Résumé du film : August Pullman est né avec une malformation au visage. À dix ans, il peut enfin aller à l'école comme les autres enfants. C'est le début d'une aventure extraordinaire. Si certaines personnes ont du mal à l'accepter, tout le monde ne s'arrête pas à l'apparence et beaucoup vont découvrir à quel point Auggie est un garçon incroyable. Grâce à son humour, à sa persévérance et au soutien de sa famille, il va gagner l'affection de son entourage et prouver à tous qu'il est inutile de vouloir être comme les autres quand on est né pour être différent... Note du film: 8/10 (par Véronique) Avis : « Wonder » de Stephen Chbosky, sorti dans nos salles en décembre dernier est un feel good movie qui ravira de nombreuses familles et qui apportera assurément un peu de douceur et de lumière dans notre quotidien parfois morose. Véritable ode à la tolérance et à l’acception de l’autre, « Wonder » est un film familial à ne pas manquer. Divisé en chapitres reprenant le point de vue de divers personnages, le film nous fait comprendre combien il est difficile d’évoluer à côté d’un petit garçon hors norme. Que ce soit sa sœur, en quête d’attention, sa mère (qui a délaissé sa thèse pour enseigner à domicile et s’occuper de son fils), son nouveau camarade de classe (issu d’un milieu modeste et maladroit en amitié), chacun nous conte une part de son histoire commune avec Auggie. Ce découpage, à la fois astucieux et long, nous permet de cerner le regard qu’ont les adultes et les enfants sur cet être étrange qui ne demande qu’une seule chose : vivre normalement. Jacob Tremblay (excellentissime dans « Room ») est forcément méconnaissable sous son maquillage mais parvient à faire vivre le personnage atypique d’Auggie d’une bien jolie façon. Néanmoins, nous ne pouvons nous empêcher de vouloir percer le masque rigide de son visage pour cueillir les vraies émotions distillées dans sa voix. S’il est certes au centre du film, il n’en est pas pour autant la seule vedette tant les comédiens font jeu égal, des parents à ses jeunes camarades de classe. On ne peut par contre que regretter la mise en retrait d’Owen Wilson qui tient un rôle touchant et attachant du père complice. Julia Roberts, qui n’a rien perdu de son charme, illumine toujours l’écran par ses sourires. Son personnage d’Isabel est un véritable lien entre la (dure) réalité et le monde idéalisé qu’elle voudrait mettre en place pour protéger son fils. Et puis il y a la jeune Izabela Vidovic, aux faux airs de Katie Holmes jeune, qui joue le rôle délicat de la grande sœur protectrice mais envieuse de l’attention qui est portée à son petit frère. Adapté du roman de Raquel Jaramillo (écrit sous le pseudonyme R.J. Palacio), l’histoire a ses rebondissements, ses trouvailles mais aussi ses facilités. C’est peut-être cette naïveté qui nous a empêché d’adhérer complètement au film et à son univers à mi-chemin entre conte et réalité. Oscillant entre vrais moments de rire, de tendresse mais aussi de peine, le film nous plonge dans une vie ordinaire mais tout de même surréaliste, avec bienveillance ou mépris selon les personnages que l’on suit. Les motivations de chacun, on les comprend aisément à la lecture de leur vécu avec le jeune Auggie. Et sa rentrée scolaire ne le bouleversera pas lui seul. Avec elle, c’est la vie de sa famille entière qui sera chamboulée. ► Les bonus Généreux, lumineux et franchement intéressants, les bonus de « Wonder » constituent une vraie valeur ajoutée au Blu-Ray. D’une durée de près d’une heure trente, les différents contenus additionnels permettent d’entrer dans l’univers bienveillant de R.J. Palacio (l’auteure du roman) et de Stephen Chbosky en toute simplicité.
Un été pour s’amuser (nommé « Le goût de l’été » dans le menu des bonus), est sans aucun doute le plus complet de tous. Divisée en cinq chapitres distincts (et reprenant ainsi l’idée de découpage du roman et du film), cette thématique nous permet de prendre le pouls du tournage, de rencontrer les différents acteurs de « Wonder », qu’ils soient mis dans la lumière ou tapis dans l’ombre. De la genèse du roman, expliquée par son auteure R.J. Palaccio, à sa concrétisation et la scène finale de standing ovation, on comprend combien l’équipe entière a apprécié le roman et tout mis en œuvre pour lui rester le plus fidèle possible. Cet appel à la gentillesse et au respect des autres dans leurs différences a complètement bouleversé ceux qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de cette adaptation. Les confidences des uns et des autres permettent de mettre en avant l’admirable gentillesse de Jacob Tremblay, sa modestie, sa générosité et son investissement dans le film et auprès des enfants souffrant de traumatismes cranio-faciaux comme son personnage d’Auggie. On partage aussi la vitalité de Julia Roberts ou l’humour de Owen Wilson, deux comédiens acquis à la cause du roman. Dans cette partie du Blu-Ray, on évoque bien évidemment le travail du réalisateur, des producteurs et des acteurs mais on découvre aussi le travail colossal réalisé par les maquilleurs et les coiffeurs sur le personnage de Auggie. Avec une heure trente de préparation quotidienne (et ce, d’avril à septembre), l’équipe s’est afférée à rendre le personnage d’Auggie le plus crédible possible, tout en permettant au jeune Jacob Tremblay de se sentir à l’aise sous ses prothèses. Et si la finesse se retrouve dans le scénario, l’interprétation et la multitude de détails, elle est également apportée par une musique discrète mais ô combien importante. Dans « Une note de bonté », on découvre ainsi comment Marcelo Zarvos est parvenu à refléter le caractère des personnages du film à travers des thèmes authentiques, naturels et pas trop tristes. L’émerveillement d’un enfant, le deuxième grand bonus du film est quant à lui entièrement consacré aux enfants qui ont donné de leur temps pour que « Wonder » prenne vie. Des confidences du réalisateur sur le bonheur de tourner avec de très jeunes acteurs, on passe à la perception qu’ont eu tous ces jeunes comédiens (vedettes ou figurants) de Stephen Chbosky, un adulte avec une âme d’enfant. On le comprend très vite, tous l’adorent et la relation complice que le réalisateur a su instaurer avec sa petite troupe a grandement contribué à l’atmosphère positive du film. Mais les enfants évoquent aussi la fabuleuse relation qu’ils ont entretenue avec un autre acteur du film : Daveed Diggs (qui incarne Mr Browne), véritable vedette pour eux depuis sa participation à la comédie musicale « Hamilton » Enfin, « Quel monde merveilleux », le dernier grand bonus de « Wonder » fait la part belle au travail de décors et de costumes réalisé par Kendelle Elliott, Brad Goss et Monique Prudhomme. Parfois négligé, ce poste a pourtant toute son importance dans la création d’un univers cinématographique. Le travail de recherches des lieux de tournage, la composition des décors ( qui permettent de donner un aperçu du passé des personnages) et la création de costumes intemporels sont ainsi présentés de façon agréable dans ce bonus artistique. Véritables compléments et pas simples objets de marketing, les bonus de « Wonder » ont tous un intérêt certain qui passionneront les curieux et les adeptes de l’univers du film de Stephen Chbosky. Avis aux amateurs ! Durée du film : 1h51 Genre : Drame
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