Ancré dans le 18e siècle (en 1719 pour être précis) en pleine tribu Comanche, « Prey » suit une guerrière nommée Naru (excellente Amber Midthunder). Voulant prouver sa valeur à la chasse, la jeune femme sera la première à découvrir l’existence du Predator qui sévit autour de sa communauté. Se voulant simple et efficace, le film de Dan Trachtenberg frappe d’emblée grâce à une très belle photographie (signée Jeff Cutter) et les décors naturels magnifiques des grandes plaines. Bien que le film ait été tourné à Calgary au Canada, le film impressionne aussi par un aspect « réaliste ». Et même si, les acteurs parlent quelques mots du dialecte indien, il aurait été fantastique de tourner l’ensemble du film en langue comanche. En effet, entendre les acteurs s’exprimer le plus souvent un anglais approximatif ternit quelque peu le plaisir ressenti. Centré sur les fondamentaux, « Prey » est conçu sans aucune fioriture et donne à la chasse un accent fort réjouissant ! Mais en plus, le réalisateur a l’intelligence de ne jamais entrer dans la surenchère en prenant le temps de filmer un contexte et la vie quotidienne de la tribu indienne. L’actrice principale Amber Midthunder est idéale dans le rôle. D’origine amérindienne, la jeune femme dégage une sincérité et une force désarmante. Et bien que nous l’ayons déjà vue dans un rôle important avec Liam Neeson (« Ice Road »), la comédienne confirme une très belle présence à l’écran et un jeu parfait ! A ses côtés, Dakota Beavers joue son frère dans le film et le tandem fonctionne très bien dans cette chasse d’un autre genre ! Au registre des reproches, nous pourrions évoquer de nombreuses scènes de combats nocturnes qui ne garantissent pas toujours une grande lisibilité, mais cela permet de créer un climax anxiogène parfaitement adapté.
Genre : Science-fiction Durée du film : 1h40
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Trop souvent, nous avons l’impression de voir la même chose lorsqu’on évoque l’adaptation de comics au cinéma. Et si, certaines franchises fonctionnent très bien, la qualité est loin d’être toujours constante. Néanmoins, depuis quelques temps déjà, la plateforme Disney + propose de nouvelles licences dans un format plus court qui permet, à terme, d’élargir les horizons au cinéma. Et cette fièvre créatrice (et nouvelle politique de la maison) a déjà donné de beaux résultats ! On se souvient de « Wandavision », et il y a fort à parier qu’on se souviendra aussi de ce « Moon Knight » ! Bien sûr, ce premier épisode plante le décor et présente son personnage principal - joué à la perfection par un Oscar Isaac- trop heureux d’interpréter un héros au trouble dissociatif de l’identité. D’ailleurs, même si le ton général de la série se veut grave, l’humour dû à un héros qui ne contrôle pas grand-chose dans sa vie vaut le détour ! De même, les enjeux sont présentés et la préservation d’un scarabée en or au grand pouvoir et la convoitise de ce dernier par un grand méchant charismatique a de quoi réjouir ! A ce petit jeu, Ethan Hawke est parfait dans le rôle du chef d’une secte obscure !
Nombre d’épisodes : 6 (d’environ 50 minutes)
Genre : Super-Héros/Action Date de sortie sur Disney + : 30 mars 2022
Destiné à un jeune public, « Alerte rouge » de Domee Shi évoque le passage à l’âge adulte, les émotions liées à l’adolescence, la filiation, la peur de décevoir et l’envie de voler de ses propres ailes. Drôle et réflexif, le film nous fait suivre les (mé)saventures de Meilin Lee et son trio de choc, quatre adolescentes attachantes et inséparables, quatre héroïnes détonantes et étonnantes totalement représentatives des jeunes filles d’aujourd’hui. Ancrée dans la ville de Toronto, l’intrigue du dernier Pixar montre comment une jeune fille modèle voit sa vie se transformer lorsque la moindre de ses émotions la transforme en… panda roux ! Très jolie fable sur la gestion des bouleversements (et des hormones), « Alerte rouge » offre une très jolie animation influencée par les mangas, use de différents processus artistiques pour rendre le spectacle total ! Surréaliste et fantastique, cette nouvelle idée sortie des studios aux grandes oreilles parlera probablement davantage à un public adolescent et permettra d’aborder la puberté, les changements du corps et des émotions dans un film qui se vit en toute décontraction.
