tout grand spectacle, de ceux que l’on aime voir sur grand, très grand écran et qu’on prendra plaisir à revoir encore et encore. Toutefois, si le voir en 3D Imax est agréable, cela n’ajoute finalement pas grand-chose au film d’action. La profondeur de champs et les hauteurs sont certes sublimées mais le spectacle étant déjà total en 2D, il serait dommage de vous ruiner. Si la forme est bien évident ultra maîtrisée, les paysages à nous couper le souffle et les scènes d’action hyper chorégraphiées jamais émétiques, le fond est lui aussi totalement maîtrisé. On s’amuse des petits running gags, des twists savamment amenés, des habituelles techniques et de la technologie hallucinante mise au service des agents de l’IMF, des timings totalement respectés, bref, on retrouve tout ce qu’on a apprécié dans les cinq épisodes précédents et on a cet agréable sentiment de se retrouver à la maison… On virevolte dans tous les sens, on serre les dents à chaque action entreprise Ethan Hunt, on s’amuse des taquineries de la bande autant que des exagérations scénaristiques mais après tout, n’est-ce pas là tout ce qu’on aime dans ces « Mission : impossible ? » Vous aimez la saga ? « Fallout » vous ravira. En plus de vous divertir, il vous fera prendre conscience que la lignée des épisodes n’est pas prête de s’interrompre et que malgré les années, show must go on… Date de sortie en Belgique/France : 1er août 2018 Durée du film : 2h28 Genre : Action
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