«Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils pourraient être, et vous les aiderez à devenir ce qu'ils sont capables d'être.» Goethe Cette citation de Goethe, c’est celle que l’on découvre sur le site de l’association Down Up située à Arras, association qu’a suivi Laurent Boileau et dont il filme quelques protégés au caractère bien forgé. « Fondée il y a près de quarante ans, sous l’impulsion de parents d’enfants porteurs d’une déficience intellectuelle (trisomie 21 pour la plupart), Down Up s’est fixé, dès l’origine, l’ambition d’imaginer, d’expérimenter, de modéliser et de développer des parcours de vie, scolaires, professionnels et résidentiels, totalement intégrés au milieu ordinaire, pour les personnes fragilisées par un handicap » explique Laurent Boileau dans le dossier de presse qui accompagne la sortie du film. Cette ligne de conduite, il l’illustre à merveille à travers les portraits des six pensionnaires tous différents les uns des autres. Mosaïque de visages, d’expériences personnelles et professionnelles mais aussi de rêves, « J’irai décrocher la lune », met l’humain au centre de tout. Des accompagnateurs aux collègues de nos héros du jour aux familles et confidences face caméra de ces personnalités attachantes atteintes de la trisomie 21, le deuxième long-métrage du réalisateur français est à la fois touchant et drôle, pudique et éducatif.
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