Résumé du film : Plusieurs disparitions d'enfants sont signalées dans la petite ville de Derry, dans le Maine. Au même moment, une bande d'adolescents doit affronter un clown maléfique et tueur, du nom de Pennywise, qui sévit depuis des siècles. Ils vont connaître leur plus grande terreur… Note du film : 7/10 (par Véronique) Avis : ► Le film. « Çà », le célèbre roman de Stephen King avait déjà fait l’objet d’une belle adaptation cinématographique dans un téléfilm des années 90 qui avait marqué notre enfance. Cette version 2017 nous plonge-t-elle dans nos frayeurs de gosses ? C’est le moins que l’on puisse dire. Si on regrette quelques effets spéciaux parfois (volontairement ?) trop grossiers, le plaisir de (re)découverte est intact. Il est revenu et ce n’est pas pour nous déplaire… Dans ce premier volet du diptyque de « Çà », nous suivons une belle bande d’adolescents de la ville de Derry, où se succèdent de mystérieuses disparitions. Fidèle à l’univers de Stephen King, le long métrage d’Andrés Muschietti expose toute l’imagerie du maître du suspense et des autres films du genre. Jouant sans cesse avec nos nerfs, il parvient à créer un climax inquiétant qui ferait frémir plus d’un adolescent. Apparitions, murmures inquiétants, tout est là pour nous rappeler que le clown diabolique se tapit dans l’ombre, n’attendant que notre vulnérabilité pour surgir et nous effrayer. Et cela fonctionne. Les plus grandes peurs de nos héros deviennent leurs pires ennemis ... mais les nôtres aussi. Public sensible s'abstenir! Face à la bande des losers, on trouve un Bill Skarsgård époustouflant, terrifiant Grippe-Sou tout droit sorti de nos pires cauchemars. Mais les monstres ne sont pas toujours le fruit de notre imagination et le film le rappelle très bien. Présents dans notre quotidien, ils peuvent mettre à mal l’innocence de l’adolescence et détruire la candeur d’une jeunesse qui ne demande qu’à s’amuser. Avec ses multiples clins d’œil à d’autres romans de King, « Çà », est une nouvelle entrée réussie dans son univers littéraire. A (re)découvrir pour le plus grand plaisir des amateur de frissons. ► Les bonus. Tradition oblige, qui dit Blu Ray dit souvent bonus de grande qualité. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Belle mise en bouche ou excellent prolongement, cette partie incontournable du support Blu-Ray vaut véritablement la peine que vous vous y intéressiez. Divisé en quatre grandes branches, les bonus sont une belle occasion de découvrir l’envers du décor et tous ceux qui ont fait du film de Muschetti, une réussite. Commençons donc avec la présentation du monstre effrayant de « Çà » : Grippe-Sous. Dans le reportage qui lui est consacré (et intitulé « Pennywise lives ! ») on découvre comment Andy Muschietti a jeté son dévolu sur l’incroyable acteur Bill Skasgard. « Il y a toujours quelque chose qui cloche avec les clowns : leur maquillage, leur coiffure, leurs vêtements. Il n’y a jamais de de clown parfaitement heureux. Je ne sais pas pourquoi les enfants les aiment tant » s’interroge la productrice et sœur du réalisateur Barbara Muschietti.
La folie qu’il apporte à son personnage est plus vraie que nature et on comprend que les jeunes acteurs aient été impressionnés par le jeu du jeune acteur. « The loser’s club », autre bonus proposé, est une belle façon de présenter les personnages du film et les jeunes acteurs qui incarnent ces losers.
Sans doute grâce à ces dix jours de préparation où ils se sont amusés, appris à se connaître et créé de vrais liens forts. Dans « Author of fear », on se réjouit d’entendre le point de vue de Stephen King sur son célèbre roman. Durant de longues minutes, il revient sur la conception de son roman, alors qu’il n’avait que 30 ans, les recherches qu’il a menée pour trouver le lieu d’action idéal… Bangor s’est vite imposé à lui : ce petit village du Maine avait son lot de légendes, de faits divers et… un réseau d’égouts mystérieux. Il n’en fallait pas plus à l’écrivain pour en faire son lieu de prédilection. Pour l’auteur à succès, « Croire en ces choses effrayantes aide à les combattre ». Le livre (et le film) permet d’ailleurs aux adules de se délivrer des émotions d’enfants, qu’il a lui-même ressenties lorsqu’il était adolescent. Pour nourrir ses personnages, King s’est inspiré de quelques moments de sa vie et des peurs de ses propres enfants. Très instructif, ce bonus permet d’en savoir plus sur les thématiques profondes de « Çà » .
Dans nos bacs dès le 24 janvier, le Blu-Ray de « Çà » mérite de faire partie de vos achats de cette année. Durée du film : 2h15 Genre : Horreur Bonus : 1h de bonus divisé en quatre chapitres : Pennywise, les Losers, l’auteur de la peur et onze scènes coupées
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