Genre : Animation
Durée du film : 1h40 Titre original : Turning red
Ayant eu la chance de le voir sur grand écran et en version originale, nous avons pu mesure combien le premier long-métrage de l’Italien Enrico Casarosa assurait un grand spectacle estival qui aurait mérité une distribution dans nos salles de ciné. Jolie histoire d’amitié ancrée dans le petit village de Portorosso, un lieu fictif situé sur la Riviera italienne (un petit village qui n’est pas sans rappelé ceux de Ligurie dont est originaire le storyboarder et metteur en scène du film), la dernière sortie en home cinéma séduira toute la famille par son histoire, les rires et les petites émotions qu'elle convoquera. La forme de l'eau Rempli d’innocence, d’insouciance et de bienveillance, le récit initiatique de « Luca » nous raconte les folles aventures de Roberto et Luca, deux monstres marins capables de se transformer en humains une fois sortis de la vie aquatique. Intrigués par le mode de vie des humains, qui envahissent peu à peu la surface de leur monde et par les traces de plus en plus présentes laissées dans les profondeurs, nos deux jeunes aventuriers décident de pousser leur curiosité un peu plus loin en se fondant dans le petit village voisin. Les rêves de Vespa de l’un, la soif de découvertes de l’autre vont les emmener dans une histoire incroyable faite de course, de rencontres, d’interdits et de belles amitiés. Nul doute qu’une fois le métrage terminé, la plupart d’entre nous n’auront qu’une seule envie: celle de goûter à la Dolce Vita, aux excellentes gelatinas, de prendre le large et le soleil de la riviera. Grands et petits apprécieront les décors colorés de cette mer azur (et peu polluée), du petit village de Portorosso, beaucoup seront bluffés par les jeux de lumière aquatiques et la justesse des bruitages liés à la vie marine, par sa bande son traditionnelle alors que d’autres garderont le sourire aux lèvres durant une bonne partie du métrage tant ils seront immergés dans cette nouvelle histoire originale issue de l'esprit du staff d’un des plus grands studios de films animés. Bien qu'il ait quelques petites redondances ou longueurs, la réussite de « Luca » est totale et nous permet de renouer avec le plaisir de partir à l’aventure dans des univers colorés où les scénaristes ont encore des choses à nous raconter. Attachant, Luca (doublé dans sa version originale par Jacob Tremblay) nous prouvera une fois de plus que la monstruosité ne se cache pas là où on l’attendait et qu’au contraire, les créatures venues d’ailleurs ont beaucoup de choses à nous apprendre et à partager.
