Résumé du film : June, une jeune fille optimiste et plus que créative, découvre “Le Parc des Merveilles”, un incroyable parc d’attractions caché dans les bois. Le Parc des Merveilles est rempli d’attractions plus fantastiques les unes que les autres et chacune est entretenue par d’incroyables et amusants animaux parlants. Si tous ces éléments font du Parc des Merveilles, le plus merveilleux des parcs de loisirs, il est pourtant en plein déclin. June découvre rapidement cet endroit magique provient, en réalité, directement de son imagination et qu’elle seule peut donc le remettre sur pied. S’alliant aux extraordinaires animaux du parc, elle doit absolument sauver cet endroit féérique et y ramener sa splendeur d’antan ! Note du film : 6/10 (par Véronique) Avis : Bienvenue au Parc des Merveilles ! Boomer, l’ours bleu à deux doigts de l’hibernation, Greta la laie directive, Steve, le porc-épic agent de sécurité et les jumeaux Cooper et Gus vous attendent pour vous faire vivre de surprenantes aventures dans le Parc d’attractions le plus fantasque qui soit… Mais, attendez, quelque chose ne fonctionne pas. Les manèges sont à l’arrêt, certains en état de ruines et le créateur du parc, le chimpanzé Peanuts a disparu. Comment cet endroit, autrefois rempli de couleurs, de rêves et de joie, est-il devenu l’ombre de lui-même ? Poussez les grilles du parc et suivez June et ses amis dans des aventures où candeur et courage sont les maîtres mots. Le Parc de l’enfance oubliée June n’est pas une petite fille comme les autres. Débordante d’imagination, elle conçoit jour après jour un parc imaginaire avec sa mère afin de faire rêver sa famille et les enfants du quartier. De maquettes en plans, la jeune fille n’a pas son pareil pour créer des manèges où les chevaux de bois sont des poissons volants, où on peut glisser sur la lave d’un volcan ou voler en apesanteur entre d’énormes ballons blancs. Mais lorsque sa maman se fait hospitaliser, la fillette n’a plus le goût du jeu ou de la rêverie. Après avoir rangé toutes ses créations dans des cartons, elle s’adonne au ménage et surveille son père, oubliant toutes les activités qui devraient être celles de son âge. Mais si ses rêves ont été enfouis sous la tristesse et l’inquiétude de perdre sa mère, June peut compter sur un petit tour dans le Parc des Merveilles pour lui faire comprendre qu’il ne faut jamais perdre la lumière que l’on garde au fond de nous. Ainsi, par le plus grand des hasards (et un fameux coup de magie), June se retrouve dans le parc qu’elle a créé de toutes pièces avec sa maman. Mais la joie n’est plus au rendez-vous car un vortex sombre menace les lieux et détruit peu à peu tout ce qui faisait jadis le bonheur des petits et des grands. A l’aide de ses amis, June va tenter de réparer les dégâts et battre cette noirceur afin de redonner ses couleurs à ce « Wonderland » délaissé un peu trop longtemps. Symbolique de l’enfance perdue et de la peine que porte cette petite fille inquiète pour ses parents, « Le parc des merveilles » tient un angle intéressant. Peanuts, le chimpanzé à qui elle communiquait autrefois toutes ses idées se morfond dans un coin du parc, persuadé que rien ne sera plus comme avant. Pessimiste, il incarne les sentiments les plus profonds de la jeune fille et devra faire preuve de courage et de confiance en lui pour sortir de cette situation inconfortable. Tout comme l’avait fait avant lui d’autres métrages familiaux, le film veut montrer l’importance de garder notre petite part d’enfance mais surtout l’innocence d’un âge où chaque petite tête blonde devrait rester à sa place et ne pas se préoccuper des tracas des adultes. Joliment illustré, drôle et coloré, le film pêche pourtant dans son manque d’originalité et dans une approximation qui altère quelque peu son propos. Si les (petits) enfants y trouvent largement leur compte et s’extasient de monter dans les manèges les plus fous, les adultes apprécieront de faire le tour de parc sans pour autant vouloir rempiler pour un nouveau tour. Un film estampillé Paramount Animation Pixar, Disney, Dreamworks, Blu Sky, Twentieth Century Fox