Résumé du film : Lorsque Pete et Ellie décident de fonder une famille, ils tombent dans le monde de l'adoption. Lorsqu'ils rencontrent un trio de frères et sœurs, dont une jeune fille rebelle de 15 ans, ils se retrouvent du jour au lendemain avec 3 enfants à la maison. Pete et Ellie doivent alors rapidement apprendre les ficelles de la parentalité “instantanée”. Note du film : 7/10 (par Véronique) Avis : Sean Anders et Mark Wahlberg sont habitués à conjuguer leur talent pour offrir des comédies potaches bon enfant : « Very Bad Dad » 1 et 2. Après s’être occupé des relations pères/fils, le réalisateur américain se lance dans une nouvelle thématique familiale : celle de l’adoption. Mais plutôt que de ne s’adresser qu’à nos zygomatiques, Sean Anders a décidé de viser aussi notre cœur. En s’inspirant d’éléments de sa vie personnelle et d’autres témoignages de parents adoptifs, il livre une histoire drôle, touchante et divertissante. Parents mode d’emploi Complices, amoureux et investis dans leurs projets communs, Pete et Ellie ont semble-t-il tout réussi. Alors que la question de la maternité préoccupe sa sœur, Ellie réfléchit à son souhait de donner vie à un enfant. Si cela ne figure pas dans leur plan, le couple Wagner a pourtant l’envie d’accueillir des petits pieds dans leur maisonnée. Et pourquoi ne pas adopter ? En réalisant les démarches pour devenir parents adoptifs, c’est tout un système de valeurs qui se met en place et une nouvelle conception de leur vie à deux. Déterminés à donner un peu de bonheur à des enfants délaissés, Ellie et Pete accueillent chez eux un frère et deux sœurs latino-américains, dont la mère purge une peine de prison. De la réunion d’information (dirigée par les très pétillantes Octavia Spencer et Tig Notaro) à la prise en charge des trois petits monstres, on assiste avec plaisir à la découverte des étapes qui font de ce couple sans enfant de futurs parents. On s’amuse des petits clichés présentés avec humour, des inquiétudes et des réactions démesurées de ces deux adultes qui n’ont finalement pas eu le temps de véritablement s’habituer à ce nouveau départ, on compatit à leur difficulté de créer un lien avec Lizzie, adolescente rebelle au caractère bien trempé mais au se réjouit aussi des petits victoires et plaisirs partagés avec ces hôtes que la vie à bousculer. Une sincérité appréciable Sean Anders dit d’ailleurs qu’il : « s’est passé beaucoup de choses très drôles et beaucoup de choses très frustrante » dans sa propre vie. «Se retrouver dans cette situation où vous accueillez des gens chez vous qui, tout d’un coup, deviennent vos enfants, sans que vous les connaissiez ou qu’ils vous connaissent, c’est déjà en soi une comédie de moeurs. » Et dans l’ensemble, sa comédie fonctionne. Si l’histoire tient déjà dans son résumé et sa bande annonce et qu’elle entre dans la case des comédies classiques, le divertissement est total et on se surprend même à avoir la gorge nouée à plusieurs reprises. On apprécie d’ailleurs le rôle délicat de Rose Byrne qui tente le tout pour le tout pour souder la petite tribu qui s’est constituée en quelques mois à peine, la compréhension et le calme de Mark Wahlberg qui, malgré une petite expérience en la matière, avance dans la comédie sur la pointe des pieds. Enfin, si les deux plus jeunes enfants sont totalement convaincants (et la jeune Julianna Gamiz parfois agaçante tant elle joue bien son rôle de chipie), on apprécie plus largement le jeu tout en nuances de Isabela Moner (future Dora l’exploratrice), véritable révélation du film. La sincérité dans l’écriture du scénario et des dialogues, celle du jeu de ses différents acteurs font de « Apprentis parents » une comédie agréable qui a, en plus de nous divertir, la jolie mission de mettre en lumière un sujet déjà traité au cinéma mais sous un angle nouveau. Non, on ne nait pas parents et accueillir des enfants qui ne sont pas les siens ne facilite pas la tâche. Mais il est admirable de voir que des personnes dévouées sont prêtes à prendre le relais de celles qui n’ont pas pu éduquer et élever leurs enfants dans des conditions acceptables. Sean Anders réussit la délicate mission d’évoquer ce sujet sans tomber dans la comédie lourdingue et garde un rythme soutenu jusqu’à un final malheureusement un peu convenu. Date de sortie en Belgique/France : 27 février 2019 Durée du film : 1h59 Genre : Comédie Titre original : Instant family
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