Il y a peu, nous avons été émerveillés de découvrir qu’une production Marvel/Disney pouvait être à la fois mystérieuse sur le fond (du moins, à ses débuts) et éblouissante dans sa forme ! « WandaVision » avait su nous en mettre plein les yeux tout en respectant les codes esthétiques des séries historiques dont elle s’est inspirée et ce, pour notre plus grand plaisir. Avec « Falcon et le Soldat de l'Hiver », la proposition est nettement moins ambitieuse dans son fond…et dans ses apparats. L’histoire met en scène les deux compagnons de Captain America à savoir Sam Wilson/Falcon joué par Anthony Mackie dont nous continuons à dire qu’il n’a peut-être pas l’étoffe des héros (cf. "Altered Carbon : saison 2") et le plus charismatique Bucky Barnes /Soldat de l’Hiver joué par Sebastian Stan. Après un début en fanfare dans une poursuite aérienne qui pourrait donner une migraine aux récalcitrants des montagnes russes (la lisibilité n’est pas toujours exemplaire), l’épisode ralentit le rythme pour se recentrer sur ses personnages principaux et instaurer une intrigue somme toute classique. On ne rigole pas encore (puisque le duo n’est pas encore réuni) et on attend que l’histoire avance…Alors que Falcon souhaite aider sa sœur en proie à des difficultés financières, le Soldat se remet difficilement de ses récurrents cauchemars… Avouez, on a déjà connu plus palpitant comme pilote pour démarrer une série. Réalisé par la canadienne Kari Skogland (qui a déjà une belle expérience de séries marquantes comme « House of Cards », « The Walking Dead », « Sons of Liberty », etc..), l’épisode ne brille pas sur le plan esthétique malgré une première scène d’action rythmée. L’intérêt sera certainement à aller chercher du côté de l’intrigue puisque les événements décrits se déroulent peu après le retour des superhéros jadis évaporés par un Thanos tout puissant ! L’épisode montre d’ailleurs Falcon remettre le bouclier de Captain America à l’armée afin de respecter la volonté de son ami. Hélas, l’armée à d’autres plans que nous tairons ici pour préserver la surprise. En attendant la suite, nous ne pouvons que nous interrogez sur l’effet réalisé par ce premier épisode un peu mitigé. Que pensez de ce pilote en demi-teinte ?
Ainsi, c’est sur fond de remake de « Ma sorcière bien aimée » (son générique en est la plus belle preuve) que l’on découvre la vie idéale de Wanda et Vision, deux super héros installés de façon totalement anonyme dans la ville paisible de Westview. Mais bien vite, la réalité les rattrape et des petits signes viennent déstabiliser cet univers idéalisé dont on ne sait pas encore s’il est tout droit sorti de l’esprit de Wanda et du reflet de tendres souvenirs ou si la belle est prisonnière d’un monde dont elle ne peut s’échapper (mais qui serait le mystérieux spectateur qui scrute ses aventures sur sa télé ?)… En effet, inscrit dans la suite directe de « Avengers : Infinity War» dans lequel, spoil alert, Vision a disparu une fois sa gemme arrachée par Thanos, on est en droit de se demander si ce fantasme n’est pas un moyen pour la sorcière rouge de surmonter sa peine et à aller de l’avant dans un lendemain terne et sans couleur. Mais sur ce petit monde idyllique plane une ombre dont on perçoit quelques signes : le document de fin de sortie de générique, le petit hélicoptère et la tenue d’apiculteur estampillés S.W.OR.D, la voix entendue par Wanda lors d’un gouter chez ses voisines, le bug de Mme Hart, l’horloge sur laquelle on découvre le symbole de Hydra, pour ne citer qu’eux… On s’en doute, la suite nous réserve bien des surprises, ce qui n’est pas pour nous déplaire tant notre curiosité est éveillée. Avec son ambiance vintage, « WandaVision » parvient à innover dans un univers Marvel où tout semblait avoir été épuisé et à nous interroger sur ce que l’on doit voir ou comprendre à travers les quelques clés remises dans cette petite heure déjà disponible sur la célèbre plateforme VOD. Présentée en noire et blanc, l’intrigue nous rappelle très clairement l’univers des années 50, n’hésite pas à se moquer de quelques codes de l’époque ou à nous replonger dans la nostalgie d’un savoir-faire que l’on a parfois oublié. Au centre de ce petit monde à la Wisteria Lane, Wanda Maximoff et Vision, repris par les acteurs originaux que sont Elizabeth Olsen et Paul Bettany, deux personnages attachants que l’on a hâte de retrouver dans une suite que l’on imagine déjà osée.
