Note du film : 5/10 (par Véronique) Résumé du film : Anéantie par la mort de son jeune fils, Sophia aimerait lui parler une dernière fois… Qualifié par beaucoup de chef d’œuvre, « A Dark Song » nous plonge tantôt dans une dérive sectaire, tantôt dans un rituel païen éprouvant, dont nul ne sortira indemne ! Avis : Son résumé et son affiche n’étaient pas sans nous rappeler le décevant film « The door » de Johannes Robert. En nous installant dans les fauteuils cosy de Bozar, nous espérions vivre une expérience plus poussée, plus stressante, plus dense. Mais « A dark song » n’a pas réussi à nous emporter malgré une première partie pas si mal amenée… Repris dans la Compétition Internationale, « A Dark Song » est le premier long-métrage de Liam Gavin. Après quatre courts métrages, le réalisateur irlandais se lance dans un défi de taille : captiver son public avec une histoire d’horreur aux apparences innovantes. Malheureusement, à la sortie de cette heure trente d’enfermement dans le manoir de Sophia, le constat est alarmant : Gavin nous a complètement perdu en route. Pire, il nous remplit le crâne de suppositions et questions qui resteront sans réponse… La première heure de « A dark song » a pourtant quelques atouts dans son jeu. Sophia, mère endeuillée, veut communiquer une dernière fois avec son fils décédé tragiquement. Pour se faire, elle demande l’aide de Solomon, sorte de gourou adepte de magie noire. Pour parvenir à parler à son fils, Sophia devra réaliser une quête initiatique constituée de rituels divers et variés durant de longs mois : rester immobile dans un cercle durant 6 jours, ne pas dormir, subir une averse de pluie froide, Solomon a décidemment une imagination débordante quand il s’agit de faire évoluer l’esprit de sa récente adepte. Si l’on pensait que le film nous démontrerait l’emprise psychologique qu’un mentor peut avoir sur sa victime, il n’en est rien. Solomon veut vraiment aider Sophia, mais pour cela, deux conditions sont requises : ils doivent tous deux rester enfermés dans le cercle de sel tracé autour de la maison jusqu’à l’accomplissement de leur quête et Sophia doit dire toute la vérité sur son passé. Bien évidemment, l’une de ces exigences ne sera pas tenue et les conséquences en seront désastreuses. Tendue, l’atmosphère est plutôt bien amenée dans un premier temps. Les faits, suggérés, sont peu impressionnants et l’attente longue, très longue. Et ce n’est absolument pas la faute des deux acteurs retenus dans ce huis clos, Catherine Walker et Steve Oram (vu dans « The Canal »), qui assurent le job de façon plutôt probante. Le réel souci réside dans un scénario plat et absolument incompréhensible dans ses dernières minutes… Tout ça pour ça ? Si on avait su, on ne serait pas venu… Désappointant, « A dark song » ne marquera probablement qu’un seul esprit. Celui de Sophia qui regrettera à coups sûrs d’avoir eu recours au savoir-faire de Salomon pour faire un deuil qu’elle aurait très bien pu faire toute seule… Date de sortie inconnue Durée du film : 1h39 Genre : Horreur
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