Animation, nombreux sont les studios américains à avoir fait de l’animation un cheval de bataille rutilant. Paramount Animation, plus discret, est entré dans la course il y a quelques années déjà, en s’associant régulièrement à un autre faiseur de séries animées : Nickelodeon. Ainsi, après les films de « Bob l’éponge » ou « Sherlock Gnomes », les studios de la Paramount proposent à leur tour leur petit film animé où animaux et enfant évoluent dans un environnement acidulé et coloré. Si le principal défaut du film (qui se déclinerait dans une série à court terme) réside dans son scénario un peu maigre, c’est sans aucun doute parce que l’équipe du film a enfoui ses bonnes idées sous une couche d’effets spéciaux concluants mais légèrement insuffisants, un comble lorsque la thématique principale du film est… l’imagination. L’énergie survoltée du parc et de ses animaux vedettes, les innovations de la jeune June, l’humour de Steve, Boomer et des jumeaux et les loopings/plongées dans lesquels nous sommes emportés font du « Parc des merveilles » un beau film d’animation (en volume) mais déçoit un peu sur le fond. Mais à qui doit-on ce métrage ? Tout comme Peanuts se demande qui lui murmure ses idées grandioses à l’oreille, nous nous questionnons sur l’auteur, ou plutôt le régisseur, de ce « Wonder Park » (en version originale). A-t-il de l’expérience ? S’est-il lancé pour la première fois dans l’animation ? La réponse n’est finalement pas aussi simple que cela. Si « Le parc des merveilles » est signé David Feiss (un concepteur de séries animées), c’est bien Dylan Brown, inconnu au bataillon qui en est le réalisateur. Mais Mister Brown ayant été accusé de comportement inapproprié et non désiré, il fallait sauver les meubles (et le précieux budget) et c’est ainsi que David Feiss a vu son nom s’inscrire en bas de l’affiche… La réussite en demi-teinte du film n’est donc pas à chercher de ce côté-là mais peut-être dans le manque d’audace de la part d’un studio qui doit encore batailler pour entrer dans la cour animée des grands. Agréable et ludique, drôle et sympathique, « Le parc des merveilles » plaira assurément aux petits et enjouera les plus grands par sa dynamique. L’apport de sa petite métaphore aurait certes mérité une exploitation plus originale et assumée mais dans l’ensemble, le film s’en sort avec les honneurs et vous fera passer un bon petit moment ciné dans un monde magique où June et ses amis ne reculent devant rien pour émerveiller tous ceux qui sont venus les rencontrer. ► Les bonus Sublimé dans sa version Blu-Ray, « Le Parc des Merveilles » offrent quelques petits bonus corrects en plus d’une aventure haute en couleur. S’ils sont relativement courts et présents pour la forme, nous relevons trois contenus additionnels intéressants. « Le guide de June pour le Parc des Merveilles » permet à June de nous expliquer comment, avec sa maman et sa peluche préférée, elle a pensé et conçu le Parc des Merveilles. Dessins, projets, sources des idées, maquettes viennent compléter des images du film de façon fluide et ludique.
Un jeu d’enfant si l’on suit les conseils avisés de l’animateur de l’émission « Art for Kids » et de son fils. Le meilleur des bonus proposés ! Dans les bonus plus dispensables, on retrouve la scène coupée « Gus Yodle » où après une petite présentation des personnages, on assiste à un yodle comique de la part de Gus mais aussi « Chimpanzé TV », un programme TV diffusé sur « la chaîne fictive du Parc », interrompu par un Flash spécial montrant la destruction du Parc par les Chimpancinglés, intrigue que l’on retrouve dans le film. Pour finir, « Chantez avec Pi », la chanson du film reprise en entier et en version karaoké anglophone. Entraînante, sympathique et joliment illustrée. Avis aux jeunes bilingues ! Diverse et variée, cette petite demi-heure de bonus complètement gentiment le support matérialisé d’une histoire joliment illustrée. Genre : Animation Durée du film : 1h26 Titre original : Wonder Park Bonus : Vingt minutes de bonus divisées en 6 contenus additionnels pour les enfants
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