De notre côté, malgré un pitch complètement barré qui avait tout pour nous plaire, nous sommes passés à côté de cette proposition de cinéma. Si certains de nos confrères/consoeurs ont trouvé le film drôle par moments, nous ne pouvons pas en dire autant. Le gore l’a emporté sans que nous ne ressentions la moindre envie d’esquisser un sourire. La faute à un premier degré implacable, sanguinolant et profondément injuste pour tous les personnages représentés à l’écran ? C’est que, le film d’Elizabeth Banks souffre d’un rythme saccadé qui nous a mis à terre avant d’avoir atteint la première heure de vision… D’une longueur interminable, « Crazy Bear » coche les mauvaises cases d’un spectacle mal calibré et dont le scénario n’aurait jamais dû dépasser la lettre d’intention. Se voulant à la fois choquant et impertinent, le film s’apparente à une mauvaise plaisanterie poussive qui ne trouve jamais le ton juste. Voulant arborer deux genres qui peuvent pourtant cohabiter: le gore et la comédie ; le film se retrouve empêtré quelque part entre ces deux directions au point de ne jamais fonctionner. Film improbable dont l’idée-concept dépasse de très loin sa concrétisation, « Crazy Bear » déconcerte autant qu’il déçoit. D’autant plus qu’il s’agit de la dernière apparition du regretté Ray Liotta. Pour découvrir l'avis plus enthousiaste de Muriel, c'est par ici. ► L’image et le son Le format blu-ray, prouve (comme s’il était encore nécessaire) qu’il a encore de beaux jours devant lui tant l’image est à la fois colorée et détaillée ! Le seul couac vient des effets spéciaux particulièrement visibles ! Présenté dans sa version originale en DTS-HD 7.1, la piste anglaise se montre ample pour restituer les scènes d’action gore. Quant aux voix, celles-ci sont toujours bien détaillées. Un soin particulier a été donné au mixage puisqu’on entend même le sifflement des oiseaux avant que l’ours ne gronde… ► Les bonus C’est la réalisatrice/productrice Elizabeth Banks et le producteur Max Handelman qui ouvrent le bal des bonus avec le commentaire qui confirme involontairement que la véritable histoire est bien plus intéressante que ce qu'ils ont présenté dans le film. Banks et Handelman racontent avec enthousiasme le développement du scénario avec le scénariste Jimmy Warden, la collaboration avec le regretté Ray Liotta et le tournage des effets spéciaux. Intéressant donc ! On trouve également la présence d’une fin alternative (1’) qui ressuscite l'un des personnages…porte ouverte à un second opus ? Le Gag Réel (1’54) est une succession de clins d’œil adressés à la caméra alors que qualitativement, ce ne sont pas les trois scènes supprimées et étendues (4’33) qui relèvent le niveau puisqu’elles se composent principalement d'extensions inutiles… Tous les chemins mènent à Cokey : la fabrication de l'ours cocaïne (9’14) est un making-of, qui hélas, se veut un peu trop superficiel que pour réellement contenter. L’avant-dernier bonus, lui, se concentre sur les attaques d’ours parsemées de séances de tirs rajoutant un effet gore à l’ensemble. Il est sobrement intitulé : Bain de sang insupportable : disséquer les morts (8’16)
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|