Evoquant les blessures de l’âme, l’errance dans la vie (et dont on ne voit plus les petits plaisirs infinis), le dernier film signé Disney/Pixar est drôle, philosophique, tendre et extrêmement empathique. Vers l’infini de l’Au-delà… S’il y a indéniablement un peu de « Vice et Versa » sublimé dans ce « Soul », c’est parce que l’on retrouve Pete Docter aux manettes. Hyper introspective, cette nouvelle création sortie des studios de Emeryville parvient à mélanger humour, nostalgie, pulsions de vie et quête de soi dans un métrage où premier et second degrés se croisent et se mêlent avec une évidente légèreté. Résolument positif, le film co-écrit et réalisé avec Kemp Powers nous entraîne dans le New York hétéroclite et dans la communauté afro-américaine où le jazz insuffle depuis toujours de notes délicieuses dans les vies de ses amateurs qu'ils soient musiciens ou auditeurs... En suivant les pas de Joe Gardner (dont la voix est empruntée à Jamie Foxx en version originale et à Omar Sy pour les francophiles), c’est une série de mondes parallèles qui se révèlent à nous : celui de la musique, de la passion, de la vie après la mort (car oui, le pauvre Joe fait une mauvaise chute le jour à sa vie prend un nouveau tournant) et de l’avant-vie (si si !). Illustrant à merveille ce qui nous fait vibrer, la part d’inné et d’acquis mais aussi combien les choix peuvent largement nous influencer, « Soul » ne fait pas que sonder nos âmes, il cherche à faire vibrer notre corde sensible et y parvient de façon subtile et appréciable… pour peu qu’on se laisse porter par son fabuleux discours et ses jolies représentations. En effet, là où d’autres métrages Pixar/Disney parvenaient à s’adresser à un très large public grâce, notamment, à leurs nombreuses clés de lecture, « Soul » a lui plutôt tendance à s’adresser à un public plus mature, délaissant par moments les plus jeunes spectateurs qui ne cerneraient la beauté de son message et de sa portée, faute d’expériences et de sensibilité. Ses petits twists et son univers créatif époustouflant (on apprécie autant le réalisme de la ville de New York que le surréalisme des Jerry/Michel à la sauce Picasso), sa profondeur scénaristique et sa quête de sens ou de pulsions de vie, rendent ce « Soul » métaphysique et ludique et le hisse très probablement dans le top des films issus de la création sans limite estampillée Emeryville.
Opinion : Que faut-il penser du début de la saison 2 de « The Mandalorian » ?
Après tout, les qualités très inégales des derniers films sortis en salle ont fini par avoir eu raison d’une bonne frange des spectateurs, pourtant acquis à la cause Jedi. Mais trop, c’est trop ! Nous avions, pour notre part, plutôt bien accueilli cette première saison qui permettait de développer un autre pan de l’histoire, peut-être plus légère, grâce aux différents running gags de Baby Yoda et de son désormais célèbre protecteur Mando. Car oui, nous devons l’écrire, bien que Boba et Jango Fett soient entrés dans la légende, on ne peut pas dire qu’ils aient marqué les esprits par leurs aptitudes au combat. Ici, le Mandalorien est un vrai chef guerrier fidèle à sa parole et à ses engagements. Son côté laconique, son armure et son masque impénétrable participent à la construction d’un véritable personnage charismatique. Bien plus que ses ainés. De plus, nous avions apprécié découvrir ce qu’il est advenu d’un Empire chancelant, profondément marqué par les événements présents dans le « Retour du Jedi ». Mais finalement, qu’apportent ces premiers épisodes de la saison 2 ? Ironiquement, nous serions tenté de répondre « pas grand-chose » tant les premiers épisodes suivent la trame développée précédemment. Bien sûr, le premier de cette nouvelle série en ravira beaucoup puisqu’un bon clin d’œil à un personnage emblématique sera adressé avec beaucoup de justesse. Hélas, dès le deuxième épisode, nous retombons dans de regrettables travers: beaucoup trop de remplissage, un rythme inconstant et des enjeux trop légers. Pour concrétiser la quête principale, nous devons nous farcir énormément de quêtes annexes