Sauf qu’après une très chouette introduction dans laquelle on découvre la famille Gillman et son fonctionnement interne, on tombe très vite dans un cumul de clichés et enjeux déjà vu ailleurs. Si les personnages sont attachants et qu’on suit les aventures de Ruby sans trop de difficultés, on regrette le manque d’originalité, de prise de risque et cette facilité de tomber dans une intrigue où tout est couru d’avance et la surprise absente dans une deuxième moitié plate et maintes fois abordées dans d’autres films du genre. Si son univers est sympathique et ses couleurs chatoyantes, on se lasse assez vite du film réalisé par Kirk DeMicco (« Les Croods ») et Faryn Pearl (« Les Trolls 2 ») et on ne peut s’empêcher de penser qu’il s’adresse davantage à un public jeune et peu habitué aux histoires animées. Dispensable et peu mémorable, « Ruby l’ado Kraken » est très probablement passé à côté de son potentiel et ses messages qui auraient pu résonner davantage s’ils ne s’étaient pas perdus dans une intrigue en haute mer. A rattraper (ou non) en DVD/Blu-Ray, le long-métrage signé Dreamworks ne nous a malheureusement pas convaincu sur la durée… ► Les bonus « Scènes coupées » présentées par Faryn Pearl, coréalisatrice. Durant 10 minutes, Faryn Pearl évoque trois scènes coupées mais également l’idée de son projet. Après une petite explication de la démarche, nous découvrons ainsi le « prologue » du film mais aussi deux scènes coupées à proprement parler : « le chemin du lycée » et « Crab’n skate ». Images du film, storyboard, scènes non finalisées s’enchaînent dans cette première entrée en matière copieuse. « Toujours solidaires : la postsynchronisation ». Durant un tout petit peu plus de 3 minutes, nous découvrons le travail du doublage (qui sera plus exposé plus loin) sur fond d’images de film et de bêtisier. Un bonus qui introduit celui consacré aux « comédiens de doublage » qui ne reculent devant rien pour donner vie à leur personnage. En un peu moins de 10 minutes, ce deuxième bonus est lui consacré aux profils des acteurs qui ont prêté leur voix aux personnages du film. Abordant les caractéristiques de leur héros, la façon dont ils les ont travaillé leur personnage ou encore comment ils ont découvert/travaillé l’histoire ce bonus instructif est l’un des add on à ne pas zapper, que du contraire ! « Découvrez l’équipe du film » prolonge par ailleurs cette présentation mais vue depuis la place des réalisateurs, producteurs, storyboardeurs, animateurs, comédiens, etc… Une vision plus globale de la team « Ruby l’ado Kraken » en 10 minutes chrono. « Le Kraken, mythe ou montre ? » (3’30). Lana Condor (Ruby en VO) nous conte l’histoire du Kraken, celui qui peuplait les légendes en abordant un pan de l’histoire viking mais aussi ses caractéristiques supposées sur des images animées de belle qualité. Intéressant, ce petit court-métrage nous en dit plus sur l’histoire des ancêtres de Ruby. D’autres « anecdotes » sont par ailleurs évoquées par l’équipe du film mais cette fois, à propos de leur propre vie. Comment ont-ils vécu leur premier bal de promo ? Quelle invitation ont-ils faite ou reçue, comment ils imagineraient les choses… Un bonus dispensable de 4’30. Dans « Super copines de la mer »,(5’) Annie Murphy, Toni Collette, Lana Condor, la réalisatrice, la (co-)productrice du film, la monteuse évoquent les grands thèmes du film, l’aspect très girl power de celui-ci et le besoin de permettre aux femmes d’évoluer dans ce monde en diffusant ce message : écoutez votre propre voie et donnez vous les moyens de la suivre ! Vous avez envie de dessiner Ruby Gillman, Ruby en mode Kraken ? Grand-Maman ou encore Chelsea l’ado ou en version sirène ? Alors les tutoriels guidés par Glenn Harmon, storyboardeur sont pour vous ! Durant près d’un quart d’heure, il donne, dans le bonus intitulé « Tutoriel de dessin d’Oceanside », tous les trucs et astuces pour reproduire les héros de ce film Dreamworks… Enjoy !
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