Résumé du film : L'histoire vraie de Barry Seal, ancien pilote de la TWA, devenu trafiquant de drogue, puis recruté par la Drug Enforcement Administration (DEA) afin de lui fournir des renseignements sur le cartel de Medellín …avec un certain Pablo Escobar. Note du film : 7,5/10 (par François) Avis : ► Le film. Nous l’évoquions lors de sa sortie dans nos salles en septembre dernier, l’histoire de Barry Seal s'inspire de faits réels et s’est fait connaître aux Etats-Unis dans les années 80. Et il fallait un sacré réalisateur pour mettre en scène l’histoire de cet anti-héros sans nous jeter de la poudre aux yeux ! Bingo, Doug Liman se met aux commandes pour notre plus grand plaisir ! C’est que le réalisateur, habitué aux films d’action et d’espionnage percutants n’est pas un novice en la matière: « La mémoire dans la peau », « Mr. & Mrs. Smith », « Edge of Tomorrow » et bientôt l‘adaptation de « Tom Clancy’s Splinter Cell », sont quelques exemples de la maîtrise du cinéaste dans ce genre. En ces temps de manque flagrant d’originalité, de suites en tous genres, remakes et autres prequels, il est bon de découvrir des personnalités originales. Assurément, Barry Seal en fait partie ! Pourtant, entre les séries « Narcos », « El Chapo » ou des films comme « Infiltrator » ou encore « War Dogs », on a le sentiment d’avoir fait le tour des cartels de drogues. Oui, mais… le plaisir de retrouver Tom Cruise dans un rôle à contre-emplois est immense. Son charme, son sourire et son habileté à manier les scènes d’avion comme personne suffisent à faire de « Barry Seal », un incontournable de sa filmographie. Outre la restitution réjouissante des Etats-Unis des 80’s, les acteurs volent haut ! Même l’acteur de « El Chapo », Mauricio Mejía, qui reprend son rôle de Pablo Escobar. Quant à la réalisation, celle-ci ne révèle aucune faille. Parfois nerveuse, dans les scènes aériennes, elle ne laissera jamais le spectateur dans le flou artistique. Structurée en différents chapitres, l’histoire présente le parcours de Barry Seal, de ses premiers pas de trafiquants à sa chute. On le comprend très vite, cet homme a toujours saisir sa chance et prendre les opportunités d’où qu’elles viennent, de la CIA aux petits cartels sud-américains. Tous les feux passent donc au vert pour ce film d’action/infiltration sympathique. Alors certes, il ne révolutionnera pas un genre qui tend de plus en plus à envahir nos écrans, mais il le fait bien et sans (trop) de manichéisme. ► Les bonus. Comme souvent, la version Blu-Ray d’un film a un double intérêt. La qualité de son image bien sûr mais aussi ses bonus, ces petits plus qui permettent de continuer l’aventure cinématographique sous différents angles. Ici, ce sont sept petites friandises que l’on prend plaisir à déballer, même si, avouons-le, nous restons quelque peu sur notre faim. A peine prenons-nous goût à découvrir les coulisses du tournage que le sujet s’arrête. Peut-être sommes-nous trop gourmands ? Toujours est-il qu’en matière de bonus, voici ce qu’on peut se mettre sous la dent : Les scènes coupées. Si certaines sont franchement dispensables (logiques donc qu’elles étaient coupées au montage final), d’autres auraient bien mérité leur place dans l’intrigue principale. On pense à la « mise en enchère d’un avion de luxe » ou « la guerre des téléphones » savamment orchestrée par Barry Seal. Le chapitre consacré aux « conteurs d’histoires américains » évoque le travail du scénariste Gary Spinelli, fan du film « Les affranchis ». En 2013, Spinelli s’intéresse à l’histoire de Mena, petite ville de l’Arkansas, où le nom de Barry Seal est souvent cité. Fasciné par le personnage, il soumet l’idée à Doug Liman et ses producteurs qui s’emballent pour le sujet : « American Made » est né. Très intéressé par l’histoire de cet anti-héros, Tom Cruise arrive dans le projet. Démarre alors le tournage dans une petite ville située au Nord d’Atlanta, où l’équipe du film plantera ses caméras.
Les talents sont nombreux dans « Barry Seal » : Sarah Wright et Domhnall Gleeson en sont deux beaux exemples. Dans le bonus « Dans les ailes », producteurs, réalisateur et acteurs évoquent le casting d’exception. On l’apprend dans « Tourner Barry Seal », condenser six ans de la vie de cet américain hors norme en deux heures de film a été un défi artistique pour Doug Liman : les décors, les tenues reflètent le changement de niveau de vie de la famille Seal. Mais un autre défi de taille attend l’équipe du film : tourner dans la jungle colombienne et permettre à Tom Cruise de faire lui-même toutes les cascades du film. « Voler plus haut » est d’ailleurs consacré à cet aspect du tournage. Que serait une bonne série de bonus sans le plus attendu de tous ? Celui consacré au « vrai Barry Seal ». Durant cinq (trop) courtes minutes, Aaron, le fils de Barry témoigne sur le papa exceptionnel qu’il a côtoyé durant 9 ans. Des photos et des images d’époque accompagnent le récit que l’on aurait bien voulu voir prolongé afin d’en savoir un peu plus sur celui qui représentait sans aucun doute la quintessence de l’histoire américaine, dixit Doug Liman. Durée du film : 1h55 Genre : Biopic Titre original : « American made » Bonus : environ 30 minutes de bonus, découpées en sept chapitres.
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