assez discutables qui gâchent le plaisir de l’ensemble. Pour le moment, nous avons cette fâcheuse impression de faire un solide pas en avant et deux pas en arrière… Et puis, nous le disions, cet Empire livré à lui-même dans la première saison semble, d’un seul coup, revenir en force pour apparaitre comme étant inquiétant dans l’univers et c’est bien dommage ! Cette accélération des choses faite sous l’impulsion de Moff Gideon (Giancarlo Esposito) sans que le temps n’ait coulé porte préjudice à la cohérence. A l’heure où vous pourriez lire ces lignes, l’épisode 5 devrait arriver sur la plateforme et espérons qu’il remette un petit coup de boost dans le développement scénaristique qui manque jusqu’ici…
Réalisée par Erica Milsom et Tony Kaplan, la série documentaire nous permet ainsi de croiser la route de Kemp Powers, le co-scénariste et co-réalisateur de « Soul », la prochaine sortie Disney/Pixar, de Deanna Marsigliese, directrice artistique extravagante du département « personnages », de Steven Hunter, auteur et réalisateur du court métrage « Out », de Jessica Heidt, scripte et lauréate d’un prix remis par Pixar et de Dan Scanlon, le réalisateur de « Monstres Academy » et « En Avant », cinq figures représentatives des différents départements de la société d’animation et guides parfaits qui nous entraînent au cœur de leurs valeurs propres et personnelles mais aussi de celles qu’ils partagent avec la formidable équipe de Pixar/Disney. En nous offrant de très joli portait de faiseurs de rêve, de créateurs, penseurs et passionnés, Disney + nous permet de comprendre l’atmosphère qui règne au sein de cette entreprise atypique, de découvrir qui se cache derrière de nombreux succès que l’on connait mais aussi de mesurer l’importance de chaque détail, de chaque histoire, de chaque participation à ces projets colossaux qui finissent par aboutir sur nos petits et grands écrans. Courts et denses à la fois, ces cinq épisodes d’environ quinze minutes chacun nous brosse le portrait de réalisateurs s’inspirant de leurs propres vécus, leurs propres histoires familiales pour donner du corps et de l’épaisseur à des personnages hauts en couleur.
A quelques semaines de la sortie de « Soul », c’est avec un plaisir certain que nous avons suivi cette petite incursion dans le monde de Luxo et fait un petit tour du propriétaire aussi plaisant que ludique dont on sort plus riches d’anecdotes estampillées Pixar et avec une envie viscérale, celle de nous replonger dans toutes ces créations originales.
Connaissiez-vous l’existence de ces gigantesques foires aux baskets présentes aux Etats-Unis où des modèles « collectors » s’arrachent à plusieurs dizaines de milliers de dollars ? Saviez-vous que la ville de Détroit, jadis berceau de l’industrie de l’automobile, était en train de renaitre de ses cendres grâce à la pratique du vélo ? Et que la conception de vélos ultra perfectionnés était plus technique que la production d’une voiture ? Vous l’aurez compris, la force de la série consiste à s’emparer des objets les plus ordinaires de notre quotidien pour développer une voie vers l’inconnu et la surprise !
Jeff Goldblum se veut pour l’occasion pédagogue et explique ces phénomènes certes simples mais à la portée peut-être un peu plus complexe qu’il n’y parait… L’approche excentrique de l’interprète de Ian Malcom dans « Jurassic Park », David Levinson dans « Independance Day » ou de Seth Brundle dans « La Mouche » rend la série très amusante à regarder tant il y a de malice dans les yeux de ce personnage haut en couelur….Assez en tout cas pour ressentir le potentiel comique des différentes situations ! Douze épisodes d’une demi-heure (environ) constituent cette découverte (extra)ordinaire de nos objets et pratiques culturelles. De ces échanges naissent des questions parfois plus profondes qu’il n’y parait et celles-ci sont toujours traitées avec justesse et bienveillance. Outre un format accessible, la dimension ludique et pédagogique de l’ensemble permet assurément d’intéresser petits et grands !
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